Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Apr 2, 2025 • 2min

A quel âge risque-t-on le plus de faire un AVC ?

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent une préoccupation majeure en santé publique, avec plus de 120 000 cas recensés chaque année en France, entraînant environ 30 000 décès. Traditionnellement associés aux personnes âgées, les AVC touchent également des populations plus jeunes, une tendance mise en lumière par des études récentes.​Incidence des AVC selon l'âgeSelon le bulletin épidémiologique publié le 4 mars 2025 par Santé publique France, l'âge moyen des patients hospitalisés pour un AVC en 2022 était de 73,2 ans, avec une différence notable entre les sexes : 70,5 ans pour les hommes et 76,3 ans pour les femmes. La moitié des patients avaient plus de 75 ans au moment de l'AVC, et 25,4 % étaient âgés de moins de 65 ans. Ces chiffres illustrent que, bien que l'incidence des AVC augmente avec l'âge, une proportion significative touche des individus de moins de 65 ans. ​Le risque d'AVC augmente significativement avec l'âge, atteignant son maximum chez les personnes de 85 ans et plus. Augmentation des AVC chez les moins de 65 ansBien que le vieillissement de la population explique en partie l'augmentation globale des AVC, un "signal épidémiologique" préoccupant est observé chez les adultes de moins de 65 ans depuis une quinzaine d'années. Cette tendance suggère une hausse de l'incidence et des hospitalisations pour AVC dans cette tranche d'âge, nécessitant une attention particulière. ​Facteurs de risque chez les moins de 65 ansPlusieurs facteurs peuvent contribuer à cette augmentation chez les moins de 65 ans :​Hypertension artérielle : facteur de risque majeur d'AVC.​Diabète : augmente le risque de maladies vasculaires, y compris les AVC.​Tabagisme : endommage les vaisseaux sanguins et favorise les caillots.​Sédentarité et obésité : contribuent à l'hypertension et au diabète.​Consommation excessive d'alcool : peut entraîner une hypertension et des troubles du rythme cardiaque.​L'adoption de modes de vie sains, incluant une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et l'arrêt du tabac, est essentielle pour réduire ces risques.​ConclusionBien que le risque d'AVC augmente avec l'âge, touchant principalement les personnes de plus de 75 ans, une proportion notable survient chez les moins de 65 ans. L'augmentation de l'incidence dans cette tranche d'âge souligne l'importance de la prévention et de la sensibilisation aux facteurs de risque modifiables, afin de réduire l'impact des AVC sur cette population. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Apr 1, 2025 • 3min

Quel biais cognitif favorise la procrastination ?

Le biais de pondération de valence est un biais cognitif qui influence la manière dont nous évaluons les informations positives et négatives. Certaines personnes accordent plus d'importance aux aspects négatifs d'une situation, ce qui peut les rendre excessivement prudentes, anxieuses ou pessimistes. D'autres, à l’inverse, surpondèrent les éléments positifs, menant parfois à un excès de confiance ou à une minimisation des risques. Ce biais affecte la prise de décision dans de nombreux domaines, y compris la procrastination.Comment ce biais favorise-t-il la procrastination ?La procrastination consiste à repousser une tâche jugée difficile, ennuyeuse ou stressante, souvent en la remplaçant par une activité plus gratifiante à court terme. Le biais de pondération de valence joue un rôle clé dans ce comportement de deux façons principales :1. Surpondération des aspects négatifs de la tâcheUne personne focalisée sur les aspects négatifs d’une tâche (difficulté, effort, risque d’échec) aura tendance à la percevoir comme plus désagréable qu’elle ne l’est réellement. Cela génère du stress ou de l’anxiété, ce qui pousse à éviter la tâche en la reportant à plus tard. Par exemple, un étudiant qui doit rédiger un essai peut exagérer la complexité de la tâche et se sentir submergé, préférant remettre son travail au lendemain. 2. Minimisation des bénéfices futurs et recherche de gratification immédiateÀ l’inverse, certaines personnes donnent trop d'importance aux récompenses immédiates (comme se divertir sur les réseaux sociaux) et sous-évaluent les bénéfices à long terme (finir un projet à temps, obtenir de bonnes notes). Ce phénomène est amplifié par le biais du présent, qui nous pousse à privilégier le plaisir immédiat plutôt que les avantages futurs. Exemple : un employé remet à plus tard une tâche importante pour regarder une série, car il accorde trop de poids au plaisir immédiat et minimise l’importance de son travail à long terme. Comment contrer ce biais et réduire la procrastination ?Repenser la tâche sous un angle positif : Se rappeler des bénéfices futurs et chercher à en tirer une forme de satisfaction personnelle. Fractionner la tâche : Décomposer un projet en petites étapes rend sa réalisation plus accessible et réduit la perception négative. S'imposer un cadre temporel : Fixer des deadlines intermédiaires permet d’éviter de remettre indéfiniment une tâche. En conclusion, le biais de pondération de valence nous pousse à procrastiner en amplifiant les aspects négatifs d’une tâche et en minimisant ses bénéfices futurs. Une prise de conscience de ce biais et des stratégies adaptées permettent de mieux gérer notre temps et nos décisions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 31, 2025 • 2min

