Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Feb 28, 2023 • 2min

Pourquoi caresser un chat est si apaisant ?

La popularité des chats sur Internet est à l’image de leur notoriété dans le monde réel. Si les chats sont connus pour leur caractère souvent lunatique, leurs facéties et leur adresse, ils sont aussi capables de nous faire du bien en ronronnant sur nos genoux. Et ce n’est pas qu’une histoire d’attachement : il est bien prouvé que caresser un chat est source de nombreux bénéfices pour la santé physique et mentale.Pour réduire votre stress et votre tension, caressez un chat !Connaissez-vous la dopamine, la sérotonine et l’ocytocine ? Ces trois substances produites par le corps favorisent la relaxation, la détente, le bien-être et l’apaisement. Lorsque vous caressez un chat, la libération de ces hormones augmente. C’est à la fois très utile pour abaisser le niveau de stress et pour réguler la tension artérielle. Sur le plus long terme, moins de stress signifie aussi moins de risque de maladie cardiovasculaire, une bonne raison pour adopter un chaton dès à présent !Le corps tend à répondre favorablement aux caresses prodiguées à un félin consentant. Le rythme cardiaque diminue, la respiration ralentit et le cerveau bénéfice de tout un ensemble de réactions chimiques qui induisent contentement et plaisir.Caresser un chat vous aide à gérer vos émotionsLe contact physique avec un animal comme le chat peut aider les personnes traumatisées à mieux vivre le rapprochement corporel, et surtout à en tirer du bien-être. On dit aussi volontiers des chats qu’ils absorbent nos émotions et nous aident à nous en libérer. Sans forcément leur attribuer autant de mérites, il est possible de mieux gérer une sensation de solitude ou de mal-être en accordant de l’attention et des caresses à un chat.Et qu’en est-il de la ron-ron thérapie ?Il ne s’agit pas d’un terme fantaisiste inventé par des amoureux de l’espèce Felis silvestris catus, l’actuel chat domestique. La ron-ron thérapie existe depuis la nuit des temps. Vers l’an 600, les médecins imitaient le ronronnement du chat pour aider les malades à guérir. Effectivement, un chat blessé récupère plus rapidement de ses blessures qu’un autre animal grâce à sa faculté à s’auto-apaiser par le ronronnement.Certaines personnes sont réceptives à cette thérapie, d’autres non. Pour ceux qui aiment les chats, cela peut valoir le coup d’essayer. Récemment, des classes et des maisons de retraite ont intégré des félins à leur environnement afin d’aider les enfants et les personnes âgées à se concentrer ou à se détendre. En cas de coup de mou, donc, installez-vous dans un fauteuil avec votre chat sur les genoux : l’effet bénéfique devrait être rapide et aussi efficace qu’une séance de méditation. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 27, 2023 • 2min

Quel est le lien entre les maladies parodontales et le risque d'AVC ?

Le terme de maladie parodontale désigne toute affection qui concerne la gencive, l’os ou l’une des structures impliquées dans la formation des dents. Les plus courantes sont la gingivite et la parodontite. Traitées à temps, ces maladies peuvent se résoudre assez facilement. En revanche, si la personne tarde à consulter un dentiste, le développement de la maladie va engendrer un inconfort élevé et plusieurs risques accrus, dont celui de connaitre un accident vasculaire cérébral.Le lien entre AVC et maladie parodontale est encore en cours d’exploration, mais les études récentes semblent confirmer que les patients souffrant d’une maladie parodontale sont plus à risque de connaitre un AVC.Comment se manifeste un AVC ?L’accident vasculaire cérébral ou AVC est un phénomène potentiellement très grave. L’irrigation du cerveau est soudainement stoppée, par exemple par un caillot présent dans un vaisseau. Le manque d’oxygène cause des dégâts rapides et irréversibles au niveau des neurones. On considère d’ailleurs l’AVC comme l’une des causes principales de décès et de handicap dans le monde.Quels sont les signes d’une maladie parodontale ?Touchant la sphère de la bouche, des dents et des gencives, la maladie parodontale se manifeste sous différentes formes : des gencives douloureuses, gonflées, qui saignent ou qui rougissent, une haleine désagréable, des dents qui bougent ou encore une récession gingivale. Souvent, plusieurs symptômes coexistent.Les personnes ayant une plaque bactérienne développée, un diabète, une alimentation déséquilibrée ou une maladie systémique sont plus susceptibles de souffrir de maladies parodontales. C’est le dentiste ou l’hygiéniste dentaire qui évalue la santé de la gencive et de l’os, et établit le diagnostic.Les liens qui existent entre AVC et maladie parodontaleParmi les études menées sur les liens entre AVC et maladie parodontale, plusieurs résultats sont ressortis. Les chercheurs établissent par exemple l’hypothèse que les bactéries produites lors d’infections parodontales peuvent être responsables d’une inflammation de l’organisme sous-jacente, elle-même susceptible d’augmenter le risque d’AVC.Ces mêmes bactéries pourraient d’autre part former des plaques d’athérome au niveau des artères. Or, l’obstruction des vaisseaux sanguins augmente potentiellement le risque d’AVC.Il faut encore développer les axes de recherche afin de comprendre les liens exacts qui existent entre le risque d’accident vasculaire cérébral et les maladies parodontales. Les spécialistes recommandent toutefois un suivi régulier de la santé bucco-dentaire pour toutes les personnes, et plus précisément pour celles qui ont des risques importants de connaitre un AVC. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 26, 2023 • 3min

