Choses à Savoir SANTE

Même si l'on connaissait le caractère dangereux de certains métaux radioactifs, comme le radium, des ouvriers les ont tout de même manipulés, pour fabriquer divers produits. Ce fut notamment le cas d'ouvrières américaines surnommées les "Radium Girls".Des ouvrières exposées au radiumDe 1917 à 1926, une usine américaine située dans le New Jersey, l'United States Radium Corporation, a utilisé du radium pour fabriquer une peinture luminescente. Elle faisait briller dans l'obscurité les objets qui en étaient revêtus.Cette usine produisait notamment des montres destinées à l'armée, dont le cadran était recouvert de peinture luminescente. Environ 70 femmes peignaient ces montres, certaines étant même amenées à manipuler le radium.Contrairement aux techniciens et chimistes de l'entreprise, elles travaillaient sans protection particulière, et pour un salaire assez dérisoire. Et leur travail était d'autant plus dangereux qu'elles avaient acquis de fâcheuses habitudes.En effet, certaines effilaient les pinceaux dont elles se servaient avec leurs lèvres. D'autres se peignaient les dents ou les ongles avec cette peinture, pour surprendre leurs amis.De graves troubles de santé n'ont pas tardé à se déclarer. En effet, le système osseux de plusieurs ouvrières s'est révélé très fragile. De nombreux cas de cancer des os et de nécrose de la mâchoire ont également été signalés.Les suites de l'affaire des "Radium Girls"Malgré les démarches entreprises par leurs employeurs, cinq plaignantes ont réussi, en 1927, à porter l'affaire en justice. Le retentissement donné au procès par les médias a permis aux ouvrières de donner plus de poids à leurs allégations.De fait, la justice leur a donné gain de cause, en accordant à chaque plaignante une indemnisation de 10.000 dollars, plus une rente annuelle.Par ailleurs, cette affaire a sans doute contribué à la reconnaissance d'une des affections causées par l'ingestion de radium comme une maladie professionnelle. Elle a également fait progresser les droits des travailleurs.En effet, les conclusions de ce procès ont fait jurisprudence, permettant aux salariés de poursuivre leur entreprise en cas de préjudice subi au travail. À la suite de cette affaire, les conditions de travail se sont d'ailleurs notablement améliorées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La Sécurité sociale ne prend pas en charge toutes les dépenses de santé et en rembourse certaines de manière partielle. Aussi de nombreuses personnes souscrivent-elles un contrat de mutuelle ou de complémentaire santé. Mais quelle est la différence entre ces deux formules ?La mutuelleMutuelles et complémentaires santé, contrôlées par la même autorité de surveillance, ont toutes deux pour but de compléter le remboursement de l'Assurance maladie. Dans les deux cas, des cotisations sont prélevées en échange de cette prise en charge.Mais il existe une différence essentielle entre ces deux formules, qui tient à la nature de l'organisme concerné. En effet, une mutuelle santé est gérée par un organisme mutualiste, qui doit respecter les règles fixées par le Code de la Mutualité.Une mutuelle repose sur le principe de la solidarité entre ses membres, et sur le droit qui leur est reconnu de participer à son fonctionnement. Ainsi, les membres de la mutuelle, appelés sociétaires, peuvent participer à son assemblée générale et en élire le conseil d'administration.Enfin, le montant des cotisations n'est pas fixé en fonction du profil du sociétaire.La complémentaire santéContrairement à la mutuelle, la société vous proposant une complémentaire santé n'est pas un organisme à but non lucratif. C'est une compagnie d'assurance, dont le but est de faire des bénéfices.Aussi le montant des cotisations d'un assuré est-il en partie déterminé par le risque qu'il fait encourir à la compagnie. Aussi des critères comme l'âge ou l'état de santé sont-ils pris en compte pour évaluer ce "risque".Et c'est pour mieux le mesurer que l'assuré peut être invité à remplir un questionnaire de santé. Ceci étant, la formule choisie et le montant de la cotisation dépendent aussi des besoins propres de l'assuré et de ses ressources.Dans le cas de la complémentaire santé, le montant des cotisations est donc fixé de manière individuelle, et pas en fonction des besoins de l'ensemble des personnes concernées, comme c'est le cas de la mutuelle.Enfin, la compagnie dont dépend la complémentaire santé propose le plus souvent d'autres offres d'assurance, portant sur la voiture ou le