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Choses à Savoir
En 3 minutes, l'essentiel à connaitre sur un sujet de culture générale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Episodes
Mentioned books

Oct 31, 2025 • 5min
[Pour aller + loin] Le blob
Un commentaire ? N'hésitez pas à utiliser le formulaire de contact: https://www.chosesasavoir.com/nous-contacterCet épisode a été généré avec l'aide d'une IA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 29, 2025 • 2min
Christianisme vs Judaïsme
Le judaïsme et le christianisme partagent une origine commune, mais ils divergent profondément sur la manière d’interpréter la relation entre Dieu et l’humanité. Pour comprendre leur différence, il faut remonter à leurs racines.Le judaïsme est la plus ancienne des deux religions. Il naît il y a environ 3000 ans au sein du peuple hébreu, qui se considère comme le peuple choisi par Dieu pour conclure une alliance. Cette alliance, scellée avec Abraham puis Moïse, repose sur la Torah, les cinq premiers livres de la Bible hébraïque. Le judaïsme met l’accent sur l’observance de la loi divine (les mitsvot), les prières, les fêtes et la justice sociale. Le lieu central du culte est la synagogue, et la figure religieuse principale est le rabbin, guide spirituel et enseignant. Le judaïsme n’attend pas le salut d’un messie divin déjà venu, mais espère encore la venue d’un Messie futur, un homme choisi par Dieu qui rétablira la paix sur Terre.Le christianisme, lui, naît au Ier siècle de notre ère, au sein même du judaïsme. Jésus de Nazareth, un juif pratiquant, prêche un message d’amour universel et annonce l’avènement du Royaume de Dieu. Ses disciples, convaincus qu’il est le Messie annoncé par les prophètes, le reconnaissent comme le Fils de Dieu. Après sa mort et sa résurrection, ils répandent sa parole : c’est la naissance du christianisme.La différence fondamentale réside donc dans la figure de Jésus. Pour les chrétiens, il est à la fois homme et Dieu, venu sauver l’humanité du péché par sa mort et sa résurrection. Pour les juifs, Jésus n’est ni le Messie ni un être divin : le Messie véritable n’est pas encore venu, et Dieu ne se fait pas homme.D’autres distinctions en découlent. Le texte sacré des chrétiens est la Bible, composée de l’Ancien Testament (reprenant en partie la Bible hébraïque) et du Nouveau Testament, qui raconte la vie et l’enseignement de Jésus. Le culte chrétien se déroule à l’église, dirigé par des prêtres, et repose sur les sacrements comme le baptême ou la communion.En résumé, le judaïsme est une foi centrée sur la Loi et l’attente du Messie, tandis que le christianisme repose sur la foi en un Messie déjà venu, porteur du salut universel. L’un attend la promesse, l’autre croit qu’elle s’est accomplie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 27, 2025 • 3min
Napoléon III
Napoléon III, de son vrai nom Charles-Louis Napoléon Bonaparte, est une figure fascinante et souvent méconnue de l’histoire de France. Neveu de Napoléon Iᵉʳ, il naît en 1808 et grandit dans l’exil, après la chute de son oncle. Toute sa jeunesse, il rêve de rendre à son nom la gloire perdue.En 1848, la Révolution renverse le roi Louis-Philippe. La France devient à nouveau une République : la Deuxième. Louis-Napoléon s’y engouffre. Il se présente à l’élection présidentielle de décembre 1848, promettant « l’ordre et la prospérité », et séduit les paysans grâce à son nom mythique. Il est élu triomphalement, devenant le premier président de la République française.Mais la Constitution lui interdit d’être réélu à la fin de son mandat. Qu’à cela ne tienne : en décembre 1851, il organise un coup d’État, dissout l’Assemblée et prend le pouvoir absolu. Un an plus tard, il se fait proclamer empereur sous le nom de Napoléon III, inaugurant le Second Empire (1852-1870).Son régime est d’abord autoritaire. La presse est censurée, les opposants surveillés. Mais peu à peu, il s’assouplit : Napoléon III comprend que la modernité passe aussi par la liberté. Sous son règne, la France se transforme en profondeur. Les grandes avenues de Paris sont percées par le baron Haussmann, les chemins de fer s’étendent dans tout le pays, les mines et les industries se développent, les premières banques modernes apparaissent. C’est l’âge du progrès technique, de la bourgeoisie triomphante et de l’essor économique.Sur le plan international, Napoléon III veut rendre à la France son prestige. Il soutient l’unité italienne, intervient militairement en Crimée et au Mexique. Ces entreprises sont parfois audacieuses, mais souvent coûteuses. Son ambition finit par le perdre : en 1870, il déclare la guerre à la Prusse de Bismarck, persuadé d’une victoire rapide. C’est un désastre. L’armée française est écrasée à Sedan, l’empereur capturé, et le Second Empire s’effondre.Napoléon III finit ses jours en exil en Angleterre, où il meurt en 1873.Longtemps méprisé comme un imitateur de son oncle, il est aujourd’hui vu sous un jour plus nuancé : modernisateur visionnaire, promoteur du suffrage universel masculin et acteur décisif de la transformation économique de la France. Son règne, à la croisée de l’autorité et du progrès, a façonné la France moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 24, 2025 • 2min
