Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Mar 17, 2022 • 2min

Qu'est-ce que l'odynophagie ?

La liste des symptômes ressentis par les patients infectés par les diverses formes de virus de la Covid-19 ne cesse de s'allonger. Comme les autres variants, le variant omicron se manifeste d'une manière spécifique. Les patients qui en sont atteints souffrent en particulier de ce que les médecins appellent l'odynophagie.Une étude portant sur des patients jeunes et vaccinésChaque variant de la Covid-19 se traduit par des symptômes particuliers. Les patients touchés pat le variant delta avaient des problèmes respiratoires ou éprouvaient une perte du goût et de l'odorat.Plus contagieux et relativement plus bénin, le variant omicron ne se traduit pas de la même manière. C'est pour étudier de plus près certaines de ses manifestations qu'une équipe de chercheurs suédois a récemment examiné le dossier de 20 patients touchés par ce variant omicron.Ces personnes étaient soignées pour des problèmes ORL qui pouvaient être consécutifs à la contamination par le variant omicron. 15 d'entre eux avaient reçu un schéma vaccinal complet et 4 avaient dû être hospitalisés. Il s'agissait majoritairement de personnes jeunes.Une difficulté à déglutirLes chercheurs ont constaté que certains de ces patients présentaient un autre symptôme. En effet, ils ressentaient, au moment des repas, des douleurs dans l'œsophage, organe par lequel les aliments descendent vers l'estomac.Elles se faisaient sentir au moment de la déglutition, que le patient avale un aliment solide ou une boisson. Les troubles ressentis s'apparentent, selon les médecins, à ceux que provoque l'inflammation de l'épiglotte, une glande située en avant du larynx. Les médecins ont donné le nom d'odynophagie à ce nouveau symptôme, qui paraît en rapport avec l'infection par le variant omicron.Les résultats de l'étude sembleraient montrer que ce symptôme touche essentiellement des personnes jeunes et souvent vaccinées. Si elles n'ont pas non plus, dans leur majorité, de graves troubles de santé, elles sont souvent atteintes de pharyngites ou d'autres inflammations plus ou moins vives de la gorge.Compte tenu de la nature des symptômes relevant de l'odynophagie, ces atteintes de la sphère ORL semblent assez logiques. Elles montrent que le variant omicron semble plutôt s'en prendre aux voies respiratoires supérieures. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 16, 2022 • 2min

Quel est le délai maximal pour pratiquer une IVG ?

Une loi prolongeant le délai autorisé pour pratiquer une interruption volontaire de grosses (IVG) vient d'être votée par le Parlement. Son adoption répond notamment aux difficultés que, dans notre pays, les femmes désireuses d'avorter éprouvent souvent.Les lois encadrant la pratique de l'avortementLe processus législatif menant à la légalisation de l'avortement en France a été assez laborieux. En effet, la loi Veil, du nom de la ministre de la santé qui porta le projet, ne fit qu'autoriser l'IVG de manière temporaire.Cette loi du 17 janvier 1975 a été prorogée en 1979, avant que l'avortement ne soit définitivement légalisé le 1er janvier 1980.La loi initiale prévoyait un délai de 10 semaines pour pouvoir pratiquer un avortement En 2001, ce délai est porté à 12 semaines. Par ailleurs, une loi de 1982 prévoit le remboursement partiel de l'IVG par la Sécurité sociale. Enfin, la durée de l'IVG médicamenteuse, qui est une des solutions pour avorter, est fixée à 5 semaines.Améliorer la situation des femmes désireuses d'avorterLe 23 février 2022, le Parlement vote donc une loi allongeant de 12 à 14 semaines la période durant laquelle il est possible de pratiquer un avortement. Si l'on prend la date de début des dernières règles comme point de départ, ce délai s'allonge à 16 semaines.La loi prévoit également de faire passer le délai de l'IVG médicamenteuse de 5 à 7 semaines, donc 9 semaines après le début des dernières règles.Cette loi a été votée pour améliorer la situation des femmes désirant avorter. En effet, elles se voyaient opposer, dans la pratique, de nombreux obstacles. En premier lieu, nombre de médecins refusent de pratiquer l'IVG.Par ailleurs, de nombreux centres spécialisés ont fermé leurs portes. Aussi les femmes désireuses d'avorter doivent-elles patienter de plus en plus longtemps avant d'obtenir un rendez-vous.On ne sera donc pas étonné que, dans ces conditions, des femmes toujours plus nombreuses décident de se rendre à l'étranger. Environ 2.000 femmes, chaque année, se déplaceraient jusqu'en Angleterre, aux Pays-Bas ou en Espagne pour subir une interruption volontaire de grossesse. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 16, 2022 • 2min

