Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Jun 29, 2022 • 3min

Le dostarlimab est-il une molécule miracle ?

Pour écouter Comment j'ai bâti un empire:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922Spotify:https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZwDeezer:https://www.deezer.com/fr/show/2676812Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D------------------------------Certains patients, atteints d'un cancer rectal avancé, auraient été guéris par l'administration d'un médicament, le dostarlimab. Peut-on parler, en l'espèce, d'un remède miraculeux ?Un médicament stimulant le système immunitaire12 patients ont pris, toutes les 3 semaines et durant 6 mois, un médicament appelé dostarlimab. Ces personnes souffraient d'un cancer rectal localement avancé. Ils n'ont pas bénéficié, durant cette période, d'un autre traitement.Le dostarlimab, déjà utilisé pour traiter d'autres formes de cancer, fait partie de la catégorie des anticorps monoclonaux. Il agit en bloquant une protéine qui tend à réduire la réponse immunitaire.Ce type de médicament n'agit donc pas contre le cancer lui-même, mais met le système immunitaire en état de répondre à la menace qu'il représente.Des résultats très encourageantsEt le résultat est plus que concluant. Au point que certains médecins voient dans l'action de ce médicament une sorte de "première" dans le domaine des traitements anticancéreux.En effet, les 12 patients, c'est-à-dire la totalité de la cohorte suivie, sont entrés en rémission. Le cancer semble avoir disparu, les médecins ne percevant plus aucune trace des tumeurs, par toucher rectal ou d'autres examens.Aucun de ces patients n'a eu besoin d'une chimiothérapie ou d'une intervention chirurgicale, alors que les deux étaient prévus, au départ, pour accompagner ce traitement médicamenteux.Qui plus est, aucune des personnes concernée n'a constaté d'effets secondaires. Ils sont pourtant assez nombreux et parfois graves. En effet, une personne prenant du dostarlimab peut souffrir d'une inflammation respiratoire, d'une colite ou des manifestations de l'hyperthyroïdie.Ce traitement à base de dostarlimab semble donc très prometteur et représente un véritable espoir en terme de traitement anticancéreux.Toutefois, cet optimisme doit être tempérée par la petite taille de l'échantillon étudié. D'autres études seront donc nécessaires pour affiner les résultats obtenus. Par ailleurs, ce médicament se révèle moins efficace pout traiter d'autres formes de cancer.Le dostarlimab, délivré sur prescription médicale et supervisé par des médecins spécialistes, existe en France sous le nom de Jemperli. Il est utilisé dans le traitement de certains cancers et administré sous forme de perfusion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 28, 2022 • 2min

Existe-t-il un lien entre cauchemars et maladie grave ?

Des études récentes révèlent que les personnes d'un certain âge ayant un sommeil agité et faisant régulièrement des cauchemars auraient un risque accru de développer la maladie de Parkinson.Un lien entre les cauchemars et la maladie de ParkinsonDans le cadre d'une récente étude, des chercheurs britanniques se sont donné pour tâche d'étudier le sommeil d'un vaste échantillon composé de plus de 3.800 hommes. Ces participants, suivis durant plus de 7 ans, avaient une moyenne d'âge supérieure à 67 ans.Dans ce groupe, les personnes indiquant faire des cauchemars réguliers ont fait l'objet d'un suivi particulier. Au cours de la période de suivi, 91 personnes ont développé la maladie de Parkinson.Or, pour les chercheurs, les patients faisant des cauchemars fréquents avaient 2 fois plus de risques de contracter la maladie. Une étude française, publiée récemment, va dans le même sens.Si l'on en croit ses conclusions, des personnes faisant brusquement, vers 50-60 ans, de fréquents mauvais rêves seraient prédisposés à développer la maladie de Parkinson. Il s'agit de cauchemars très agités, pendant lesquels les dormeurs crient souvent ou se montrent même violents, blessant parfois leurs conjoints.Ce lien entre les cauchemars et la maladie concernerait même 80 % des patients atteints de ce trouble du sommeil. Elle se manifesterait 7 ou 8 ans après l'apparition de ces rêves.Une région cérébrale modifiéeLe développement de la maladie de Parkinson serait donc associé à la qualité du sommeil. Et, de fait, les chercheurs ont identifié la modification d'une région du cerveau chez les dormeurs en proie à ces cauchemars réguliers et très agités.Il; faudrait donc les considérer comme un signe avant-coureur de la maladie. L'enjeu, désormais, est de repérer suffisamment tôt les patients souffrant de ce trouble du sommeil.Cette identification précoce pourrait permettre de les traiter à temps contre la maladie. D'autres recherches sont d'ailleurs envisagées pour vérifier si ces cauchemars récurrents ne pourraient pas être reliés à une autre affection dégénérative, la maladie d'Alzheimer.Des recherches portant sur des groupes plus larges sont cependant nécessaires pour affiner ces résultats. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 27, 2022 • 2min

