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Choses à Savoir
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Feb 21, 2022 • 2min
Peut-on être infecté deux fois par Omicron ?
En quelques mois seulement, le variant Omicron du Sars-Cov-2 est devenu largement majoritaire parmi les cas d'infection observés. Mais les personnes ayant contracté la maladie sous cette forme sont-elles pour autant à l'abri d'une nouvelle contamination ?Un variant contagieux et plus béninLe variant Omicron, apparu en novembre en Afrique du Sud, s'est aussitôt signalé par son extrême contagiosité. En effet, il est rapidement devenu dominant, infectant pas moins de 10 millions de Français en janvier dernier.Mais ce variant présente un second caractère : il provoque moins de formes graves de la maladie que le variant Delta par exemple. Aussi la vague qu'il a entraînée a-t-elle été absorbée sans trop de difficulté par les hôpitaux.Le pic de l'épidémie actuelle étant franchi, on pouvait donc compter, en ce mois de février, sur une nette amélioration de la situation sanitaire. À condition, cependant, que les personnes infectées par le variant Omicron ne soient pas contaminées une seconde fois.Une moindre protection contre une seconde infectionC'est pour en avoir le cœur net qu'une nouvelle étude britannique vient d'être réalisée. Elle a porté sur l'examen de près de 200.000 tests PCR effectués entre novembre et décembre 2021.Sur ce total, les résultats d'un peu plus de 11.000 tests ont été attribués au variant Omicron. Les conclusions des chercheurs ne sont pas très encourageantes. Selon eux, en effet, une personne touchée par Omicron n'aurait qu'environ 19 % de chances d'être protégée, dans les 6 mois suivant l'infection, contre une seconde contamination par le même variant.Ce qui représente une protection beaucoup plus faible que celle qui semblait assurée par une contamination au variant Delta. Dans ce cas, en effet, la protection contre une seconde infection, dans les 6 mois suivant la première contamination, serait de 85 %.Les médecins ont des raisons de penser que la durée de la protection contre une seconde infection par le variant Omicron est de même nature que celle qui est assurée par le variant Delta. Les patients pourraient donc compter, en moyenne, sur une protection de 6 mois. Mais aucune étude n'est encore venue le confirmer. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Feb 20, 2022 • 2min
Comment la syndactylie affecte-t-elle doigts ou orteils ?
Certains enfants naissent avec des doigts ou des orteils collés l'un à l'autre. Cette maladie, appelée syndactylie, se traite par la chirurgie.Des doigts collés ou soudésEnviron un enfant sur 2.000 est atteint de syndactylie aux mains. Pour un nourrisson sur 800, la maladie touchera ses pieds. Le plus souvent, deux de ses doigts, ou de ses orteils, sont reliés, à la base, par une sorte de palmure faite de peau. On parle alors de syndactylie cutanée.Mais, dans le cas de la syndactylie complexe, les os des doigts ou des orteils sont soudés. Cette forme plus rare se signale parfois par la présence d'un ongle unique.Les doigts le plus souvent touchés sont le majeur et l'annulaire. Si elle s'attaque aux pieds, comme c'est le cas le plus fréquent, la syndactylie atteint surtout les deuxième et troisième orteils.Des causes encore mal connuesCette malformation se produit durant la grossesse, entre la quatrième et la sixième semaine. C'est le moment où les doigts du fœtus se forment. Ils commencent à apparaître, mais sont encore enveloppés de peau.En principe, cette peau doit disparaître, pour laisser la place aux doigts. Mais, dans certains cas, elle subsiste en partie, provoquant la formation de doigts palmés ou collés.Les causes d'un tel phénomène sont mal connues. Les médecins pensent que la syndactylie peut être d'origine génétique ou provoquée par une maladie virale ou une prise de médicament de la mère.Le recours à la chirurgieUne syndactylie cutanée peut être gênante pour l'enfant, tant du point de vue fonctionnel qu'esthétique. Le traitement prévu, dans ce cas, passe par la chirurgie. Si la palmure dépasse la première phalange, il faudra recourir à une greffe de peau.Les doigts cicatrisent assez vite et l'enfant peut retirer ses pansements au bout d'une ou deux semaines. La rééducation se fait en principe d'elle-même, car il se met rapidement à bouger ses doigts ou ses orteils.La syndactylie complexe requiert une opération plus délicate. Une nouvelle intervention peut être nécessaire, quelques années plus tard, pour rectifier la croissance des doigts. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Feb 17, 2022 • 2min
La mélatonine est-elle sans danger ?
