Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Apr 14, 2025 • 2min

Pourquoi le cerveau vieillirait-il brutalement à partir de 44 ans ?

On a longtemps pensé que le vieillissement du cerveau était un processus progressif et linéaire. Pourtant, une étude publiée en 2022 dans la revue scientifique PNAS — Proceedings of the National Academy of Sciences — révèle une réalité bien différente : le cerveau ne vieillirait pas de façon continue, mais par à-coups, avec un tournant brutal autour de 44 ans.Cette étude, menée par des chercheurs allemands et britanniques, s’appuie sur l’analyse de données d’imagerie cérébrale provenant de plus de 4 000 personnes âgées de 18 à 88 ans. En se basant sur une technique appelée « connectomique », les scientifiques ont cartographié les réseaux de communication entre différentes régions du cerveau. Leur objectif : comprendre comment ces connexions évoluent avec l’âge.Leur découverte principale est frappante : vers 44 ans, la structure du cerveau connaît une réorganisation brutale. C’est un peu comme si, à cet âge, les lignes de communication dans le cerveau étaient redirigées, certains circuits étant désactivés tandis que d’autres deviennent plus actifs. Ce basculement marque le début d’un déclin dans la rapidité et l’efficacité des échanges neuronaux. Concrètement, cela pourrait expliquer pourquoi, passé la quarantaine, certaines fonctions cognitives — comme la mémoire de travail, la vitesse de traitement ou la concentration — commencent à diminuer plus visiblement.Mais attention : ce n’est pas une fatalité. Ce changement ne signifie pas une dégénérescence irréversible, ni une perte de capacités immédiate. Il s’agit plutôt d’un tournant neurologique : le cerveau devient un peu moins plastique, un peu moins efficace dans sa manière de traiter et de transmettre l’information.Fait intéressant, l’étude montre aussi que toutes les régions du cerveau ne sont pas touchées de la même manière. Les zones les plus affectées sont celles impliquées dans des fonctions dites "supérieures", comme le raisonnement, le langage ou la prise de décision. En revanche, les zones sensorielles et motrices restent relativement stables plus longtemps.Ces résultats ont des implications majeures. D’abord, ils nous rappellent l’importance de préserver la santé du cerveau dès la quarantaine — voire avant — par une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, un bon sommeil et une stimulation intellectuelle continue.En somme, selon cette étude parue dans PNAS, le cerveau humain pourrait connaître un tournant critique vers 44 ans. Un moment charnière, non pas pour s’alarmer, mais pour agir, en adoptant des habitudes qui favorisent un vieillissement cérébral en douceur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Apr 13, 2025 • 2min

Quel est le sport le plus sain pour le corps ?

Parmi tous les sports que l’on peut pratiquer, le tennis ressort souvent comme l’un des plus bénéfiques pour la santé globale. Et ce n’est pas qu’une impression : plusieurs études scientifiques appuient cette idée.Prenons une étude marquante publiée en 2018 dans le British Journal of Sports Medicine. Menée dans le cadre de la Copenhagen City Heart Study, elle a suivi plus de 8 500 personnes pendant environ 25 ans, en comparant les effets de différents sports sur l'espérance de vie. Résultat : les joueurs réguliers de tennis vivent en moyenne 9,7 ans de plus que les personnes sédentaires. C’est plus que les nageurs (+3,4 ans), les coureurs (+3,2 ans) ou les cyclistes (+3,7 ans). Pourquoi un tel écart ? Parce que le tennis combine les bienfaits de l’activité physique intense avec ceux des interactions sociales. Or, la recherche montre que l’isolement social est un facteur de risque comparable au tabagisme ou à l’obésité.Sur le plan physiologique, le tennis fait appel à tout le corps. Il renforce le système cardiovasculaire en améliorant l’endurance et la capacité respiratoire. Lors d’un match, la fréquence cardiaque peut facilement atteindre 70 à 85 % de la fréquence maximale, ce qui correspond à une activité aérobique intense, excellente pour le cœur. Il stimule également les muscles, notamment ceux des jambes, des bras, du tronc et du dos, grâce aux mouvements de course, de frappe, de rotation et d’équilibre.Mais ce n’est pas tout. Le tennis améliore la coordination œil-main, la concentration, la rapidité de réaction et même la mémoire, notamment à travers l’anticipation et la stratégie de jeu. Ces aspects ont un effet protecteur sur les fonctions cognitives, en particulier chez les personnes âgées.Sur le plan mental, le tennis est aussi un excellent régulateur de stress. Une étude publiée dans PLoS One en 2020 a révélé que les sports de raquette, comme le tennis, étaient associés à une meilleure santé mentale que les sports individuels. Ils réduisent les symptômes d’anxiété, améliorent l’estime de soi et favorisent un meilleur sommeil.Enfin, le tennis est un sport qui peut se pratiquer à tout âge, avec des règles adaptables et une intensité modulable. Il offre ainsi une activité physique complète, durable et socialement engageante — autant d’éléments qui expliquent pourquoi, selon la science, le tennis est l’un des sports les plus sains au monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Apr 10, 2025 • 2min

