Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Mar 30, 2022 • 2min

Du cannabis peut-il être prescrit pour usage médical en France ?

Le cannabis médical est déjà autorisé dans de nombreux pays. En France, il fait l'objet, depuis un an, d'un essai thérapeutique qui doit en préciser l'usage. D'ores et déjà, il peut être prescrit, dans des conditions très strictes, à certains patients.Le cannabis médical fait l'objet d'un essai thérapeutiqueDepuis mars 2021, le cannabis médical fait l'objet de tests devant évaluer son efficacité mais aussi son innocuité. Cette phase d'expérimentation devrait durer deux ans.Environ 3.000 patients devraient participer à cet essai thérapeutique. Sa mise en œuvre est contrôlée par un comité scientifique, dont le but est notamment d'apprécier l'intérêt thérapeutique du cannabis médical et les effets secondaires qu'il peut provoquer.La variété de plante utilisée pour le produire est importée de l'étranger. En effet, pour le moment, la culture de cannabis reste interdite en France. L'entreposage et la distribution de cette plante seront laissés à des entreprises choisies par les autorités sanitaires françaises.Des procédures très encadréesLes médicaments issus du cannabis sont notamment confectionnés avec les extrémités des fleurs de la plante choisie. Le patient pourra les prendre de plusieurs manières.La prise du médicament peut se faire par inhalation, à partir de fleurs séchées de cannabis ou de granulés à vaporiser. Son administration peut également se faire par voie orale.Le médicament se présente alors sous forme de comprimés à avaler ou de quelques gouttes d'huile à placer sous la langue. Le cannabis médical est prescrit en cas d'inefficacité ou de mauvaise tolérance des traitements existants.Il n'est donné aux patients que dans des cas bien circonscrits, comme certaines douleurs réfractaires, des symptômes résistants du cancer ou encore certaines formes d'épilepsies.Le cannabis médical étant classé dans la catégorie des stupéfiants, au même titre que la morphine, il ne peut être prescrit que par des médecins habilités à le faire. Ils se servent, pour cela, d'ordonnances spécifiques, qu'il est très difficile de falsifier.Les médicaments sont délivrés par des pharmacies appartenant aux structures médicales dans lesquelles le patient est suivi ou par des officines dont certains pharmaciens ont reçu une formation spécifique. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 29, 2022 • 2min

Pourquoi le calomel aurait-il tué Napoléon ?

Napoléon meurt le 5 mai 1821 dans son exil de Sainte-Hélène. Les causes de son décès ont suscité une controverse qui n'est toujours pas éteinte. Certains tiennent pour une mort naturelle alors que d'autres croient à l'empoisonnement de l'Empereur.Des symptômes de plus en plus nombreuxL'état de santé de l'Empereur se dégrade dès l'année 1817. Les différences de climat et de nourriture peuvent expliquer les premières indispositions, qui frappent d'ailleurs une grande partie de l'entourage de Napoléon.Puis d'autres symptômes, plus alarmants, se précisent. L'Empereur se plaint de douleurs dans l'abdomen et le côté droit. Ses jambes se dérobent parfois sous lui et ses chevilles enflent.Puis, à partir de 1819, les douleurs augmentent et gagnent l'épaule. Napoléon est souvent fébrile et a des accès de toux. Il connaît aussi des alternances de diarrhées et de constipation et sent le froid gagner ses jambes.Un ulcère de l'estomacL'autopsie révèle un foie durci et volumineux et un estomac en très mauvais état. Les médecins qui se sont penchés sur le cas de l'Empereur ont souvent posé des diagnostics variés.Mais on semble arriver aujourd'hui à un consensus. La maladie qui aurait emporté Napoléon ne serait pas un cancer, du moins tel qu'on conçoit cette maladie de nos jours, mais un ulcère de l'estomac arrivé à son stade ultime.Il se peut que les médicaments prescrits à l'Empereur aient précipité sa fin. Au dernier stade de sa maladie, on lui a en effet donné un émétique à base d'antimoine qui, en provoquant d'abondants vomissements, n'a fait que l'affaiblir.Mais le décès fut surtout favorisé, semble-t-il, par la forte dose de calomel qu'on lui administra la veille de sa mort. Elle aurait en effet provoqué une hémorragie au niveau de l'estomac. La toxicité de ce laxatif à base de mercure le fit d'ailleurs interdire à la fin du XIXe siècle.Quant à la thèse de l'empoisonnement, elle fut accréditée par la découverte d'une certaine quantité d'arsenic dans la dépouille de l'Empereur, et notamment ses cheveux. Mais elle pourrait être due à la composition des médicaments et aux pigments des papiers peints posés en 1819. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 28, 2022 • 2min

