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Choses à Savoir
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Jul 13, 2022 • 2min
Quelle est la durée idéale de sommeil pour le cerveau ?
Plus de 15 % des Français souffriraient d'insomnie. Un manque régulier de sommeil peut favoriser l'apparition de maladies graves et contribuer à un certain déclin cognitif. Mais combien de temps doit-on dormir, chaque nuit, pour éviter de tels ennuis de santé ?Une nuit de 7 heuresLa qualité du sommeil, et notamment de certaines de ses phases, est essentielle à notre maintien en bonne santé. Mais le nombre d'heures que nous consacrons au sommeil est tout aussi important.D'après une récente étude coréenne, il faudrait dormir entre 6 et 10 heures pour éviter les inconvénients d'un manque de sommeil. Mais des chercheurs britanniques, dans le cadre d'un travail de vaste ampleur, viennent de donner un chiffre plus précis.Pour eux, en effet, la durée idéale d'une nuit de sommeil serait de 7 heures.Un temps idéalUne telle durée est spécialement recommandée aux personnes approchant ou dépassant la quarantaine. En effet, les scientifiques ont exploité une vaste banque de données leur permettant d'évaluer le sommeil de 500.000 personnes âgées de 38 à 73 ans.Dans le même temps, les personnes composant cet échantillon ont été questionnées sur leurs habitudes de sommeil, mais aussi sur leur capacités cognitives et leur bien-être.Par ailleurs, ces personnes ont été soumises à des tests destinés à mesurer leur attention visuelle, leur capacité de mémorisation ou leur aptitude à apporter des solutions aux problèmes posés.En outre, l'imagerie médicale a pu permettre de localiser les zones cérébrales impliquées dans le processus du sommeil et notamment dans sa durée.Au terme de cette étude, les chercheurs sont arrivés à la conclusion qu'une durée de sommeil de 7 heures était la plus propice au maintien en bonne santé. C'est en faisant de telles nuits qu'on aurait le plus de chances de préserver son cerveau et d'éviter le déclin cognitif.S'il ne faut pas dormir moins de 7 heures, il ne faut pas non plus avoir des nuits plus longues. Pour les chercheurs, le résultat serait tout aussi néfaste. Bien entendu, le sommeil ne doit pas être interrompu, durant ces 7 heures, par de fréquents réveils. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jul 12, 2022 • 2min
L'hydroxychloroquine a-t-elle tué des milliers de personnes ?
Durant la première vague de l'épidémie, des traitements ont été mis mis en avant par certains scientifiques. C'est le cas de l'hydroxychloroquine, présentée parfois comme un médicament miracle. Or une nouvelle étude révèle, après d'autres recherches, tout le danger d'un tel traitement.Une étude aux résultats alarmantsPrésentée par le professeur Didier Raoult comme un remède très efficace, l'hydroxychloroquine était jugée dangereuse par la plupart de ses confrères. Une étude, publiée en 2021, avait même révélé que les patients qui prenaient ce médicament avaient 11 % de risques supplémentaires de décéder que ceux qui ne suivaient pas ce traitement.Mais une autre étude française, dont on vient d'apprendre les résultats, semble encore plus alarmante. Elle indique que plus de 16.000 personnes auraient perdu la vie à la suite de l'administration de comprimés d'hydroxychloroquine.Les chercheurs ont examiné les cas de patients soignés avec ce médicament, entre mars et juillet 2020, dans huit pays, comme les États-Unis, la France, la Turquie ou encore le Brésil.Des limites reconnuesSi les scientifiques reconnaissent que cette étude a le mérite de souligner les dangers de l'hydroxychloroquine, ils n'en pointent pas moins des limites que les auteurs de ce travail reconnaissent eux-mêmes.La première de ces limites réside dans un taux d'utilisation très divers du médicament. Il varie en effet, selon les pays, de 6 à 97 %. Ainsi, en France, de 6 à 16 % des malades auraient pu bénéficier de ce traitement.De telles différences dans l'utilisation du médicament expliquent en partie les très grands écarts de mortalité constatés. En effet, l'hydroxychloroquine serait responsable du décès de 6 personnes au Brésil et de plus de 10.800 patients aux États-Unis.En France, le chiffre varierait entre 115 et 293 patients décédés à la suite de l'administration de ce médicament. Par ailleurs, les chercheurs n'auraient pas pris en compte, avec une précision suffisante, le cas de chaque patient et la dose d'hydoxychloroquine prescrite.Enfin, nombre de médecins déplorent que des patients, se croyant protégés par un médicament inefficace, et même dangereux, se soient privés de certaines chances de guérison. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jul 11, 2022 • 2min
Combien de dentifrice faut-il mettre sur sa brosse à dents ?