logement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Vous l'avez peut-être constaté, une personne âgée a plus de mal à se réchauffer. Avec l'âge, en effet, la sensibilité au froid augmente. Ce phénomène, qui s'explique en partie par des raisons physiologiques, n'est pas sans danger pour la santé des seniors.Des personnes âgées plus frileusesSi les personnes âgées sont plus frileuses, c'est d'abord parce que leur hypothalamus, cette glande du cerveau qui régule la température corporelle, fonctionne moins bien.Résultat : au lieu d'avoir une température corporelle comprise entre 36,6 °C et 37,5°C, ce qui est la mesure normale, une personne âgée présente le plus souvent une température interne variant entre 36°C et 36,6°C.Par ailleurs, les muscles, qui aident aussi à lutter contre le froid, ont tendance à fondre avec l'âge. C'est aussi le cas du tissu adipeux présent sous la peau, qui isole du froid ambiant.Chez une personne âgée, le froid provoque également un rétrécissement des vaisseaux sanguins, qui irriguent moins bien les mains et les pieds.Mais si les personnes âgées sont plus sensibles au froid, c'est aussi en raison de leurs habitudes. En effet, elles sont moins actives et ont donc plus de mal à se réchauffer. Et elles mangent souvent moins, ce qui favorise l'emprise du froid.Le froid : un danger pour la santé des seniorsCette plus grande sensibilité au froid ne compromet pas seulement le confort des seniors, elle affaiblit aussi leur santé. En effet, le froid provoque un certain engourdissement, qui peut favoriser les chutes.De plus, il tend à augmenter la pression artérielle et, ce faisant, le risque de faire un infarctus. Par ailleurs, cette moindre résistance au froid peut aggraver certaines maladies.C'est notamment le cas des affections respiratoires, de l'arthrite ou de certains rhumatismes. Et ce risque d'aggravation est d'autant plus grand que le système immunitaire d'une personne âgée est moins performant.Pour combattre cette sensation de froid, il faut donc s'habiller chaudement et maintenir une température suffisante dans son logement. Par ailleurs, une personne âgée doit bien se nourrir et s'hydrater suffisamment, même en hiver. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Selon une étude parue en 2000, la myopie touchait alors près de 23 % de la population mondiale. Mais cette proportion devrait plus que doubler d'ici 2050, ce qui serait lié en partie à nos modes de vie. Mais, au fait, comment devient-on myope ?L'œil "long" des myopesL'œil est un organe très complexe, à travers lequel la lumière se fraie un chemin de façon progressive. Elle passe d'abord par la partie antérieure et convexe de l'œil, la cornée, qui la transmet au cristallin, où l'image est mise au point.Mais elle se forme réellement dans la rétine, la partie la plus interne, qui transmet le signal lumineux au nerf optique et, de là, au cerveau.Dans le cas des myopes, qui voient mal ce qui est éloigné, ce n'est pas vraiment dans la rétine que ce processus va s'opérer. En effet, leur œil est un peu allongé, ce qui fait que l'image ne se forme pas dans la rétine proprement dite, mais à l'avant de celle-ci.Le cerveau recevra alors un signale qu'il interprétera comme une image floue.Des causes diversesLa myopie, qui pourrait atteindre la moitié de la population mondiale d'ici quelques décennies, touche encore plus de personnes dans certaines régions du monde, comme les pays d'Asie.Ce trouble de la vision a des causes diverses. Le facteur héréditaire semble jouer un rôle essentiel. Ainsi, un enfant dont les deux parents sont myopes a six fois plus de risques de le devenir lui-même.Par ailleurs, le mode de vie est sans doute en partie responsable du développement considérable de la myopie parmi les générations actuelles. En effet, l'usage prolongé des écrans sollicite surtout la vision de près.C'est d'ailleurs ce qui expliquerait la prévalence de la myopie chez les étudiants, qui passent une grande partie de leur temps à lire. Dernière cause de la myopie, et non la moindre : une exposition insuffisante à la lumière naturelle.Or, celle-ci provoquerait la libération d'un neurotransmetteur qui, entre autres effets, empêcherait une croissance trop importante de l'œil. De quoi éviter d'avoir l'œil trop long des myopes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Situés de chaque côté du corps, les deux nerfs vagues innervent une partie de l'organisme. Ils assurent de nombreuses fonctions et leur dérèglement provoque diverses pathologies.Un nerf très long, aux nombreuses fonctionsBien que, par commodité, l'on