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Choses à Savoir
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May 2, 2023 • 3min
Pourquoi le sport donne-t-il du plaisir ?
Au-delà de constituer une activité importante pour la santé physique et mentale, le sport est aussi pourvoyeur de plaisir, à différents niveaux. À travers des processus physiologiques, notre organisme nous récompense de pratiquer une activité physique en nous permettant d’éprouver un réel bien-être corporel. Le plaisir provient aussi de l’aspect psychologique : le sport nous aide à nous accomplir et à gagner en confiance.Plongeons-nous ensemble dans l’univers passionnant du sport et du plaisir qu’il nous procure !Les mécanismes physiologiques qui impliquent le plaisir pendant le sportTout comme le plaisir sexuel contribue à renforcer les rapports dans le but de perpétuer l’espèce, le plaisir ressenti pendant le sport a son intérêt. Il nous stimule à poursuivre l’activité physique, elle-même garante de la bonne santé de nos muscles, de notre cœur et de nos organes.La première hormone impliquée dans le plaisir lié au sport est l’endorphine. Lors de la pratique d’une activité physique, le corps libère des endorphines, aussi connues sous le nom révélateur d’hormones du bien-être. Ces analgésiques naturels aident à limiter la perception de la douleur et procurent une sensation d’euphorie. Ils sont particulièrement libérés lors d’une pratique sportive longue et intense, qui dépasse les 30 minutes. Le sportif peut alors trouver un nouveau souffle, et avoir la sensation que sa fatigue disparait.D’après l’Inserm, 4% de la population développe une dépendance psychologique à la libération d’endorphines pendant le sport, appelée bigorexie. Compulsive, la pratique du sport n’aura alors comme ultime but que de trouver du plaisir, sans considérer les risques du surentrainement.En plus des endorphines, un autre système participe au ressenti du plaisir pendant le sport. Le système de récompense du cerveau libère en effet de la dopamine et de la sérotonine pendant l’effort, deux neurotransmetteurs qui induisent une sensation de satisfaction et qui aident à renforcer la motivation pour continuer à pratiquer l’activité physique.Enfin, comme le sport active la circulation sanguine, il engendre un apport accru d’oxygène et de nutriments aux cellules. Cet afflux sanguin réduit la fatigue ressentie et favorise l’énergie, ce qui renforce la sensation de vitalité et de plaisir au cours de l’exercice.Le plaisir psychologique dû à la pratique du sportCela a été démontré maintes fois par des études réalisées en Amérique, en Suède ou en Angleterre : le sport permet de lutter contre la dépression. Il en réduit l’intensité des symptômes et favorise la guérison plus rapide. Les mécanismes psychologiques liés à la pratique du sport sont pluriels... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

May 1, 2023 • 3min
Que calcule le QualiScope ?
Mis en place par la Haute-Autorité de Santé pour répondre au besoin de transparence et d’information des patients, le QualiScope est un outil destiné à mesurer un certain nombre de paramètres relatifs aux hôpitaux et à la qualité de l’accueil qui y est pratiqué. Ce qui s’avère révolutionnaire, c’est que les données exploitées par le QualiScope sont très nombreuses et impliquent des algorithmes complexes pour fournir aux patients un aperçu complet de la qualité des soins offerts par l’établissement.Nous allons explorer les différents paramètres considérés par le QualiScope, et comprendre comment cet outil se met au service des patients pour leur assurer la meilleure prise en charge possible.Qui est concerné par le QualiScope ?Si l’on se réfère aux publications de la HAS, le QualiScope est destiné à trois principales catégories de personnes :- les patients qui vont se faire hospitaliser et veulent identifier la qualité des services proposés dans un hôpital ou une clinique ;- les médecins qui orientent leurs patients vers des établissements et peuvent alors faire un choix plus éclairé ;- les soignants, responsables et employés du secteur hospitalier qui souhaitent s’informer sur la qualité de leur établissement par rapport aux autres hôpitaux et cliniques.Les paramètres qui sont mesurés par le QualiScopeLe QualiScope prend en compte de nombreux critères pour évaluer les établissements et leur qualité de services.La sécuritéLe QualiScope mesure le degré de sécurité des établissements en analysant notamment la prévalence d’évènement indésirables, d’erreurs médicales et d’infections nosocomiales faisant suite à une hospitalisation.L’efficacitéLe taux de réussite des traitements proposés, la durée moyenne du séjour, le taux de réadmission pris en compte par le QualiScope fournissent une indication précieuse sur la performance des soins de l’établissement.La pertinencePour qu’un patient soit correctement pris en charge, il est essentiel que les soins soient adéquats avec les symptômes ou maladies détectés. Le QualiScope analyse la pertinence des soins en croisant les traitements prodigués et les besoins de patients, tout en s’appuyant sur les recommandations officielles