Le brossage régulier des dents est une partie essentielle de l'hygiène bucco-dentaire. Mais vous êtes-vous jamais demandé si vous n'aviez pas tendance à mettre trop de dentifrice sur votre brosse à dents ? En, fait, il n'en faut qu'une quantité minime.L'équivalent d'un petit poisEncouragés en cela par les spots publicitaires, où l'on voit les acteurs étaler sur leur brosse à dents une quantité généreuse de dentifrice, nous avons souvent, dans ce domaine, la main un peu lourde.Et cette habitude remontant souvent à l'enfance, il est difficile de faire autrement. Cette abondante quantité de dentifrice nous donne l'impression que nos dents seront mieux nettoyés.Or, les dentistes sont formels : nous mettons beaucoup trop de dentifrice sur notre brosse à dent ! En effet, l'équivalent d'un petit pois suffit à notre santé bucco-dentaire.Et pour les enfants, c'est encore moins. La part de dentifrice, sur leur brosse à dents, ne doit pas être plus grosse qu'un grain de riz. Et certains dentistes préconisent même de se laver les dents sans dentifrice, du moins dans un premier temps.Les dents ainsi lavées avec la brosse et de l'eau, on pourra ensuite utiliser un peu de dentifrice.L'émail des dents attaquéEn plus petite quantité, le fluor contenu dans le dentifrice pourra mieux agir. Par ailleurs, le dentifrice, en quantité plus réduite, produit moins de mousse. Il est alors plus facile de repérer les parties de la dentition ayant besoin d'un nettoyage plus poussé.En outre, l'utilisation quotidienne d'une trop grande quantité de dentifrice peut finir par être nocive pour les dents. Dans ce cas, en effet, la dose de fluor est trop importante.Avec le temps, cette surdose peut provoquer une fluorose dentaire. Cette affection ne met pas la santé en péril. Mais elle s'attaque à l'émail, et peut provoquer une décoloration des dents et même l'apparition de taches jaunes et brunes. Cette surdose de fluor peut peut aussi creuser certaines dents.Cependant, il ne faut pas tomber dans l'excès inverse. Une quantité insuffisante de dentifrice, et donc de fluor, protège mal contre les caries. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jul 10, 2022 • 2min
Pourquoi notre température ne change-t-elle presque jamais ?
Notre température interne varie toujours entre 37 et 37,5 °C. L'homme, dont la température est toujours la même, sauf dans certains cas, est donc un être homéotherme. Mais comment l'organisme s'y prend-il pour réguler cette température ?Le rôle majeur de l'hypothalamusLe maintien d'une température constante est nécessaire au bon fonctionnement de l'organisme. Une augmentation de cette température, de temps à autre, est le signe que nos défenses immunitaires luttent contre une infection.Mais quels sont les mécanismes à l'œuvre dans cette régulation de la température corporelle ? Dans ce domaine, le rôle moteur est tenu par une zone cérébrale appelée hypothalamus.C'est elle qui reçoit les signaux que lui adressent des neurones capables de détecter le froid et la chaleur dans l'environnement d'une personne. L'hypothalamus fait alors jouer des mécanismes qui, malgré la chaleur ou le froid ambiants, maintiennent la température du corps.Des mécanismes de régulationL'un de ces mécanismes consiste à modifier le diamètre des vaisseaux sanguins. Si l'hypothalamus reçoit un message de froid, il commande la contraction de ces vaisseaux, ce qui limite la perte de chaleur de l'organisme.Au contraire, les vaisseaux seront dilatés lorsqu'il fait chaud, ce qui permet à l'organisme d'évacuer le surplus de chaleur. Ce tonus vasomoteur, comme on appelle ce double mécanisme, n'est pas la seule arme du cerveau.On sait que la transpiration a aussi pour effet de rafraîchir le corps, en éliminant une partie de la chaleur qui s'y est amassée. La "chair de poule" est une autre "méthode" pour réguler la température interne, même si elle ne joue plus, chez l'homme, qu'un rôle anecdotique.Quand il possédait une toison plus abondante qu'aujourd'hui, cette érection des poils, toujours déclenchée par l'hypothalamus, tendait à piéger, en quelque sorte, une couche d'air chaud à la surface de la peau. Ce qui permettait aussi de lutter contre le froid.Ceci étant, il faut rappeler que toutes les parties du corps n'ont pas forcément la même température. Ainsi, le cerveau peut dépasser les 40°C, alors que les pieds et les mains, par exemple, affichent des températures parfois inférieures à 30°C. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jul 7, 2022 • 2min
Pourquoi un café-cigarettes conduit aux toilettes ?