Pourquoi certaines bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques ?

Particulièrement préoccupante pour le corps médical, la résistance des bactéries aux antibiotiques menace l’efficacité de certains traitements qui permettent de combattre des infections potentiellement graves. La capacité des bactéries à survivre et à se reproduire même dans un environnement contenant des antibiotiques induit en effet que les maladies autrefois facilement traitées deviennent plus résistantes et plus longues à soigner. Le risque de gravité des symptômes, voire de mortalité chez les personnes fragiles, augmente au sein de la société.Les campagnes de prévention contre l’utilisation systématique des antibiotiques ne portent pas aussi bien leurs fruits que prévus. Mais quel est le vrai risque à trop utiliser des antibiotiques ? Pourquoi certaines bactéries développent-elles une résistance face à ces traitements, et comment freiner ce phénomène ?Les principales causes de l’antibiorésistanceEn tout premier lieu, on a identifié comme cause majeure d’antibiorésistance l’usage excessif, inapproprié ou systématique des antibiotiques pour traiter certaines pathologies. Les médecins des dernières décennies comptaient en effet largement sur ce traitement réputé pour son efficacité afin de soulager rapidement les patients. Or, plus les antibiotiques sont utilisés, plus les bactéries résistantes se développent car l’environnement est plus favorable à leur présence.Lorsque les bactéries se reproduisent, elles transmettent un matériel génétique qui contient notamment la résistance ou non à certains traitements. De la même façon, plus l’environnement contient d’antibiotique, plus les bactéries porteuses de gênes favorables à l’antibiorésistance ont de chances de se développer, de se reproduire et de se disséminer. Grâce à l’échange de gênes entre les bactéries, de nouvelles bactéries deviennent même résistantes à plusieurs traitements en même temps.Tout comme l’espèce humaine s’est adaptée au fil de son évolution, les bactéries développent de nouveaux mécanismes de défense et de résistance pour survivre aux environnements hostiles. Comme le cycle de vie et de reproduction des bactéries est souvent bien plus court que celui de l’homme, on peut observer l’apparition de nouvelles compétences sur un laps de temps réduit, ce qui favorise l’adaptation des bactéries aux traitements utilisés en masse.Les risques liés à la résistance des bactéries aux antibiotiquesTrois risques peuvent être identifiés par rapport à l’antibiorésistance. D’abord, il s’agit d’une menace pour la santé publique car les infections deviennent plus difficiles à soigner. Elles se répandent davantage et touchent les personnes immunodéprimées, les enfants et les personnes âgées avec des conséquences pouvant être fatales.Ensuite, une personne atteinte d’une infection aura plus de mal à guérir si le traitement proposé n’engendre aucun impact sur les bactéries responsables. Il faudra alors tâtonner et trouver d’autres traitements, ce qui implique un temps de maladie allongé.Enfin, le coût des soins de santé augmente forcément du fait de congés maladie plus longs, de la recherche nécessaire pour élaborer de nouveaux traitements et d’hospitalisations plus nombreuses.Comment lutter contre l’antibiorésistance ?D’abord, les antibiotiques doivent être utilisés à leur juste mesure, c’est-à-dire contre les infections bactériennes uniquement, et non contre les virus. Cela implique que le médecin vérifie au préalable la présence de ces bactéries. Un rhume, par exemple, est souvent dû à un virus et se soigne sans antibiotiques. En cas de surinfection bactérienne, en revanche, l’usage d’antibiotiques peut être préconisé.D’autre part, les chercheurs doivent poursuivre leurs expérimentations afin de développer des traitements efficaces contre les nouvelles formes de bactéries. Si le public est sensibilisé à l’importance de freiner l’antibiorésistance, ces nouveaux traitements auront plus de chance d’être efficaces sur le long terme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 23, 2023 • 3min

