Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Mar 13, 2023 • 3min

Pourquoi la chirurgie bariatrique augmente-t-elle le taux de risque de suicide ?

Proposée aux personnes souffrant d’obésité sévère, la chirurgie bariatrique constitue souvent l’opération de la dernière chance pour celles et ceux qui n’ont pas réussi à perdre de poids autrement. Cette intervention est source d’amélioration de la santé physique, puisqu’elle permet d’abaisser rapidement le poids vers des valeurs plus saines, et de réduire dans le même temps les risques cardiovasculaires, d’hypertension ou de diabète qui concernent les personnes obèses.Ce que l’on sait moins, en revanche, c’est que la chirurgie bariatrique entraine des effets complexes sur l’état de santé mentale. En effet, une étude publiée en 2020 conclut que le risque de suicide d’une personne obèse est deux fois supérieur après une opération de chirurgie bariatrique que si elle ne subit pas subi l’opération. Comment s’explique ce résultat à priori contradictoire avec l’idée que maigrir améliore le bien-être physique et mental ?Le principe de la chirurgie bariatriqueCe type d’intervention chirurgicale vise à réduire la taille de l’estomac et à modifier le fonctionnement du système digestif. Le but est simple : réduire la quantité de nourriture ingérée par le patient et augmenter la sensation de satiété.Parmi les méthodes les plus courantes, on retrouve la sleeve, qui consiste à retirer une partie de l’estomac en laissant seulement un court passage pour les aliments, et le bypass, qui consiste à relier l’estomac directement à l’intestin grêle en court-circuitant une bonne partie du trajet du bol alimentaire. La gastrectomie omega combine à la fois le bypass et la sleeve.Le but de ces interventions est principalement d’améliorer la santé globale de l’individu, car l’excès de poids induit une majoration des risques de décès prématurés. Cependant, il faut savoir que les risques psychologiques liés à la chirurgie bariatrique sont loin d’être anodins.Pourquoi le risque de suicide augmente après une chirurgie de l’obésité ?Plusieurs raisons peuvent expliquer l’augmentation du risque de suicide à la suite d’une intervention bariatrique dans le but de perdre du poids.En premier lieu, les personnes souffrant d’obésité ont d’emblée plus de risques de connaitre des dépressions ou des troubles psychiatriques par rapport à la population normale. La revue Obesity Surgery a ainsi évalué la prévalence de la dépression des patients au stade d’obésité morbide à 40% environ.D’autre part, la chirurgie bariatrique induit des changements importants, donc des effets psychologiques majeurs sur les patients. La difficulté de faire face aux bouleversements du mode de vie et du régime alimentaire s’accompagne parfois d’anxiété, de frustration, de colère, d’un sentiment de dépendance ou de perte de contrôle, d’incompréhension ou d’éloignement avec l’entourage. Toujours selon Obesity Surgery, 20% des patients ayant été opéré connaissent une dépression dans l’année suivant l’intervention.Enfin, il ne faut pas négliger la part hormonale. En effet, les niveaux de sérotonine sont susceptibles de chuter après une intervention de chirurgie bariatrique, ce qui occasionne un impact profond sur l’humeur et le comportement.Un accompagnement régulier pour limiter les risques psychologiquesLes personnes qui subissent une chirurgie bariatrique devraient s’assurer de bénéficier d’un suivi psychologique pendant au moins un an après l’opération. Le dialogue en amont de la chirurgie avec un psychologue ou un médecin peut aussi aider à anticiper les bouleversements qui résultent de cette intervention, tant au niveau physique qu’émotionnel, hormonal ou relationnel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 12, 2023 • 2min

Pourquoi les publicités pour les laits infantiles 1er âge sont-elles interdites ?