Pourquoi regarder une éclipse à l'oeil nu est-il dangereux ?

Il peut être tentant de regarder un e éclipse de Soleil à l'œil nu. Et pourtant, il faut absolument se garder d'un tel comportement, qui pourrait altérer gravement la vue, et de manière irrémédiable.Utiliser des lunettes spécialesUne éclipse de Soleil se produit quand la Terre, la Lune et le Soleil sont dans un alignement parfait. Dans ce cas, la Lune vient s'interposer entre notre planète et l'astre solaire, nous le cachant ainsi partiellement ou totalement.Une personne imprudente pourrait être tentée de regarder ce magnifique spectacle à l'œil nu. En effet, le Soleil paraît alors moins éblouissant. Or, ce serait une grave erreur. En effet, durant l'éclipse, les rayons UV en provenance du Soleil sont tout aussi dangereux.Il faut donc se munir de lunettes spéciales, conçues pour filtrer la totalité de ces rayons. Il ne faut d'ailleurs les utiliser qu'une seule fois.De graves dommagesUne personne regardant une éclipse solaire sans protection ne s'apercevrait pas tout de suit des dommages causés à ses yeux. En effet, certains rayons ultraviolets (UV) ne se voient pas, mais, venant du Soleil, ils traversent l'atmosphètre et pénètrent dans nos yeux.Ce sont des organes très sensibles à cet égard, les seuls qui soient traversés entièrement par ce rayonnement ultravilolet, d'autant plus dangereux que l'observateur n'est pas ébloui par le Soleil.Les dégâts causés par une telle exposition au Soleil sont considérables et multiformes. Les UV attaquent en effet l'ensemble des organes de l'œil.Ainsi,, ils provoquent une inflammation de la cornée, la kératite, qui réduit l'acuité visuelle. Prise à temps, cependant, elle peut être guérie. De même, les rayons UV s'en prennent au cristallin, qu'ils contribuent à opacifier.Une cataracte peut ainsi se déclarer, avec parfois 10 ans d'avance. L'observateur imprudent peut aussi ressentir de douloureuses conjonctivites. Mais l'atteinte la plus grave est celle que les rayons infligent à la rétine.En effet, ils peuvent provoquer de graves brûlures de cet organe. Dans le pire des cas, l'observateur peut perdre la vue. Un trou noir, qui ne partira plus, peut également apparaître au centre du champ de vision. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 26, 2022 • 2min

Peut-on allaiter avec le Covid-19 ?