Comment reconnaitre une baisse d'audition ?

La baisse d'audition peut s'expliquer par une maladie, l'usage du tabac ou encore un environnement sonore trop bruyant. En règle générale, elle s'accentue avec l'âge. Aussi est-il essentiel de savoir reconnaître les signes qui accompagnent cette perte d'audition.Des signes avant-coureursLes signes qui doivent alerter sur une moindre sensibilité de l'ouïe sont assez nombreux. Il peut s'agir de la difficulté à suivre une conversation, notamment dans un environnement un peu bruyant, ou d'une moindre perception des bruits familiers.En cette période d'épidémie, une personne comprenant moins facilement les propos d'un interlocuteur masqué devra également se demander si son audition est toujours aussi fine.De même, si la conversation d'une femme, dont le son de voix est plus ténu, est plus difficile à suivre que celle d'un homme, cela signifie peut-être une baisse de l'acuité auditive.Une moindre perception des voyelles ou encore l'impression d'avoir à se rapprocher d'une personne pour l'entendre, peuvent être d'autres signes avant-coureurs d'une baisse de l'audition.Des tests auditifs en ligneDe tels signes sont à prendre au sérieux. En cas de doute, il vaut mieux faire examiner sa capacité auditive par un professionnel de santé, dans un centre agréé. En effet, il est rare de recouvrer son acuité auditive si elle a été entamée.Au moyen de tests spécifiques, les professionnels de l'audition pourront déterminer la finesse de votre ouïe. Après quoi, ils vous conseilleront sur l'acquisition d'une éventuelle aide auditive.Des tests auditifs sont également disponibles en ligne. Si vous êtes pressé, ils sont faits pour vous. En effet, ils ne vous prendront que quelques minutes. Au cours du test, vous entendez diverses ambiances sonores.Il peut s'agir d'un passant demandant des renseignements ou encore de personnes conversant dans un restaurant. Après avoir écouté chaque ensemble de sons, vous êtes invité à préciser, en répondant à des questions, ce que vous avez vraiment perçu.En fonction de vos réponses, vous obtenez une note, de 0 à 10, qui mesure votre acuité auditive. Elle est assortie de conseils personnalisés. Si une baisse d'audition est repérée, une prise de rendez-vous dans un centre auditif est conseillée.Si vous pensez avoir une perte auditive, je vous invite à vous tester vous-même grâce au test auditif en ligne d'Amplifon. Il vous permettra de faire rapidement le point sur votre audition depuis chez vous ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 15, 2022 • 2min

En combien de temps l'effet de la 3ème dose décline-t-il ?