des organismes sanitaires.L’équitéL’accès aux soins devrait être égal pour tous les patients : c’est ce que vérifie le QualiScope en prenant en compte les disparités socio-économiques, géographiques et culturelles.L’efficienceComment l’hôpital ou la clinique gère-t-elle ses ressources ? Le QualiScope répond à la question avec l’analyse des coûts des traitements, le ratio entre le coût et l’efficacité, et la durée des séjours dans l’établissement.La satisfaction des patientsCe paramètre crucial intervient grâce au recueil des avis de patients après leur hospitalisation. Les personnes peuvent évaluer différents critères tels que la qualité de la communication avec les soignants, le respect de leur dignité et de leur vie privée, le confort des chambres et la prise en charge de la douleur.Le QualiScope et son impact sur la santé publiqueDepuis que le QualiScope est accessible en ligne au sujet des 4000 établissements hospitaliers de la France, de réelles avancées ont pu être mises en place. Les établissements, par exemple, peuvent identifier plus rapidement les domaines d’amélioration et promouvoir de meilleures pratiques. Le QualiScope participe aussi à la meilleure gestion des ressources, avec l’orientation des investissements vers les structures les plus performantes pour inciter les professionnels à se montrer toujours plus qualitatifs dans leur pratique.La transparence des données du QualiScope a aussi renforcé la confiance des patients vis-à-vis des hôpitaux et cliniques. Désormais, les patients peuvent choisir l’établissement qui leur convient en se basant sur des paramètres objectifs et fiables, ce qui encourage l’amélioration continue de la qualité des soins médicaux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Apr 30, 2023 • 3min
Qu’est-ce que le syndrome de l’essuie-glace ?
Assez courant chez les pratiquants de course à pied, le syndrome de l’essuie-glace se manifeste par une douleur gênante du côté extérieur du genou. Il peut aussi toucher les cyclistes et les personnes qui pratiquent la marche rapide, bien que les cas soient beaucoup plus rares.Découvrons ensemble les causes et les symptômes de ce syndrome douloureux, ainsi que les meilleures façons de le soigner.Reconnaitre le syndrome de l’essuie-glaceLes personnes qui souffrent du syndrome de l’essuie-glace ressentent une douleur à l’effort ou au mouvement, très localisée sur la face externe du genou. En fait, il s’agit de l’inflammation d’une bandelette constituée de fibres, la bandelette ilio-tibiale, qui relie la hanche au tibia. La fonction de la bandelette ilio-tibiale est de protéger et stabiliser le genou en position fléchie, en particulier lors des mouvements de marche ou de course.Or, à hauteur du genou, la bandelette ilio-tibiale se retrouve en contact avec l’une des extrémités du fémur, le condyle fémoral externe. Cette protubérance osseuse frotte contre la bandelette à chaque fois que la personne effectue des mouvements successifs de flexion et d’extension, tels qu’on les rencontre dans la course à pied. Lorsque les frottements se répètent ou sont trop intenses, il se produit une inflammation au niveau de la zone de contact entre le fémur et la bandelette, sur le côté externe du genou.C’est cette inflammation qui cause les douleurs au genou pendant la course ou la marche. Le nom du syndrome de l’essuie-glace provient du mouvement de la bandelette ilio-tibiale contre l’os du fémur, qui ressemble à celui des essuie-glaces d’une voiture.Les causes du syndrome de l’essuie-glaceTous les coureurs ne rencontrent pas forcément ce syndrome. Le surentrainement ou l’entrainement non adapté reste la cause principale de son apparition, mais elle peut survenir dans un autre contexte. En fait, il existe une série de facteurs de risques de développer un syndrome de l’essuie-glace, parmi lesquels :- l’usage d’une chaussure à la mauvaise taille ou de mauvaise qualité ;- la présence d’une problématique morphologique comme un pied creux, plat ou orienté vers l’intérieur ;- l’inadéquation de la posture à cause de soucis au niveau du bassin ou des membres inférieurs ;- le fait de courir sur une route ou un chemin bombé ;- les traumatismes antérieurs tels que des entorses ou des fractures ;- le manque de préparation physique.Comment traiter le syndrome de l’essuie-glace ?L’interruption ou la réduction drastique de l’entrainement est souvent nécessaire au rétablissement. D’abord, il faut traiter la douleur tout au long de la phase aigüe en appliquant par exemple du froid sur le genou et en pratiquant des étirements. Lorsque la douleur est trop importante, l’application d’une pommade anti-inflammatoire aide à réguler le processus d’inflammation.Ensuite, le traitement de fond va servir à prévenir les récidives du syndrome de l’essuie-glace. Il passe par la rééducation et par l’apprentissage ou la correction du bon positionnement du pied pendant la course. Il est alors utile de consulter un kinésithérapeute, un ostéopathe et/ou un podologue selon les cas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Apr 27, 2023 • 4min
Que signifie "l'aide active à mourir", validée par la convention citoyenne ?
