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Choses à Savoir
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Mar 27, 2023 • 3min
Comment la malbouffe augmente le risque d'allergie ?
Les dangers de la nourriture industrielle sont connus depuis plusieurs décennies. Trop salée, trop sucrée, trop grasse et assaisonnée d’additifs en surnombre, la malbouffe serait responsable à elle-seule d’un décès sur cinq dans le monde, selon une étude publiée en 2017 dans le magazine The Lancet. Les excès alimentaires et, plus précisément, la consommation excessive de nourriture industrielle occasionne des troubles aussi graves que les cancers, les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2.Alors, certes, il faut relativiser ces chiffres en se rappelant que le lien de cause à effet n’est pas si facile à établir, et que les personnes qui se nourrissent mal cumulent souvent les conduites à risque comme la sédentarité, la consommation de cigarettes ou d’alcool. Malgré tout, les dangers de la malbouffe continuent d’être mis en lumière par les études récentes. L’une des dernières recherches sur la question propose une théorie qui a déjà été investiguée auparavant : la junk food favoriserait les allergies chez les enfants qui consomment régulièrement des hamburgers, des sodas et d’autres aliments de ce genre. Explications.Une première étude d’ampleur explicite les liens entre asthme et malbouffeCette première étude est initiée en 1991, et implique un total de 500 000 enfants et adolescents issus d’une centaine de pays différents. Autant dire que les résultats sont pris très au sérieux par la communauté scientifique. Les chercheurs de l’université de Auckland, en Nouvelle-Zélande, étudient le rapport entre l’alimentation et l’occurrence de symptômes respiratoires sévères comme la rhinite allergique, l’eczéma ou l’asthme.Les conclusions établissent un lien très clair entre la consommation régulière de nourriture industrielle de type hamburger et le risque de présenter une forme d’asthme sévère. Au contraire, les enfants et adolescents qui consomment régulièrement des fruits sont associés à un risque moindre de connaitre un symptôme respiratoire sévère. Cette association scientifique, qui n’est pas une preuve définitive, soulève toutefois une problématique intéressante que vont essayer d’explorer d’autres équipes de recherche.En 2019, une étude italienne confirme que la malbouffe est une cause possible d’allergieC’est à Naples, cette fois, que la science révèle les conclusions d’une nouvelle étude menée sur une soixantaine d’enfants. Malgré la taille réduite de l’échantillon, les résultats expriment clairement une association entre la consommation de junk food et le risque d’allergie chez les enfants... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mar 26, 2023 • 4min
Peut-on remplacer la viande par le tofu sans risque ?
Que vous soyez végétarien, omnivore, flexitarien ou végane, difficile d’échapper à la tendance : le tofu a fait son apparition dans les rayons de tous les supermarchés, en plus d’être devenu une référence incontournable des épiceries bio. Soyeux ou ferme, nature ou fumé, agrémenté de pesto ou mariné au tamari, il fait partie des ingrédients incontournables de la cuisine asiatique. Ces dernières années, il a aussi séduit les grands chefs français que sont Thierry Marx, Christophe Moret et Alain Ducasse.Les atouts nutritionnels du tofu sont indéniables, et c’est bien pour cette raison qu’il provoque un engouement réel auprès des personnes qui veulent réduire leur consommation de viande. Plutôt insipide nature, il se prête à toutes sortes de préparations qui veulent parfois le faire passer pour un substitut carné. Mais le tofu peut-il remplacer la viande dans l’alimentation quotidienne sans risque pour la santé ?Ce qu’apporte la viande, ce qu’apporte le tofuCommençons par comparer les atouts nutritionnels de la viande et du tofu. Côté viande, d’abord, toutes ne sont pas égales puisque la viande de volaille est moins grasse que la viande de bœuf, qui est elle plus riche en fer. Globalement, la viande est riche en protéines à haute valeur biologique, c’est-à-dire que pour 100 grammes de viande, l’organisme reçoit environ 20 grammes de protéines qu’il assimile très bien. La viande contient aussi une bonne proportion de fer héminique, qui est la forme la mieux assimilée par le système digestif humain. Si certains morceaux de viande sont gras, il est assez facile d’ôter les parties concernées avant la cuisson. 