À la du mois de février 2022, près de 58 % des Français avaient reçu une 3e dose de vaccin contre la Covid-19. On peut cependant se demander à partir de quel moment cette dose de rappel devient efficace et combien de temps dure la protection qu'elle confère.Une réelle efficacité à partir du 14e jourPour déterminer ce moment à partir duquel la dose de rappel protège vraiment les personnes qui la reçoivent, une étude spécifique a été menée. Elle a porté sur plus de 300.000 personnes âgées de plus de 40 ans. Elles ont été suivies pendant plus de deux mois.Les chercheurs ont constaté, chez les personnes n'ayant reçu la dose de rappel que depuis 6 jours, le même pourcentage de tests positifs, à savoir 6 %, que chez les participants n'ayant pas reçu cette 3e dose.Entre le 7e et le 13e jour, on remarque une baisse de moitié du nombre de tests positifs, donc 3 %. Et ce n'est qu'à partir du 14e jour que l'efficacité de la dose de rappel s'avère maximale. En effet, on ne recense plus, à partir de ce moment-là que 1 % de tests positifs.Une moindre protection au bout de quelques moisLes personnes ayant reçu leur dose de rappel se demandent souvent combien de temps elle est censée les protéger. Les études menées à ce sujet montrent que cette protection commence à s'amenuiser au bout de 4 mois.En effet, d'après certaines recherches, la dose de rappel ne préviendrait, au bout de 4 mois, qu'à hauteur de 66 % contre les visites aux urgences, contre 87 % après 2 mois. De même, 78 % des personnes ayant reçu la 3e dose depuis 4 mois pourraient éviter une hospitalisation, contre 91 % au bout de 2 mois.Pour d'autres spécialistes, cette diminution de la protection conférée par la dose de rappel se manifesterait surtout au bout de 6 mois. Selon certains spécialistes, la protection contre une éventuelle contamination par le virus, au terme de cette période, passerait de près de 90 % à un peu plus de 45 %. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 14, 2022 • 2min

Que se passe-t-il dans le cerveau au moment de la mort ?

Il est des questions qui taraudent l'esprit humain depuis le début des temps. Ainsi, l'homme s'est-il toujours demandé ce qui se passait dans son cerveau au moment de sa mort. Les chercheurs sont en mesure, aujourd'hui, d'apporter une première réponse.Un décès inopinéLe but de ces médecins américains n'était pas d'étudier le cerveau humain au moment du décès. Ce qu'ils cherchaient à connaître, c'était l'activité cérébrale d'un patient épileptique.Aussi avaient-ils placé, sur sa tête, des électrodes destinées à l'exploration de son cerveau. Mais, durant cet examen, le malade meurt d'une crise cardiaque.C'est donc le hasard qui permet aux scientifiques de savoir comment se comporte le cerveau juste avant et juste après la mort.Un cerveau qui nous accompagne dans la mort ?Les scientifiques ont pu constater, dans le cerveau de ce patient, l'émission de certaines ondes cérébrales. En effet, des ondes gamma se sont produites, 30 secondes avant le décès mais aussi 30 secondes après.Or, ces ondes sont associées à la mémoire et à ces retours vers des événements passés qu'on appelle des flashbacks. On peut dès lors se demander si ce défilement de la vie qu'évoquent les personnes ayant vécu une expérience de mort imminente (EMI) ne serait pas lié à cette émission d'ondes gamma.Par ailleurs, ces ondes se manifestent également au moment des rêves ou de la méditation. Tout se passerait donc comme si le cerveau voulait nous accompagner au moment de la mort.Et des expériences sur les animaux suggèrent qu'un tel mécanisme s'appliquerait à tous les êtres vivants. Cependant, il faut considérer les résultats d'une telle expérience avec la plus grande prudence.En effet, on ne saurait tirer de conclusions valables de l'étude d'un seul cas, a fortiori s'il s'agit d'un patient dont le cerveau, du fait de sa maladie, fonctionnait d'une façon particulière.Ceci étant, les observations faites par ces scientifiques amènent à s'interroger sur le moment précis où le cerveau cesse toute activité. Ce qui pourrait remettre en cause la manière dont on procède à certaines opérations post mortem, comme le prélèvement d'organes par exemple. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 13, 2022 • 3min

Qu'est-ce que la suette militaire ?