La mélatonine est une hormone facilitant l'endormissement et la synchronisation du cycle veille/sommeil. Elle est synthétisée sous forme de médicaments et de compléments alimentaires. Pris en quantité excessive, ou au mauvais moment, ces produits à base de mélatonine peuvent cependant provoquer des effets secondaires gênants.Des produits à base de mélatonineFacilitant l'endormissement, la mélatonine peut contribuer au traitement de certains troubles du sommeil. Ainsi, elle peut aider les personnes souffrant de certaines formes d'insomnie. Elle se montre aussi efficace pour atténuer les effets du décalage horaire.Aussi existe-t-il des produits à base de mélatonine, qui renforcent l'action naturelle de l'organisme. Les médicaments sont surtout conseillés aux personnes de plus de 55 ans confrontés à certains problèmes de sommeil. Dans ce cas, ils ne sont pas remboursés par l'Assurance maladie.La posologie indiquée par le médecin doit être strictement respectée. En règle générale, le dosage de la mélatonine contenue dans les compléments alimentaires est plus faible.La mélatonine pas toujours inoffensiveMais la mélatonine n'est pas toujours sans danger. En effet, elle est déconseillée à certaines personnes. C'est notamment le cas des femmes enceintes, des enfants ou des adolescents. Ou encore des personnes souffrant de certaines maladies inflammatoires.De même, les personnes dont l'activité réclame une vigilance particulière doivent éviter d'en prendre. Il n'est pas non plus recommandé d'associer la mélatonine à certains types de médicaments, comme les antidépresseurs.Par ailleurs, la mélatonine peut entraîner des effets secondaires gênants si elle est prise en quantité excessive. Pour éviter de tels désagréments, il faut également veiller à prendre la mélatonine trois ou quatre heures avant le coucher.Faute de prendre ces précautions, la mélatonine peut provoquer des diarrhées, des nausées ou des maux de tête. Elle peut aussi perturber le sommeil, par des cauchemars notamment, et entraîner des somnolences gênantes dans la journée.Enfin, la prise de mélatonine pourrait aggraver les manifestations de l'asthme. À l'état naturel, cette hormone aurait déjà tendance à provoquer un certain resserrement des bronches. C'est pourquoi il serait déconseillé aux asthmatiques de recourir aux produits à base de mélatonine. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Feb 16, 2022 • 2min
Combien de morts l'antibiorésistance cause-t-elle ?
La résistance accrue de certains virus et bactéries aux antibiotiques est responsable d'un très grand nombre de décès. C'est que révèle une récente étude internationale, qui suggère aussi des solutions pour lutter contre cette antibiorésistance.Plus d'un million de mortsL'antibiorésistance désigne la résistance qu'ont développée certains virus ou bactéries aux antibiotiques. Une telle adaptation est liée à une administration trop répétée d'antibiotiques ou à l'insuffisant respect des traitements prescrits, notamment quant à leur durée.L'inefficacité de certains antibiotiques rend ainsi certaines maladies beaucoup plus dangereuses. C'est surtout le cas des bronchites, des pneumonies, des infections abdominales ou des infections généralisées dues à la présence massive de bactéries dans le sang.Certaines bactéries sont même capables de résister à plusieurs antibiotiques. De ce fait, l'antibiorésistance est considérée comme un problème de santé majeur. En 2019, elle a ainsi causé la mort de 1,27 million de personnes.Si des mesures ne sont pas prises pour en freiner les effets, les choses devraient encore empirer. Ainsi, il est possible que l'antibiorésistance provoque jusqu'à 10 millions de morts à l'horizon 2050.L'Afrique subsaharienne et l'Asie du Sud sont les plus touchées par ce phénomène, même si les pays riches ne sont pas épargnés. Telles sont les conclusions alarmantes d'une récente étude internationale, menée dans plus de 200 pays.Quelles solutions pour lutter contre l'antibiorésistance ?Il est donc urgent de trouver des solutions pour donner plus d'efficacité aux antibiotiques. D'après l'étude citée, il faudrait d'abord mieux cibler leur prescription et éviter une prise trop fréquente de ces médicaments.Il convient aussi d'insister sur le respect scrupuleux du traitement, dont la durée ne doit pas être écourtée, du moins sans avis médical. De même, les chercheurs estiment qu'il faudrait mieux adapter les posologies.Des efforts de financement doivent aussi être consentis, notamment dans les pays pauvres, afin de découvrir de nouvelles molécules, capables de vaincre la résistance des bactéries.Ces moyens supplémentaires permettraient également de mettre au point des pistes de recherche innovantes et de nouveaux traitements, comme la phagothérapie, qui consiste à utiliser certains virus pour se débarrasser des bactéries. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Feb 15, 2022 • 2min
Brûle-t-on davantage de calories sur un tapis de course ?