La constipation chronique entraine-t-elle des risques sur le long terme ?

Très désagréable à vivre pour les personnes qui en souffrent, la constipation chronique est un phénomène qui s’étale sur plusieurs mois. Le diagnostic est généralement posé après 6 mois de constipation engendrant un inconfort élevé pour la personne.Quelles sont les conséquences d’une constipation récurrente ? Y a-t-il des risques pour la santé au long terme à ne pas aller à la selle pendant plusieurs jours ?Les différents types de constipationLes gastro-entérologues distinguent trois types de constipation. La constipation fonctionnelle, dite de transit, concerne des difficultés d’avancée du bol digestif au niveau du côlon, qui est en fait le gros intestin. La constipation distale, elle, se manifeste par des difficultés d’évacuation des selles, avec par exemple une impossibilité à pratiquer le relâchement du sphincter anal. Enfin, les deux types de constipation peuvent être associés lors d’une constipation chronique.Quelles sont les causes d’une constipation chronique ?Parmi les raisons les plus courantes d’une constipation qui dure plusieurs mois, on note : une alimentation trop faible en calories (régime amaigrissant) ou en fibres (manque d’apports végétaux), une sédentarité importante, un changement de mode de vie ou de rythme, une grossesse en cours, une prise de médicaments occasionnant des effets secondaires.D’autres causes sont parfois recherchées. Si la personne présente des saignements dans les selles, la présence d’une tumeur est à craindre. Les patients souffrant de Parkinson, de sclérose en plaques, d’hypothyroïdie, de diabète ou de maladies psychiatriques développent aussi potentiellement des symptômes de constipation chronique.Enfin, la constipation se fait plus fréquente chez les personnes âgées. En cas d’absence de cause particulière, la constipation est dite idiopathique.Les risques d’une constipation chronique sur la santé à court termeUne personne régulièrement constipée développera éventuellement des angoisses à l’idée de se déplacer, d’aller aux toilettes chez elle ou ailleurs, de voyager en station assise pendant longtemps ou simplement de côtoyer d’autres personnes. Les manifestations physiques de la constipation créent de l’inconfort, voire de la douleur et parfois de la honte avec des ballonnements, des gaz, des crampes.Les risques d’une constipation chronique sur le long termeSi la constipation se poursuit pendant longtemps, d’autres risques apparaissent pour la santé. Les selles très dures présentes dans l’intestin peuvent endommager les parois du côlon et de l’anus lors de l’expulsion. La constipation chronique va souvent de pair avec le développement d’hémorroïdes ou de fissures anales.Le système digestif étant mis à mal par la constipation, un déséquilibre du microbiote peut s’installer, ce qui contribue à fragiliser le système immunitaire et augmente l’inflammation de l’organisme. Des liens ont été évoqués entre constipation chronique et dépression ou anxiété. Enfin, ce trouble pourrait induire des risques plus importants de développer un diabète 2, un cancer ou un syndrome métabolique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 22, 2023 • 2min

Pourquoi les règles peuvent devenir plus douloureuses en hiver ?