Qu'est-ce que la catatonie ?

La catatonie est un trouble psychiatrique fascinant et souvent méconnu. Lorsqu’on entend ce mot, on imagine parfois une personne totalement figée, immobile, les yeux dans le vide. Et cette image n’est pas complètement fausse. Mais la catatonie, c’est bien plus complexe. C’est un syndrome, c’est-à-dire un ensemble de symptômes, qui affecte à la fois le comportement, le mouvement et parfois même les fonctions vitales.Qu’est-ce que la catatonie ?La catatonie est un état psychomoteur anormal, qui peut se manifester par une immobilité extrême, mais aussi, paradoxalement, par des mouvements répétitifs, désorganisés ou incontrôlés. Elle peut survenir dans le cadre de troubles psychiatriques graves — comme la schizophrénie ou les troubles bipolaires — mais aussi à la suite d’affections neurologiques, métaboliques ou médicales.Autrefois, on associait presque exclusivement la catatonie à la schizophrénie. Mais on sait aujourd’hui qu’elle peut apparaître dans de nombreuses situations cliniques, y compris chez des personnes atteintes de dépression sévère, de troubles autistiques ou même lors d’infections, de traumatismes ou d’empoisonnements.Quels sont les symptômes ?Les signes de catatonie varient beaucoup, mais on en identifie plusieurs types caractéristiques :Le mutisme : la personne ne parle plus, même si elle est consciente.La stupeur : un état d’immobilité totale, sans réaction aux stimuli extérieurs.La catalepsie : les muscles restent figés dans la position dans laquelle on place la personne. Par exemple, si on lève son bras, il reste levé.La négativisme : un refus actif de bouger ou d’obéir à des instructions simples.L’écholalie : répétition automatique des mots entendus.L’échopraxie : imitation automatique des gestes d’autrui.L’agitation catatonique : un état où la personne bouge de manière désordonnée, sans but apparent, souvent en silence.Dans les formes les plus sévères, la catatonie peut devenir une urgence médicale. Une personne totalement figée pendant plusieurs jours peut développer des complications : déshydratation, malnutrition, thromboses, infections… Dans de rares cas, on parle de catatonie maligne, qui peut être mortelle si elle n’est pas traitée rapidement.Quelles sont les causes ?La catatonie n’est pas une maladie en soi, mais plutôt un symptôme d’un trouble sous-jacent. Elle peut résulter d’un choc émotionnel intense, d’un déséquilibre chimique dans le cerveau, d’une maladie neurologique, ou encore d’une intoxication médicamenteuse. Elle illustre de manière spectaculaire comment l’esprit peut prendre le contrôle – ou bloquer – le corps.Comment traite-t-on la catatonie ?Heureusement, des traitements existent. Le plus souvent, on utilise des benzodiazépines, comme le lorazépam, qui peuvent agir rapidement. Dans les cas résistants, l’électroconvulsivothérapie (ou ECT, parfois appelée « électrochocs ») peut être extrêmement efficace, malgré sa réputation controversée. Le traitement de la cause sous-jacente — qu’elle soit psychiatrique ou médicale — est aussi essentiel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Apr 9, 2025 • 3min

Avaler un chewing-gum : est-ce vraiment dangereux ?