Depuis plusieurs années, les publicités pour les laits infantiles 1er âge sont interdites en France et dans d'autres pays. Mais pourquoi cette interdiction a-t-elle été mise en place ? Existe-il un risque pour la santé des nourrissons qui consomment ce type de lait ? Décryptons ensemble les raisons qui expliquent pourquoi les fabricants de lait infantile premier âge ne peuvent plus diffuser de publicité au sujet de leurs produits.Le lait maternisé n’est pas similaire au lait maternelIl faut savoir que, comme le stipule l’OMS, le meilleur aliment pour un nourrisson est le lait de sa propre mère. Les préparations de lait maternisées commercialisées n’égalent de loin pas la qualité du lait maternel, dont la composition s’adapte au jour le jour aux besoins du bébé.D’autre part, le lait maternel contient des bactéries bénéfiques au système immunitaire de l’enfant, ainsi que des anticorps et des nutriments dans des quantités précisément conformes aux besoins du nourrisson. Le lait maternisé constitue un aliment de qualité moindre, qui ne devrait donc pas être promulgué. Il est trop riche en sels minéraux, et contient des protéines en excès par rapport au lait humain. Il faut aussi noter que l’utilisation de lait infantile chez les nourrissons de moins de 6 mois expose ces derniers à des risques d’inconfort digestif et d’allergie aux protéines de lait de vache.L’interdiction des publicités pour les laits 1er âge permet donc d’éviter toute confusion dans l’esprit des parents. Le lait maternel reste l’aliment le plus adapté au bébé.Le Gouvernement souhaite promouvoir l’allaitement maternelLa publicité présente l’inconvénient majeur d’exercer une pression, consciente ou non, sur les mères et les pères. Elle pourrait laisser entendre que le lait maternisé est plus sûr, plus pratique pour nourrir son bébé. Le Gouvernement français souhaite au contraire mettre en avant tous les bénéfices liés à l’allaitement tels que la réduction des risques pour bébé de contracter une infection, ou l’amélioration de ses capacités cognitives par rapport à un bébé nourri au lait artificiel. L’interdiction des publicités va donc dans ce sens.En éliminant tout panneau ou tout clip publicitaire relatif au lait 1er âge, la France veut éviter la présence de biais dans le choix d’allaiter ou non de la mère. Si celle-ci décide de donner du lait maternisé à son enfant, ce doit être une décision personnelle et non une résultante de la pression publicitaire.Quelles sont les alternatives au lait 1er âge pour un nourrisson ?Qu’il s’agisse d’un choix ou d’une contrainte, en cas d’hospitalisation d’un bébé prématuré par exemple, environ un tiers des mères qui accouchent en France n’allaitent pas leur enfant à la naissance. Cela ne signifie pas forcément que le nourrisson boit du lait 1er âge. Il existe d’autres possibilités, comme celle de tirer son lait et de le donner au biberon ou à la seringue, ou bien de donner du lait issu d’un lactarium à son bébé. L’enfant profite alors de tous les bienfaits du lait maternel même s’il ne peut pas téter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 9, 2023 • 1min

Nouveau podcast: Choses à Savoir Actu

Je vous propose de découvrir le podcast Actu, un récap' quotidien de l'actualité en moins de 7 minutes:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/choses-%C3%A0-savoir-actu/id1668258253Spotify:https://open.spotify.com/show/3jGBHbZGDe8U51nLDXAbcoDeezer:https://deezer.com/show/5657137 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 9, 2023 • 3min

À quelle heure faire du sport pour brûler le plus de graisse ?