Après une phase de relative accalmie, l'épidémie de Covid-19, alimentée par de nouveaux sous-variants, donne des signes de reprise. C'est dans ce contexte que des mères contaminées par le virus s'interrogent sur l'opportunité d'allaiter leurs enfants.Un allaitement encouragé...L'Organisation mondiale de la santé (OMS) conseille aux femmes touchées par le virus de la Covid-19 de continuer à allaiter leurs bébés. Les médecins, s'appuyant sur plusieurs études récentes, rappellent que le lait maternel ne peut être le vecteur d'une contamination du nourrisson par le virus de la Covid.Tous les scientifiques s'étant penchés sur la question tiennent le même langage. Ils indiquent que, jusque là, aucun des échantillons de lait maternel, prélevés dans le cadre de ces études, ne présentait de traces du virus.Non seulement le lait maternel des femmes contaminées par ce virus ne présenterait aucun danger pour les nouveau-nés, mais il les aiderait à combattre d'autres infections.En effet, du fait de sa composition, ce lait renforce le système immunitaire de l'enfant. Par ailleurs, le lait maternel des femmes vaccinées ou touchées par la maladie contient des anticorps qui protègent les nourrissons contre la Covid....Mais des précautions à prendreMême si les femmes atteintes par la maladie peuvent continuer à allaiter leurs enfants, elles ne doivent pas le faire sans observer certaines précautions. À vair dire, il s'agit des gestes barrières recommandés à tout un chacun, mais que ces mères contaminées par le virus de la Covid-19 doivent respecter avec une vigilance accrue.Ainsi, elles ne doivent pas donner le sein sans porter un masque. De même, elles doivent se laver les mains soigneusement, avant et après l'allaitement. Par ailleurs, les femmes fatiguées par la maladie, ou ressentant des symptômes assez forts, peuvent toujours tirer leur lait, au moyen d'un appareil spécifique par exemple.Le nouveau-né profitera ainsi des bienfaits du lait maternel sans trop fatiguer sa maman. Par ailleurs, la maladie peut entraîner une baisse de la lactation. Pour que, malgré tout, son lait soit assez abondant, une femme affectée par le virus de la Covid doit penser à se reposer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 23, 2022 • 2min

Existe-t-il un lien entre célibat et mort précoce ?

Plusieurs études récentes montrent que les personnes vivant en couple auraient moins de risques de mourir de manière précoce. Les célibataires et, d'une manière générale, les personnes seules, seraient donc plus vulnérables à cet égard.Les personnes mariées mieux protégéesDeux études insistent sur l'effet protecteur de la vie de couple. Ainsi, une récente étude japonaise a porté sur plus de 620.000 personnes. Elle reprend les résultats de plusieurs travaux, menés sur le continent asiatique entre 1963 et 2015.Plus de 86 % de ces personnes, âgées de 54 ans en moyenne, étaient mariées. Durant la période de recherche, plus de 123.000 décès ont été constatés. Et les chercheurs ont remarqué que, pour les personnes mariées, le risque de mourir d'une manière précoce était moins élevé de 15 %.Une autre étude, réalisée, au début des années 2000, dans les 43 pays du Conseil de l'Europe, allait dans le même sens. Elle indiquait qu'à l'âge de 50 ans un célibataire avait trois fois plus de risques de mourir qu'une personne mariée.Dans ces études, les personnes divorcées ou séparées, et vivant seules, sont mises sur le même plan que les célibataires. Enfin, les hommes semblent profiter plus que les femmes de cet effet protecteur de la vie de couple.Les conditions d'une vie plus saineComment expliquer cette meilleure protection des personnes mariées ? En premier lieu, elles bénéficient des conseils et des attentions de leurs conjoints, qui les encouragent à se soigner et à consulter un médecin le cas échéant.N'ayant pas de responsabilités familiales, les célibataires ont plus tendance à adopter des conduites à risque. Par ailleurs, la vie de couple s'accompagne souvent d'une meilleure situation financière, qui conduit les conjoints à surveiller leur santé de plus près.De même, par l'effet d'une sorte d'émulation, les couples ont souvent une meilleure hygiène de vie. Ainsi, ils adoptent souvent un régime alimentaire plus sain que celui des célibataires.Enfin, si les femmes semblent moins protégées par le mariage, c'est parce que les tâches ménagères et l'éducation des enfants pèsent davantage sur elles, notamment en Asie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 22, 2022 • 2min

La vitamine D est-elle vraiment efficace face au Covid ?