Tout le monde a entendu cette phrase au moins une fois dans son enfance : "N’avale pas ton chewing-gum, il va rester coincé dans ton ventre pendant sept ans !" Ce mythe, bien ancré dans l’imaginaire collectif, est pourtant faux. Avaler un chewing-gum n’a rien de dramatique dans la grande majorité des cas. Mais alors, que se passe-t-il réellement lorsqu’on avale une gomme à mâcher ?Que devient un chewing-gum dans le corps ?Le chewing-gum est conçu pour être mâché, pas avalé. Il est composé de plusieurs éléments : des édulcorants ou du sucre, des arômes, des colorants, et surtout une base gommeuse — une matière plastique non digestible, souvent à base d’élastomères, de résines ou de cires.Lorsque vous l’avalez, votre système digestif se met en route comme pour tout autre aliment. L’estomac commence à sécréter ses sucs gastriques, mais aucune enzyme n’est capable de décomposer la base du chewing-gum. Résultat : elle traverse tout le système digestif intacte, sans être absorbée.Elle passe donc de l’estomac à l’intestin grêle, puis au côlon, pour être évacuée naturellement par les selles, généralement en 1 à 3 jours. Le corps traite ce morceau comme il le ferait avec d’autres substances non digestibles, comme les noyaux de fruits ou certaines fibres végétales trop dures.Peut-il rester coincé ou provoquer une occlusion ?Dans les cas très rares — surtout chez les enfants — si plusieurs chewing-gums sont avalés en peu de temps, ou s’ils sont avalés en même temps que d'autres objets non digestibles (comme des pièces de monnaie, des billes ou du papier), un amas peut se former dans le système digestif, provoquant un blocage. Cela peut mener à une occlusion intestinale, qui est une urgence médicale.Mais ce type de complication est extrêmement rare. Une étude américaine publiée dans la revue Pediatrics a documenté quelques cas isolés d’occlusion chez de jeunes enfants qui avaient avalé des chewing-gums quotidiennement, parfois plusieurs fois par jour.Chez un adulte en bonne santé, avaler occasionnellement un chewing-gum ne présente aucun risque réel.Et l’appendicite dans tout ça ?Un autre mythe circule parfois : "Si tu avales un chewing-gum, tu risques de faire une appendicite." Là encore, c’est inexact. L’appendicite est une inflammation de l’appendice, une petite excroissance située au début du côlon. Elle est généralement causée par une obstruction, soit par un petit amas de selles, un corps étranger, ou un excès de tissu lymphoïde.Est-ce que le chewing-gum peut en être responsable ? Très rarement, mais théoriquement, c’est possible. Si un chewing-gum avalé venait à se coincer précisément à l’entrée de l’appendice, il pourrait jouer le rôle de bouchon et déclencher une inflammation. Mais dans la réalité, cela relève plus de l’exception que de la règle. Les cas documentés dans la littérature médicale sont extrêmement rares. Ce n’est donc pas une raison de s’inquiéter si vous avalez accidentellement un chewing-gum. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Apr 8, 2025 • 4min

Pourquoi certaines personnes n’ont-elles pas de dents de sagesse ?