La suette miliaire est une maladie dont les origines véritables n'ont pas été éclaircies. Apparue en Angleterre, au XVe siècle, elle provoque, jusqu'au milieu du XXe siècle environ, des épidémies qui terrorisent les populations;Les ravages d'une mystérieuse maladieLa suette apparaît en Angleterre à la fin du XVe siècle, puis, une quarantaine d'années plus tard, provoque une véritable hécatombe dans la ville de Londres et à la Cour du Roi Henry VII.Depuis les îles britanniques, la maladie touche ensuite de nombreux pays du continent. Puis, sans qu'on sache vraiment pourquoi, elle disparaît un temps, pour resurgir au début du XVIIIe siècle.À partir de cette date, la suette fait de nouveaux ravages, notamment en France. En effet, de 1718 à 1874, pas moins de 200 épidémies y sont signalées.Certes, la maladie peut être mortelle et provoque de nombreux décès. Mais la panique qu'elle provoque souvent semble sans rapport avec sa véritable létalité. En effet, des rumeurs, faisant état de dizaines de milliers de morts, accompagnent souvent cette mystérieuse maladie.De nombreuses épidémiesCette maladie se manifeste avant tout par un symptôme, l'hypersudation, qui a fini par lui donner son nom de suette. En effet, le malade se met à transpirer de manière très abondante.La personne touchée évacue ainsi l'équivalent de deux litres de sueur. Toutes les parties du corps sont concernées par cette sudation excessive, qui traverse même les vêtements et les matelas.Cette sueur a un autre caractère particulier, son odeur nauséabonde. La maladie semble d'ailleurs présenter plusieurs formes. L'une d'elles se signale par des manifestations cutanées, assimilables à de petits grains de mil. D'où son nom de suette miliaire.Dans ses formes graves, la suette se manifeste par une température très élevée, une impression d'étouffement et de très vives démangeaisons. Les malades, qui ne peuvent rester en repos, ressentent parfois une sensation d'étranglement;De nombreux malades guérissent de cette maladie, même si son taux taux de létalité peut parfois atteindre 20 ou même 30 %. On traite cette maladie, dont on connaît pas l'origine, avec de la quinine, des bains tièdes et des tisanes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 10, 2022 • 2min

Le stress fait-il grossir ou maigrir ?

Le stress peut s'accompagner de l'apparition de troubles alimentaires. Selon les personnes, il peut s'agir de l'ingestion d'un excès d'aliments ou, au contraire, d'une certaine répugnance devant la nourriture. Par conséquent, le stress peut faire aussi bien grossir que maigrir.Le stress peut entraîner une prise de poids...Le stress limite la production de ce qu'on appelle les hormones du bien-être, au premier rang desquelles on trouve la sérotonine. Le malaise ressenti, ainsi qu'un certain sentiment de manque, sont compensés en partie par l'absorption de nourriture.Dans ce cas, la faim n'est pas en cause. Les aliments sont perçus comme une sorte de compensation, qui jouent un peu le rôle d'antidépresseurs. Et de d'autant plus que la consistance onctueuse de certains aliments et la sensation de satiété ressentie font un peu office de calmants.Par ailleurs, le stress a tendance à augmenter la production de cortisol. Au-delà d'un certain niveau, cette hormone facilite le stockage de la graisse au niveau de l'estomac.Et la libération de cette hormone provoque une appétence toute particulière pour les aliments gras et sucrés. Le stress peut également provoquer une augmentation du taux d'insuline, donc une diminution du taux de sucre. Pour compenser, les personnes stressées vont privilégier les aliments caloriques.On voit donc que, chez certaines personnes, le stress, en suscitant un besoin de compensation et en provoquant un véritable dérèglement hormonal, peut bel et bien faire grossir. De nombreuses études confirment d'ailleurs ce lien probable entre stress et prise de poids....Ou faire maigrirMais tout le monde ne réagit pas de la même manière face au stress. En effet, les manifestations d'anxiété qui l'accompagnent coupent littéralement l'appétit à certaines personnes.Dès lors, elles n'éprouvent plus aucune attirance pour la nourriture. Par ailleurs, le stress peut troubler le processus de la digestion. Il peut entraîner des brûlures d'estomac ou de la constipation.Ces problèmes digestifs peuvent encore renforcer la répugnance vis-à-vis des aliments. Enfin, le stress tend à modifier le métabolisme. Ainsi, pour toutes ces raisons, certaines personnes sont amenées à manger moins, ce qui entraîne une perte de poids. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 10, 2022 • 2min

Comment l'audition fonctionne-t-elle ?