Le vol de la Joconde
Le vol de la Joconde est l’un des épisodes les plus célèbres de l’histoire de l’art — un fait divers digne d’un roman policier. Il se déroule au Louvre, à Paris, le 21 août 1911. Ce jour-là, le chef-d’œuvre de Léonard de Vinci disparaît sans laisser de trace.À l’époque, le tableau n’a pas encore le statut mythique qu’il possède aujourd’hui. La Joconde est connue des amateurs, mais elle n’est pas encore « l’œuvre la plus célèbre du monde ». C’est justement son vol qui va la rendre mythique.Le lendemain, un artiste qui vient peindre au Louvre remarque un espace vide sur le mur. Pensant que le tableau a été déplacé pour être photographié, il ne s’inquiète pas. Mais quelques heures plus tard, les gardiens réalisent qu’il n’est plus nulle part. Panique générale : la Joconde a disparu. Le musée ferme immédiatement, la presse s’empare de l’affaire et Paris entre en émoi. Des milliers de curieux se pressent au Louvre pour voir… le mur vide !La police, dirigée par le célèbre commissaire Alphonse Bertillon, interroge tout le monde : employés, photographes, artistes. On soupçonne même Guillaume Apollinaire et Pablo Picasso, figures du monde artistique jugées « excentriques ». Ils seront arrêtés puis relâchés, faute de preuve. L’enquête piétine. Pendant plus de deux ans, aucune piste sérieuse n’émerge.L’auteur du vol est en réalité Vincenzo Peruggia, un ouvrier italien qui travaillait au Louvre. Il avait simplement profité d’un lundi, jour de fermeture, pour se cacher dans un placard, décrocher le tableau et sortir du musée en le dissimulant sous sa blouse blanche d’employé.Son but n’était pas de l’argent : il voulait « restituer » la Joconde à l’Italie, convaincu qu’elle y avait été volée par Napoléon. Pendant deux ans, il garde le tableau caché dans une malle sous son lit à Paris. En 1913, il tente de le vendre à un antiquaire de Florence. Ce dernier, méfiant, alerte la police. Peruggia est arrêté et la Joconde retourne triomphalement au Louvre.Ironie du sort : c’est ce vol qui fera de la Joconde une icône mondiale. L’affaire passionne la presse, et le sourire mystérieux de Mona Lisa devient celui du tableau le plus célèbre — et désormais le mieux gardé — de la planète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 24, 2025 • 6min
[Pour aller + loin] Le vol de La Joconde
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Oct 22, 2025 • 2min
Le mythe de la caverne de Platon
Le mythe de la caverne, raconté par Platon dans La République, est sans doute la plus célèbre allégorie de la philosophie occidentale. Elle illustre sa vision de la connaissance, de la vérité et de l’éducation.Imagine une caverne souterraine où des hommes sont enchaînés depuis leur naissance. Ils ne peuvent ni bouger ni tourner la tête ; tout ce qu’ils voient, c’est la paroi devant eux. Derrière eux brûle un feu, et entre ce feu et les prisonniers passent d’autres hommes portant des objets. Les prisonniers, eux, ne voient que les ombres projetées sur le mur et les prennent pour la réalité. Pour eux, ces ombres sont le monde.Un jour, l’un des prisonniers parvient à se libérer. En se retournant, il découvre le feu, la source des ombres. Ses yeux le brûlent ; la lumière l’aveugle. Mais peu à peu, il comprend qu’il ne voyait jusque-là qu’une illusion. En sortant de la caverne, il est ébloui par le soleil, symbole de la vérité ultime et du Bien. Il réalise alors que le monde extérieur, celui des idées et de la connaissance, est infiniment plus réel que les ombres trompeuses de la caverne.Platon explique que ce prisonnier représente le philosophe : celui qui quitte l’ignorance, supporte la douleur du savoir et découvre la vérité. Mais lorsqu’il redescend pour avertir les autres, ces derniers refusent de le croire. Habitués à leurs illusions, ils le traitent de fou et préfèrent leurs ombres confortables à une lumière qui les dérange.Par cette allégorie, Platon veut montrer que l’éducation n’est pas un remplissage d’esprit, mais une libération : elle consiste à tourner l’âme vers la lumière, à apprendre à voir le monde autrement. La caverne symbolise la société qui vit dans les apparences ; le feu représente la culture et les opinions, le soleil incarne la vérité absolue.Ce mythe dépasse la philosophie antique : il interroge toujours notre rapport à la réalité. Sommes-nous, nous aussi, prisonniers de nos écrans, de nos préjugés, de nos croyances ? Sortir de la caverne, c’est accepter de remettre en cause ce que l’on pense savoir.En somme, Platon nous invite à un voyage intérieur : quitter le confort des certitudes pour gravir le difficile chemin de la connaissance et atteindre la lumière du vrai. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 22, 2025 • 5min