Le jogging a de nombreux adeptes car, entre autres avantages, il prévient la prise de poids et contribue au maintien d'une bonne santé. Mais retire-t-on plus de bénéfices en le pratiquant à l'extérieur ou sur un tapis de course ?La vitesse n'est pas un élément déterminantSi vous courez de façon régulière, c'est d'abord pour brûler le plus de calories possible. Or, il semble que le tapis de course s'y prête un peu moins que le jogging en extérieur.Si, en effet, vous brûlez un peu plus de calories en courant dehors, ce n'est pas tant à cause de la vitesse. Certes, une étude montre que, pour brûler une quantité équivalente de calories, il faudrait augmenter de 15 % sa vitesse sur un tapis, par rapport au rythme de la course en extérieur.Mais, que l'on coure dehors ou sur un tapis, une autre étude suggère qu'à partir d'une vitesse de 13,5 km/h, la différence, en termes de calories brûlées, ne serait que de 1 % environ.Un effort plus facile à maintenirSi, en principe, vous brûlez plus de calories en faisant un jogging à l'extérieur, c'est que vous y êtes parfois confrontés au vent et à la pluie qui, quand ils sont de face, augmentent l'effort fourni, entraînant ainsi une plus grande perte de calories.Par ailleurs, le terrain est plus varié que sur votre tapis. Certains chemins sont asphaltés, d'autres sont revêtus de terre. Parfois, vous devez gravir des pentes. Autant d'occasions d'efforts supplémentaires. Rien de tel sur un tapis, où vous courez toujours dans les mêmes conditions. Ces changements de terrain, et donc d'allure, limitent d'ailleurs les risques de blessures.Enfin, l'aspect psychologique n'est pas à écarter. En effet, l'effort est plus difficile à maintenir sur un tapis de course. Vous êtes enfermé entre quatre murs, l'esprit uniquement concentré sur la performance.Dehors, au contraire, les paysages ou les passants attirent l'attention, la détournant de l'effort à fournir. Aussi court-on plus volontiers, parfois sans même y penser. S'il fait son jogging en extérieur, le coureur maintiendra donc plus longtemps son effort, brûlant ainsi davantage de calories. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Feb 14, 2022 • 2min
Pourquoi le froid peut-il fausser le résultat des tests antigéniques ?
Pour que leurs résultats soient fiables, les tests antigéniques, chargés de détecter la présence du virus de la Covid-19, doivent être réalisés dans certaines conditions. Il faut notamment que la température ne soit pas trop basse.Des tentes de dépistageTous les tests antigéniques ne sont pas réalisés en pharmacie ou dans un centre de dépistage. Pour faire face à l'afflux de demandes lié aux nouveaux protocoles sanitaires et à la forte contagiosité du variant Omicron du virus, des tentes ont souvent été installées, notamment aux abords des pharmacies.Elles permettent d'accueillir davantage de personnes et de pratiquer un plus grand nombre de tests. Mais les plaquettes et les flacons de réactifs, qui permettent de procéder aux tests, ainsi que les tests eux-mêmes, sont parfois laissés durant des heures dans ces tentes.Or, en ces mois d'hiver, ils y sont exposés à des températures souvent très basses, parfois inférieures à 0°C. Or, ce froid fausserait les résultats.Des résultats faussésD'après les spécialistes, ce n'est pas le prélèvement lui-même que ces températures très fraîches pourraient altérer. En effet, il s'effectue au fond des fosses nasales, qui sont préservées de l'atteinte du froid.Mais, en revanche, celui-ci peut affecter l'analyse du prélèvement et fausser le résultat. Des températures basses peuvent en effet jouer sur le réactif, avec lequel le prélèvement est mélangé, et avec les bandelettes, sur lesquelles le mélange sera appliqué.Il est donc essentiel que cette phase d'analyse se fasse à une température ambiante supérieure à 7 ou 8 °C. Il faut également éviter d'entreposer les tests dans des locaux exposés au froid. En effet, ils doivent être conservés à des températures comprises entre 2 et 30°C.Faute de suivre ces recommandations, qui sont précisées dans la notice d'utilisation, on risque d'obtenir un certain nombre de faux positifs ou de faux négatifs. Il faut d'ailleurs noter que la chaleur peut aussi affecter le stockage et l'analyse des tests antigéniques.Pour obtenir de bonnes conditions de réalisation des tests, et améliorer le confort de tous, il faudrait porter la température de ces tentes à au moins 10°C. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Feb 13, 2022 • 2min
A quoi servent vraiment les amygdales ?