Notre système auditif nous permet de percevoir les sons qui se font entendre autour de nous. Il est divisé en plusieurs parties, aux fonctions bien précises. Il peut s'altérer avec l'âge et devenir moins performant.Le son : un cheminement complexeEn dehors des ultrasons et des infrasons, l'oreille humaine est capable de percevoir tous les bruits, même de très faible intensité. Quand l'un d'entre eux se produit, il est d'abord capté par le pavillon, qui fait partie de l'oreille externe.Puis l'onde sonore à l'origine de ce son est transmise à l'oreille moyenne par le conduit auditif. Une fois dans cette partie de l'oreille, le son est pris en charge par le tympan, qui l'introduit dans l'oreille interne.L'onde sonore parvient alors à la cochlée, qui contient un organe auditif essentiel, l'organe de Corti. À l'intérieur, se trouvent des milliers de cellules ciliées. Elles vibrent d'une certaine manière, qui varie en fonction de la nature et de l'intensité de l'onde sonore.Ce sont ces cellules qui convertissent le son en un signal sonore, transmis ensuite au cerveau par le nerf auditif. Une région cérébrale spécialisée dans l'audition, le cortex auditif, décrypte alors cette information sonore.Et pour faire parvenir le son au cerveau, il ne faut que quelques millièmes de secondes !La presbyacousie : une perception auditive moins fineIl arrive assez souvent que ce dispositif auditif se grippe avec l'âge. On parle alors de presbyacousie. Environ 8 malentendants sur 10 sont des personnes âgées. A noter qu'en réalité on commennce à voir son audition se dégrader à partir de 30 ans, mais les effets ne se font vraiment ressentir qu'à partir de 50-60 ans. Si notre perception auditive devient moins fine avec le temps, c'est surtout en raison des atteintes que subissent les cellules ciliées. Nous l'avons vu, ce sont ces cellules qui affinent et transmettent le message sonore au cerveau.Les cellules ciliées nous permettant d'entendre les sons aigus sont les premières affectées par le processus du vieillissement. Or une fois ces cellules abimées, elles ne ne se "regénèrent pas. Dans certains cas, ce phénomène peut aussi altérer certaines parties de la cochlée.Certains spécialistes pensent que la presbyacousie est un facteur aggravant du déclin cognitif lié à l'âge et à l'apparition de certaines maladies neurodégénératives. Il est donc essentiel de prendre en charge assez tôt cette forme de surdité.Si vous pensez avoir une perte auditive, je vous invite à vous tester vous-même grâce au test auditif en ligne d'Amplifon. Il vous permettra de faire rapidement le point sur votre audition depuis chez vous ! Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 9, 2022 • 2min

A quel âge le cerveau ralentit-il vraiment ?