Qu'est-ce qu'une “zone bleue” ?

Dans certaines régions du globe, la proportion de personnes très âgées, et notamment de centenaires, semble plus importante qu'ailleurs. Ces secteurs sont parfois nommés des "zones bleues".Des régions où l'on vit plus vieuxC'est en Italie que, en l'an 2.000, le nom de "zone bleue" a été, pour la première fois, donné par des scientifiques à une région où le nombre de gens très âgés, et notamment de centenaires et même de supercentenaires, était plus important que la moyenne.On compte, à ce jour, cinq "zones bleues" dans le monde. Certaines se trouvent en Europe, en Italie et en Grèce, les autres se situant au Japon, aux États-Unis et en Amérique centrale.Certains scientifiques avancent des raisons pour expliquer la longévité des habitants de ces régions. Ils auraient adopté un régime alimentaire peu calorique, à base de légumes. Consommé de façon modéré, le vin n'en serait pas exclu.Par ailleurs, les personnes concernées feraient de l'exercice, de façon régulière mais modérée. Une véritable implication, dans la vie de famille ou la société, des convictions religieuses et une vie paisible, dépourvue de stress, seraient aussi des gages de longévité.Les "zones bleues" remises en questionCependant, ces éléments ne font pas l'unanimité. En effet, la découverte de ces "zones bleues", où une partie de la population vivrait jusqu'à un âge plus avancé, a été remise en cause.On a fait valoir que les défaillances de l'état-civil pouvaient expliquer la présence de centenaires qui, en réalité, étaient plus jeunes que l'âge revendiqué. C'est ainsi qu'aux États-Unis, par exemple, la tenue des registres d'état-civil, tant au niveau fédéral que local, s'est longtemps faite de manière intermittente.De leur côté, certains centenaires japonais auraient en fait trouvé la mort durant la Seconde Guerre mondiale, sans que, compte tenu des circonstances, leur décès ait pu être enregistré.Par ailleurs, certains chercheurs sont frappés par le fait que ces "zones bleues" correspondent souvent à des régions pauvres, marquées par une assez faible alphabétisation de la population. De ce fait, ils soupçonnent, là encore, des erreurs d'état-civil ou même des fraudes. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 27, 2022 • 2min

Qu'est-ce que le syndrome des mouvements en miroir ?