Manger des carottes améliore-t-il vraiment la vue ?

L’idée que les carottes améliorent la vision, en particulier la vision nocturne, est très répandue. Pourtant, si elles sont effectivement bonnes pour la santé des yeux, elles ne confèrent pas de super-pouvoirs visuels. Cette croyance trouve son origine dans une campagne de propagande britannique durant la Seconde Guerre mondiale.En effet, dans les années 1940, la Royal Air Force (RAF) britannique développait des technologies radar avancées pour détecter les avions ennemis, même dans l'obscurité. Afin de dissimuler cet avantage stratégique, le gouvernement britannique a lancé une campagne de désinformation affirmant que ses pilotes avaient une vision nocturne exceptionnelle grâce à une consommation importante de carottes. Ce mythe s’est ensuite largement répandu et perdure encore aujourd’hui.Sur le plan scientifique, les carottes sont riches en bêta-carotène, un précurseur de la vitamine A. Cette vitamine est essentielle au bon fonctionnement de la rétine et joue un rôle clé dans la formation de la rhodopsine, un pigment nécessaire pour voir dans des conditions de faible luminosité. Une étude publiée dans le Journal of Nutrition (Sommer et al., 1995) a démontré que la vitamine A est indispensable pour éviter des troubles comme la cécité nocturne, une condition qui empêche de bien voir dans l’obscurité. Cependant, une consommation excessive de carottes n’améliore pas la vision au-delà de la normale.Dans les pays développés, où les carences en vitamine A sont rares grâce à une alimentation variée, manger davantage de carottes n’aura pas d’effet notable sur la vision. En revanche, dans certaines régions du monde où les carences en vitamine A sont courantes, comme en Afrique ou en Asie du Sud-Est, un apport insuffisant peut entraîner des problèmes de vision, voire la cécité dans les cas les plus graves. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande ainsi l’enrichissement en vitamine A dans les régimes alimentaires de ces populations.En conclusion, si les carottes sont effectivement bénéfiques pour la santé des yeux, elles ne permettent pas d’améliorer la vision au-delà des capacités normales. Elles jouent un rôle dans la prévention des troubles liés à une carence en vitamine A, mais ne corrigent ni la myopie, ni l’hypermétropie, ni d’autres défauts visuels. Une alimentation équilibrée, incluant d’autres sources de vitamines et de minéraux essentiels, est la meilleure façon de prendre soin de sa vue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 30, 2025 • 2min

Pourquoi le mariage fait-il grossir les hommes ?

Se marier serait-il un facteur de risque pour la prise de poids ? Selon une étude récente présentée au Congrès européen sur l'obésité à Malaga, les hommes mariés ont 3,2 fois plus de risques d’être en situation d’obésité que les célibataires. Pour le surpoids, le risque augmente de 62 % chez les hommes contre 39 % chez les femmes. Curieusement, l’effet n’est pas aussi marqué chez ces dernières.Ce phénomène peut s’expliquer par plusieurs facteurs. D’abord, la routine alimentaire change souvent après le mariage. Les sorties au restaurant deviennent plus fréquentes, les repas sont souvent plus copieux et pris à deux, ce qui peut inciter à manger plus. Le partage des repas peut également influencer les habitudes alimentaires : les hommes adoptent parfois un mode d’alimentation plus riche, notamment si leur conjointe cuisine des plats plus élaborés ou plus gras que ce qu’ils mangeaient seuls.Ensuite, l’activité physique a tendance à diminuer. Avant le mariage, la volonté de séduire pousse souvent à entretenir son apparence. Mais une fois en couple, la pression sociale diminue, et la motivation à faire du sport peut s’affaiblir. Le temps passé en famille, les obligations domestiques et professionnelles prennent le dessus sur les séances de sport, entraînant un mode de vie plus sédentaire.D’autres aspects psychologiques entrent aussi en jeu. Le mariage est souvent associé à un sentiment de stabilité et de confort, ce qui peut entraîner une certaine complaisance vis-à-vis de son poids. Le stress conjugal peut également jouer un rôle : certaines personnes réagissent au stress en mangeant davantage, ce qui peut favoriser la prise de poids.L’absence d’un effet similaire chez les femmes reste une question ouverte. Il est possible qu’elles soient plus attentives à leur poids pour des raisons de pression sociale, ou qu’elles maintiennent des habitudes alimentaires plus équilibrées après le mariage.En somme, le mariage entraîne des changements de mode de vie qui favorisent la prise de poids, surtout chez les hommes. Une alimentation plus riche, une diminution de l’activité physique et une attitude plus détendue vis-à-vis de l’apparence contribuent à cette tendance. Heureusement, en adoptant de bonnes habitudes et en maintenant une activité physique régulière, il est tout à fait possible d’éviter cet effet « kilos du mariage ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 27, 2025 • 2min