Lorsqu’on se lance dans un programme d’entrainement sportif pour se tonifier ou que l’on prend de bonnes résolutions pour perdre du poids, il est normal de vouloir obtenir les meilleurs résultats possibles. Si le type d’entrainement, l’intensité des séances et leur fréquence ont un impact important sur le volume de graisse éliminé, l’heure à laquelle le sport est pratiqué change-t-il la façon dont le corps utilise ses graisses pour produire de l’énergie ?Une étude menée sur des souris émet une certaine hypothèseAfin d’étudier le fonctionnement métabolique du corps après une séance de sport à différents horaires de la journée, une équipe de chercheurs danois s’est attelée à entrainer des souris. L’un des groupes de souris était stimulé physiquement sur ce qui correspond à la fin de matinée dans nos plannings humains, et l’autre groupe de souris devait se dépenser sur une plage horaire correspondant à nos fins de journées.Sans aucun lien avec ce que les souris avaient consommé avant leur séance, il est apparu que le groupe du matin brûlait plus efficacement les graisses que celui du soir. Concrètement, l’activité physique pratiquée en fin de matinée stimulait davantage les gènes impliqués dans le déstockage du tissu graisseux.Faut-il en déduire que, pour perdre de la graisse, il faut caler sa séance de sport juste avant le déjeuner ?L’heure idéale pour brûler des graisses dépend aussi d’autres facteursCe n’est pas si simple. Déjà, le modèle des souris ne correspond pas dans son intégralité au fonctionnement de l’organisme humain. Il faudrait donc des études complémentaires menées sur des individus humains avant de corroborer les résultats.D’autre part, la fonte de graisses lors d’une séance de sport dépend aussi de l’intensité et de la durée de la séance. Or, si vous n’êtes pas en forme, vous écourterez probablement votre séance et travaillerez moins dur que lorsque vous êtes au maximum de vos capacités physiques. Il est alors intéressant de placer une séance de sport à un moment de la journée où vous débordez d’énergie. Les résultats sur la fonte du tissu graisseux seront probablement plus parlants.On peut aussi s’appuyer sur le fonctionnement hormonal de l’organisme afin de planifier des séances de sport efficaces, qui aident à brûler les graisses. Le glucagon, par exemple, est une hormone secrétée lorsque le corps est en hypoglycémie. Il aide à puiser dans les graisses pour fournir de l’énergie à l’organisme. Il est particulièrement présent dans le sang en fin de matinée, puisque le corps a digéré et utilisé les calories fournies par le petit-déjeuner.Pour d’autres personnes, le créneau horaire de 17/18h correspond mieux à leurs contraintes et à leur besoin de se défouler après une journée de travail. Dans ce cas, c’est sans doute le meilleur moment pour planifier une bonne séance de sport.Les autres facteurs efficaces pour brûler de la graisse corporelle avec le sportVoici les éléments clé qui permettent de rendre le sport plus efficace pour brûler de la graisse :- variez le type de séances et de mouvements pour que le corps ne s’habitue pas ;- misez surtout sur du travail cardio, avec des séances d’intensité modérée et de longue durée ;- n’oubliez pas le renforcement musculaire, car un corps musclé va brûler davantage de graisses pour le même poids ;- adoptez un comportement moins sédentaire au quotidien en prenant les escaliers, en marchant au lieu de prendre les transports ;- ajoutez des séances de fractionné ou de HIIT si vous les supportez pour puiser dans les graisses en profondeur, en prenant soin de respecter vos sensations de fatigue et de douleur ;- adaptez votre alimentation, car le sport ne suffit pas, il faut aussi manger équilibré pour perdre de la graisse corporelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 8, 2023 • 3min

La thérapie par le rire est-elle vraiment efficace ?

La gélothérapie, ou thérapie par le rire, est une discipline plutôt récente -le terme apparait au 21ème siècle. Longtemps diabolisé par l’Église, le rire commence seulement à être considéré comme bénéfique à l’organisme au siècle des Lumières. Légalement introduit en 1991 dans les hôpitaux par le biais des clowns hospitaliers, ce mécanisme souvent incontrôlable présente différents intérêts pour les personnes malades.Les effets du rire sur le corpsUne bonne crise de fou rire procure un nombre incroyable d’effets positifs à l’organisme. D’abord, lorsque l’on rit, l’hypothalamus libère des endorphines, ces fameuses hormones du plaisir, qui contribuent à détendre le corps tout entier. Le cœur s’accélère, contribuant à dilater davantage les artères, ce qui favorise l’oxygénation des organes. Du côté des poumons, l’air expulsé pendant le rire atteint une vitesse de 100 km/h : tout le système respiratoire bénéficie ainsi d’une vraie purge.Les abdominaux se contractent, à tel point qu’un rire prolongé peut occasionner quelques crampes. Mais surtout, la contraction musculaire à cet endroit favorise le massage des organes digestifs. Le rire serait-il un remède naturel contre la constipation et les ballonnements ? On peut sérieusement émettre l’hypothèse.Toute la partie inférieure du corps se relâche sous l’effet de l’onde provoquée par le rire. Les jambes, les cuisses se détendent profondément. Les sphincters aussi, ce qui peut occasionner une pressante envie d’aller aux toilettes !Que permet de traiter la thérapie par le rire ?Une étude du Dr Berk menée en 2009 sur des personnes diabétiques a révélé que le visionnage de vidéos humoristiques permettait, en complément des traitements classiques, de réduire de 66% la présence de protéines C-réactives nocives, contre seulement 26% dans le groupe témoin. Les sujets qui ont regardé 30 minutes de vidéos d’humour en complément de leur traitement profitent aussi d’une baisse de l’inflammation corporelle, d’une hausse du bon cholestérol HDL et d’une baisse du niveau de stress.Le Dr Miller, qui a conduit une étude au sujet des conséquences du rire sur la santé cardiovasculaire, relate les effets du visionnage d’un film drôle sur la circulation sanguine. 19 des 20 personnes testées ont vu leur volume sanguin augmenter de 22% pendant qu’elles riaient. L’action directe de ce changement sur l'endothélium, paroi interne des vaisseaux sanguins, est similaire à celle produite par une activité physique intense, avec tous les bénéfices cardiovasculaires liés.D’une façon plus générale, le rire est utilisé dans un milieu hospitalier ou médicalisé afin de contribuer à abaisser le stress et à améliorer l’humeur des patients. Les effets sont réels : la bonne humeur est nécessaire pour stimuler les défenses immunitaires, ce qui permet à l’organisme de mieux se défendre contre les infections contractées. La thérapie par le rire s’avère particulièrement efficace dans le milieu pédiatrique.Le rire aide aussi les soignants à se montrer plus humainsEn échangeant quelques mots d’humour avec un patient ou un collègue, les soignants aussi tirent parti de la thérapie par le rire. Les relations se nouent plus facilement sur une note légère, et un fou rire peut s’avérer salvateur dans le but d’évacuer un stress ou une grosse angoisse avant de rendre visite à un nouveau patient. Sans perdre de vue le respect des individus fragilisés comme les personnes âgées, les soignants ont tout à gagner à participer aux séances de thérapie du rire telles qu’il en existe dans de nombreux hôpitaux français. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 7, 2023 • 3min