Même si l'épidémie de Covid s'est ralentie dans certains pays, elle n'est pas pour autant terminée. Aussi la recherche de traitements efficace se poursuit-elle. L'un d'eux pourrait être à base de vitamine D.De fortes doses de vitamine DDes médecins avaient déjà attiré l'attention sur le rôle que pouvait jouer la vitamine D dans le traitement du Covid. Une nouvelle étude française confirme son efficacité.Elle a porté sur deux groupes de patients. Le premier était composé de personnes ayant contracté le Covid et âgées de 65 ans et plus. Ces patients présentaient, en plus de cette maladie, au moins un facteur de risque supplémentaire.Ce qui n'était pas le cas des personnes de l'autre groupe, âgées de 75 ans et plus. Dans les 72 heures suivant le diagnostic, les médecins ont donné une forte dose de vitamine D aux patients du premier groupe.Quant aux personnes composant le second groupe, elles ont reçu une dose plus faible.Pour atténuer les formes graves de la maladieLes résultats de cette étude semblent concluants. En effet, l'administration, aussitôt après le diagnostic, de fortes doses de vitamine D ferait sensiblement reculer la mortalité liée au Covid.Par conséquent, l'usage de la vitamine D serait particulièrement recommandé pour traiter les formes graves de la maladie. Malgré tout, cette action de la vitamine D ne se ferait plus sentir au-delà de 28 jours.Un apport suffisant en vitamine D serait donc un bon moyen de se protéger contre les formes graves du Covid. À cet égard, la prise de vitamine D sous forme d'ampoules ou de compléments alimentaires n'est pas la seule solution.Une exposition raisonnable au soleil permet aussi au corps d'en fabriquer. Ceci étant, la vitamine D n'est pas un remède miracle contre le Covid. En premier lieu, nous l'avons vu, son efficacité, qui ne dépasse pas le premier mois, est assez brève.La vitamine D ne peut donc pas représenter un traitement durable contre la maladie. Par ailleurs, les médecins rappellent qu'une consommation excessive de vitamine D peut entraîner des effets secondaires gênants, comme des nausées ou une certaine faiblesse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 21, 2022 • 2min

Pourquoi le Fentanyl est-il souvent mortel ?

Prescrit comme anti-douleur, le Fentanyl est un opiacé de synthèse très puissant. Utilisé comme une drogue, ce produit provoque de très nombreux décès, surtout aux États-Unis. Même si elle est moins grave, la situation en Europe demeure préoccupante.Un anti-douleur extrêmement puissantFabriqué avec des produits chimiques, le Fentanyl est un opioïde de synthèse. Il est beaucoup plus puissant que des drogues comme l'héroïne ou la morphine.Ce produit est utilisé de deux manières. C'est d'abord un médicament, prescrit sur ordonnance. Son action analgésique est très efficace. C'est pourquoi il est en principe réservé aux malades ressentant des douleurs très vives, dans le cadre d'un cancer par exemple.Mais, notamment aux États-Unis, ce médicament, ainsi que d'autres anti-douleurs similaires, semblent parfois prescrits à des patients qui n'en ont pas vraiment besoin.De même, les laboratoires sont accusés d'avoir vanté les vertus d'un médicament très dangereux s'il n'est pas pris dans le cadre d'une stricte surveillance médicale.Une drogue très dangereuseMais cet analgésique est souvent détourné de son usage médical. Souvent mélangé à de l'héroïne ou de la cocaïne, le Fentanyl devient alors une véritable drogue, vendue de façon illégale. On la trouve sous forme de comprimés, mais aussi de poudre ou de spray.Comme toutes les drogues, cette substance peut provoquer une véritable addiction. Et conduire à des overdoses mortelles. On estime ainsi qu'aux États-Unis, entre 1999 et 2018, environ 400.000 personnes seraient mortes à la suite d'une overdose aux opiacés. Le Fentanyl est souvent cité comme l'un d'eux.En 2018, même si le nombre de décès par overdose aux opiacés a légèrement régressé, 32.000 personnes ont tout de même perdu la vie de cette manière.Même si elle n'est pas épargnée, l'Europe est un peu moins concernée par une telle situation. D'abord parce que les conditions de prescription des anti-douleurs, et donc du Fentanyl, sont plus strictes. Par ailleurs, les traitements de substitution à l'héroïne sont plus accessibles.Mais le vieux continent n'en est pas pour autant à l'abri du danger. En effet, 15 kilos de Fentanyl, et de dérivés de ce produit, ont été saisis en 2017, contre un seul kilo l'année précédente. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 20, 2022 • 2min