parle le plus souvent du nerf vague au singulier, nous possédons en fait deux nerfs vagues. Cette paire de nerfs pneumogastriques, comme on les appelle aussi, relie le crâne à l'abdomen.Tout au long de ce parcours, le nerf vague se divise en rameaux, qui innervent notamment le cerveau, le thorax et l'abdomen. Il a de nombreuses fonctions. Ainsi, il meut les muscles du larynx, du pharynx ou de la langue, dont il assure la sensibilité.Par ailleurs, le nerf vague déclenche les réactions autonomes du cœur ou de l'appareil digestif. Il jouerait également un rôle notable dans le renforcement du système immunitaire, la régulation des humeurs ou la qualité du sommeil.Des maux associés au fonctionnement du nerf vagueUn mauvais fonctionnement du nerf vague peut provoquer des problèmes de santé. En effet, il peut se traduire par un ralentissement du rythme cardiaque ou des troubles de la parole.Par ailleurs, une mauvaise régulation de l'acide gastrique, contrôlée par le nerf vague, peut favoriser l'apparition d'un ulcère gastroduodénal. La survenue de crises d'épilepsie n'est pas non plus sans rapport avec le fonctionnement du nerf vague.Une suractivation de ce nerf peut également entraîner un malaise vagal, qui provoque une brève syncope, le plus souvent sans gravité. Une transpiration excessive ou des troubles de la respiration peuvent aussi se manifester en cas de mauvais fonctionnement du nerf vague.Les traitements existantsIl existe heureusement des traitements, adaptés à chacune des pathologies provoquées par un dérèglement du nerf vague. Ainsi, des méthodes basées sur l'orthophonie permettent de remédier à d'éventuels troubles du langage.De leur côté, les personnes souffrant d'ulcères recourent à certains médicaments. S'ils ne sont pas efficaces, une intervention chirurgicale, consistant à sectionner une partie du nerf vague, peut s'avérer nécessaire.Avant de prescrire ces traitements, les médecins procèdent à divers examens, destinés notamment à mesurer l'activité électrique du nerf vague. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La maladie de Parkinson touche environ 150.000 personnes en France et on recense autour de 14.000 cas nouveaux chaque année. Or, une certaine altération de la voix serait l'un des signes avant-coureurs permettant de diagnostiquer la maladie de façon précoce.Un nouveau symptôme de la maladie ?La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative chronique. C'est une maladie évolutive, dont les symptômes apparaissent de manière progressive. Les principaux sont des tremblements, une certaine lenteur de mouvement et une raideur musculaire.Mais un autre symptôme pourrait s'installer plus tôt, et permettre ainsi de repérer plus précocement la maladie. C'est un signe qui s'entendrait, car il concerne la voix.En effet, les personnes ressentant les premières atteintes de la maladie de Parkinson parleraient avec une voix assourdie, au ton plus monocorde. À l'origine de cette transformation de l'organe vocal, une protéine qui, en raison d'une mutation génétique, ne serait plus évacuée du cerveau.La possibilité de reconnaître la maladie à la voixLes chercheurs ont voulu s'assurer que ces changements vocaux étaient bien en relation avec l'apparition de la maladie de Parkinson. Ils ont d'abord étudié le comportement de certains animaux.En effet, ils se sont intéressés au chant de petits oiseaux originaires d'Australie. Pour leur permettre de chanter, le cerveau des mâles se comporte un peu comme le nôtre.Les chercheurs leur ont injecté la protéine responsable de la maladie. Ils se sont alors aperçus que leurs vocalises étaient plus brèves et moins développées que celles de leurs congénères sains.C'est en se fondant sur cette altération de la voix, considérée comme un signe précoce de la maladie de Parkinson, que d'autres chercheurs ont mis au point un logiciel spécifique.Pour l'élaborer, ils ont enregistré, durant une certaine période, la voix de 50 personnes touchées par la maladie et celle de participants sains ou atteints par d'autres affections.En confrontant ces enregistrements, ils ont élaboré un outil de diagnostic, fiable à plus de 85 %. Il devrait permettre aux médecins de reconnaître la maladie de façon plus précoce et donc de mieux la prendre en charge. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Retrouvez Lelynx.fr en cliquant sur ce lien:https://www.lelynx.fr/assurance-auto/?utm_source=podcasts&utm_medium=audio&utm_campaign=branding_chosesasavoir_avril22&utm_content=lp_auto--------------------------Depuis un certain temps déjà, nous entendons parler de notre intestin comme d'un "second cerveau". L'intestin pourrait-il vraiment influer sur notre santé et notre humeur, et, dans l'affirmative, selon quels mécanismes ?L'intestin en relation avec le cerveauD'après les médecins, il existe des relations permanentes entre le cerveau et les bactéries qui peuplent le microbiote intestinal. Ces échanges transitent par le sang, qui véhicule des messages, sur notre santé digestive, à partir de l'intestin.Mais il existe une seconde voie. En effet, l'intestin, comme le cerveau, est tapissé de neurones, d'où son surnom de "deuxième cerveau". Ils jouent notamment un rôle dans les mouvements intestinaux.Ces neurones constituent, en quelque sorte, un système nerveux subsidiaire, qui communique sans doute avec le système nerveux central par le truchement du nerf vague. Et c'est ce chemin qu'emprunte la sérotonine, une hormone fabriquée en grande partie au niveau de l'intestin et qui joue un rôle notable dans la régulation de l'humeur.Le rôle de l'intestin dans la régulation de l'humeurOn ne s'étonnera donc pas que celle-ci dépende en partie de l'intestin. D'autant que les échanges entre l'intestin et le cerveau sont plus nombreux que dans le sens inverse.L'humeur serait donc fonction, du moins en partie, de la composition du microbiote intestinal, donc de ce que nous mangeons. Des chercheurs ont voulu vérifier ce rôle de l'intestin dans notre état moral. Pour cela, ils ont d'abord procédé à des expériences sur des souris.Ils les ont séparées en deux groupes, donnant à l'un une nourriture très sucrée et riche en acides gras saturés, à l'autre un régime alimentaire équilibré. Les souris du premier groupe ont rapidement montré des signes de dépression, alors que les autres restaient sociables et actives.D'autres chercheurs ont mené une étude sur des femmes divisées en deux groupes. Les participantes composant le premier buvaient un lait contenant certaines bactéries, ce qui n'était pas le cas des personnes faisant partie du second groupe.Les zones du cerveau impliquées dans la gestion des émotions n'étaient pas les mêmes chez les femmes ayant bu le lait contenant des bactéries. Cette boisson avait sans doute influé sur la composition de leur microbiote intestinal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Notre organisme est conçu pour résister à la chaleur, mais jusqu'à un certain point. En effet, les 70.000 personnes tuées, en Europe, par la canicule de 2003, sont dans toutes les mémoires. Mais comment expliquer qu'on puisse mourir de chaleur ?Un organe conçu pour réguler la température corporelleEn principe, l'organisme humain est armé pour combattre les températures élevées. Et c'est une structure du cerveau, l'hypothalamus, qui, entre autres fonctions, commande cette bataille contre la chaleur.Il dispose, pour la mener à bien, d'un certain nombre de mécanismes qui, tous, tendent à rafraîchir l'organisme. C'est d'abord le rôle de la transpiration. Afin de dissiper la chaleur, l'organisme envoie également davantage de sang vers les organes périphériques.L'hypothalamus agit donc comme une sorte de thermostat naturel.Les dangers d'une forte chaleurMais si une période de forte chaleur sollicite trop longtemps cet organe, ces mécanismes de régulation ont tendance à se dérégler. Il se produit alors des phénomènes dangereux, dont certains peuvent même conduire à une issue fatale.Ainsi, une trop forte chaleur peut dégrader la membrane de nos cellules, dans lesquelles pénètrent alors plus facilement les toxines et autres agents pathogènes. Certains éléments ce ces cellules malades circulent alors dans le sang et peuvent atteindre les reins.Par ailleurs, l'afflux de sang vers les organes périphériques se fait au détriment des organes vitaux. Ce manque d'oxygénation, lié à un moindre apport sanguin, s'appelle l'ischémie. Elle peut, dans certains cas, entraîner la mort du patient.Par ailleurs, cette chaleur excessive tend à modifier la composition du sang, ce qui se traduit parfois par la formation de caillots sanguins. Elle peut aussi dérégler le système immunitaire et entraîner une réponse inflammatoire désordonnée, qui produit des poussées de fièvre.De son côté, le système cardio-vasculaire souffre aussi beaucoup de la chaleur. Le caractère assez inquiétant d'un tel bilan est encore renforcé par l'étude d'une université américaine, qui ne recense pas moins de 27 façons de mourir par les effets de la chaleur.En cas de forte chaleur, il importe donc de boire beaucoup d'eau, de s'humecter le corps et de fréquenter