Quelles sont les maladies les plus dangereuses pour une femme enceinte ?

Pendant les 9 mois que durent la gestation humaine, il existe un certain nombre de maladies susceptibles de porter préjudice à la femme enceinte et/ou au fœtus. La future mère s’avère en effet plus vulnérable face aux virus et aux bactéries, et le risque de complication est souvent plus élevé.Les maladies chroniques qui existent avant la grossesse ou se développent au cours de cette dernière font aussi partie des dangers menaçant le bon déroulement de la gestation. Découvrons ensemble les pathologies les plus dangereuses pour une femme enceinte, et les risques qu’elles représentent pour la santé du futur bébé.Les maladies infectieuses qui menacent la femme enceinte et le fœtusDans cette première partie seront abordées les maladies infectieuses qui peuvent mettre en danger la femme en cours de grossesse et son bébé.Les infections CMV, à cytomégalovirus, se transmettent principalement par la salive et les fluides corporels tels que les larmes ou le sang. Si la femme enceinte contracte cette infection, les risques de complications pour le fœtus incluent des malformations congénitales, des problèmes de surdité ou de cécité, ainsi qu’une insuffisance hépatique et une microcéphalie.La rubéole, infection relativement bénigne lorsqu’elle est attrapée par un enfant, peut en revanche s’avérer très grave pour le futur bébé. Parmi les potentielles complications, on note des anomalies cardiaques, des cataractes et des problèmes de développement. Les femmes enceintes non immunisées doivent à tout prix éviter le contact avec les personnes contaminées.L’une des infections dont les futures mères entendent le plus parler est la toxoplasmose. Transmise par le contact avec des excréments de chat, cette infection est susceptible d’induire des malformations congénitales et une encéphalite du nourrisson. Pour l’éviter, il faut se tenir à distance des litières de félins, bien laver les légumes en contact avec la terre et cuire la viande à cœur.Transmis par les moustiques mais aussi par contact sexuel avec des partenaires infectés, le virus Zika contracté pendant la grossesse peut engendrer des symptômes de microcéphalie et différentes anomalies congénitales.La grippe, enfin, menace les personnes fragilisées dont la femme enceinte, qui dispose d’un système immunitaire plus faible que la normale. On conseille le vaccin aux femmes qui débutent une grossesse pour éviter des complications comme la pneumonie, la septicémie ou la mort du fœtus.Les pathologies chroniques à risque pour la femme enceinte et le fœtusDans cette deuxième partie, l’accent est mis sur les maladies qui existent avant la grossesse, et qui peuvent occasionner des complications pour la mère ou le fœtus.Qu’il soit gestationnel, donc acquis en cours de grossesse, ou chronique, le diabète expose le bébé à des risques importants tels qu’une naissance prématurée, un diabète néonatal ou un poids trop élevé à la naissance nécessitant une césarienne.L’hypertension est également à haut risque pour la future mère et son enfant. Elle peut induire une prééclampsie, qui constitue une urgence vitale, ou favoriser l’apparition de maladies cardiaques chez la mère.Les femmes qui ont développé un lupus avant leur grossesse sont exposées à des risques de fausse couche, d’accouchement prématuré et de prééclampsie. Le fœtus peut aussi souffrir d’un retard de croissance.Enfin, l’épilepsie occasionne également différents risques de complications pour la mère et le bébé.Dans tous les cas où la femme enceinte souffre d’une maladie chronique, une surveillance accrue est généralement mise en place. Les médecins doivent aussi établir la pertinence de poursuivre ou non le traitement médicamenteux le cas échéant, en sachant que les médicaments peuvent représenter un danger pour le nourrisson en devenir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 6, 2023 • 3min