Certains aliments, nous le savons, favorisent le transit intestinal. Ce serait notamment le cas du café, surtout s'il est allié au tabac. Alors, boire du café en fumant une cigarette serait-il un bon moyen de lutter contre la constipation ?Une certaine amélioration du transit intestinalLa combinaison de café et de tabac semble bien avoir un effet laxatif, qu'il ne faut pourtant pas exagérer. En effet, selon une récente étude, un peu moins d'une personne sur trois verrait son transit intestinal amélioré de cette façon.Et les femmes seraient plus concernées que les hommes. Ceci étant, la faiblesse de l'échantillon considéré rend cette étude assez peu concluante.De son côté, une autre recherche, faite sur des rats, semble confirmer l'action du café dans le processus digestif et une meilleure évacuation des selles.Le rôle du café et du tabac dans ce phénomènePourquoi une telle association, entre le café et le tabac, serait-elle de nature à favoriser le transit intestinal ? La caféine a souvent été rendue responsable de ce phénomène.Certes, elle joue un rôle dans cette amélioration du transit. En effet, elle entraîne la libération plus abondante d'hormones qui facilitent la digestion. Mais son action semble finalement assez minime.En effet, parmi les rats sur lesquels portait la recherche déjà indiquée, certains avaient ingurgité du café décaféiné. Et leur transit n'en a pas moins été accéléré. C'est donc le café en tant que tel qui en serait la première cause.Il produirait en effet davantage d'acide gastrique, qui hâterait le passage des aliments dans l'intestin. Le café agirait également sur le tissu de l'estomac et du petit intestin.Une consommation modérée de café favoriserait donc le transit intestinal. Elle présente d'ailleurs d'autres avantages, comme un risque moindre de développer un diabète de type 2.Compte tenu des dommages qu'il inflige à notre santé, on ne saurait encourager, en revanche, l'usage du tabac. Quoi qu'il en soit, la nicotine semble également contribuer à un meilleur transit. Elle le ferait en favorisant les mouvements de l'estomac et de l'intestin, ce qui tend à faciliter la digestion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jul 6, 2022 • 2min
Pourquoi ne faut-il pas prendre de douche froide en cas de canicule ?
En ce mois de juin, de nombreux départements sont touchés par une très précoce période de canicule. Par ces fortes chaleurs, nous avons souvent des habitudes qui, malgré les apparences, ne sont pas recommandées.Évitez les douches froidesVous avez eu chaud toute la journée et vous attendez avec impatience le moment où, rentré chez vous, vous pourrez prendre une douche bien froide. C'est vrai, un tel geste semble naturel pour se rafraîchir.Et pourtant, il produit l'inverse de l'effet attendu. En effet, l'organisme humain est conçu pour réguler la température corporelle. S'il fait très chaud, la transpiration tendra à évacuer cette chaleur.Mais si vous projetez sur votre corps un jet d'eau glacée, l'organisme, agressé par le froid, produira de la chaleur pour rétablir l'équilibre. Ainsi, et de façon en apparence paradoxale, une douche froide vous donnera chaud !Prenez donc plutôt une douche tiède et ne vous essuyez pas tout de suite. En effet, l'évaporation de l'eau rafraîchira votre peau.D'autres habitudes à abandonnerIl est d'autres habitudes dont, en période de forte chaleur, il vaut mieux se passer. Ainsi, les médecins répètent à l'envi qu'il faut s'hydrater suffisamment, en buvant environ 1,5 litre d'eau par jour. Et ils ont raison bien sûr.Mais il ne faut pas non plus exagérer. En effet, la capacité d'élimination des reins n'est pas infinie. Et, comme il existe des effets secondaires dus à la déshydratation, il s'en produit aussi à la suite d'une hydratation excessive.Si vous buvez vraiment trop, vous ressentirez peut-être des nausées ou une certaine confusion. On peut même craindre un véritable risque d'intoxication avec, dans des cas extrêmes, la possibilité d'une issue fatale.Autre mauvaise habitude en période de canicule : ne mangez pas trop de crudités. Bien sûr, là encore, on a tendance à adopter une alimentation qui, par ces fortes chaleurs, nous donne une impression de fraîcheur.Et pourtant, une consommation excessive de crudités peut provoquer des problèmes de transit. Vous aurez tout avantage à les remplacer par des légumes froids, comme des poivrons par exemple, que vous aurez pris soin de faire cuire au préalable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jul 5, 2022 • 2min
Qu'est-ce que la cybercondrie ?