Les menstruations sont réputées pour occasionner des douleurs abdominales plus ou moins intenses aux femmes qui ont atteint la puberté. Ces douleurs varient selon les profils : certaines jeunes filles souffrent énormément dès les premières règles, tandis que d'autres ne connaissent qu'un léger mal de ventre durant cette période.Une circonstance particulière peut aggraver l'intensité des douleurs chez toutes les femmes réglées. D'après un sondage réalisé par Intima, une marque de soins féminins, environ un tiers des jeunes filles et des femmes trouve que les douleurs des règles s'amplifient en hiver. Comment expliquer un tel changement ?3 théories expliquant que les règles sont plus douloureuses en hiverIl n'y a pas à proprement parler d'étude sur la question, mais le corps médical dispose de ses théories. Parmi les explications possibles à l'augmentation de la douleur au moment des règles hivernales, trois causes reviennent fréquemment dans la bouche des médecins.D'abord, le froid agit directement sur les vaisseaux sanguins, en stimulant leur constriction. La circulation du sang devient plus difficile, ce qui peut entrainer une hausse des douleurs musculaires. Les muscles ne reçoivent plus assez d'oxygène pour travailler normalement, et les crampes s'accentuent.Deuxièmement, la sédentarité induite par la saison froide contribue à détériorer l'humeur. Et il est bien connu que lorsque l'on voit les choses en noir, on a plus de mal à supporter l'inconfort. Les femmes ayant leurs règles ont ainsi l'impression d'avoir plus mal que lorsqu'elles peuvent sortir et s'adonner à d'autres activités pour se changer les idées.Enfin, le manque de soleil favorise la carence en vitamine D et en dopamine. Or, c'est justement grâce à ces deux hormones que le corps ressent du plaisir, de la bonne humeur et de la motivation. Moins de soleil signifie donc moins de plaisir, et une perception accrue de la douleur. D'après une étude de 2010, la faible exposition au soleil contribue à réduire la production de FSH, une hormone impliquée dans l'ovulation. Les cycles deviennent plus longs ou plus irréguliers.Comment mieux supporter les douleurs de règles en hiver ?Pour atténuer le phénomène qui induit une douleur de règles plus importante en hiver, il est intéressant de miser sur des sources de chaleur et de bien-être comme les couvertures chauffantes, les bouillotes et les bains chauds. Si la douleur persiste, il ne faut pas hésiter à demander un médicament en pharmacie contre les crampes menstruelles. Pour finir, une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant et une bonne hydratation contribuent à améliorer le fonctionnement optimal de l'organisme, donc à diminuer les douleurs des règles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 21, 2023 • 2min

Pourquoi certaines personnes ont des oreilles décollées ?

Oreilles en chou-fleur, oreilles déformées : lorsque les oreilles s'éloignent du crâne, on parle aussi plus couramment d'oreilles décollées. Ce phénomène, loin d'être rare, concernerait environ 5% de la population française.Si le fait d'avoir des oreilles décollées n'a généralement pas de répercussion sur la qualité de l'audition, il est susceptible de créer une gêne physique et un manque de confiance en soi. Les enfants qui ont les oreilles décollées sont en effet facilement sujets des moqueries. Parvenus à l'âge adulte, ils éviteront les coupes de cheveux qui laissent apparaitre les oreilles et se sentiront mal à l'aise avec cette partie de leur anatomie. Heureusement, il existe des solutions chirurgicales efficaces pour ceux qui ne parviennent plus à vivre avec leur complexe.Mais finalement, d'où vient ce phénomène d'oreilles décollées ? Pourquoi touche-t-il certaines personnes et pas d'autres ?L'origine congénitale, la cause la plus fréquente des oreilles décolléesLes oreilles décollées proviennent le plus souvent d'une origine congénitale. Cela signifie qu'elles sont présentes dans l'état dès la naissance, pour des raisons génétiques ou environnementales. Il faut savoir que la forme des organes dépend en partie des gênes transmis par les parents. Si l'un des parents ou des grands-parents présente des oreilles décollées, les chances que l'enfant ou le petit-enfant dispose de la même forme d'oreille sont plus élevées.Les différences anatomiques sur la forme des oreillesToutes les oreilles ne se ressemblent pas, et s'il existe des oreilles plus éloignées que d'autres du crâne, il en existe aussi qui s'avèrent presque collées à la tête. Les variations anatomiques présentes au sein de l'espèce humaine expliquent que certaines personnes possèdent des formes d'oreilles différentes, sans que cela ne soit particulièrement lié à une raison précise.Certains traumatismes provoquent un décollement des oreillesUn choc à la tête survenu dans l'enfance ou des agressions répétées sur les oreilles sont capables de modifier considérablement l'apparence de ces organes. À l'image des rugbymen qui arborent des oreilles gonflées par les frottements et les compressions vécues lors des mêlées, les personnes qui subissent des traumatismes crâniens ou des blessures aux oreilles peuvent en conserver des séquelles visibles sous la forme d'oreilles décollées.Quand les oreilles décollées s'accompagnent d'autres symptômesCertains troubles d'origine génétique induisent des malformations de l'oreille. La microtia, par exemple, se caractérise par une oreille de taille réduite et ourlée. Cette affection s'accompagne de troubles de l'attention, d'une atrésie du canal auditif et de retards dans l'acquisition du langage.Le syndrome de Goldenhar induit également de possibles malformations au niveau de l'oreille, qui peuvent éloigner le pavillon du crâne et donner le sentiment d'oreilles décollées. Ce syndrome est bien souvent accompagné d'autres malformations pouvant apparaitre au niveau des mâchoires, des yeux, des tempes et d'autres parties osseuses ou molles du corps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 20, 2023 • 3min