Le syndrome des mouvements en miroir est une maladie neurologique très rare puisqu'elle ne touche en moyenne qu'une personne sur un million. Ce qui ne représente que quelques patients en France par exemple. D'origine génétique, cette affection est encore mal connue.Une absence de latéralitéNos mouvements sont commandés de manière croisée. Ce qui veut dire que la partie droite de notre corps est pilotée par le côté gauche du cerveau, et inversement. C'est ainsi que l'être humain est programmé pour avoir des mouvements latéralisés : autrement dit, il se sert davantage d'un côté de son corps que de l'autre.Mais, dans le cas du syndrome des mouvements en miroir, les choses ne se passent pas ainsi. La personne qui en souffre ne parvient pas à utiliser une main plus que l'autre. Et ceci tout simplement parce qu'elle n'arrive pas à dissocier l'usage de ses mains.En effet, elle ne parvient pas à s'en servir séparément. Les mouvements que fait une main sont aussitôt repris par l'autre. Cette maladie se déclare tôt dans l'enfance, et le patient doit en subir les effets tout au long de sa vie.La découverte du gène responsableLe syndrome des mouvements en miroir, provoqué notamment par une mauvaise coordination des hémisphères cérébraux, rend la vie quotidienne des patients très difficile. En effet, la plupart des gestes, même les plus simples, deviennent très compliqués.Boutonner une chemise, par exemple, demande la coopération des deux mains. La personne atteinte par cette maladie aura donc le plus grand mal à venir à bout de cette tâche simple, que les autres accomplissent sans même y penser.Il s'agit d'une affection d'origine génétique. Le gène responsable a été récemment découvert par une équipe de scientifiques. Ce qui devrait permettre d'en apprendre davantage sur ce syndrome, probablement dû à une mutation génétique.On sait cependant que, si cette maladie est très rare, elle peut toucher plusieurs membres d'une même famille. Elle peut d'ailleurs se diffuser de manière collatérale, une tante pouvant le transmettre à son neveu, sans que la mère de celui-ci soit atteinte par la maladie. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 24, 2022 • 2min

Pourquoi faire des pompes permet de mieux dormir ?

Le manque de sommeil, on le sait, favorise le diabète ou la prise de poids et augmente le risque de faire un AVC ou une crise cardiaque. Parmi les méthodes permettant de mieux dormir, figurent certains exercices physiques, comme les pompes.Une étude sur le sommeilDes chercheurs ont voulu mesurer les effets de l'activité physique sur le sommeil. Pour ce faire, ils ont réuni 386 participants, âgés de 35 à 70 ans. Il s'agissait de personnes sédentaires et en surpoids ou même obèses.Ces volontaires se sont divisés en quatre groupes. L'un d'eux devait se livrer à des exercices de renforcement musculaire, dans une salle de musculation, un autre s'adonnait à des exercices d'endurance, comme le vélo ou la course à pied, tandis qu'un troisième mélangeait les deux sortes d'activités sportives.Quand aux membres du dernier groupe, ils ne faisaient aucun exercice particulier. Durant toute le temps de l'étude, soit environ un an, les participants devaient observer la durée et la qualité de leur sommeil.Les pompes font passer de meilleures nuitsDans l'ensemble, les participants à l'étude, et surtout ceux pratiquant un exercice physique régulier, ont mieux dormi. Au début de l'étude, certaines personnes, représentant un peu plus de 40 % des volontaires, dormaient moins de sept heures par jour.Parmi elles, seuls les participants ayant pratiqué des exercices de renforcement musculaire, dont des pompes, ont constaté un allongement de leur temps de sommeil. En outre, il leur a fallu trois minutes de moins, en moyenne, pour s'endormir.Ces exercices provoqueraient d'infimes blessures musculaires. Pour les apaiser, en quelque sorte, l'organisme susciterait un sommeil plus long et donc plus réparateur.Parmi ces exercices de renforcement musculaire, les pompes, qui font plutôt travailler le haut du corps, sont une pratique bien connue de tous les sportifs. Mais ce n'est pas le seul exercice de ce type. Font également partie de cette catégorie d'autres activités physiques, comme la chaise dos au mur ou les exercices de gainage.En plus de contribuer à l'amélioration des performances sportives, ce renforcement musculaire a d'ailleurs d'autres avantages, comme celui de prévenir l'apparition de l'ostéoporose. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 23, 2022 • 2min

Pourquoi les femmes ont-elles plus souvent de l'arthrose aux genoux ?