L'épidémie de Covid-19 aura-t-elle une fin ?

L’un des évènements qui aura le plus marqué le monde en ce début de 21ème siècle est certainement la pandémie de Covid-19. Si le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) faisait déjà des ravages en Asie dans sa première version en 2003, le coronavirus 2 a tué plusieurs millions de personnes réparties sur tous les continents. Les conséquences économiques, sociales et politiques de la pandémie de Covid-19 sont sans précédent depuis la Seconde guerre mondiale. Les populations ont ainsi connu des périodes de confinement plus ou moins strictes, des vagues de vaccination rapprochées, des pénuries de denrées alimentaires, mais aussi de nombreux décès parmi leur entourage. Si l’épidémie semble s’être calmée en ce début d’année 2023, faut-il pour autant espérer que le Covid-19 touche à sa fin ?Petit rappel de l’historique du coronavirus 2L’apparition du SRAS (ou SARS-CoV 1 en anglais) en 2003 puis celle du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, MERS, en 2012, laissait craindre aux scientifiques l’imminence d’une importante épidémie de coronavirus. Effectivement, c’est à l’automne 2019 que remonte le patient zéro, c’est-à-dire le premier patient identifié comme porteur du Covid-19. À Wuhan, dans une province chinoise, les hospitalisations s’intensifient au cours du mois de décembre, jusqu’à gagner le reste de la Chine en janvier 2020.Face aux 10 000 cas répertoriés, avec plus de 200 décès, OMS déclare l’état d’urgence de santé publique de portée internationale, un fait particulièrement rare. Entre janvier et février 2020, des cas de Covid sont déclarés au-delà des frontières chinoises. Dès lors, l’augmentation des nouveaux cas atteint un rythme très élevé au niveau international. Le 11 mars 2020, l’OMS atteste de la présence d’une pandémie et met en place des consignes sanitaires afin de renforcer l’hygiène de prévention et de limiter la saturation des services hospitaliers.Parmi les 200 pays et plus touchés par la pandémie, un certain nombre impose alors un confinement aux populations dans le but de réduire la contamination. En France, ce premier confinement dure du 17 mars au 11 mai 2020. Le deuxième confinement a lieu du 30 octobre au 15 décembre 2020, du fait des nouvelles vagues de contamination présentes en Europe. Il faut attendre le 27 décembre 2020 pour que le vaccin apparaisse et permette d’assouplir progressivement les contraintes sanitaires.Les vagues du Covid-19Que ce soit par le non-respect des gestes barrières, par la fragilisation de l’immunité collective ou par les mutations du coronavirus 2, les vagues de contamination au Covid-19 se sont succédées. Entre mars 2020 et janvier 2023, les scientifiques s’accordent à dire qu’il y a eu 9 vagues d’épidémie en France, marquées par la saturation des services d’urgence et de soins intensifs.En février 2023, les épidémiologistes attestent d’une stabilisation du virus à une intensité relativement faible. Les décès et les nouveaux cas diminuent. Cela ne signifie pas pour autant que l’épidémie de Covid-19 est terminée. D’après les chercheurs, le coronavirus 2 fait preuve d’une adaptabilité importante, ce qui provoque l’apparition fréquente de mutants et sous-mutants, plus résistants. Comme la grippe, le Covid-19 va sans doute devenir une affection saisonnière dont les personnes fragiles ou immunodéprimées devront se protéger.Le directeur général de l’OMS exprimait d’ailleurs en décembre 2022 le souhait de mettre un terme à l’état d’urgence sanitaire « à un moment donné, l’année prochaine ». 2023 devrait donc signifier non pas la fin de l’épidémie de coronavirus, mais du moins l’assouplissement de certaines contraintes sanitaires, en gardant à l’esprit qu’un nouveau variant dangereux pourrait toujours apparaitre.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 5, 2023 • 3min