Qu'est-ce que la dysphorie de genre ?

Certaines personnes ne se sentent pas à l'aise dans l'identité de genre qui leur a été assignée à la naissance. Elles peuvent alors souffrir de ce que les spécialistes appellent une dysphorie de genre.La conviction intime d'être un homme ou une femmeUne personne transgenre revendique une autre identité sexuelle que celle que sa naissance lui a attribuée. Il arrive qu'elle vive mal ce décalage entre son identité sexuelle physiologique et le genre qu'elle ressent comme le sien.Dans ce cas, elle peut souffrir de dysphorie de genre. Il ne s'agit pas d'un trouble mental, mais d'un état de détresse qui se signale par des perturbations de l'humeur et une certaine anxiété.La dysphorie de genre peut apparaître très tôt dans l'enfance ou se manifester au moment de l'adolescence ou même plus tard. Elle montre bien que le genre d'une personne n'est pas seulement défini par son appartenance physiologique aux sexes masculin ou féminin.Il dépend tout autant de la conviction intime d'être un homme ou une femme, au-delà même des apparences biologiques.Un état parfois très mal vécuLa dysphorie de genre peut être diagnostiquée dès l'enfance. Dans ce cas, certains symptômes peuvent être relevés, comme le fait de vouloir porter des vêtements ne correspondant pas à son sexe biologique ou le rejet des jouets normalement associés à ce sexe.D'autres symptômes permettent de reconnaître la dysphorie de genre quand elle se manifeste plus tard. En règle générale, elle touche davantage les hommes.Elle est provoquée par ce sentiment très fort que sexe biologique et genre ne coïncident pas de manière automatique. Ce qui prouve à quel point le cerveau est capable de s'adapter aux expériences que nous vivons.Cet état peut être très mal vécu, surtout quand les personnes concernées font l'objet d'un rejet social ou familial. Certaines ressentent une vive angoisse et des accès de dépression, d'autres vont jusqu'à se mutiler.Une psychothérapie adaptée peut permettre à ces personnes de surmonter leur détresse. Si cela s'avère nécessaire, un changement d'identité sexuelle peut être entrepris, grâce à l'administration d'hormones ou même par voie chirurgicale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 19, 2022 • 2min

Le stress rend-il plus sympathique ?