Il existe en fait plusieurs sortes d'amygdales, qui jouent un rôle dans la prévention des infections. Aujourd'hui, leur ablation, surtout chez les enfants, n'est plus si courante qu'il y a trente ans.Une barrière contre les infectionsQuand on parle des amygdales, on pense surtout à celles qui sont situées des deux côtés de la luette, cet appendice charnu qu'on trouve au bas du palais. Mais il y en a d'autres.En effet, il existe de petites masses glandulaires comparables à l'arrière du nez, qu'on appelle plus communément des végétations, ou encore à l'arrière de la langue. Toutes ont ont la même fonction : nous protéger des infections.En effet, si un agent pathogène envahit l'organisme, elles se mettent à enfler, de manière à barrer la route à l'intrus. Elles mettent aussi en alerte les défenses immunitaires.Amygdalite et angineMais les amygdales peuvent parfois s'infecter, surtout chez les jeunes enfants. Elles deviennent alors plus volumineuses, pouvant entraîner des apnées du sommeil ou une gêne pour déglutir. On parle alors d'amygdalite pour désigner cette inflammation des amygdales.Ces amygdales gonflées sont souvent douloureuses et, à l'examen, peuvent paraître rouges et parfois recouvertes de petites taches. Ces symptômes sont souvent provoqués par une angine.Dans ce cas, l'enfant a de la fièvre, le nez qui coule et du mal à avaler. Cette angine, associée à une amygdalite, peut s'accompagner d'une otite.Une opération moins couranteSi ces infections des amygdales sont fréquentes ou si l'enfant est victime d'angines à répétition, le médecin peut décider de retirer les amygdales. En effet, des amygdales trop souvent infectées sont moins efficaces pour défendre l'organisme, devenant elles-mêmes un foyer d'infection.De nos jours, cette opération est plus rare qu'avant, dans la mesure où il existe des traitements plus efficaces pour soigner les angines.Il est d'ailleurs à noter que si cette intervention chirurgicale est surtout pratiquée sur des enfants, elle peut aussi concerner des adultes. Elle est faite sous anesthésie générale.Comme toute opération, cette ablation des amygdales n'est pas anodine et peut être suivie de certaines complications. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Feb 10, 2022 • 2min
Qu'est-ce que la bélénophobie ?
Les deux épisodes dont je vous recommande l'écoute se trouvent sur le podcast Choses à Savoir Culture Générale:https://www.chosesasavoir.com/podcast/culture-generale/---------------------------------------------------Certaines personnes éprouvent une peur panique des aiguilles. Elles sont alors atteintes de bélénophobie. Celle-ci peut perturber la vie quotidienne et rendre problématiques des actes médicaux courants.La peur des aiguillesMême s'il est difficile à chiffrer, le nombre de personnes atteintes de bélénophobie est sans doute plus important qu'on ne pourrait le penser. Cette peur des aiguilles est parfois englobée dans une phobie à l'objet plus large, l'aichmophobie, qui s'applique à tous les objets pointus.Ce qui effraie les bélénophobes, c'est l'aiguille elle-même, et la douleur qu'elle promet, mais c'est aussi la vue du sang. Ce qui est injecté dans le corps au moyen de l'aiguille peut aussi provoquer une forte angoisse.Cette phobie est parfois d'origine héréditaire, du moins en partie, et peut être provoquée par le souvenir d'une expérience désagréable. Elle peut se traduire par une baisse de la tension artérielle, des tremblements, des sueurs froides et même une perte de connaissance.La personne souffrant de bélénophobie sera très angoissée à l'idée de faire une prise de sang, d'être vaccinée ou de recevoir une transfusion de sang. Certains bélénophobes refuseront même de se prêter à ces actes médicaux courants.Des moyens simplesLa personne phobique peut user de moyens simples pour tenter d'apaiser sa peur. Avant une injection, par exemple, elle peut avertir le professionnel chargé d'administrer le vaccin. Elle peut aussi se faire accompagner. Ce qui lui permettra, en attendant son tour, de se changer les idées en bavardant avec un ami.Durant une prise de sang ou une injection, il faut également éviter de regarder ce que fait le médecin ou l'infirmier. Si c'est possible, il faut essayer de se détendre, en se concentrant sur sa respiration, et de détourner ses pensées vers un autre objet.Mettez vos écouteurs, pour écouter votre morceau de musique préféré, ou commencez la lecture d'un article.Si tous ces moyens ne suffisent pas, il est toujours possible de recourir à une thérapie. Elle s'efforcera de vous faire mettre des mots sur ce que vous ressentez et de vous faire prendre conscience du caractère irrationnel de votre peur. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Feb 9, 2022 • 2min
Que signifie exactement le serment d'Hippocrate ?