des endroits frais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Plusieurs cas de variole du singe viennent d'être signalés en Europe et en Amérique du Nord alors que, d'ordinaire, cette maladie se limite à certaines régions d'Afrique. Faut-il craindre, comme dans le cas du Covid, une nouvelle épidémie ?Des cas surprenantsLes premiers cas de variole du singe recensés en Europe l'ont été au Royaume-Uni, au Portugal puis en Espagne. Dans ce dernier pays, plusieurs dizaines de personnes ont été contaminés. D'autres cas sont signalés, notamment en France et en Amérique du Nord.D'habitude, cette maladie, découverte en 1958, reste cantonnée dans les secteurs humides de l'Afrique tropicale. Ce qui surprend les médecins, dans la situation présente, c'est que les personnes touchées par la maladie ne revenaient pas d'un voyage en Afrique.Une maladie peu contagieusePour la communauté médicale, cependant, cette apparition de la variole du singe en Europe ne devrait pas entraîner d'épidémie. En effet, cette maladie, provoquée par un virus qui s'apparente à celui de la variole, ne serait pas très contagieuse.De fait, elle ne se transmet que par un contact d'homme à homme, et ce par le biais de fluides corporels, comme la salive ou le pus formé par une infection. La maladie peut aussi s'attraper à l'occasion de relations sexuelles.Comme son nom le laisse supposer, cette affection peut également passer de l'animal à l'homme. Malgré cette faible contagiosité, les autorités des pays concernés s'inquiètent de la multiplication des foyers de la maladie.En règle générale, c'est une affection assez bénigne, qui se guérit d'elle-même en quelques semaines. Selon l'Organisation mondiale de la santé, elle serait cependant mortelle, en moyenne, pour une personne sur dix.Cette apparition de la maladie dans de nouveaux foyers doit donc être surveillée avec attention. Et ce d'autant plus que les personnes âgées ne moins de 40 ou 50 ans n'ont pas été vaccinées contre la variole, officiellement éradiquée depuis 1980.Selon les médecins, en effet, le vaccin contre la variole, s'il était à nouveau disponible, serait efficace contre cette maladie. Sinon, il n'existe, à l'heure actuelle, aucun traitement spécifique pour soigner la variole du singe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Avec le réchauffement climatique, les périodes de chaleur sont toujours plus précoces et intenses. Mais certaines personnes souffrent moins que d'autres de ces canicules. Comment expliquer cette plus grande résistance à la chaleur ?Une question de morphologieQuand la température augmente, certaines personnes se mettent à suffoquer, alors que d'autres ne semblent pas incommodées. Plusieurs raisons peuvent expliquer ces différences.La morphologie de chacun est l'une d'entre elles. Ainsi, les personnes un peu fortes semblent moins bien supporter la chaleur. Certains invoquent, pour l'expliquer, le caractère isolant de la couche de graisse.Pour d'autres, le corps d'une personne en surpoids étant plus volumineux, il lui faudra plus de temps pour faire baisser sa température. Portant une charge plus lourde, elle se fatigue davantage, ce qui fait grimper cette température.La taille jouerait aussi un rôle dans ce phénomène. Ainsi, un homme grand et mince aurait moins de peine à supporter la chaleur.D'autres causes encoreD'autres facteurs entrent en ligne de compte pour expliquer ces différences de résistance face à la chaleur. À commencer par le patrimoine génétique de certaines populations, mieux habituées aux températures plus élevées. C'est le cas, par exemple, des habitants de certaines régions de l'hémisphère sud.Ce comportement face à la chaleur s'explique aussi par le sexe de la personne. Ainsi, les femmes, du moins à certaines périodes de leur vie, y sont plus sensibles. C'est surtout une question d'hormones.En effet, l'action de certaines hormones femelles, au moment des règles ou de la ménopause, fait monter la température corporelle des femmes. L'âge n'est pas non plus sans importance pour expliquer cette tolérance plus ou moins grande à la chaleur.En effet, les tout jeunes enfants et les personnes âgées transpirent moins. Or, c'est cette transpiration qui, par temps chaud, permet de faire baisser la température du corps. Au début comme à la fin de la vie, il est donc plus difficile de résister à la chaleur.Enfin, une transpiration trop abondante peut être le signe d'un mauvais fonctionnement de la thyroïde ou d'une hypersensibilité à la chaleur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.