100 grammes de bœuf apportent environ la moitié des apports journaliers en vitamine B12 et en zinc, et un cinquième des apports journaliers en fer.Le tofu, lui, est particulièrement faible en calories et en lipides. Il apporte une bonne quantité de protéines, environ 12 grammes par 100 grammes de produit, ce qui ne représente cependant qu’un peu plus de la moitié des apports fournis par la viande. Mais le tofu cache d’autres intérêts nutritionnels : il est riche en calcium et en manganèse, et procure de la vitamine E qui aide à digérer les graisses.La consommation de tofu doit-elle être limitée ?L’une des problématiques qui cible le tofu, c’est sa teneur en phyto-oestrogènes. Ces substances très semblables aux œstrogènes humains peuvent prendre la place de ces hormones sur les récepteurs des cellules et perturber le fonctionnement hormonal. Il faut savoir que certaines personnes sont capables de dégrader les phyto-oestrogènes en équol, un composé qui n’entre plus en concurrence avec les œstrogènes. Cette capacité dépend de l’état du microbiote intestinal, et ne concerne qu’entre un quart et deux tiers de la population.Les effets des phyto-oestrogènes sur la santé sont controversés. Certaines études laissent penser qu’ils sont bénéfiques contre l’ostéoporose et les maladies cardiovasculaires, mais d’autres recherches pointent du doigt le risque de ces substances pour les femmes ayant eu un cancer du sein. Le soja est également responsable de cas de puberté précoce chez les jeunes garçons, il est donc déconseillé avant 3 ans... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mar 23, 2023 • 3min
Pourquoi la pornographie nuit-elle à la santé sexuelle ?
Le gouvernement français travaille activement à la recherche d’une méthode de certification de l’âge pour bloquer efficacement l’accès aux sites pornographiques par les mineurs. La pornographie est aujourd'hui accessible en un clic, mais à quel prix ? Si elle peut sembler inoffensive, elle engendre de vraies conséquences néfastes sur la santé sexuelle et psychologique. Dans ce podcast, nous allons nous intéresser aux effets de la pornographie sur la santé sexuelle, en mettant en lumière les troubles et les dysfonctions qui peuvent survenir après une consommation élevée de contenu pornographique. Nous aborderons aussi les conséquences psychologiques de ce comportement.La pornographie induit une hyperstimulation sexuelle nociveContrairement à un rapport sexuel avec une personne physique, la masturbation devant un contenu pornographique induit une hyperstimulation sexuelle. Autrement dit, la quantité excessive de stimuli sexuels procurés par le film ou les images induit l’habituation du cerveau à percevoir de nombreux stimuli pour ressentir de l’excitation. Une personne qui consomme régulièrement de la pornographie va se désensibiliser des stimuli normaux. Elle aura du mal à être excitée dans une situation sexuelle normale, son intérêt pour les rapports physiques à deux peut décroître, et elle va se tourner vers des contenus toujours plus stimulants, créant une situation de dépendance.Dans le cadre de cette hyperstimulation, il est possible qu’un utilisateur habitué à la pornographie souffre de dysfonction érectile ou sexuelle et ne parvienne plus à avoir des rapports satisfaisants avec une personne physique.Le dysfonctionnement sexuel lié au porno chez la femme et chez l’hommeLes dysfonctions sexuelles relatives à la consommation régulière de pornographie concernent aussi bien les hommes que les femmes.D’abord, les hommes qui regardent des films pornographiques d’une façon excessive développent une tolérance aux images très explicites, ce qui entraine parfois une baisse de la réponse sexuelle. En situation de rapport classique, ces hommes ont du mal à obtenir et maintenir une érection. Ils peuvent aussi rencontrer des difficultés à éjaculer. De plus, les images pornographiques créent des attentes irréalistes quant à la sexualité réelle : cela contribue à causer une insatisfaction sexuelle concomitante à la dysfonction érectile.De la même façon, les femmes qui regardent régulièrement du porno peuvent connaitre des dysfonctions sexuelles sous la forme de difficulté à connaitre l’orgasme avec un partenaire, de baisse de la lubrification vaginale, et de troubles de la libido. À travers les films, les femmes visualisent des pratiques sexuelles présentées comme normales qui ne correspondent pas à leurs véritables envies. Si elles essaient de s’y conformer, elles peuvent se sentir anxieuses, insatisfaites ou déçues... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mar 22, 2023 • 3min
Quelles sont les conséquences possibles d’un Covid long ?
