Choses à Savoir SANTE

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La dermatillomanie, qui touche environ 1 % de la population, est considérée comme un trouble obsessionnel compulsif (TOC). les personnes qui en sont atteintes sont amenées à triturer ou à gratter leur peau de façon excessive, ce qui peut avoir des conséquences sur leur santé.Une impulsion irrépressibleEn règle générale, la dermatillomanie se déclare à l'adolescence. Elle concerne surtout les femmes, les hommes ne représentant qu'un quart des personnes touchées par ce trouble du comportement.Les patients qui en sont atteints ont tendance à gratter leur peau jusqu'à provoquer, parfois, des plaies et des lésions, qui peuvent laisser des cicatrices. Ils le font souvent pour éliminer des boutons ou de petits défauts de l'épiderme.Cette manipulation obsessionnelle de la peau se fait à tout moment, et en toute occasion, même si le soir est souvent un moment privilégié pour se livrer à cette activité.Le dermatillomane est mû par une impulsion incontrôlable. Il peut ainsi gratter, parfois durant des heures, toutes les zones du visage et du corps. Certaines personnes vont même jusqu'à s'arracher les cheveux ou à se mordre l'intérieur des joues.Diagnostic et traitementLa dermatillomanie est souvent liée à un mal-être ou à une forte anxiété. Une mauvaise image de soi, et de son corps, peut être aussi à l'origine de ce trouble.Le médecin en suspecte la présence quand il repère de petites lésions sur une peau saine ou quand un patient ne peut, malgré tous ses efforts, faire cesser ses grattages compulsifs. Le caractère automatique de cette action peut aussi alerter le praticien.En dehors des cicatrices qu'il laisse, ce grattage excessif de la peau peut provoquer des saignements, des lésions et même des infections. Il perturbe aussi la vie quotidienne des patients.Pour traiter ce trouble, la personne concernée peut avoir recours à la thérapie cognitive et comportementale. Elle l'aidera d'abord à prendre conscience des raisons profondes qui sont à l'origine de ce TOC. Il lui sera dès lors plus facile de s'en défaire.Des techniques de relaxation, comme le yoga ou le tai-chi, peuvent aussi contribuer à la guérison du malade. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Affiner sa silhouette et avoir un ventre plat, c'est le rêve de beaucoup d'entre nous. Une nouvelle technique, le "stomach vacuum", appelé aussi "fausse inspiration thoracique", permettrait d'y parvenir tout en douceur.Un exercice basé sur la respirationCette méthode du "stomach vacuum" rencontre un grand succès, notamment sur les réseaux sociaux. Elle est fondée sur une certaine pratique de la respiration.Pour réaliser cet exercice, il faut se coucher sur le dos, les pieds à plat et les jambes repliées. Une fois dans cette posture, on inspire largement, avant de rejeter l'air doucement.C'est la phase suivante qui fait toute l'originalité de la méthode. Après avoir expiré, en effet, il faut rentrer le ventre au maximum, en le faisant même remonter sous les côtes. On retient alors sa respiration quelques secondes, avant de relâcher doucement le ventre.Pour être efficace, cet exercice, qui s'inspire du yoga, doit être pratiqué 5 à 10 fois, en se concentrant sur ce que l'on fait.Des avantages notablesle "stomach vacuum" comporte un certain nombre d'avantages. En premier lieu, il ne demande pas d'efforts particuliers, comme les autres exercices de musculation abdominale. Et la personne qui s'y livre n'a besoin d'aucun matériel.D'après certains spécialistes, cet exercice serait efficace à plusieurs titres. En effet, il permettrait de muscler en douceur le transverse, le muscle abdominal le plus profond.C'est d'abord en renforçant ce muscle qu'on obtiendrait un ventre plat. Par ailleurs, la pratique du "stomach vacuum" ne solliciterait pas les grands droits, des muscles qui dessinent ces "tablettes de chocolat" que les femmes ne trouvent pas toujours très esthétiques.Même si un tel bénéfice reste à prouver, cet