Pour écouter mon podcast Le fil IA:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-fil-ia/id1797244733Spotify:https://open.spotify.com/show/7DLZgY60IARypRmVGAlBM0?si=bacee66244884d27-----------------------------Les dents de sagesse, ou troisièmes molaires, sont bien connues… surtout pour les douleurs qu’elles peuvent provoquer. Elles apparaissent généralement entre 17 et 25 ans, d’où leur nom, symbolisant l’entrée dans l’âge adulte. Pourtant, certaines personnes n’en auront jamais. Pas une, pas deux : zéro dent de sagesse. Et ce n’est pas une anomalie. C’est même de plus en plus fréquent. Mais pourquoi ?Pour comprendre cela, il faut remonter dans le temps. Nos ancêtres, les premiers Homo sapiens, avaient une mâchoire plus large et une alimentation très différente de la nôtre. Ils consommaient des aliments crus, fibreux, difficiles à mâcher : racines, noix, viande non cuite… Ces aliments demandaient un travail masticatoire bien plus intense. Les dents de sagesse servaient alors de renfort : elles participaient activement à la mastication.Avec le temps, notre alimentation a radicalement changé. La cuisson, l’usage d’ustensiles, puis les aliments transformés ont rendu la mastication moins difficile. Résultat : notre mâchoire s’est adaptée. Elle est devenue plus petite, moins robuste… mais les gènes responsables du développement des dents de sagesse sont, eux, restés les mêmes. Ce décalage a provoqué ce qu’on connaît bien aujourd’hui : des dents de sagesse qui n’ont pas assez de place pour sortir correctement. Elles restent incluses, poussent de travers, causent des douleurs ou des infections. D’où leur extraction fréquente.Mais voilà où cela devient intéressant : chez certaines personnes, ces dents ne se forment tout simplement pas. On parle d’agénésie dentaire, c’est-à-dire l’absence de développement d’une ou plusieurs dents, dents de sagesse incluses. Ce phénomène touche environ 10 à 35 % de la population mondiale, selon les régions. Et il semble devenir plus courant dans les populations modernes.Pourquoi ? Il s’agit d’une évolution en marche. Certains scientifiques estiment que notre corps "s’adapte" peu à peu à nos besoins actuels. Puisque nous n’avons plus vraiment besoin des dents de sagesse, il devient possible – au fil des générations – qu’elles disparaissent chez certains individus, tout simplement parce qu’elles ne sont plus utiles à la survie. Des gènes associés à leur développement peuvent s’éteindre ou être inhibés.Des études génétiques ont mis en évidence le rôle de certains gènes, comme MSX1 et PAX9, qui influencent la formation des dents. Des variations dans ces gènes peuvent expliquer l’absence congénitale des dents de sagesse chez certaines personnes.En résumé, si vous n’avez pas de dents de sagesse, vous n’êtes pas une exception, vous êtes peut-être juste un peu en avance sur l’évolution humaine ! Ce que l’on croyait être un défaut est en réalité un signe d’adaptation. Et dans certains cas, c’est même une chance : pas de poussée douloureuse, pas d’opération… et un sourire tout aussi fonctionnel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Apr 7, 2025 • 2min

Peut-on vraiment transpirer du sang ?

Cela paraît incroyable, presque surnaturel… Et pourtant, transpirer du sang est un phénomène médicalement reconnu, bien que rarissime. Ce phénomène s'appelle hématidrose, ou parfois hémidrose sanglante. Il a intrigué médecins, historiens et croyants à travers les siècles.L’hématidrose se manifeste par l’apparition de gouttelettes rougeâtres à la surface de la peau, souvent au niveau du visage, du front, du cuir chevelu, des paupières ou des paumes. Dans certains cas, cela ressemble à de la sueur mêlée à du sang, dans d'autres, le liquide peut paraître plus dense, plus rouge. Ce qui est troublant, c’est qu’aucune blessure n’est visible. Le sang semble sortir directement par les pores de la peau, comme s’il était transpiré.Mais comment cela est-il possible, d’un point de vue scientifique ? Pour le comprendre, il faut se pencher sur l’anatomie de la peau. Juste autour de nos glandes sudoripares — celles qui produisent la sueur — se trouvent de nombreux petits capillaires sanguins. Lors de stress émotionnels ou physiques intenses, il peut arriver que ces capillaires se contractent violemment… puis se dilatent brusquement. Cette variation de pression peut provoquer leur rupture. Le sang s’échappe alors et se mélange à la sueur dans les glandes sudorales, avant d’être expulsé à la surface de la peau.Les causes de l’hématidrose sont rarement claires. Elle a été observée chez certaines personnes atteintes de troubles anxieux sévères, mais aussi dans des situations de terreur extrême. Des cas ont été rapportés chez des soldats avant la bataille, des prisonniers en attente d’exécution, ou encore des personnes confrontées à des drames personnels très violents. Il s’agit donc d’un symptôme du corps confronté à un stress aigu, presque insupportable.L’hématidrose n’est généralement pas mortelle ni même dangereuse à long terme, mais elle reste impressionnante. Elle peut aussi être accompagnée d’autres symptômes : douleurs, grande fatigue, maux de tête, ou baisse de tension. Elle nécessite bien sûr une prise en charge médicale, à la fois pour exclure d’autres pathologies (comme un trouble de la coagulation) et pour apaiser la cause profonde, souvent psychologique.Historiquement, l’hématidrose a alimenté de nombreux récits religieux ou mystiques. L’exemple le plus célèbre reste celui de Jésus, décrit dans les Évangiles comme ayant « sué du sang » lors de son agonie à Gethsémani. Aujourd’hui, ce que l’on croyait relever du miracle ou de la légende s’explique en partie par la science.En somme, oui : il est possible, dans certaines circonstances extrêmes, de transpirer du sang. L’hématidrose est rare, mais bien réelle. Et elle nous rappelle combien notre corps et notre esprit sont intimement liés, jusqu’à l’étrangeté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Apr 6, 2025 • 2min