D’après des résultats d’enquête publiés en 2022 par Santé Publique France, environ un tiers des personnes contaminées par le SARS-CoV-2, autrement appelé Covid-19, souffrent d’affections post-Covid. Le Covid long se caractérise par des symptômes qui surviennent dans les 3 mois à la suite de l’infection initiale, et qui durent au moins 2 mois. Ces symptômes ne sont pas expliqués par d’autres diagnostics et perturbent la vie quotidienne des patients.Le diagnostic de Covid long se base sur une liste de 25 symptômes parmi lesquels on retrouve la fatigue, l’essoufflement, la toux, la fièvre intermittente, la perte du goût ou de l’odorat, le dysfonctionnement cognitif, le malaise après l’effort et la dépression. Des douleurs articulaires ou musculaires, des troubles digestifs, des troubles du sommeil et de la concentration peuvent aussi affecter la personne.Les conséquences long terme du Covid long touchent différents secteurs. Nous allons aborder ici l’aspect physique, l’aspect psychologique et l’aspect socio-économique de cette affection reconnue par les services de santé publique.Les conséquences physiques du Covid longIl faut bien distinguer les symptômes de l’affection post-Covid-19 de ses conséquences ou séquelles. Les symptômes vont disparaitre au bout de 6 mois, un an ou deux ans pour les cas les plus longs. Il ne subsiste pas de cicatrice sur les organes, et les IRM cérébrales ne révèlent aucun dégât. Les séquelles, en revanche, sont parfois irréversibles.Le Covid-19 touche particulièrement le système respiratoire, et c’est donc au niveau des poumons que les séquelles s’avèrent les plus importantes. Outre des atteintes interstitielles fibrosantes, qui sont des cicatrices formées dans le tissu pulmonaire, les patients diagnostiqués avec un Covid long peuvent aussi connaitre des anomalies membranaires, bronchiolaires et vasculaires. La capacité pulmonaire diminue et la pression artérielle pulmonaire augmente, ce qui induit des risques cardiovasculaires plus élevés.Les douleurs chroniques concernent également les patients qui connaissent une affection post-Covid-19. Localisées au thorax, aux muscles, aux articulations, à l’abdomen ou dans les vaisseaux, les douleurs se traitent au cas par cas et finissent généralement par disparaitre, mais seulement lorsque le patient réussit à trouver la prise en charge adaptée à sa problématique.Enfin, la perte de goût et d’odorat qui persiste après 3 mois nécessite une consultation ORL afin de rééduquer progressivement les muqueuses. Cela prend du temps, mais les patients ont bon espoir de récupérer leurs facultés sensorielles.Les conséquences psychologiques du Covid longL’impact psychologique d’un Covid long ne doit jamais être négligé. La baisse soudaine de la qualité de vie, pour une durée qui excède parfois une année, affecte la santé mentale des personnes touchées par l’affection post-Covid-19. L’incapacité à pouvoir mener les activités quotidiennes habituelles engendre du stress, de l’anxiété, de la dépression, voire du stress post-traumatique susceptible de subsister longtemps après l’infection initiale.Chez celles et ceux qui souffraient de maladies mentales ou d’affections psychologiques avant d’être contaminés par le coronavirus, une vigilance accrue s’impose afin de guetter des signes d’aggravation des troubles, ou l’apparition de nouveaux symptômes psychologiques... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mar 21, 2023 • 3min
Comment expliquer que la taille moyenne du pénis a augmenté ?