Pour écouter mes épisodes:Quelle maladie touche tous ceux qui ont marché sur la Lune ?Quel ingrédient secret est caché dans la Joconde ?Rendez-vous sur:Apple Podcast:https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492?mt=2Spotify:https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3Pensez à vous abonner ;)__________________________________Septembre 2022 : Emmanuel Macron, président de la République française, lance un débat national sur la fin de vie. Une convention citoyenne est organisée, dans le but de répondre à la question posée par Elisabeth Borne, premier ministre, sur l’utilité ou non d’apporter des changements à l’accompagnement de la fin de vie.Nous voici donc 7 mois plus tard, à l’issue de la convention qui a réuni 184 membres chargés d’établir des propositions pour répondre aux éventuelles demandes de modification du cadre législatif actuel. Et les propositions ne manquent pas : on en dénombre 146 dans le document rendu par l’assemblée. Ce rapport rassemble un certain nombre d’opinions et fait office de base pour le débat qui va s’en suivre au sujet de la fin de vie.Avec 92% de votants favorables, le rapport de la convention citoyenne se montre en faveur d’une évolution de la loi vers l’aide active à mourir. Que signifie ce terme, et comment est-il concrètement représenté dans les pays qui l’ont déjà adopté ?La convention citoyenne et son objectifRappelons d’abord brièvement pourquoi Emmanuel Macron a souhaité instaurer une convention citoyenne au sujet de la fin de vie. En France, la principale loi qui régit le cadre de l’accompagnement à la fin de vie date de 2016. Réévaluation de la loi de 1999 sur les soins palliatifs, la loi Claeys-Léonetti met particulièrement l’accent sur les directives anticipées et l’obligation pour les médecins de s’y soustraire. Elle réaffirme le droit du patient de bénéficier d’une sédation profonde et continue lorsque les conditions de fin de vie sont difficiles, et de refuser un traitement même dans le cas où son pronostic vital est engagé.Cependant, la loi de 2016 ne clarifie pas encore les situations telles que le suicide assisté ou l’euthanasie, qui sont déjà réglementées dans plusieurs autres pays européens. Pour faire évoluer le cadre législatif en fonction des opinions des Français, le président de la République a donc souhaité mettre en place la convention citoyenne, dont l’objectif était de soulever les points d’ombres à examiner ou à clarifier, et d’effectuer des propositions quant à l’évolution de la loi.C’est quoi, l’aide active à mourir ?Contrairement aux pratiques autorisées en France, passives, qui permettent au patient de refuser un traitement et de bénéficier de sédatifs profonds pour supporter une fin de vie douloureuse, l’aide active à mourir implique d’agir directement pour mettre un terme à la vie d’une personne qui le souhaite. Le but est de soulager les souffrances d’une personne condamnée à court terme, tout en respectant sa dignité et sa volonté... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Apr 26, 2023 • 5min
Pourquoi les régimes restrictifs font-ils généralement grossir ?