Quelle est la différence entre surpoids et obésité ?

Le surpoids et l'obésité sont souvent confondus, mais ils diffèrent par leur gravité et leurs effets sur la santé. Le surpoids est un excès modéré de masse grasse, tandis que l'obésité représente une accumulation excessive. L'Indice de Masse Corporelle (IMC) est un outil crucial pour ces distinctions. Les conséquences sur la santé varient également : alors que le surpoids augmente modestement le risque de maladies cardiovasculaires et de diabète, l'obésité est associée à des complications graves. Des statistiques mondiales éclairent également sur ces problématiques.
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Mar 26, 2025 • 2min

Comment fonctionnent les bagues anti stress ?

Les bagues anti-stress, également appelées "bagues d'anxiété", sont des bijoux conçus pour aider à gérer le stress et l'anxiété. Elles comportent généralement un anneau principal fixe et un ou plusieurs éléments mobiles, tels que des perles ou des anneaux secondaires, que l'utilisateur peut faire tourner ou manipuler avec les doigts. Cette interaction tactile vise à fournir une distraction ou un point focal, aidant ainsi à détourner l'attention des pensées anxieuses.Mécanisme d'action des bagues anti-stressLe principe sous-jacent des bagues anti-stress repose sur des techniques d'ancrage utilisées en psychologie pour gérer l'anxiété. En manipulant la bague, l'utilisateur engage une action répétitive qui peut servir de point focal, aidant à canaliser l'attention et à réduire les pensées négatives. Cette action est similaire à d'autres mécanismes d'adaptation, tels que le fait de jouer avec un stylo ou de tapoter des doigts, mais avec l'avantage supplémentaire d'être plus discrète et socialement acceptable.Efficacité des bagues anti-stress : perspectives scientifiquesÀ ce jour, il n'existe pas d'études scientifiques rigoureuses publiées dans des revues médicales évaluées par des pairs qui confirment l'efficacité spécifique des bagues anti-stress dans la réduction de l'anxiété. Cependant, des experts en santé mentale reconnaissent que ces bagues peuvent offrir un soulagement temporaire en servant de distraction physique. Par exemple, la psychologue Catherine Halissey note que, bien qu'il n'y ait pas de recherches spécifiques sur ces bagues, elles peuvent aider à détourner l'attention des pensées anxieuses vers un objet tangible, offrant ainsi un soulagement à court terme.Témoignages et perceptions des utilisateursDe nombreux utilisateurs rapportent des expériences positives avec les bagues anti-stress. Par exemple, certains ont constaté une réduction des comportements compulsifs, comme se ronger les ongles, en utilisant la bague comme une alternative pour canaliser leur nervosité. D'autres mentionnent que la manipulation de la bague les aide à se concentrer et à calmer leur esprit dans des situations stressantes. Ces témoignages, bien que subjectifs, suggèrent que les bagues anti-stress peuvent servir d'outils d'adaptation pour certaines personnes.Considérations et limitesIl est important de noter que, malgré les retours positifs de certains utilisateurs, les bagues anti-stress ne doivent pas être considérées comme une solution unique ou un substitut à des traitements éprouvés pour l'anxiété. Elles peuvent être utilisées comme un complément à d'autres stratégies de gestion du stress, telles que la thérapie cognitivo-comportementale, la méditation, l'exercice physique et une hygiène de vie équilibrée. Comme le souligne la psychologue Sabrina Philippe, ces bagues peuvent aider à canaliser l'attention, mais leur effet reste à court terme si l'on ne traite pas les causes sous-jacentes de l'anxiété. ConclusionLes bagues anti-stress offrent une approche tactile pour aider à gérer l'anxiété en fournissant une distraction physique. Bien que leur efficacité spécifique n'ait pas été scientifiquement prouvée, elles peuvent servir d'outils d'adaptation pour certaines personnes. Il est essentiel de les considérer comme une composante d'une stratégie globale de gestion du stress, plutôt que comme une solution autonome. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 25, 2025 • 2min

Pourquoi doit-on arracher une dent pour soigner les yeux ?