Comment une femme peut-elle tomber enceinte sans pénétration ?

Lorsque l'on évoque une potentielle grossesse, il est souvent induit que celle-ci fait suite à un rapport sexuel avec pénétration. En effet, il s'agit du moyen le plus répandu et le plus efficace pour procréer. Les spermatozoïdes déposés par le pénis directement dans le vagin rejoignent rapidement l'utérus, et peuvent potentiellement féconder l'ovule qui y est présent.Mais les personnes qui souhaitent se prémunir d'une grossesse non désirée ne devraient pas penser que le risque est réduit à zéro en l'absence de pénétration. Il existe en effet d'autres moyens de tomber enceinte, que cette finalité soit recherchée ou non.Comment une femme tombe-t-elle enceinte ?Lors d'un rapport sexuel classique, l'éjaculation de l'homme va induire l'éjection de spermatozoïdes dans le vagin de la femme. Il faut noter que des spermatozoïdes s'échappent également du pénis pendant la phase d'excitation. Le coït interrompu ne constitue donc pas une méthode fiable de contraception.Les spermatozoïdes libérés vont se déplacer jusqu'à atteindre l'utérus, situé en amont du vagin. Si la femme a ovulé, les spermatozoïdes rencontrent la gamète femelle avec laquelle ils tentent de s'associer. En l'absence d'ovule, les spermatozoïdes peuvent tout de même rester dans le vagin et dans l'utérus pendant quelques jours, ce qui augmente la probabilité de rencontre avec un ovule.Dès qu'un spermatozoïde parvient à traverser la membrane de l'ovule, les deux gamètes commencent à fusionner pour former les prémices d'une nouvelle vie.Le sperme peut atteindre l'utérus sans pénétrationLors d'une pratique sexuelle sans pénétration comme la masturbation mutuelle, l'homme peut produire du liquide séminal chargé de spermatozoïdes ou éjaculer à proximité de la vulve de la femme. Tant qu'il reste du liquide non séché, les spermatozoïdes peuvent survivre à l'air libre. L'entrée du vagin étant particulièrement accessible depuis la vulve, il n'est pas exclu que certaines gamètes se retrouvent finalement dans le vagin, par exemple s'il elles sont poussées vers l'intérieur pendant une toilette intime ou à cause de frottements avec les sous-vêtements.Une fois que le spermatozoïde se trouve dans le vagin, il dispose encore de 2 à 5 jours de survie pour trouver sa voie vers l'utérus. Si le risque de développer une grossesse de cette façon est faible, il n'est pas nul, surtout chez les femmes jeunes qui disposent d'une fertilité importante.La fécondation in vitro : tomber enceinte volontairement sans pénétrationCommunément appelée FIV, la fécondation in vitro consiste à prélever un ovule chez la femme, à le féconder artificiellement avec un spermatozoïde, puis à réinjecter l'embryon formé dans l'utérus de la femme. Il n'y a pas de pénétration sexuelle, mais la procédure nécessite tout de même l'emploi de certains outils médicaux pour parvenir à l'utérus.La FIV est pratiquée par les femmes qui ont du mal à procréer, car elle facilite la fécondation. Elle n'intervient généralement qu'après une procédure classique d'essai de fécondation par pénétration sexuelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 19, 2023 • 2min

Peut-on faire pousser des dents artificiellement chez l'adulte ?