Le stress n'a pas que effets négatifs. Il favoriserait l'action et donnerait de l'énergie à ceux qui le ressentent. Mais il les rendrait aussi plus sympathiques.Des entretiens d'embauche fictifsUne nouvelle étude britannique met en avant des effets peu connus du stress. Pour les découvrir, les chercheurs ont soumis un groupe d'une trentaine de participants à un entretien d'embauche fictif, censé provoquer des manifestations de stress. Les séances étaient filmées.Au terme de cette expérience, on leur a demandé d'évaluer leur niveau de stress. Par ailleurs, un échantillon de salive a été prélevé sur chaque participant.Puis les enregistrements ont été montrés à des recruteurs, qui devaient eux aussi estimer le degré de stress des candidats. Ceux qu'ils ont jugés le plus stressés étaient les mêmes qui avaient déclaré ressentir de l'anxiété durant les entretiens.Un résultat qui prouve qu'un observateur attentif peut déceler, grâce à des signes non verbaux, la présence du stress chez un interlocuteur.Par ailleurs, les prélèvements de salive, chez les personnes les plus angoissées, avaient révélé la présence d'un taux élevé de cortisol, l'hormone du stress.Un état de faiblesse qui suscite la sympathieMais les évaluateurs devaient également indiquer s'ils éprouvaient ou non de la sympathie pour les personnes testées. Or, les participants montrant les signes de stress les plus nets ont été jugés plus sympathiques par les recruteurs.Pour les chercheurs, le stress, provoquant des réactions positives, aurait été sélectionné, au cours de l'évolution, comme un ressenti utile, favorable aux interactions avec autrui, donc à la préservation de l'espèce.Le stress serait interprété comme un signal de faiblesse et un appel à l'aide. Or, les membres de l'espèce humains se signalant par leur tendance à coopérer, cette demande d'aide serait perçue de manière positive, du moins par certains.Elle permettrait que se manifeste chez l'interlocuteur bienveillant un véritable sentiment d'empathie. En d'autres termes, la personne qui, par son stress, signalerait un état de vulnérabilité temporaire, se rendrait sympathique à un partenaire qui profiterait de l'occasion pour déployer, non pas une attitude de rivalité, mais une volonté de coopération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 16, 2022 • 2min

Qui sont les Radium Girls ?

Même si l'on connaissait le caractère dangereux de certains métaux radioactifs, comme le radium, des ouvriers les ont tout de même manipulés, pour fabriquer divers produits. Ce fut notamment le cas d'ouvrières américaines surnommées les "Radium Girls".Des ouvrières exposées au radiumDe 1917 à 1926, une usine américaine située dans le New Jersey, l'United States Radium Corporation, a utilisé du radium pour fabriquer une peinture luminescente. Elle faisait briller dans l'obscurité les objets qui en étaient revêtus.Cette usine produisait notamment des montres destinées à l'armée, dont le cadran était recouvert de peinture luminescente. Environ 70 femmes peignaient ces montres, certaines étant même amenées à manipuler le radium.Contrairement aux techniciens et chimistes de l'entreprise, elles travaillaient sans protection particulière, et pour un salaire assez dérisoire. Et leur travail était d'autant plus dangereux qu'elles avaient acquis de fâcheuses habitudes.En effet, certaines effilaient les pinceaux dont elles se servaient avec leurs lèvres. D'autres se peignaient les dents ou les ongles avec cette peinture, pour surprendre leurs amis.De graves troubles de santé n'ont pas tardé à se déclarer. En effet, le système osseux de plusieurs ouvrières s'est révélé très fragile. De nombreux cas de cancer des os et de nécrose de la mâchoire ont également été signalés.Les suites de l'affaire des "Radium Girls"Malgré les démarches entreprises par leurs employeurs, cinq plaignantes ont réussi, en 1927, à porter l'affaire en justice. Le retentissement donné au procès par les médias a permis aux ouvrières de donner plus de poids à leurs allégations.De fait, la justice leur a donné gain de cause, en accordant à chaque plaignante une indemnisation de 10.000 dollars, plus une rente annuelle.Par ailleurs, cette affaire a sans doute contribué à la reconnaissance d'une des affections causées par l'ingestion de radium comme une maladie professionnelle. Elle a également fait progresser les droits des travailleurs.En effet, les conclusions de ce procès ont fait jurisprudence, permettant aux salariés de poursuivre leur entreprise en cas de préjudice subi au travail. À la suite de cette affaire, les conditions de travail se sont d'ailleurs notablement améliorées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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