Pourquoi a-t-on des cernes quand on est fatigué ?

Après une nuit trop courte ou un sommeil agité, on se regarde dans le miroir… et on découvre ces fameuses cernes qui semblent crier notre fatigue au monde entier. Mais pourquoi apparaissent-elles davantage quand on est fatigué ? Pour le comprendre, il faut s’intéresser à la fois à notre peau, à notre circulation sanguine et à la manière dont notre corps réagit au manque de sommeil.D’abord, il faut savoir que la peau du contour des yeux est extrêmement fine — l’une des plus fines du corps humain. Elle mesure environ 0,5 millimètre d’épaisseur, contre deux à trois millimètres ailleurs sur le visage. Cette finesse rend les vaisseaux sanguins situés juste en dessous beaucoup plus visibles, surtout lorsque quelque chose perturbe leur fonctionnement.Et justement, quand on est fatigué, la circulation sanguine est moins efficace. Le sang circule plus lentement, en particulier dans les petits capillaires du visage. Il peut alors stagner sous les yeux, ce qui accentue leur coloration. Le sang chargé en dioxyde de carbone devient plus sombre, et cette teinte peut transparaître à travers la peau. Chez les personnes à la peau claire, cela donne des cernes bleutés ou violacés ; chez celles à la peau plus foncée, ils peuvent paraître bruns ou grisâtres.La fatigue joue aussi un rôle dans la rétention d’eau. Quand on dort mal ou pas assez, notre corps régule moins bien les fluides. Résultat : un léger gonflement peut apparaître sous les yeux, créant ce qu’on appelle des poches. Ce gonflement compresse les vaisseaux sanguins, ce qui aggrave encore la stagnation du sang et donc l’apparence des cernes.À cela s’ajoute un autre effet du manque de sommeil : la diminution de la production de collagène et d’élastine. Ces protéines sont essentielles pour maintenir la fermeté et l’élasticité de la peau. Moins de collagène signifie une peau plus fine, plus fragile, et donc des cernes plus marqués, surtout avec l’âge.Enfin, il faut garder en tête que les cernes ne sont pas toujours causés uniquement par la fatigue. Les facteurs génétiques, l’exposition au soleil, les allergies, le tabac, l’alcool ou encore une alimentation déséquilibrée peuvent aussi y contribuer. Mais la fatigue, elle, agit comme un amplificateur : elle rend plus visibles des cernes déjà présents ou en accentue la couleur et la forme.En résumé, si vos cernes sont plus marqués après une courte nuit, ce n’est pas juste un effet d’optique : c’est un vrai signal que votre corps vous envoie. Une bonne nuit de sommeil reste l’un des meilleurs remèdes pour retrouver un regard frais… et une mine plus reposée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Apr 3, 2025 • 2min

L'IA peut-elle remplacer efficacement un psychologue ?