Comme son nom le laisse supposer, la "cybercondrie" est une forme de l'hypocondrie. Elle désigne une personne recherchant sans cesse des informations médicales sur Internet.Un comportement de plus en plus répanduC'est en 1999 que cette forme d'hypocondrie a retenu, pour la première fois, l'attention d'un médecin américain. C'est un comportement très fréquent puisque, selon un récent sondage, 55 % des européens déclarent rechercher souvent des renseignements médicaux en ligne.Et une telle attitude ne cesse de faire de nouveau adeptes. En effet, le nombre de "cybercondriaques" aurait beaucoup progressé depuis une dizaine d'années, puisque seulement 38 % des personnes interrogées indiquaient avoir cette habitude en 2011.Ceci étant, tous les Européens ne se comportent pas de la même façon à cet égard. Si 80 % des Finlandais prétendent avoir cherché, dans les trois mois précédant le sondage, des informations médicales sur Internet, seulement 36 % des Bulgares en auraient fait autant.Les dangers d'une attitude compulsiveLe nombre et la précision des informations étant sans commune mesure avec celles que pourrait fournir une encyclopédie, nombre de personnes consultent, à propos de leur santé, des pages médicales et des sites spécialisés.Seulement certaines le font de façon compulsives. Ce sont, le plus souvent, celles qui souffrent déjà d'hypocondrie. Les enquêtes montrent que la majorité de ces personnes consulte surtout Internet pour mieux comprendre le diagnostic du médecin.Mais certaines recherchent des informations plus détaillées et désirent même avoir un autre avis. C'est là l'un des dangers de cette attitude; en effet, cette consultation régulière d'Internet risque d'entraîner une perte de confiance dans les professionnels de santé.Par ailleurs, l'abondance même de l'information, et son caractère souvent contradictoire, risquent d'induire en erreur les cybercondriaques. Et ce d'autant plus que, faute de connaissances médicales, ils se révèlent parfois incapables de trier les informations et de faire la part des choses.Persuadée que son médecin s'est trompé, et angoissée par les symptômes qu'elle croit percevoir, la personne porte alors, sur sa prétendue maladie, un autre diagnostic. Elle risque alors de recourir à une automédication dont les conséquences peuvent être très dangereuses. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jul 4, 2022 • 2min
Pourquoi bercer un bébé l'endort-il ?
Quand ils veulent endormir leur enfant, les parents ont un geste instinctif : ils le bercent pour favoriser la venue du sommeil. Plusieurs études prouvent l'efficacité de cette méthode.Des vibrations apaisantesUne récente étude a montré que les mouches à fruit, dont le cerveau n'est pas sans similitudes avec celui de l'homme, s'endorment plus facilement quand elle sont soumises à des vibrations régulières. Leur sommeil est également plus profond et de meilleure qualité.Or, la même chose se produit chez un enfant bercé par les vibrations émises par une voiture en train de rouler. Il s'agit de ce que les scientifiques appellent un phénomène d'"habituation".Le nourrisson enregistre ces vibrations, régulièrement répétées, comme le signal que tout va bien. L'apaisement qui en résulte conduirait plus vite au sommeil. Peut-être lui rappellent-elles ces sensations de flottement qu'il éprouvait dans le ventre de sa mère.Un sommeil de meilleure qualitéLe sommeil est notamment marqué par la synchronisation de nos neurones. À l'état de veille, en effet, ils se comportent d'une manière plus désordonnée. Or, les bercements, pour peu qu'ils soient doux et réguliers, faciliteraient cette synchronisation de nos neurones.Les examens cérébraux réalisés par une équipe suisse montrent que c'est au niveau de l'oreille interne que sont perçus des bercements qui modifient donc le comportement des neurones. Cette étude, menée en 2019, portait sur 18 participants, suivis sur deux nuits consécutives.Toutes les études se rejoignent sur un autre point : de la même façon que les vibrations d'une voiture, la mère berçant son enfant ne faciliterait pas seulement son sommeil, elle en améliorerait la qualité.En effet, ce bercement ne permet pas seulement de s'endormir plus vite, il améliore les rythmes mêmes du sommeil. Ce qui est essentiel pour activer certains processus, comme ceux de la mémorisation par exemple. Les études signalent en effet des temps de sommeil plus longs et moins de réveils durant la nuit.Encore faut-il rappeler que ces effets positifs ne se produisent que si le bercement est assez doux et cadencé. Dans l'idéal, il doit se calquer sur le rythme des battements du cœur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jul 3, 2022 • 2min
La température de notre cerveau est-elle de 37,5 °C ?