Le serment d'Hippocrate est prêté par le médecin avant qu'il ne commence à exercer son métier. Ce texte, qui a quelque peu évolué avec le temps, fixe les grands principes de la déontologie médicale.Un texte très ancienLe serment d'Hippocrate date sans doute du IVe siècle avant notre ère. Il fait partie d'un corpus d'œuvres attribuées au médecin grec Hippocrate. En réalité, le caractère disparate de ces textes rend assez peu probable leur rédaction par un seul auteur.Dans son ancienne version, ce document commençait par une invocation aux dieux du panthéon grec, suivie par l'hommage rendu au "maître de médecine" du futur praticien.C'est pourquoi le texte d'origine a été adapté, notamment en 2012, aux réalités de notre époque. c'est ainsi que certaines parties ont été supprimées, comme celle qui avait trait à l'interdiction de l'avortement. Le texte doit en effet tenir compte de l'évolution de la législation, à ce égard comme à d'autres.Bien qu'elle s'inspire du serment primitif, cette nouvelle version en diffère donc sensiblement. Le serment d'Hippocrate est devenu obligatoire en 1707, et il est toujours prononcé aujourd'hui par l'étudiant en médecine parvenu au terme de ses études.Des principes régissant la conduite du médecinLe serment d'Hippocrate dicte au médecin la conduite qui doit être la sienne, notamment à l'égard de ses malades. Ainsi, il doit les informer de leur état, sans leur cacher les risques éventuels que pourraient présenter certains traitements.De même, le texte rappelle au médecin qu'il est tenu au secret médical et ne doit pas divulguer d'informations se rapportant à la santé des patients qu'il soigne. S'il respecte son serment, le médecin doit aussi prodiguer ses soins à tous, sans faire de discrimination entre les malades.Par principe, le serment d'Hippocrate récuse également l'euthanasie. Mais si le médecin ne peut donner la mort de manière délibérée, ce qui serait contraire à l'essence de sa mission, il doit tout faire pour soulager un patient en proie à la souffrance.En prêtant son serment, le futur médecin s'engage encore à respecter ses patients, dans leur dignité et leur autonomie d'êtres humains. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Feb 8, 2022 • 2min
La fumée de cigarette peut-elle véhiculer le Covid ?
Depuis les débuts de la pandémie de Covid-19, les scientifiques se posent de nombreuses questions sur le mode de transmission du virus. Ainsi, certains se demandent si la fumée de cigarette ne serait pas de nature à en faciliter la propagation.Un virus transporté plus loin ?Depuis le début de la pandémie, les scientifiques s'accordent à penser qu'une personne souffrant de la Covid-19 peut exhaler dans l'air que nous respirons des gouttelettes contaminées par le virus.Mais certains chercheurs pensent que la fumée de cigarette serait capable, en quelque sorte, de véhiculer la charge virale sur de plus grandes distances. D'après une récente étude espagnole, le virus serait ainsi transporté sur environ huit mètres.Et cette faculté de la fumée serait aussi bien celle de la cigarette classique que celle de la vapeur diffusée par une vapoteuse. Ainsi, une personne assise dans un jardin public, par exemple, serait plus facilement contaminée si un fumeur est dans les parages.Aussi certains scientifiques se fondent-ils sur ce possible effet de la fumée de cigarette pour demander son interdiction en terrasse, tout comme celle de la vapoteuse.Une opinion qui ne fait pas l'unanimitéMais cette prétendue capacité de la fumée de cigarette à transporter le virus sur une plus longue distance n'est pas admise par tous les scientifiques.Pour eux, en effet, la fumée de cigarette, ou la vapeur provenant d'une vapoteuse, ne sauraient en elles-mêmes, contenir et, a fortiori, servir de véhicules, au virus. Mais ils ne nient pas pour autant que la présence d'un fumeur puisse accroître le risque de contagion.Mais ce ne serait pas par le biais de la fumée de cigarette. Plus simplement, le fumeur aurait tendance à tousser davantage, et donc à expulser plus loin, et plus souvent que le non fumeur, des gouttelettes potentiellement contaminées.Les scientifiques se rejoignent au moins sur un point : les fumeurs, dont les poumons sont plus fragiles et dont la gestuelle les conduit à porter plus souvent la main à la bouche, seraient plus vulnérables à la contagion. Un argument supplémentaire, selon certains, en faveur des campagnes anti-tabac. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.