On entend souvent dire que le cerveau deviendrait vite moins performant, ce qui ne ferait que s'accentuer avec l'âge. Or, il s'agit plus d'une idée reçue que d'une réalité.Un traitement mental qui se maintient avec l'âgeLes auteurs d'une très vaste étude, portant sur plus d'un million de personnes, âgées de 10 à 80 ans, voulaient savoir si le cerveau avait tendance à ralentir avec le temps. Pour certains, en effet, il atteindrait sa phase optimale de fonctionnement vers 25 ans, avant de décliner par la suite.Les participants ont été invités à trier des mots. La rapidité et la précision des réponses ont été appréciées par les chercheurs. Ils ont constaté que la qualité du traitement des informations ne diminuait pas avec l'âge, du moins jusqu'aux alentours de 60 ans.Ils ont cependant remarqué que les jeunes volontaires, âgés d'une vingtaine d'années, avaient tendance à répondre plus vite. Mais, si les réponses étaient plus rapides, elles étaient moins exactes que celles données par les participants plus âgés.Une perte neuronale à relativiserLe déclin cognitif est souvent attribué à la mort des neurones, qui débuterait dès la fin de l'adolescence. On sait à quel point ces cellules cérébrales jouent un rôle essentiel dans la transmission des informations, l'acquisition du langage ou le développement de la mémoire.Or, pour certains scientifiques, la perte des neurones ne commencerait vraiment qu'à la cinquantaine. Et elle ne serait pas aussi massive qu'on le dit parfois; en effet, les quinquagénaires perdraient peu à peu entre 10 et 15 % de leurs neurones, 25 % au maximum.Ce ne serait d'ailleurs pas une catastrophe, au contraire. En effet, des expériences ont montré que des souris possédant plus de neurones que leurs congénères présentaient un certain retard dans l'apprentissage.Le déclin cognitif serait d'ailleurs plus lié à la diminution des synapses, qui relient les neurones entre eux, qu'à celle des neurones. Parmi les causes qui peuvent favoriser la perte neuronale, figurent la consommation d'alcool et de tabac, l'apnée du sommeil ou encore les traumatismes crâniens.Enfin, le développement de nouveaux neurones, à partir de cellules souches situées dans certaines régions du cerveau, resterait possible. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 8, 2022 • 2min

Pourquoi les bouteilles en plastique réutilisables sont-elles déconseillées ?

Le plastique n'a déjà pas une bonne réputation. Et ce ne sont pas les dernières recherches réalisées sur les bouteilles en plastique réutilisables qui viendront l'améliorer.Une bouteille qui semblait parfaite...On sait qu'il n'est pas du tout conseillé de réutiliser une bouteille en plastique jetable. Les industriels ont alors cru trouver la parade en fabriquant des bouteilles en plastique justement conçues pour être utilisées plusieurs fois.Elles sont devenues indispensables aux cyclistes et aux coureurs. De même, elles semblaient idéales pour se désaltérer au bureau ou dans les transports.Et, cerise sur le gâteau, ces bouteilles et ces gourdes réutilisables semblaient une excellente solution pour limiter cette pollution au plastique qui empoisonne les océans et la nature en général....Mais qui ne l'est pasHélas, la mariée était trop belle ! En effet, de récentes recherches, menées par des chimistes, ont montré que ces bouteilles en plastique réutilisables contenaient de très nombreuses substances chimiques.Parmi elles, plus de 400 seraient issues du plastique lui-même. Et les produits libérés par le passage dans le lave-vaisselle seraient encore plus nombreux, aux alentours de 3.500. Ces substances seraient liées aux produits nettoyants utilisés.Et le résultat est inquiétant aussi bien avant qu'après le lavage de la bouteille. Même un rinçage méticuleux ne suffirait pas à la débarrasser des substances chimiques qui l'envahissent.EtAprès cette opération, il en resterait encore environ 500. Et une substance sur cinq serait libérée par le plastique. Ce qui veut dire que, même neuve, la bouteille en contient déjà beaucoup.Les chercheurs rappellent en outre que, si certaines de ces substances sont utilisées, de manière volontaire, dans le processus même de fabrication de la bouteille, d'autres proviennent bien de l'usage qu'on en fait.À vrai dire, les scientifiques n'ont pas de certitudes sur la toxicité de ces produits. Des études plus approfondies seront nécessaires pour savoir si elles présentent un danger, et de quel ordre.En attendant, il semble plus prudent de renoncer à ces bouteilles ou, du moins, de les utiliser avec une certaine prudence. On peut d'ailleurs les remplacer par des bouteilles en verre ou en acier inoxydable. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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