Maladie du cartilage, l'arthrose est une affection très fréquente, qui touche environ 10 millions de personnes en France. Elle atteint davantage certaines articulations, comme celles du genou. Cette forme d'arthrose, dont souffre environ le tiers des personnes âgées de 65 à 75 ans, se rencontre davantage chez les femmes. Elle serait surtout d'origine génétique.Des cartilages artificielsPour vérifier si l'arthrose du genou pouvait dépendre du sexe du patient, des chercheurs canadiens ont fabriqué des ménisques artificiels, qui sont des cartilages du genou. Les uns ont été élaborés à partir de cellules de ménisques appartenant à des femmes.Et ce sont des cellules issus de cartilages provenant de sujets masculins qui ont permis de fabriquer la seconde série de cartilages.Ces cartilages ont été soumis à différents tests. On les a notamment examinés au repos et dans des conditions où régnait une faible gravité, comme dans l'espace.Un facteur génétiqueLes scientifiques ont enregistré des résultats différents, selon que les "propriétaires" de ces cartilages étaient des hommes ou des femmes.Ils se sont notamment aperçus que les ménisques des femmes, ces cartilages du genou, avaient 50 % de risques supplémentaires d'être atteints par cette arthrose spécifique, que les spécialistes nomment gonarthrose. Cette usure des articulations du genou est donc plus fréquente chez les femmes.Les chercheurs pensent que si les femmes sont plus touchées par l'arthrose du genou, c'est pour des raisons génétiques. En effet, un gène, davantage présent chez elles, serait impliqué dans cette maladie.Par ailleurs, la ménopause, et le dérèglement hormonal qu'elle entraîne, expliquerait aussi cette plus grande fréquence de l'arthrose du genou chez les femmes.Cette découverte permettra sans doute d'en apprendre davantage sur les raisons pour lesquelles l'arthrose atteint davantage les genoux des femmes que ceux des hommes. Elle pourrait aussi faciliter la recherche de traitements susceptibles de soigner cette arthrose de manière plus efficace.Ces travaux pourraient aussi ouvrir des pistes de recherche sur la possibilité d'anticiper l'apparition de la maladie. On le voit, l'étude menée par cette équipe de scientifiques canadiens soulève de nombreux espoirs. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 23, 2022 • 2min

Est-il normal de mal entendre dans le bruit ?

À partir de 50 ans environ, l'audition commence souvent à baisser. Mais cette perte auditive n'est pas la même pour tout le monde. En effet, certaines personnes ont surtout du mal à entendre dans le bruit. En cas de baisse de l'audition, le mieux, de toute façon, est de faire un test auditif.La difficulté de comprendre dans le bruitQuand plusieurs personnes parlent en même temps et que le bruit ambiant se transforme en brouhaha, certaines personnes peinent à suivre une conversation. La perte d'audition se situe en général:- dans les aigus (les fréquences hautes) : comme si ce que l'on entend avait des "trous" (ça peut être une syllabe ou toute une phrase quand elle est dite par une voix aigue - enfant ou femme)- elle créé un effet de décalage ou de rémanence du son (le son est envoyé moins vite au cerveau) qui participe à créer un brouhaha confus.Les personnes qui la ressentent ne sont pas forcément atteintes d'un début de surdité, même si parfois, la détection des sons aigus est moins performante.Ce qui, dans ce cas, perturbe l'audition, c'est la difficulté, pour l'oreille interne, de traiter des sons aigus enrobés dans un fond sonore surtout constitué de sonorités graves. En effet, un tel mélange caractérise le plus souvent une ambiance bruyante.Le déroulement des tests auditifsSi vous ressentez cette gêne sonore quand il y a du bruit autour de vous, il est sans doute temps de vous rendre dans un centre auditif. Là, un bilan de votre acuité auditive sera réalisé par un professionnel.Il vous pose d'abord des questions, afin de mieux cerner votre éventuel problème d'audition. Puis, à l'aide d'un matériel spécifique, il examine les oreilles, et notamment le conduit auditif, par lequel les sons perçus sont transmis à l'oreille moyenne.Puis l’audioprothésiste ou le médecin ORL procède aux tests auditifs à proprement parler. L'un d'eux mesure votre capacité à percevoir les sons de faible intensité. Un autre apprécie votre acuité auditive dans une ambiance sonore bruyante.Votre tolérance au bruit et votre aptitude à comprendre une conversation non perturbée par des bruits parasites font également partie des tests auditifs.Ce bilan permettra d'établir un graphique, nommé audiogramme, qui permet en quelque sorte de visualiser l'acuité auditive. Le professionnel de l’audition vous en explique la signification et peut vous conseiller, le cas échéant, le port d'un appareil auditif. Pour cela, il faudra d'abord consulter un spécialiste.Si vous pensez avoir une perte auditive, je vous invite à vous contacter un centre Amplifon pour réaliser un test auditif. Vous pouvez facilement prendre un rendez-vous sur leur site Internet.   Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 22, 2022 • 2min