C’est un sujet qui prête à sourire, et pourtant, l’augmentation de la taille moyenne du sexe masculin ces dernières décennies n’est pas un bon signe pour l’espèce humaine. De façon concomitante avec la baisse de fertilité masculine via un amoindrissement du niveau de testostérone et du nombre de spermatozoïdes, la hausse de la taille du pénis reflète une modification rapide du développement humain qui pourrait être liée à des facteurs dangereux pour la santé.Mais reprenons à zéro.L’étude qui est à l’origine de ce constatLe 14 février 2023, une date qui semble avoir été sélectionnée avec humour pour publier une telle étude, des chercheurs de l’université de Stanford partagent les résultats obtenus après 29 années d’observation et de recueil de données sur la longueur du sexe masculin. L’étude est loin d’être anodine puisqu’elle s’est déroulée sur presque trois décennies, avec un échantillon de 55761 hommes.Professeur d’urologie et auteur principal de l’étude, le Dr Michael Eisenberg s’attendait à obtenir des résultats très différents. À l’image des spermatozoïdes dont le nombre se fait de plus en plus faible, et des niveaux de testostérone qui baissent largement chez les hommes, il était attendu que la longueur moyenne du pénis subisse le même sort et diminue également.Or, c’est tout l’inverse qui s’est passé. Sur cette période de 29 ans, la longueur moyenne du pénis en érection a augmenté de 24%, passant de 12 cm en 1992 à plus de 15 cm en 2021.Pourquoi ce résultat est-il inquiétant pour l’espèce humaine ?On pourrait penser que l’augmentation de la taille du sexe masculin est principalement due à l’évolution. Les hommes dotés d’un sexe de taille plus importante peuvent avoir une activité sexuelle plus développée, en raison d’un taux de testostérone supérieur ou d’une plus grande confiance en leurs capacités. Cela expliquerait alors que les paramètres génétiques codant pour un pénis plus long seraient davantage transmis, avec une descendance plus nombreuse pour les hommes ayant un sexe particulièrement développé.Cependant, cette explication est largement insuffisante pour expliquer la rapidité à laquelle le pénis a changé sur une période aussi courte. Les chercheurs ayant publié l’étude craignent qu’une modification aussi rapide d’une caractéristique humaine soit due à des composants extérieurs qui présentent un fort impact sur l’évolution anatomique de l’Homme. Les pesticides, les contaminants chimiques contenus dans les produits de soin et d’hygiène pourraient être responsables de l’augmentation de la longueur moyenne du pénis.Si, en soit, cette donnée ne parait pas alarmante, il faut la considérer à une autre échelle. Savoir que notre environnement peut modifier notre corps d’une façon aussi importante et aussi rapide devrait nous alerter sur les risques que les contaminants et pesticides peuvent avoir sur d’autres parties de l’organisme. Des études ont déjà prouvé que les produits chimiques perturbent les hormones et détériorent la santé reproductive.Quel bien des pénis plus longs feraient-ils à l’espèce humaine s’ils étaient accompagnés d’une baisse de la fertilité ? Probablement aucun. Dans tous les cas, la recherche doit encore étudier la question afin de comprendre l’origine exacte de cette modification, ses éventuelles répercussions et les moyens de la freiner si nécessaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mar 20, 2023 • 3min
L'origine ethnique influence-t-elle les facteurs de risque de décès ?