L'intelligence artificielle (IA) a fait des avancées notables dans divers domaines, y compris celui de la santé mentale. Cependant, la question de savoir si l'IA peut remplacer efficacement un psychologue humain demeure complexe et sujette à débat.​Les avancées de l'IA dans le soutien psychologiqueDes robots conversationnels, ou "chatbots", dotés d'IA ont été développés pour fournir un soutien psychologique. Par exemple, des applications comme Woebot ou Wysa utilisent des techniques de thérapie cognitivo-comportementale pour aider les utilisateurs à gérer le stress, l'anxiété et la dépression. Ces outils offrent une accessibilité 24h/24 et une certaine forme de soutien immédiat, ce qui peut être bénéfique pour ceux qui n'ont pas accès à un thérapeute humain.Les limites des chatbots thérapeutiquesMalgré leurs avantages, ces chatbots présentent des limites significatives. Ils manquent de la capacité à interpréter les nuances émotionnelles, le langage corporel et le contexte culturel de l'individu. De plus, leur utilisation soulève des préoccupations éthiques concernant la confidentialité des données et la qualité des conseils prodigués. Une étude publiée dans El País souligne que, bien que ces outils puissent offrir un soutien ponctuel, ils ne peuvent pas remplacer la complexité et la profondeur de la relation thérapeutique entre un patient et un psychologue humain. ​Perception des professionnels de la santé mentaleUne enquête menée auprès de psychiatres de 22 pays a révélé que seulement 3,8 % des répondants estiment que l'IA pourrait remplacer un clinicien humain dans la fourniture de soins empathiques. Cependant, une majorité reconnaît que l'IA pourrait automatiser des tâches telles que la documentation et l'analyse diagnostique. Cette perspective suggère que l'IA est perçue comme un outil complémentaire plutôt qu'un substitut au thérapeute humain. L'IA comme outil d'assistance pour les psychologuesL'IA peut analyser de grandes quantités de données pour aider les psychologues à identifier des schémas comportementaux et à personnaliser les plans de traitement. Par exemple, le projet Psy-LLM explore l'utilisation de modèles de langage avancés pour assister les professionnels de la santé mentale dans la fourniture de réponses cohérentes et pertinentes aux questions des patients. Cependant, ces outils sont conçus pour soutenir, et non remplacer, l'intervention humaine.L'importance de l'interaction humaine en thérapieLa relation thérapeutique repose sur l'empathie, la compréhension et la connexion humaine, des éléments que l'IA ne peut pas reproduire pleinement. Les psychologues sont formés pour interpréter les signaux non verbaux, comprendre les contextes culturels et sociaux, et adapter leurs approches en fonction des besoins individuels, des compétences qui échappent aux capacités actuelles de l'IA. Comme le souligne un article du Monde, l'IA devrait permettre aux médecins d'être encore plus humains avec leurs patients, en les libérant de certaines tâches administratives pour se concentrer sur l'interaction humaine. ConclusionBien que l'IA offre des outils précieux pour améliorer l'accès aux ressources en santé mentale et assister les professionnels dans certaines tâches, elle ne peut pas remplacer l'expertise, l'empathie et la connexion humaine qu'un psychologue apporte à la relation thérapeutique. L'IA est mieux perçue comme un complément aux soins psychologiques traditionnels, aidant à étendre la portée des services tout en préservant l'élément humain essentiel à une thérapie efficace. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Apr 2, 2025 • 2min

A quel âge risque-t-on le plus de faire un AVC ?