L’ostéo-odonto-kératoprothèse (OOKP) est une procédure chirurgicale étonnante qui permet de redonner la vue à des patients atteints de cécité cornéenne sévère. Ce nom complexe cache une technique révolutionnaire qui repose sur l’utilisation… d’une dent du patient !Quand la cornée ne peut plus être réparéeLa cornée est la partie transparente située à l’avant de l’œil, permettant à la lumière de passer et d’être focalisée sur la rétine. Certaines maladies, comme des brûlures chimiques, des infections sévères ou des maladies auto-immunes, peuvent la rendre totalement opaque. Quand les greffes de cornée classiques échouent ou ne sont pas envisageables, l’OOKP devient une option.Pourquoi une dent ?L’OOKP repose sur un principe unique : utiliser une dent du patient pour servir de support à une lentille optique. Une dent canine ou prémolaire est extraite, sculptée et percée pour y insérer une petite lentille. Cette structure est ensuite implantée dans la joue du patient pendant plusieurs mois, le temps qu’elle s’intègre aux tissus vivants et développe un réseau sanguin.Une double intervention chirurgicaleLa procédure se déroule en plusieurs étapes :1. Préparation du greffon dentaire : Une dent du patient est extraite, façonnée et perforée pour y insérer une lentille optique. L’ensemble est ensuite placé sous la joue pour permettre son intégration. 2. Préparation de l’œil : Après quelques mois, la surface de l’œil est préparée en retirant les tissus cicatriciels et en créant un espace pour le greffon. 3. Implantation du greffon : La dent modifiée est récupérée de la joue et implantée dans l’œil. La lentille permet alors à la lumière de pénétrer et de restaurer la vision. Des résultats spectaculairesBien que complexe, l’OOKP offre une seconde chance aux patients qui n’avaient plus d’alternative. Une fois la cicatrisation terminée, la plupart des patients retrouvent une vision fonctionnelle, pouvant aller jusqu’à 10/10 dans certains cas.Une technique rare mais efficaceL’OOKP est pratiquée uniquement dans quelques centres spécialisés dans le monde, car elle nécessite une expertise chirurgicale exceptionnelle. Malgré son aspect surprenant, elle prouve que l’innovation médicale peut repousser les limites de la science… parfois, grâce à une simple dent ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 24, 2025 • 2min

Qu'est-ce qu'un cancer occulte ?

Un cancer occulte est un type de cancer qui reste caché, c’est-à-dire qu’il ne présente pas de tumeur primaire visible ou identifiable au moment du diagnostic. Il se manifeste souvent par la présence de métastases, c’est-à-dire des cellules cancéreuses qui se sont propagées dans l’organisme, sans que l’on puisse retrouver leur point d’origine. Ce type de cancer est aussi appelé cancer primitif inconnu (CPI).Pourquoi est-il "occulte" ?Dans la majorité des cancers, la tumeur primaire est identifiée rapidement, par des examens d’imagerie (scanner, IRM) ou par une biopsie. Mais dans le cas d’un cancer occulte, cette tumeur initiale est soit trop petite pour être détectée, soit elle a régressé spontanément, soit elle est localisée dans un endroit difficile d’accès. En revanche, les cellules cancéreuses qui en proviennent ont déjà migré et formé des métastases dans d’autres organes comme les poumons, le foie, les os ou les ganglions lymphatiques.Comment est-il diagnostiqué ?Le diagnostic repose sur l’analyse des métastases. Une biopsie est réalisée pour étudier les caractéristiques des cellules cancéreuses et tenter de déterminer leur origine. Des examens complémentaires comme des prises de sang, des scanners ou encore des analyses génétiques peuvent être effectués pour guider la recherche. Mais dans environ 20 à 50 % des cas, l’origine exacte du cancer reste inconnue.Quels sont les symptômes ?Les symptômes varient selon l’organe touché par les métastases. On peut observer des douleurs osseuses, une fatigue persistante, une perte de poids inexpliquée, des difficultés respiratoires ou encore des ganglions enflés. Comme la tumeur primaire est absente ou non identifiée, les signes avant-coureurs typiques d’un cancer (comme une grosseur palpable) peuvent être inexistants, rendant le diagnostic plus complexe.Quels sont les traitements ?Le traitement dépend du type de cellules cancéreuses retrouvées et de la localisation des métastases. On utilise généralement la chimiothérapie, parfois associée à la radiothérapie ou à l’immunothérapie. Lorsque l’origine possible du cancer est soupçonnée, des thérapies ciblées peuvent être proposées. Cependant, comme le point de départ de la maladie est inconnu, le traitement est souvent plus généraliste et son efficacité peut être plus variable.Un défi médicalLes cancers occultes représentent un défi pour les médecins, car leur prise en charge est plus complexe qu’un cancer dont l’origine est connue. La recherche progresse pour mieux comprendre ces cancers mystérieux et améliorer leur diagnostic grâce aux avancées en génétique et en imagerie médicale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 23, 2025 • 2min