Les inégalités en matière de santé constituent un sujet préoccupant au sein de notre société. Et si l’origine ethnique était elle-même un facteur déterminant des risques de mortalité ? Plusieurs études ont en effet montré des différences significatives dans les taux de maladie chronique et de décès prématuré selon les groupes ethniques.Quels sont les facteurs qui contribuent à ces disparités ? Existe-t-il des politiques de santé dont le but est de réduire ces inégalités ? Analysons en détails l’impact de l’origine ethnique sur les facteurs de risque de décès pour mieux comprendre les enjeux de santé publique et d’égalité d’accès aux soins.Les liens avérés entre facteur de risque de décès et origine ethniqueUne étude publiée en 2019 dans la revue médicale The Lancet s’est intéressée à la mortalité parmi les groupes ethniques américains. Les résultats ont démontré que les Afro-Américains et les Américains d’origine hispanique présentent un risque de mortalité plus élevé que les Blancs américains pour un certain nombre de maladies. Parmi celles-ci, on peut noter les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers.D’autres études tendent à mettre en lumière l’occurrence disproportionnée de certaines maladies chroniques au sein de minorités ethniques comme le diabète, l’hypertension ou les maladies cardiovasculaires.Pourquoi certaines ethnies développent davantage de risques de décès pour ces maladies ?Les facteurs qui expliquent ces différences entre ethnies sont nombreux et variés. L’âge, le sexe, le niveau de revenu, le niveau d’éducation, le statut socio-économique et la situation géographique offrent une première lecture quant à l’occurrence de certaines maladies au sein d’ethnies minoritaires. Les habitudes alimentaires, la pollution, le mode de vie, les conditions de travail constituent d’autres facteurs qui influencent la mortalité et s’avèrent différents selon les ethnies considérées. Il ne faut pas oublier non plus l’accès limité aux soins, le manque d’informations sur la santé et l’hygiène de vie délétère qui touchent davantage les Afro-Américains, les Hispaniques, les Américains d’origine asiatique et des îles du Pacifique. Ces facteurs contribuent au développement de maladies chroniques et mortelles comme le diabète, les maladies respiratoires ou cardiovasculaires.L’influence des gênes dans l’apparition d’une maladie au sein d’une ethnieEn-dehors de tous les facteurs environnementaux, sociaux et démographiques, certaines maladies présentent une prévalence plus élevée chez des ethnies particulières à cause de facteurs génétiques. Par exemple, la drépanocytose, une maladie grave du sang, s’avère plus courante chez les personnes d’ascendance africaine, méditerranéenne et du Moyen-Orient.La thalassémie, une maladie génétique héréditaire responsable d’une anémie sévère, se retrouve aussi plus souvent chez les personnes d’ascendance méditerranéenne, asiatique et africaine.Les politiques de santé qui visent à réduire ces inégalitésCertains pays mettent en place des programmes de dépistage précoce pour les maladies chroniques les plus courantes chez les groupes ethniques à risque. D’autres politiques visent à renforcer la sensibilisation aux facteurs de risque des maladies chroniques, et à encourager les modes de vie sains dans les communautés les plus touchées.Enfin, les inégalités de risques de décès peuvent aussi être lissées en améliorant l’accès à l’éducation et à l’emploi, en réduisant la pauvreté et en améliorant les conditions de vie des ethnies concernées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mar 19, 2023 • 3min
Quels sont les accidents les plus fréquents lors d'un rapport sexuel ?
Bien que les incidents qui se déroulent derrière les portes d’une chambre restent souvent tabous, il peut être bon de savoir que les rapports sexuels exposent à des risques de blessure ou de traumatisme. Une étude américaine publiée en 2014 s’intéressait aux motifs d’admission des hommes présentant une blessure génitale au service des urgences. Les résultats montrent que les quelques accidents liés à des rapports sexuels étaient souvent liés à des pratiques non conventionnelles. Dans tous les cas, le fait de connaitre les risques d’accident les plus fréquents lors d’un rapport sexuel participe à limiter leur occurrence grâce à l’adoption de mesures de prévention. Nous allons découvrir ici trois catégories qui regroupent les accidents les plus fréquents pendant un rapport sexuel.Les blessures et les traumatismes des parties génitalesParmi les traumatismes les plus courants, les saignements génitaux concernent principalement les femmes. Il peut y avoir un saignement lors d’une pénétration si celle-ci est réalisée sans préliminaire, sans lubrification suffisante ou avec force. Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres et saignent facilement sans forcément ressentir de douleurs. D’autres personnes, au contraire, auront mal pendant la pénétration sans connaitre de saignement. C’est notamment le cas des femmes qui souffrent de vaginisme : leurs muscles sont si contractés que toute pénétration devient très douloureuse.En ce qui concerne les fractures et entorses, c’est au tour des hommes d’être plus concernés. Plutôt rare, la fracture du pénis survient lors d’un rapport brutal ou d’un changement de position rapide, ou encore en cas d’anomalie anatomique. Elle est très douloureuse et nécessite une intervention chirurgicale. Les hommes peuvent aussi connaitre des entorses des testicules ou du périnée pendant une pratique sexuelle non conventionnelle.Les accidents avec des jouets sexuelsTout le monde connait l’histoire de la personne qui se rend aux urgences avec une saucisse ou un légume coincé au mauvais endroit. L’utilisation des jouets sexuels s’étant largement démocratisée, celles et ceux qui veulent pimenter leurs relations se tournent désormais vers des accessoires plus sécurisés. Il n’en reste pas moins que les sextoys sont responsables d’une majeure partie des accidents lors de rapports sexuels.D’abord, les jouets sexuels mal entretenus ou de mauvaise qualité peuvent engendrer des irritations, voire des abrasions des tissus génitaux. Il est important de sélectionner des sextoys certifiés aux normes européennes, conçus dans des matériaux respectueux de l’anatomie intime.Ensuite, l’utilisation excessive ou imprudente d’un jouet sexuel conduit parfois à différents traumatismes tels que des douleurs, des déchirures, des ecchymoses ou des fractures. Dans ce cas, les conséquences vont de la simple égratignure provisoire au prolapsus des organes génitaux ou du rectum à travers les orifices naturels, lequel peut conduire à une incontinence permanente.Les accidents liés à des positions acrobatiques... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mar 16, 2023 • 3min
Pourquoi les commérages sont-ils jugés bons pour la santé ?
Les commérages ont plutôt mauvaise presse. On les associe volontiers à la médisance, à la jalousie et à l’ennui. Pourtant, le fait de partager des faits ou des idées avec d’autres personnes participe à maintenir et former des liens sociaux. Ce n’est pas tout : les personnes qui pratiquent le commérage bénéficient également d’autres avantages pour leur santé physique et mentale. Il s’agit simplement de bien faire attention à ne pas tomber dans des pratiques délétères telles que le harcèlement ou la diffamation.Les commérages présentent des bénéfices sur les rapports sociauxQu’est-ce qui est plus efficace pour rapprocher deux collègues que de partager quelques indiscrétions sur leur employeur ou leurs clients ? Comment créer un lien avec ses nouveaux voisins plus facilement qu’en leur parlant du secret de l’ancien propriétaire ou des pratiques étranges du facteur ? Depuis la nuit de temps, les hommes et les femmes échangent au sujet de leur perception du monde. C’est ce qui permet de confronter son point de vue aux autres, de se sentir moins seul et de partager une connivence avec l’interlocuteur. Peu importe finalement la teneur des propos, et moins encore que les deux commères soient d’accord ou non. Ce qui compte, c’est la proximité que cet échange induit, très favorable à la création d’une relation de confiance -puisque l’autre a osé exprimer son avis ou partager des informations indiscrètes. Une étude menée à Berkeley relate que les commérages aident à renforcer la cohésion de groupe et la coopération entre individus.Les ragots servent aussi à favoriser la résilience émotionnelle. En faisant part de son expérience et de son ressenti, la personne qui participe aux commérages se soulage des traumatismes ou des inconforts vécus. Par exemple, aller raconter à sa voisine que le voisin vous fait de l’œil pourrait vous aider à mieux réagir face à cette situation désagréable.Les commérages aident aussi à réguler le stress et l’anxiétéVous vous inquiétez de cet homme qui traine devant votre immeuble et semble avoir de mauvaises intentions ? Le fait de partager ce doute avec quelqu’un vous permettra probablement d’apaiser vos angoisses et de vous sentir plus fort, plus soutenu lorsque vous croiserez l’individu.Moins de stress, moins d’anxiété sont bénéfiques à la santé physique et mentale. Le stress est en effet connu pour augmenter le risque d’inflammation de l’organisme, et le risque de développer des maladies comme le cancer ou les troubles cardiovasculaires. En verbalisant des angoisses, des insécurités, des questionnements, les personnes adeptes des ragots évitent de ruminer ces pensées seules. En les évacuant, elles les éliminent aussi de leur tête et de leur corps.Les limites à poser pour que le commérage reste bon pour la santéLes ragots devraient toujours rester un moyen de se vider la tête ou de se rapprocher d’une personne, et ne pas dépasser ce cadre. Il est tout à fait possible de partager des observations sans foncer tête baissée dans les préjugés et le ressentiment. Les commérages peuvent prendre la forme de fantasmes, d’histoires que l’on construit à deux pour le plaisir, mais ils ne doivent pas devenir négatifs au risque de se transformer en harcèlement ou en diffamation.En restant bienveillant, en adoptant le ton de l’humour ou du second degré, partager un ragot avec son voisin ou sa collègue permet de dénouer les tensions et d’améliorer la relation, sans que personne ne souffre de ces commérages. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mar 15, 2023 • 3min
Y a-t-il des aliments à calories négatives, qui font maigrir ?