Quelles sont les différences entre syndrome d'Asperger et autisme ?

Le trouble du spectre autistique englobe une diversité de troubles neurodéveloppementaux caractérisés par des difficultés sociales, comportementales et de communication. Parmi ces troubles, le syndrome d'Asperger constitue une forme d'autisme qui se distingue par des compétences verbales supérieures à la moyenne et un intérêt marqué pour des sujets bien spécifiques.Même si le syndrome d'Asperger est considéré comme un type d’autisme, plusieurs différences notables existe entre ces deux troubles. C'est ce que nous allons explorer dans ce podcast en identifiant notamment les variations de comportements et de compétences propre à chaque trouble.Les caractéristiques de l’autisme et du syndrome d’AspergerTrouble du spectre autistique large, l'autisme inclut diverses manifestations de difficultés dans les sphères sociales, comportementales et de communication. Lors du diagnostic, le médecin va notamment rechercher des problèmes dans les techniques de communication verbales et non verbales, des difficultés quant à l'établissement de lien avec les autres personnes et la présence de comportements stéréotypés ou répétitifs. On retrouve chez certaines personnes autistes une sensibilité sensorielle particulière ou des centres d'intérêt bien précis.Les personnes atteintes du syndrome d'Asperger éprouvent également des difficultés sociales et de communication, ainsi que des passions développées pour des intérêts restreints et des comportements stéréotypés. Si les personnes diagnostiquées Asperger sont capables de communiquer avec un langage assez typique, cela peut leur poser un problème pour interagir avec les autres personnes. Elles vont notamment avoir du mal à identifier certains signaux sociaux verbaux ou non verbaux.Ce qui différencie l’Asperger de l’autismeLà où le syndrome d'Asperger se différencie véritablement de l'autisme, c'est dans la capacité des personnes Asperger à développer des compétences verbales supérieures à la moyenne. Bien qu'elles aient du mal à saisir les subtilités des échanges verbaux et les sous-entendus, elles sont tout à fait capables de comprendre les règles sociales explicites comme le fait de se dire bonjour, de s'excuser ou de laisser sa place à une personne âgée. En revanche, les personnes Asperger font rarement preuve de second degré, ce qui les expose à une incompréhension fréquente des dialogues humoristiques.Les personnes qui souffrent d'un trouble du spectre autistique éprouvent des difficultés dans la communication, qu'elle soit verbale ou non verbale. On retrouve souvent un retard de langage, des difficultés à interpréter les expressions faciales ou le ton de la voix, et des problèmes pour intégrer des règles implicites de comportement en société.Les personnes atteintes du syndrome d’Asperger sont-elles des génies ?L’image renvoyée par le cinéma -dont le célèbre Rain Man- conforte l’idée populaire que les personnes touchées par Asperger bénéficient de capacités cérébrales extraordinaires. Effectivement, du fait d’un fonctionnement neuronal affecté, certains sujets qui développent un syndrome d’Asperger font preuve d’une mémoire exceptionnelle, ou de connaissances très approfondies en mathématiques.Mais la douance dans un domaine n’est pas un symptôme spécifique au diagnostic d’Asperger, et certaines personnes Asperger n’ont pas de facultés particulières. En revanche, toutes connaissent des difficultés dans la communication et l’adaptation au changement, de la même façon que les personnes autistes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 2, 2023 • 2min

Ecouter de la musique permet-il d'entretenir le cerveau ?