D’après une étude menée en 2012 sur des jumeaux, les régimes alimentaires restrictifs font grossir. Surprenant ? Pas tellement, lorsque l’on voit à quel point l’industrie du régime prolifère, proposant toujours de nouvelles solutions pour les personnes en surpoids qui accumulent les kilos au fur et à mesure des restrictions. Si les régimes restrictifs ont tellement la côte, c’est bien parce qu’après chaque régime, la plupart des personnes reprennent du poids et se retrouvent dans une situation analogue, voire pire à celle de départ. Elles cherchent alors un nouveau régime à essayer, celui qui leur permettra enfin de perdre les kilos accumulés au fil des années.Comment expliquer qu’une mesure adoptée pour perdre du poids produise l’effet inverse ? Existe-t-il un vrai moyen de perdre du poids durablement, sans le reprendre ?Les régimes font grossir : une étude scientifique le prouvePubliée dans le International Journal of Obesity, cette étude est très intéressante dans la mesure où elle concerne uniquement des paires de jumeaux, qui disposent donc du même bagage génétique de base. Pour définir l’impact des régimes sur l’IMC, l’indice de masse corporelle, qui permet d’établir le niveau d’obésité d’une personne, les chercheurs ont séparé les participants en deux groupes. D’un côté, les jumeaux concordants avaient connu les mêmes comportements face au régime, soit en suivant des restrictions, soit en n’en suivant pas. De l’autre côté, les jumeaux discordants étaient des couples parmi lesquels l’un des jumeaux avait connu une perte de poids volontaire, et l’autre non.Les résultats sont sans appel. Si les jumeaux concordants atteignaient un IMC similaire, les jumeaux discordants présentaient une variation légère mais significative de leur IMC. Concrètement, les personnes ayant suivi au moins un régime dans leur vie avaient plus de risque d’être en surpoids après 25 ans. Elles présentaient également un IMC supérieur à celui de leur jumeau n’ayant pas suivi de régime.Sur le long terme, donc, les régimes restrictifs font grossir, et ce peu importe le potentiel génétique hérité. Comment expliquer cela, alors que les nutritionnistes continuent, pour la plupart, de prescrire des régimes amaigrissants aux personnes obèses ?La façon dont les régimes agissent sur l’organisme et sur le mentalPour comprendre pourquoi les régimes font majoritairement grossir, il faut s’intéresser à la physiologie du corps humain et à la psychologie de la personne au régime.D’abord, les régimes restrictifs sont souvent source de frustration, car ils limitent l’apport calorique de façon drastique et interdisent des aliments. La personne au régime ressent un désir accru de consommer ces aliments, et va donc les manger compulsivement, en excès, lorsqu’elle craque. Le stress occasionné par le suivi d’un régime contraignant induit une augmentation des hormones liées à la prise de poids, qui peut saboter tous les efforts de la personne pour perdre du poids.Au niveau physiologique, le régime restrictif agit négativement sur le métabolisme. En effet, lorsque le corps ne reçoit pas assez de calories, il diminue son métabolisme de base pour s’économiser. Le corps au repos dépense moins de calories, ce qui rend la perte de poids plus difficile. En revanche, si la personne remange normalement, elle va prendre plus de poids qu’elle n’en a perdu, car son métabolisme restera faible.Les régimes drastiques perturbent aussi l’équilibre hormonal qui gère la faim et la satiété. La personne au régime ne reconnait plus les signaux envoyés par son corps, et consomme de la nourriture en excès dès qu’elle arrête de suivre les recommandations du programme alimentaire. S’en suit alors une prise de poids inexorable... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Apr 25, 2023 • 3min
Pourquoi la dengue va-t-elle devenir de plus en plus fréquente en France ?
Le nom de la maladie ne vous est peut-être pas familier, et pour cause. La dengue n’était jusqu’à récemment pas très courante en France métropolitaine. Cette maladie virale transmise par les moustiques se retrouvait surtout chez les voyageurs qui revenaient des zones tropicales, de Guyane, des Antilles ou de la Réunion.Tout a changé depuis quelques années. Avec le réchauffement climatique, les moustiques responsables de la transmission de la dengue s’acclimatent de mieux en mieux aux régions situées plus au Nord, dont la France. Les cas autochtones, c’est-à-dire relevés chez des personnes qui n’ont pas voyagé, sont de plus en plus nombreux depuis l’été 2022. Et cette propagation de la maladie ne va certainement pas s’arrêter là : trois facteurs expliquent les raisons pour lesquelles la dengue va devenir de plus en plus courante en France métropolitaine.Première raison : la propagation du moustique tigreC’est par le biais des moustiques du genre Aedes que la dengue est transmise. Au sein de ce genre, une espèce a particulièrement fait parler d’elle. Le moustique tigre, encore inconnu en France avant 2004, s’est progressivement implanté dans les différents départements de l’Hexagone, jusqu’à conquérir 67 des 96 départements de la Métropole en 2022.Potentiel porteur de virus tropicaux, le moustique tigre peut transmettre la dengue, mais aussi le chikungunya et le virus Zika. Pour lutter contre la propagation de ces maladies, les autorités recommandent d’éviter de laisser de l’eau stagnante à l’extérieur et de porter des vêtements couvrants, en particulier dans les régions du sud de la France, où la densité de moustiques tigres est très élevée.Deuxième raison : les changements climatiquesCertaines espèces souffrent beaucoup du réchauffement climatique, d’autres espèces en tirent un large profit. Le moustique tigre, en l’occurrence, résiste très bien à la canicule : ses œufs sont capables de supporter la sécheresse pendant plusieurs années avant d’éclore lorsque les conditions sont favorables. Les épisodes de pluie intense qui ont agité la France l’année passée sont également très propices au développement du moustique tigre, qui pond dans les eaux stagnantes.Il semble incontournable que les conditions climatiques se détériorent de plus en plus, faisant alterner des périodes de sécheresse avec des épisodes de tempête, d’inondations et d’averses importantes. Dès lors, le moustique tigre va poursuivre son expansion sur le territoire français. Les cas de contamination par la dengue seront forcément de plus en plus élevés, malgré les précautions individuelles prises par les habitants... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Apr 24, 2023 • 3min
Pourquoi le nez de certaines femmes enceintes grossit ?