[Pour aller + loin] Le mythe de la caverne de Platon
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Oct 20, 2025 • 3min
Jules César
Jules César est l’une des figures les plus marquantes de l’histoire romaine. Né en 100 avant J.-C., il appartient à une vieille famille patricienne de Rome, les Julii. Très tôt, il comprend que le pouvoir à Rome ne se conquiert pas seulement par la naissance, mais par l’audace, la guerre et la parole.Brillant orateur, stratège et homme politique, César gravit les échelons du pouvoir dans une République romaine minée par les rivalités entre riches et pauvres. Pour asseoir son influence, il forme en 60 avant J.-C. un pacte secret appelé le Premier Triumvirat, avec Pompée, le général le plus respecté, et Crassus, l’homme le plus riche de Rome. Ensemble, ils se partagent les postes et les territoires. César obtient alors le commandement de la Gaule.De 58 à 51 avant J.-C., il mène la guerre des Gaules, une campagne militaire d’une ampleur inédite. En quelques années, il soumet presque tout le territoire qui correspond aujourd’hui à la France, la Belgique et une partie de la Suisse. Son récit, La Guerre des Gaules, n’est pas seulement un rapport militaire : c’est aussi une œuvre de propagande destinée à faire briller son génie. Il y décrit notamment la victoire d’Alésia en 52 avant J.-C., où il écrase le chef gaulois Vercingétorix.Mais à Rome, sa popularité inquiète. Le Sénat, dominé par les partisans de Pompée, lui ordonne de renoncer à son armée. César refuse. En 49 avant J.-C., il franchit le fleuve Rubicon, ce qui équivaut à déclarer la guerre civile. Après des années de conflit, il triomphe, devient dictateur à vie et entreprend de profondes réformes : calendrier julien, grands travaux, élargissement du Sénat, intégration des provinces. Il rêve d’un empire pacifié et centralisé.Pourtant, cette concentration de pouvoir choque les défenseurs de la République. Le 15 mars 44 avant J.-C., les « ides de mars », il est assassiné par un groupe de sénateurs menés par Brutus et Cassius, au pied de la statue de Pompée.Sa mort marque la fin de la République romaine et ouvre la voie à l’Empire. Son héritage est immense : conquérant, écrivain, législateur, César a donné son nom à la « césarienne », au « Kaiser » allemand et au « Tsar » russe. Il incarne, plus que quiconque, le moment où Rome passa de la cité à la domination du monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 20, 2025 • 8min
[Pour aller + loin] Jules César
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Oct 17, 2025 • 2min
Van Gogh
Vincent van Gogh est l’un des peintres les plus célèbres et les plus bouleversants de l’histoire de l’art. Né en 1853 aux Pays-Bas, il n’a vendu qu’un seul tableau de son vivant, mais son œuvre, marquée par la couleur et la passion, allait révolutionner la peinture moderne.Fils de pasteur, Van Gogh commence sa vie professionnelle comme marchand d’art, puis comme prédicateur auprès des mineurs du Borinage, en Belgique. Sensible à la misère humaine, il y mène une existence austère. C’est à cette époque qu’il décide de consacrer sa vie à la peinture, à près de trente ans. Autodidacte, il se forme en copiant des gravures et des maîtres comme Millet. Ses premières œuvres, sombres et terreuses, représentent la vie paysanne : la plus célèbre est Les Mangeurs de pommes de terre (1885).En 1886, Van Gogh s’installe à Paris chez son frère Théo, marchand d’art et principal soutien moral et financier. Il y découvre les impressionnistes — Monet, Renoir, Pissarro — et adopte des couleurs plus vives, une touche plus libre. Mais c’est à Arles, en 1888, qu’il atteint sa pleine maturité artistique. Séduit par la lumière du Sud, il rêve de créer une “communauté d’artistes”. Il y peint ses toiles les plus célèbres : Les Tournesols, La Chambre à Arles, Le Café de nuit. Ses coups de pinceau deviennent tourbillonnants, ses couleurs, vibrantes.Mais la solitude et la maladie mentale le rongent. Son ami Paul Gauguin, venu le rejoindre à Arles, supporte mal son instabilité. Une violente dispute éclate ; Van Gogh se mutile l’oreille gauche dans un accès de délire. Interné à l’asile de Saint-Rémy-de-Provence, il continue de peindre sans relâche, produisant des chefs-d’œuvre comme La Nuit étoilée, symbole de sa lutte intérieure entre chaos et beauté.En 1890, il rejoint Théo à Auvers-sur-Oise, sous la surveillance bienveillante du docteur Gachet. Il peint plus de 70 toiles en deux mois — champs de blé, ciels tourmentés — avant de se tirer une balle dans la poitrine le 27 juillet 1890. Il meurt deux jours plus tard, à 37 ans.Van Gogh laisse plus de 900 tableaux et 1100 dessins, témoignages d’une intensité rare. Méprisé de son vivant, il incarne aujourd’hui le génie incompris, l’artiste qui, à travers la douleur, a fait jaillir la lumière. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.