exercice calmerait aussi les maux de dos. Par contre, les médecins s'accordent à penser que le "stomach vacuum", en comprimant l'intestin, peut faciliter le transit intestinal.Pour donner des fruits, cet exercice, pratiqué régulièrement, doit s'accompagner d'une alimentation adaptée, pauvre en sucres et en aliments raffinés, et d'une bonne hygiène de vie. Il peut être le prélude à des exercices plus classiques, comme le gainage par exemple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Rafael Nadal a dû interrompre, de manière prématurée, sa saison 2021. En effet, le célèbre joueur de tennis est atteint d'une maladie dégénérative très rare.Une affection très peu fréquenteRafael Nadal souffre de son pied gauche depuis plus de 15 ans. Après avoir consulté de nombreux spécialistes, il a fini par connaître l'origine de son mal. Le champion de tennis est atteint du syndrome de Muller-Weiss.C'est une pathologie très rare, qui touche certains os de la partie centrale du pied. En effet, ils peuvent se nécroser, en raison d'un apport sanguin insuffisant. Dans le cas du joueur de tennis, c'est donc le pied gauche qui est affecté.Mais il arrive que les deux pieds soient touchés. En règle générale, cette maladie touche plutôt des patients âgés de 40 à 60 ans, plus souvent des femmes que des hommes. Certains facteurs peuvent favoriser son apparition.Ainsi, les personnes ayant les pieds plats sont plus concernées que d'autres par ce syndrome. La malnutrition ou le surpoids peuvent aussi faciliter sa survenue. Quant aux causes de cette pathologie, elles ne sont pas vraiment connues.Peu de traitementsLa rareté de cette maladie explique sans doute, du moins en partie, le manque de recherches sur ses causes et, partant, sur les traitements possibles.La prise de certains médicaments, à l'effet anti-inflammatoire, et de longues périodes de repos, peuvent atténuer les douleurs provoquées par cette affection. Autant de méthodes que Rafael Nadal n'a pas manqué d'expérimenter.Il a également porté des semelles orthopédiques qui, pour être efficaces, doivent être modifiées plusieurs fois par an. Les soins d'un ostéopathe sont aussi de nature à calmer les vives douleurs engendrées par ce syndrome de Muller-Weiss.Par contre, le tennisman ne peut envisager, sauf à interrompre sa carrière, le recours à la chirurgie. En effet, une opération est possible; elle consiste à sectionner une partie de l'os ou à faire une greffe.Mais une telle intervention est incompatible avec la pratique d'un sport de haut niveau. Nadal n'envisage pas pour autant de quitter les courts de tennis. Il espère en effet, à force de travail, surmonter son handicap. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Quand revient la saison des asperges, les amateurs se hâtent d'en remplir leur panier à provisions. Mais, s'il est délicieux, cet aliment comporte cependant un petit inconvénient : il imprègne l'urine d'une odeur désagréable. Tous, cependant, ne la perçoivent pas.Une odeur nauséabondeL'asperge contient des substances qui, au moment de la digestion, passent dans l'urine. Elles lui donnent alors une odeur qui n'est pas sans évoquer celle d'un œuf pourri. Cette odeur, guère flatteuse pour nos narines, n'est d'ailleurs pas sans rapport avec celle qu'exhale le putois pour faire fuir ses prédateurs.Mais tout le monde n'est pas incommodé par cette odeur nauséabonde. En effet, certaines personnes ne la sentent pas. Elles sont même plutôt nombreuses.D'après une étude américaine portant sur près de 7.000 personnes ayant consommé des asperges, environ 60 % d'entre elles ne percevraient pas, dans leurs urines, l'odeur caractéristique laissée par cet aliment.Une mutation génétiqueDepuis longtemps, Les chercheurs cherchent à savoir comment s'expliquait cette anosmie, autrement dit cette incapacité à sentir une odeur. Ils se sont d'abord demandé si l'organisme de certaines personnes produisait bien les substances liées à la consommation de l'asperge ou si elles suivaient une autre voie