Quel féculent a l’index glycémique le plus élevé ?

Découvrez l'impact de l'index glycémique (IG) des féculents sur votre santé. La pomme de terre se révèle être la championne de l'IG élevé, provoquant des pics de glycémie. Le riz, quant à lui, présente une grande variabilité selon sa variété, le riz complet étant plus doux pour la glycémie. En outre, la cuisson influence également l'IG, avec des méthodes comme la purée qui intensifient cet effet. Apprenez comment faire des choix éclairés pour maintenir votre énergie et votre bien-être.
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Mar 20, 2025 • 2min

Qui peut obtenir l'Allocation aux adultes handicapés ?

L'Allocation aux adultes handicapés (AAH) est une prestation sociale française destinée à garantir un revenu minimum aux personnes en situation de handicap. Son attribution repose principalement sur l'évaluation du taux d'incapacité de la personne, indépendamment de la pathologie spécifique dont elle souffre.Critères d'attribution de l'AAH :1. Taux d'incapacité :80 % ou plus : La personne est éligible à l'AAH si son taux d'incapacité permanente atteint au moins 80 %.Entre 50 % et 79 % : L'AAH peut être accordée si le handicap entraîne une restriction substantielle et durable pour l'accès à l'emploi, reconnue par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH). 2. Conditions supplémentaires :Âge : Avoir au moins 20 ans (ou 16 ans si l'individu n'est plus considéré à la charge de ses parents pour les prestations familiales).Résidence : Résider de manière stable et régulière en France.Ressources : Ne pas dépasser un certain plafond de ressources, fixé annuellement et variable selon la situation familiale.Pathologies ouvrant droit à l'AAH :Il n'existe pas de liste exhaustive de pathologies prédéfinies ouvrant droit à l'AAH. Toutefois, certaines maladies, en raison de leur nature invalidante, sont fréquemment reconnues par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) lors de l'évaluation du taux d'incapacité. Parmi elles :Maladies neurologiques :Sclérose en plaquesMaladie de ParkinsonÉpilepsieTroubles du spectre autistique :AutismeMaladies génétiques :Trisomie 21 (syndrome de Down)Dystrophie musculaireMaladies psychiatriques :SchizophrénieTrouble bipolaireDépression majeureMaladies chroniques invalidantes :Polyarthrite rhumatoïdeMaladie de CrohnDiabète de type 1 et 2FibromyalgieMaladies neurodégénératives :Maladie d'AlzheimerAffections cardio-respiratoires sévères :Insuffisance cardiaqueAsthme sévèreCancers :Notamment ceux entraînant des limitations fonctionnelles importantesProcessus d'évaluation :Chaque demande est examinée individuellement par la MDPH. Une équipe pluridisciplinaire évalue l'impact de la pathologie sur la vie quotidienne, la capacité à travailler et l'autonomie de la personne. Cette évaluation aboutit à la détermination d'un taux d'incapacité, qui conditionne l'éligibilité à l'AAH.Durée d'attribution de l'AAH :L'AAH est attribuée pour une durée variable, en fonction de la stabilité ou de l'évolution prévisible du handicap :1 à 2 ans : Si une évolution favorable du handicap est attendue. 3 à 5 ans : Si le handicap est stable ou peu susceptible d'amélioration. 10 ans ou à vie : Pour les handicaps graves et irréversibles avec un taux d'incapacité d'au moins 80 %.Conclusion :L'attribution de l'AAH repose sur l'évaluation du taux d'incapacité et de l'impact du handicap sur la vie quotidienne, plutôt que sur la reconnaissance d'une pathologie spécifique. Ainsi, toute maladie ou condition entraînant une incapacité significative peut potentiellement ouvrir droit à cette allocation, sous réserve de l'évaluation effectuée par la MDPH. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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