La température corporelle varie, selon les personnes, entre 36,9 et 37,8°C. On donne souvent, comme point de repère, une température moyenne de 37°C. Mais les chercheurs ont eu la surprise de constater que la température du cerveau pouvait être plus élevée.Une température plus élevée que dans le reste de l'organisme...Des mesures effectuées chez des patients atteints de lésions cérébrales ont déjà permis de constater que la température du cerveau pouvait parfois atteindre, voire dépasser, 40°C.Une température qui, si elle était mesurée dans le corps humain, serait considérée comme de la fièvre. Mais il n'en va pas de même avec le cerveau. Pour se faire une idée plus précise de la question, des chercheurs britanniques ont voulu apprécier cette température sur des patients ne présentant pas de tels problèmes de santé.Ils ont donc réuni un groupe de 40 participants. Il s'agissait aussi bien d'hommes que de femmes, âgés de 20 à 40 ans. On a mesuré, au moyen de techniques spécifiques, la température de leur cerveau à divers moments de la journée....Et qui dépend de nombreux facteursLes résultats de cette étude ont montré que la température du cerveau était très variable selon les individus. En effet, elle pouvait aller de 36,1 à 40,9°C, ce qui fait une moyenne de 38,5°C. Un peu plus élevée, par conséquent, que la température corporelle.Ces variations dépendent en partie du sexe. Ainsi, il semblerait que le cerveau des femmes soit un peu plus chaud. Ce qui aurait peut-être un rapport avec leur cycle menstruel.De même, cette température du cerveau semble aussi fonction de l'âge. Les sujets plus âgés auraient un cerveau plus chaud que les plus jeunes. Peut-être, selon les chercheurs, parce qu'avec le temps, il aura plus de mal à se rafraîchir.Enfin, cette température serait plus élevée le jour que la nuit. D'après les chercheurs, la température cérébrale obéirait donc à une sorte de cycle. En tous cas, d'après d'autres mesures effectuées par ces scientifiques, cette variation de température serait un signe de bonne santé pour le cerveau. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jun 30, 2022 • 2min
Que sont les “zoonoses” ?
La variole du singe est la dernière en date des "zoonoses". Ce terme désigne des maladies transmises à l'homme par les animaux. Leur nombre devrait augmenter dans les années à venir.Des animaux divers à l'origine de ces maladiesNous devons déjà faire face à un assez grand nombre de zoonoses, à commencer par la Covid-19. L'animal qui a hébergé ce virus n'est pas connu avec certitude. Sa responsabilité, dans la transmission d'autres maladies, est plus claire.Ainsi, la dengue ou le chikungunya sont transmises par certaines variétés de moustiques. De son côté, le virus Ebola, qui provoque une grave maladie, nous a été apporté par la chauve-souris.Quant au virus MERS, il est transmis par des dromadaires. Une zoonose peut être d'origine virale, comme la dengue ou la rage. Elle peut être transmise par le biais de bactéries, comme dans le cas de la leptospirose, transmise par le rat, ou de la brucellose, apportée à l'homme par les vaches ou les moutons.Une zoonose peut encore être transmise par des champignons ou des parasites. D'origine animale, certaines zoonoses, comme la Covid-19, se sont acclimatées, si l'on peut dire, à l'espèce humaine. En effet, si le virus vient de l'animal, il finit par passer d'un homme à l'autre.Pourquoi les zoonoses sont-elles plus nombreuses ?Les zoonoses se répandent plus facilement et leur nombre devrait augmenter à l'avenir. Ce qui explique ce phénomène, c'est d'abord notre mode de vie. En effet, les voyages se sont démocratisés et des touristes toujours plus nombreux circulent aux quatre coins de la planète.Ce qui permet aux agents de transmission de ces maladies de se diffuser plus aisément. Par ailleurs, la déforestation chasse de nombreux animaux de leur habitat naturel, les amenant à se mêler à d'autres animaux. Elle entraîne également une diminution de la biodiversité et, à travers elle, la disparition d'animaux capables de réguler certains virus.La présence d'élevages industriels, qui augmente les contacts entre les animaux, et le commerce, et parfois le trafic, d'animaux sauvages, sont d'autres facteurs de propagation de ces virus qui passent de l'animal à l'homme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.