que celle de la digestion.On leur a donc fait sentir l'urine d'autres personnes ayant consommé des asperges. Elles n'y ont pas perçu d'odeur particulière.Il fallait donc abandonner cette piste. Les scientifiques ont alors songé à une explication d'ordre génétique. En étudiant le génome de plus de 4.700 personnes, ils se sont alors aperçus que cette anosmie particulière était liée à une mutation génétique spécifique.Elle portait en effet sur des gènes liés à certains récepteurs olfactifs. Ces travaux présentent cependant certaines limites; en premier lieu, les personnes prises en compte sont des Américains d'origine européenne.Cette recherche ne permet donc pas de savoir si on retrouve cette anosmie dans d'autres populations. Elle ne prend pas non plus en compte sa possible évolution au cours de la vie.En tant que telle, pourtant, cette étude représente une étape cruciale dans la connaissance du système olfactif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les médecins n'en finissent pas de découvrir les séquelles laissées par le virus du Covid-19. Ainsi, une récente étude britannique met en évidence le déclin cognitif qu'il pourrait provoquer chez certains patients.Une étude de vaste ampleurLe virus du Covid-19 a décidément une action multiforme. Un an après leur sortie de l'hôpital, environ un tiers des patients est rétabli au bout d'un an. Les autres souffrent encore d'atteintes diverses. En effet, le virus ne s'attaque pas seulement aux voies respiratoires. Il atteint aussi d'autres organes, comme le cerveau.C'est du moins ce qui ressort d'une étude britannique, menée sur 46 patients ayant été hospitalisés en raison de la gravité de leur état. Parmi ces malades, 16 ont même été placés sous respirateur artificiel.Six mois après leur sortie de l'hôpital, ces patients ont été soumis à des tests visant à mesurer leur raisonnement, leur capacité à se concentrer et leur mémoire. D'autres points ont été pris en compte, comme l'âge des patients, la durée de l'hospitalisation, leur éventuelle anxiété et leur état mental au moment des tests.Les résultats ont été comparés avec ceux obtenus par 460 personnes n'ayant pas souffert du Covid.Un évident déclin cognitifLes résultats de cette étude sont sans appel. Les patients touchés par une forme grave du Covid auraient subi un déclin cognitif comparable à celui éprouvé par une personne entre 50 et 70 ans.Ce qui correspondrait à une perte de dix points de QI ! D'une manière générale, ces patients atteints de formes graves du Covid ont mis plus de temps pour répondre aux questions.Les médecins ont également relevé leur difficulté à s'exprimer avec des mots adéquats. Des problèmes de réflexion ont également été , ainsi qu'une certaine lenteur dans le traitement de l'information.Il reste à savoir si de tels troubles se maintiennent dans le temps. En tous cas, une connaissance plus approfondie des mécanismes de ce déclin cognitif permettrait une meilleure prise en charge des patients.C'est seulement à partir de là qu'il serait possible de mettre au point des traitements adaptés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le chocolat serait un antidépresseur naturel. Mais la science confirme-t-elle cette hypothèse très répandue ?   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le syndrome de glissement est une pathologie du grand âge où une personne fragilisée par un évènement se laisse aller vers la mort. D'issue fatale dans la grande majorité des cas, la meilleure façon d'agir est de le prévenir en entourant et soutenant nos proches âgés... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La démence touche environ 50 millions de personnes dans le monde. 