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent une préoccupation majeure en santé publique, avec plus de 120 000 cas recensés chaque année en France, entraînant environ 30 000 décès. Traditionnellement associés aux personnes âgées, les AVC touchent également des populations plus jeunes, une tendance mise en lumière par des études récentes.​Incidence des AVC selon l'âgeSelon le bulletin épidémiologique publié le 4 mars 2025 par Santé publique France, l'âge moyen des patients hospitalisés pour un AVC en 2022 était de 73,2 ans, avec une différence notable entre les sexes : 70,5 ans pour les hommes et 76,3 ans pour les femmes. La moitié des patients avaient plus de 75 ans au moment de l'AVC, et 25,4 % étaient âgés de moins de 65 ans. Ces chiffres illustrent que, bien que l'incidence des AVC augmente avec l'âge, une proportion significative touche des individus de moins de 65 ans. ​Le risque d'AVC augmente significativement avec l'âge, atteignant son maximum chez les personnes de 85 ans et plus. Augmentation des AVC chez les moins de 65 ansBien que le vieillissement de la population explique en partie l'augmentation globale des AVC, un "signal épidémiologique" préoccupant est observé chez les adultes de moins de 65 ans depuis une quinzaine d'années. Cette tendance suggère une hausse de l'incidence et des hospitalisations pour AVC dans cette tranche d'âge, nécessitant une attention particulière. ​Facteurs de risque chez les moins de 65 ansPlusieurs facteurs peuvent contribuer à cette augmentation chez les moins de 65 ans :​Hypertension artérielle : facteur de risque majeur d'AVC.​Diabète : augmente le risque de maladies vasculaires, y compris les AVC.​Tabagisme : endommage les vaisseaux sanguins et favorise les caillots.​Sédentarité et obésité : contribuent à l'hypertension et au diabète.​Consommation excessive d'alcool : peut entraîner une hypertension et des troubles du rythme cardiaque.​L'adoption de modes de vie sains, incluant une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et l'arrêt du tabac, est essentielle pour réduire ces risques.​ConclusionBien que le risque d'AVC augmente avec l'âge, touchant principalement les personnes de plus de 75 ans, une proportion notable survient chez les moins de 65 ans. L'augmentation de l'incidence dans cette tranche d'âge souligne l'importance de la prévention et de la sensibilisation aux facteurs de risque modifiables, afin de réduire l'impact des AVC sur cette population. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Apr 1, 2025 • 3min

Quel biais cognitif favorise la procrastination ?

Le biais de pondération de valence est un biais cognitif qui influence la manière dont nous évaluons les informations positives et négatives. Certaines personnes accordent plus d'importance aux aspects négatifs d'une situation, ce qui peut les rendre excessivement prudentes, anxieuses ou pessimistes. D'autres, à l’inverse, surpondèrent les éléments positifs, menant parfois à un excès de confiance ou à une minimisation des risques. Ce biais affecte la prise de décision dans de nombreux domaines, y compris la procrastination.Comment ce biais favorise-t-il la procrastination ?La procrastination consiste à repousser une tâche jugée difficile, ennuyeuse ou stressante, souvent en la remplaçant par une activité plus gratifiante à court terme. Le biais de pondération de valence joue un rôle clé dans ce comportement de deux façons principales :1. Surpondération des aspects négatifs de la tâcheUne personne focalisée sur les aspects négatifs d’une tâche (difficulté, effort, risque d’échec) aura tendance à la percevoir comme plus désagréable qu’elle ne l’est réellement. Cela génère du stress ou de l’anxiété, ce qui pousse à éviter la tâche en la reportant à plus tard. Par exemple, un étudiant qui doit rédiger un essai peut exagérer la complexité de la tâche et se sentir submergé, préférant remettre son travail au lendemain. 2. Minimisation des bénéfices futurs et recherche de gratification immédiateÀ l’inverse, certaines personnes donnent trop d'importance aux récompenses immédiates (comme se divertir sur les réseaux sociaux) et sous-évaluent les bénéfices à long terme (finir un projet à temps, obtenir de bonnes notes). Ce phénomène est amplifié par le biais du présent, qui nous pousse à privilégier le plaisir immédiat plutôt que les avantages futurs. Exemple : un employé remet à plus tard une tâche importante pour regarder une série, car il accorde trop de poids au plaisir immédiat et minimise l’importance de son travail à long terme. Comment contrer ce biais et réduire la procrastination ?Repenser la tâche sous un angle positif : Se rappeler des bénéfices futurs et chercher à en tirer une forme de satisfaction personnelle. Fractionner la tâche : Décomposer un projet en petites étapes rend sa réalisation plus accessible et réduit la perception négative. S'imposer un cadre temporel : Fixer des deadlines intermédiaires permet d’éviter de remettre indéfiniment une tâche. En conclusion, le biais de pondération de valence nous pousse à procrastiner en amplifiant les aspects négatifs d’une tâche et en minimisant ses bénéfices futurs. Une prise de conscience de ce biais et des stratégies adaptées permettent de mieux gérer notre temps et nos décisions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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