Qu'est-ce que le pseudo-hermaphrodisme ?

L'hermaphrodisme désigne les personnes qui ont des attributs sexuels à la fois masculins et féminins. De ce fait, leur identité sexuelle, dans le cas de l'hermaphrodisme vrai, est difficile à définir. Les cas de pseudo-hermaphrodisme, extrêmement rares, se signalent par des caractères un peu différents.Des attributs sexuels à la fois masculins et fémininsLe pseudo-hermaphrodisme est une anomalie congénitale très peu fréquente. En effet, depuis le premier cas, recensé en 1939, seules 150 personnes ont été identifiées comme souffrant de cette malformation.À la différence des vrais hermaphrodites, les pseudo-hermaphrodites possèdent des chromosomes X et Y, qui en font donc, sans contestation possible, des individus de sexe masculin.Si ce sont bien des hommes, les pseudo-hermaphrodites ont cependant conservé, de manière plus ou moins développée, des organes génitaux à la fois masculins et féminins.On observe ainsi, dans le cas récent d'un Albanais de 67 ans, opéré pour une hernie, la présence, dans le scrotum, d'organes un peu atrophiés mais ressemblant à un utérus, des trompes de Fallope et un ovaire.Les médecins se sont également aperçus qu'un des testicules, qui n'était pas descendu normalement dans le scrotum, était resté fixé dans la paroi abdominale.Un dérèglement hormonalCette anomalie congénitale serait due à un dérèglement hormonal touchant le fœtus à un certain moment de son développement. Avant la 7e semaine de grossesse, en effet, le sexe de l'embryon, avec ses structures anatomiques caractérisées, n'est pas encore déterminé.Après cette date, et sous l'effet de la sécrétion de certaines hormones, l'appareil reproducteur se dessine chez les futurs garçons, tandis que les organes sexuels féminins, comme les trompes de Fallope, apparaissent chez les filles.Dans ce contexte, le pseudo-hermaphrodisme pourrait être provoqué par une mutation génétique perturbant la production hormonale ou par la résistance aux hormones responsables de la spécification des organes génitaux masculins.Quoi qu'il en soit, cette anomalie congénitale ne présente pas de risques particuliers pour la santé, bien qu'elle puisse se traduire par l'infertilité de la personne qui en est atteinte. C'est pourquoi, comme dans le cas de ce patient albanais, elle est souvent découverte à l'occasion d'une intervention chirurgicale. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 21, 2022 • 2min

Faut-il absorber des pastilles d'iode en cas de risque nucléaire ?