Alors que 68% des Français se montrent satisfaits de leur santé bucco-dentaire, 30% d'entre eux souffrent tout de même de saignements des gencives lors du brossage. 15% des Français connaissent même des maladies parodontales sérieuses qui peuvent entrainer la perte ou l'ablation de certaines dents.Pour celles et ceux qui ont perdu leurs dents, il existe des solutions artificielles comme les dentiers ou les implants. Mais les scientifiques étudient aussi une source plus naturelle et prometteuse pour retrouver de vraies dents, qui mobiliserait les capacités de régénération des dents humaines. On obtiendrait ainsi à terme des dents naturelles, issues d'un processus artificiel de reconstruction.La première étape réussie : la réparation des caries chez le ratDeux équipes de chercheurs issus de l'Inserm d'une part et de l’Université Paris Descartes d'autre part ont mené des travaux dans le but de provoquer la repousse naturelle des dents après une carie. Il faut en effet savoir que, lorsqu'une dent est attaquée par l'acide des bactéries, des signaux d'alarme sont transmis au cerveau. Celui-ci stimule alors la production de pulpe dentaire en réveillant des cellules souches endormies, capables de régénérer une partie de la dent.En greffant de la pulpe artificielle obtenue en laboratoire sur un site carié, les chercheurs ont obtenu des résultats satisfaisants sur des rats. La dent abimée profitait de la régénération cellulaire et le tissu pulpaire se reformait rapidement.La deuxième étape : vérifier l'hypothèse sur des porcsLa dentition des rats et leur régime alimentaire diffèrent largement de ceux de l'humain. Les chercheurs s'attachent donc désormais à vérifier la faisabilité de l'expérience sur des porcs. Le défi consiste notamment à ce que la dent artificiellement créée puisse bénéficier des apports de nutriments et d'oxygène grâce à la bonne vascularisation de la pulpe.La biodent fera-t-elle la une des journaux de demain ?Pour aller plus loin encore, l'équipe japonaise du chercheur Takashi Tsuji a tenté de développer une biodent. Le principe est assez simple : utiliser des cellules épithéliales afin de former une dent entière à partir de rien, ou presque. Et le résultat est prometteur. 10 jours après les débuts de l'expérience, les chercheurs ont obtenu une dent intacte qu'ils ont greffée dans la bouche d'une souris. La dent s'est parfaitement connectée aux vaisseaux de la gencive.Là encore, il faudra beaucoup de temps et d'études pour que le résultat puisse s'appliquer aux humains. Mais qui sait, peut-être que durant la prochaine décennie, de nouvelles avancées révolutionneront le monde de la médecine en permettant de faire pousser des dents artificiellement, directement dans la bouche des patients. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 16, 2023 • 2min

Pourquoi les charcuteries peuvent-elles être dangereuses pour la santé ?

Jambon cru ou cuit, rillettes, saucisson, pâtés divers, rosette, saucisse et autres réjouissances salées font partie des aliments régulièrement consommés par les Français. Plus de 99% des ménages de l'Hexagone consomment de la charcuterie. Culture culinaire oblige, il est difficile pour les autorités sanitaires de toucher à ces aliments phares de la gastronomie nationale. Synonymes de convivialité et de plaisir, les charcuteries figuraient dans le caddie des Français 37 fois par an en 2021.Le problème, c'est que toutes ces victuailles n'ont que peu d'intérêt pour l'organisme. Pire, la charcuterie présente même des risques pour la santé sur le long terme, notamment lorsqu'elle figure trop souvent au menu.Quels sont les dangers liés à la consommation de charcuterie ?D'abord, la charcuterie est un aliment très salé. La présence excessive de sel dans l'organisme contribue à l'augmentation de la pression artérielle. L'hypertension résultant de ce phénomène est facteur de risque de développer une maladie cardiaque ou de connaitre un AVC.Ensuite, la charcuterie contient beaucoup de graisse saturées. Ces dernières favorisent le mauvais cholestérol, LDL, dans le sang. La présence de plaques de graisse dans les artères augmente également le risque de maladie cardiaque.Enfin, la charcuterie contient des nitrates et des nitrites qui limitent la prolifération bactérienne. E251, E252, E249 et E250 sont transformés au cours de la digestion. Ils deviennent des composés nitrosés, cancérigènes.Une question de quantité et de fréquence"Tout est poison et rien n'est sans poison", affirmait Paracelse, médecin allemand du 16ème siècle. Cette devise correspond particulièrement bien à l'alimentation. Tout aliment consommé de façon occasionnelle et en petite dose reste sans danger pour l'organisme. Au contraire, des doses massives et fréquentes d'un même aliment finissent par entrainer des effets négatifs, même si vous consommez des tomates (acidifiantes pour le corps), des noix (très grasses) ou du poisson (chargé de métaux lourds).L'humain est un mammifère omnivore. Dans l'idéal, son régime alimentaire se compose d'une large variété de mets d'origine animale et végétale. Certaines charcuteries comme la viande de grison apportent beaucoup de protéines. Du fer et des vitamines B sont également présents dans le jambon, la saucisse ou le boudin noir. En outre, il ne faut pas oublier l'importance du plaisir dans l'alimentation, qui garantit le bon équilibre psychique de l'individu.En conclusion, mangez de la charcuterie si vous l'appréciez. Optez pour des produits de qualité et savourez-les de façon à ce que cette consommation reste maitrisée et inférieure à 150 grammes par semaine (recommandation de l'Anses). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Feb 15, 2023 • 3min