Processus normal de vieillissement, le déclin cognitif affecte la mémoire, la capacité à prendre des décisions et celle à résoudre des problèmes. Ce phénomène est en outre accéléré lorsque la personne âgée souffre d'une maladie telle qu’Alzheimer. Heureusement, il existe des moyens de freiner et de limiter le déclin cognitif. La musique fait partie de ces loisirs qui contribuent à maintenir la qualité du fonctionnement cérébral. Quels sont les mécanismes qui expliquent l'intérêt de la musique pour entretenir la santé du cerveau?Freiner le déclin cognitif, un objectif primordial pour la qualité de vie des séniorsLe déclin cognitif engendre souvent une baisse de la qualité de vie chez la personne âgée. Lorsque celle-ci présente des problèmes de mémoire, de concentration ou des difficultés à prendre des décisions quotidiennes, elle peut se renfermer sur elle-même et éviter les situations inconfortables comme les réunions de famille, les discussions avec des amis, ou même la pratique de loisirs à l'extérieur.La qualité de fonctionnement du cerveau va donc fortement influencer le bien-être du sénior. Pour freiner le déclin cognitif chez des patients âgés ou ayant subi des traumatismes cérébraux, certaines thérapies utilisent la musique. En effet de nombreuses études prouvent que la musique regorge de bienfaits pour le cerveau.Les effets positifs de la musique sur le cerveauQue ce soit par l'écoute et la restitution de parole ou de mélodie, par la capacité de la musique à susciter des émotions ou par son effet de renforcement sur les connexions neuronales, la musique stimule la mémoire et aide à lutter contre la dégénérescence des neurones.Elle intervient aussi au niveau du lobe temporal, une partie du cerveau impliquée dans la perception et la reconnaissance musicales. En stimulant ces régions cérébrales, la musique améliore la fonction cognitive globale.L'effet anxiolytique et antistress de la musique n'est plus à démontrer. La simple écoute d'un morceau de musique, peu importe le genre, agit directement sur la production de neurotransmetteurs. Grâce à l'augmentation de la libération de la dopamine et de la noradrénaline, la personne se sent apaisée. Or, l’on sait que la sérénité et l'apaisement jouent un rôle crucial sur les fonctions cognitives.Enfin, la musique intervient également au niveau de la plasticité cérébrale. Même chez les personnes d'un âge avancé, elle aide à produire et à renforcer les connexions neuronales, ce qui contribue à limiter le déclin cognitif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 1, 2023 • 2min

Les rêves ont-ils un impact sur la santé ?

Chez les personnes stressées ou anxieuses, l’univers onirique représente une soupape pour laisser s’écouler les angoisses et les préoccupations. Même si ces angoisses se manifestent sous la forme de cauchemars, elles aident le cerveau à se libérer de scénarios qui n’arriveront sans doute pas. Au réveil, la personne qui a rêvé peut se sentir soulagée de retrouver sa vie réelle.Les rêves constituent aussi un espace dans lequel le cerveau expérimente. Il va produire des scénarios d’attachement envers certaines personnes, ou de haine envers d’autres. Il effectue ainsi le tri au sein de ses propres émotions et peut résoudre des problématiques inconscientes dont nous prenons seulement conscience au réveil.Enfin, la créativité est souvent exacerbée par les rêves. Combien d’inventeurs, d’artistes, d’écrivains, de musiciens ont trouvé l’inspiration dans leur vie onirique ? Le cerveau n’est alors plus limité par la conscience, ce qui lui permet d’explorer des idées très différentes, et parfois de trouver des solutions qui n’auraient jamais vu le jour autrement.Les aspects négatifs des rêves sur la santéMalgré tous ces bienfaits produits par les rêves, d’autres aspects de la vie onirique s’avèrent plus négatifs pour la santé, notamment mentale.Des cauchemars répétés et récurrents vont ainsi occasionner un sommeil de mauvaise qualité, une piètre récupération la nuit, des angoisses et de la dépression. On retrouve notamment ce phénomène chez les personnes qui vivent des stress post-traumatiques.En cas d’insomnie liée à la crainte de faire des cauchemars, les répercussions physiques se ressentent sous la forme de douleurs musculaires, de migraines, de difficultés à se concentrer dans la journée ou encore de fatigue importante pouvant occasionner l’apparition de maladies chroniques.Lorsque les rêves et cauchemars deviennent trop envahissants et menacent le bon déroulé de la vie réelle, il faut se tourner vers un professionnel afin de comprendre pourquoi la vie onirique est si perturbée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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