À l'occasion de l'actuelle guerre en Ukraine, les Russes ont évoqué, de manière plus ou moins voilée, une éventuelle menace nucléaire. Dans ce contexte très inquiétant, plusieurs questions se posent, comme l'utilité des cachets d'iode.Protéger la thyroïdeL'iode est un oligo-élément indispensable au bon fonctionnement de l'organisme. Il se fixe sur la thyroïde, puis entraîne la sécrétion d'hormones qui jouent un rôle essentiel dans la croissance des cellules. Les scientifiques désignent cet oligo-élément naturel du nom d'iode stable.En cas d'accident nucléaire, la prise d'iode stable, sous forme de comprimé, vise à éviter l'irradiation de la thyroïde par de l'iode radioactif. Celui-ci pourrait être inhalé par les voies respiratoires ou se trouver, par exemple, dans de l'eau irradiée.L'absorption de ces cachets d'iode stable permettrait à la thyroïde de le stocker jusqu'à saturation. C'est donc une manière de se protéger contre l'irradiation de la thyroïde et d'éviter ainsi les atteintes d'un possible cancer.Dangers et limites de la prise d'iodeD'ores et déjà, les pharmacies doivent faire face à une forte augmentation de la demande de ces cachets d'iode. Or, il ne sert à rien de prendre ces comprimés à titre préventif.En effet, ils ne sont efficaces qu'environ 24 heures. Il ne faut donc y avoir recours qu'en cas de risque nucléaire avéré. De toute façon, l'accès à ces pastilles d'iode est très encadré.Leur distribution, le cas échéant, se fait à la faveur d'une campagne d'information officielle, sous la supervision des autorités préfectorales. La prise intempestive de cachets d'iode est d'autant moins recommandée qu'elle n'est pas sans inconvénients pour la santé.En effet, elle peut entraîner des effets secondaires gênants, comme des vomissements, des diarrhées ou encore des palpitations cardiaques. Des cas d'hyperthyroïdie, avec accélération du rythme cardiaque, sont également signalés.La prise d'iode stable a également des limites. En effet, elle n'est efficace que si elle est absorbée dans un délai précis, ni trop tôt ni trop tard. Par ailleurs, l'iode stable ne protège l'organisme que contre l'iode radioactif. Elle n'offre en effet aucune protection contre les autres substances radioactives. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Mar 20, 2022 • 2min

Quel est l'impact du réchauffement climatique sur notre santé ?

Dans un rapport, publié en août dernier, les experts climatiques des Nations Unies ont estimé que, d'ici 2030, la planète se réchaufferait de 1,5°C supplémentaire. Parmi les raisons qui doivent inciter à limiter ce réchauffement climatique, figurent ses conséquences dommageables sur la santé humaine.Une santé directement impactéeLe réchauffement climatique a des conséquences directes sur notre santé. En effet, il se traduit par des épisodes de très forte chaleur, qui entraînent notamment une augmentation du rythme cardiaque et une hypersudation, qui se traduit elle-même par une véritable déshydratation.Les organismes de certaines personnes, comme les personnes âgées, sont très affectés par de tels phénomènes physiques. On se souvient ainsi que la canicule de 2003 avait entraîné le décès de 15.000 personnes, surtout des seniors.Le réchauffement climatique, et l'émission de gaz à effet de serre qu'il provoque, se traduit également par une pollution aggravée. Elle tend à affecter les voies respiratoires, provoquant notamment des crises d'asthme répétées.D'autres conséquences du réchauffement climatique sur la santéPar ailleurs, le réchauffement climatique est responsable de phénomènes qui retentissent eux-mêmes sur notre santé. Ainsi, des incendies, parfois de grande ampleur, se produisent souvent dans les périodes de forte chaleur.Le dégagement de fumées et la combustion de certains matériaux plongent alors les gens dans un environnement très toxique. Par leurs conséquences, de tels incendies, qui tendent à se répéter en période de canicule, favorisent les maladies respiratoires et cardiovasculaires et polluent l'eau potable.Les inondations, qui se manifestent aussi à la faveur du réchauffement climatique, tendent aussi à rendre celle-ci impropre à la consommation. En modifiant le climat de la planète, le réchauffement favorise également le déplacement de certains insectes vers des zones tempérées, comme l'Europe.C'est le cas de certains moustiques, comme le moustique tigre qui, installé sous nos latitudes, peut être le vecteur de maladies comme la dengue ou le chikungunya. En augmentant les risques de submersion de certaines régions du globe, le réchauffement climatique peut aussi entraîner, à terme, le déplacement de millions de personnes et menacer certaines sources d'approvisionnement alimentaire. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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