10 millions de cas nouveaux, touchant surtout les personnes âgées, sont recensés chaque année. Provoquée par diverses maladies, la démence peut être définie comme un syndrome altérant peu à peu les fonctions cognitives.Des symptômes progressifsLa démence est provoquée, la plupart du temps, par de graves troubles de santé, comme la maladie d'Alzheimer ou l'accident vasculaire cérébral. Si elle touche surtout les personnes âgées, la démence précoce représente environ 9 % des cas.Les symptômes de la démence se manifestent de manière progressive. La personne concernée connaît d'abord des épisodes de désorientation, aussi bien dans le temps que dans l'espace. Elle commence aussi à perdre un peu la mémoire.Puis, peu à peu, elle ne se rappelle plus le nom de ses proches et oublie des événements récents. Elle a tendance à répéter ses questions et commence même à se perdre chez elle.À un stade plus avancé de la maladie, la personne démente perd la notion du temps et ne sait plus vraiment où elle est. Elle ne reconnaît plus ses proches et a besoin d'aide pour les gestes quotidiens.Diagnostic précoce et moyens de préventionLa démence bouleverse, à tous égards, la vie des patients. Mais elle met aussi à rude épreuve les nerfs et la patience de l'entourage.La démence n'est pas une conséquence inéluctable du vieillissement. En effet, seuls 5 à 8 % des personnes de plus de 60 ans seraient frappées par la démence à un moment ou à un autre.Dès les premiers symptômes, qui passent trop souvent inaperçus, il est essentiel de consulter un médecin. En effet, plus le diagnostic est précoce, plus la prise en charge sera efficace.Il existe également certains moyens de prévention. Ainsi, la pratique régulière d'un exercice physique, une consommation très modérée d'alcool et l'absence de tabac permettraient de réduire les risques de démence.Il en irait de même d'une alimentation équilibrée et du contrôle régulier de certains paramètres de santé, comme la tension artérielle ou le taux de cholestérol. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

À partir d'avril 2022, certaines femmes enceintes pourront être hébergées dans une nouvelle structure, les "hôtels hospitaliers". Certaines conditions sont requises pour bénéficier de ce nouveau dispositif.Une prise en charge moins stressanteCes hôtels hospitaliers peuvent être crées dans l'enceinte d'un établissement de santé ou même à l'extérieur. Le but est de permettre aux femmes enceintes dont l'état ne nécessite pas des soins continus de bénéficier d'un suivi ponctuel.Il s'agit donc de leur offrir une alternative à l'hospitalisation, tout en libérant des lits indispensables au traitement de certaines grossesses. Le dispositif permet donc de fluidifier les prises en charge, laissant les médecins se consacrer aux cas les plus urgents.Les patientes peuvent ainsi bénéficier d'une prise en charge plus légère et générant moins de stress, dans un lieu proche de l'hôpital. Le séjour dans ces hôtels hospitaliers, qui, en règle générale, ne peut excéder 5 nuitées consécutives, est remboursé par la Sécurité sociale.Il est à noter que ce délai de 5 nuitées ne s'applique pas aux femmes ayant une grossesse à risque. Les patientes peuvent se faire accompagner d'une personne, et même de deux si elles sont mineures.Enfin, le trajet peut être pris en charge, s'il est effectué au moyen d'un taxi ayant signé une convention avec l'Assurance maladie.Compenser l'absence d'offre des déserts médicauxToutes les femmes ne peuvent pas bénéficier de ce dispositif. Il est en effet réservé à celles ne pouvant bénéficier des services d'une maternité suffisamment proche.En effet, durant ces dernières années, de nombreux établissements ont disparu. Entre 2000 et 2017, 221 maternités ont dû fermer. En 2017, la France ne comptait plus que 496 maternités, alors qu'il en existait 717 au tout début des années 2000.De ce fait, 60.000 femmes se trouvent éloignées de l'un de ces établissements. C'est pour elles que les hôtels hospitaliers ont été construits. En effet, ils sont réservés aux femmes habitant à plus de 45 minutes d'une maternité.Il existe une autre condition. Ces hôtels n'étant pas des établissements médicalisés, les femmes devant y séjourner ne doivent pas avoir besoin d'une surveillance spécifique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.