Pourquoi fait-on ingérer des secrétions vaginales aux bébés nés par césarienne ?

Pratiquée sur environ 20% des femmes enceintes françaises, la césarienne consiste à inciser l'abdomen de la mère afin d'extraire le bébé de l'utérus de façon chirurgicale. Si la césarienne présente des avantages puisqu'elle limite certains risques de complications pour la mère et le bébé, elle n'offre pas tous les bienfaits relatifs à la naissance par voie basse, notamment l'ingestion de sécrétions présentes au niveau du vagin par le bébé.Il est possible, sur avis médical, de procéder à une instillation artificielle de sécrétions vaginales lors d'un accouchement par césarienne. Les bénéfices et les risques doivent être soigneusement pesés.Les différences entre la césarienne et l'accouchement par voie basseLa nature fait bien les choses. Si l'accouchement par voie basse constitue une expérience très intense pour les femmes qui s'y essaient, c'est aussi une façon de donner naissance généralement bénéfique pour la mère et le bébé.D'abord, l'accouchement par voie naturelle peut être déclenché ou survenir spontanément, alors que la césarienne n'est jamais spontanée, mais décidée par le corps médical. La différence est majeure : dans un cas, le corps se prépare à l'accouchement, notamment en diffusant des hormones primordiales pour gérer la douleur, induire l'attachement au nourrisson et déclencher la production de lait. Dans le cas d'une césarienne, les hormones ne sont pas nécessairement produites si la mère n'est pas en travail.D'autre part, le cheminement du nourrisson dans le corps de la mère lui permet de profiter jusqu'au dernier moment des apports nutritifs et sanguins par le cordon ombilical. Celui-ci peut même être laissé tel quel après la naissance, tant que du sang circule dans le cordon. Lors d'une césarienne, le cordon ombilical est coupé rapidement afin de prodiguer des soins au bébé et de recoudre la plaie de la mère.Enfin, lorsqu'il voyage dans l'utérus et le vagin, le bébé avale un certain nombre de bactéries présentes dans le corps maternel. Celles-ci favorisent le développement du système immunitaire du nourrisson, ce dont ne profite à priori pas le bébé né par césarienne.L'instillation vaginale, une pratique qui présente certains intérêtsIl existe une pratique nommée instillation vaginale, qui consiste à prélever des sécrétions dans le vagin de la mère et à les déposer dans la bouche du nourrisson né par césarienne. Ce dispositif permettrait d'améliorer la colonisation du système digestif du bébé par de bonnes bactéries, ce qui induit un système immunitaire plus performant.C'est un point d'autant plus important pour les bébés que ceux nés par césarienne peuvent être fragiles s'ils sont prématurés ou s'ils ont des difficultés à respirer et à se nourrir. L'instillation vaginale comblerait donc partiellement les effets de la césarienne en dotant le nouveau-né d'un petit bonus pour son immunité.Les limites de l'instillation vaginaleLes sécrétions vaginales ne sont pas stériles puisqu'elles contiennent des bactéries. Il existe un risque de transmettre une infection à l'enfant si la mère présente une IST ou une MST.L'instillation vaginale doit donc être savamment réfléchie en amont. Le médecin responsable peut aussi choisir de pratiquer le colostrum oral, c'est-à-dire de donner un peu de lait maternel au bébé directement après la césarienne, afin de lui apporter les anticorps de la mère. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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