Du régime miracle au complément alimentaire qui fait perdre du poids, les personnes qui souhaitent maigrir sont souvent prêtes à tout pour éliminer quelques kilos. Mais cette perspective enthousiasmante ne devrait pas mettre en danger l’organisme, ce que font beaucoup de régimes restrictifs. L’Anses faisait part en 2010 d’une expertise pointant du doigt les régimes alimentaires pratiqués sans suivi médical, qui entrainent par exemple une reprise de poids rapide, une fonte musculaire ou une baisse de la qualité osseuse.Une alimentation équilibrée et variée couplée à une activité physique représente l’une des clés pour perdre du poids lentement et durablement. Est-il cependant possible de mettre dans son assiette certains aliments qui aideraient à éliminer de la graisse ? Les aliments à calories négatives existent-ils, et si oui, dans quelle mesure sont-ils efficaces pour perdre du poids ?Comment un aliment pourrait-il faire perdre des calories ?L’idée qu’un aliment n’apporte aucune calorie est facile à comprendre. L’eau, par exemple, ne fournit aucun nutriment (bien qu’elle regorge de minéraux et de molécules indispensables à l’organisme). Cependant, il parait difficile d’imaginer qu’un aliment contenant des calories puisse en faire perdre à l’organisme. D’où provient cette théorie, et que vaut-elle ?Lorsque l’on évoque les aliments à calories négatives, on prend en fait en considération l’énergie nécessaire au corps pour métaboliser et digérer ces aliments. Si cette dépense calorique est plus importante que ce qu’apporte l’aliment, on arrive à un résultat négatif : le fait de manger cet aliment fera dépenser davantage d’énergie à l’organisme qu’il n’en obtient avec l’aliment.Ainsi, tout en favorisant leur satiété par le remplissage de l’estomac, les personnes qui consomment ces aliments pourraient perdre du poids en mangeant moins au total et en brûlant plus de calories. La théorie des calories négatives est cependant très discutée.La réalité scientifique des aliments à calories négativesIl n’existe pas d’étude sérieuse qui corrobore l’idée des aliments à calories négatives. Plutôt que de parler d’aliments à calories négatives, il serait plus juste de parler d’aliments satiétogènes à faible charge calorique. Ces aliments sont riches en eau et en fibres, ils participent donc à la satiété rapide, ce qui évite de manger beaucoup de calories lors d’un repas. Les épinards, les brocolis, les concombres, les citrons, les oranges, les salades, les fraises font notamment partie de ces aliments faibles en calories et riches en fibres et en eau. Les intégrer régulièrement au menu peut aider à abaisser le total calorique du repas, tout en garantissant de bons apports en vitamines.Même si l’organisme dépense des calories en digérant ces aliments, la quantité est si infime qu’elle n’influe pas directement la perte de poids. En effet, il faut environ un déficit de 7000 calories pour perdre un kilo de graisse. D’après Geoffrey Livesey, nutritionniste, le coût calorique de la digestion est de 5 à 25% de l’apport calorique de l’aliment. Pour un bol de fraises qui apporte environ 50 calories, la digestion peut brûler environ 3 à 14 calories. On est très loin des 7000 calories requises, même en consommant des fraises à tous les repas !Des végétaux, oui, mais aussi des protéinesLes légumes et les fruits apportent certes des éléments essentiels au corps, mais il ne faut pas oublier l’importance des protéines pour le maintien de la masse musculaire. Finalement, pour maigrir, il est bien plus intéressant de composer des assiettes équilibrées en faisant la part belle aux fibres et aux protéines, plutôt que de s’astreindre à manger un certain type d’aliment, sous peine de voir s’installer de la frustration et de subir l’effet yoyo. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Mar 14, 2023 • 3min
Le Blue Monday existe-t-il vraiment ?
En début d’année, deux mots se retrouvent dans les bouches de tous les journalistes d’actualité : les soldes, et le Blue Monday. Si les premières sont plutôt source de réjouissances pour les consommateurs, malgré le contexte économique difficile, le second évoque une période beaucoup plus triste. Le Blue Monday serait en effet le jour le plus déprimant de l’année.Qui a créé ce concept, et sur quoi repose-t-il ? Le Blue Monday existe-t-il vraiment ? Comment combattre la baisse de morale qui survient fréquemment aux alentours de cette période ?Le Blue Monday a été inventé à des fins commercialesC’est en tous cas ce que l’on peut supposer. En effet, l’expression du Blue Monday a été créée par une agence de communication, qui a demandé à des universitaires de signer le communiqué de presse en échange d’une rémunération. Psychologue à Cardiff, le Dr Cliff Arnall a proposé une formule qui permettrait d’établir la date de ce jour supposé come le plus déprimant de l’année.Il faut cependant savoir que le communiqué de presse contenant la notion du Blue Monday a servi à une campagne publicitaire pour l’agence de voyages Sky Travel, afin de promouvoir des voyages pendant la période hivernale. Établi au troisième lundi du mois de janvier, le Blue Monday a été à la fois critiqué et exploité à des fins de sensibilisations pour la santé mentale.Ce qui est vrai dans le Blue MondayLa notion de Blue Monday s’appuie sur différents constats qui établissent l’augmentation du risque d’être déprimé à cette période de l’année, notamment :- la fin des fêtes de fin d’année ;- la reprise du travail après le week-end ;- les dettes accumulées avec les achats de Noël et les dépenses de début d’année ;- le temps, généralement froid et peu ensoleillé ;- la distance par rapport aux vacances suivantes, notamment pour les salariés.L’avis de la science sur le Blue MondayLes études qui ont cherché à établir la véracité ou non de la formule du Dr Cliff Arnall ne partagent pas la même opinion. Certaines, sponsorisées par des industriels intéressés par la promotion de produits autour de la santé mentale, sont d’ailleurs critiquées par le corps scientifique. D’autres font preuve d’une méthodologie hasardeuse ou d’un échantillonnage trop faible. Finalement, il n’y a pas de vraie preuve que le Blue Monday est ou n’est pas le jour le plus déprimant de l’année.Comment retrouver le moral si l’on est sujet à la déprime en janvier ?Les personnes qui sont touchées par des signes de déprime aux alentours de la date supposée du Blue Monday peuvent mettre en place un certain nombre de stratégies afin de conserver le moral. D’abord, il est important de vérifier l’absence de carence en vitamine D. En 2007, 40% des adultes faisaient preuve d’un déficit modéré à sévère en vitamine D, ce qui s’explique notamment par le manque d’exposition au soleil à la période hivernale. Or, une carence en vitamine D peut aggraver l’anxiété et la dépression.D’autre part, certaines personnes ont proposé de se focaliser plutôt sur le Yellow Tuesday, un jour programmé au mois de juin, qui représenterait le jour le plus heureux de l’année. Il faut se rappeler que la formule du Dr Cliff Arnall ne repose sur aucun élément scientifique, et qu’il a lui-même admis qu’elle n’avait pas de sens. Il est alors plus intéressant de se focaliser sur les évènements positifs, de prévoir des réunions de famille ou des soirées entre amis, de mettre en place des projets sur le long terme et de prendre un temps pour soi à chaque fois que nécessaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.