Si vous suivez les actualités sur les réseaux sociaux, vous êtes peut-être tombé récemment sur des vidéos et photos surprenantes, prises par des femmes avant et pendant leur grossesse. Sur TikTok, notamment, le hashtag #pregnancynose (littéralement « nez de grossesse ») connait son petit succès depuis le début de l’année 2023. Le principe est simple : il s’agit pour les femmes enceintes de comparer leur nez avant la grossesse et pendant la grossesse. Pour une petite partie d’entre elles, la différence est flagrante, et le nez semble avoir gonflé comme après un choc physique ou une opération chirurgicale.Pourtant, il n’est ici question ni d’agression ni de rhinoplastie. En effet, le nez de certaines femmes enceintes grossit provisoirement pendant les 9 mois durant lesquels elles portent la vie. Ce phénomène trouve son explication dans la dilatation des vaisseaux sanguins qui se produit pendant la grossesse, ou dans la rétention d’eau qui découle également de cette dernière.Les changements physiologiques qui peuvent expliquer le pregnancy noseDeux hypothèses principales permettent de tirer au clair les raisons pour lesquelles le nez d’une femme enceinte peut potentiellement augmenter de volume.La première résulte du bouleversement hormonal important et unique qui a lieu au cours des 9 mois de formation du fœtus, et permet au bébé de grandir et de naître en bonne santé. Parmi les hormones qui influencent les modifications corporelles de la femme enceinte, la progestérone et les œstrogènes jouent un rôle majeur. Elles vont favoriser la dilatation des vaisseaux sanguins, dans le but d’améliorer la circulation sanguine vers le fœtus pour lui apporter tous les nutriments et anticorps dont il a besoin. L’augmentation du volume sanguin en transit est parfois visible au niveau du nez, car les muqueuses y sont très chargées en capillaires. Le nez va alors gonfler sous l’effet de la dilatation des vaisseaux, et même prendre une couleur plus prononcée, rouge ou rosée.La deuxième hypothèse qui explique le pregnancy nose concerne la rétention d’eau. L’imprégnation hormonale par les œstrogènes peut entrainer la formation d’œdèmes, notamment au niveau des membres inférieurs. Les femmes enceintes ont alors les pieds et les jambes gonflés. Pour une petite part d’entre elles, d’autres tissus mous seront touchés, comme ceux du nez. La rétention d’eau dans le nez va amplifier le volume de celui-ci.Quelle que soit la raison de l’augmentation de taille du nez pendant la grossesse, l’organe se résorbe totalement après l’accouchement et retrouve sa taille originale lorsque les hormones s’équilibrent à nouveau... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Apr 23, 2023 • 3min
Faut-il se raser avant une opération chirurgicale ?
En 2016, l’OMS publiait un ensemble de recommandations à destination des patients et des chirurgiens, dans le but de limiter les risques d’infection post-opératoire. Parmi ces mesures, l’organisation indique que le rasage n’est plus recommandé, et que le rasoir devrait être évité dans la mesure du possible car son utilisation engendre de potentielles microcoupures, portes d’entrée idéales pour les bactéries et les virus.Qu’en est-il de la réalité du terrain ? Voyons d’abord ensemble les raisons qui expliquent pourquoi le rasage a longtemps été pratiqué en systématique avant une opération. Nous découvrirons ensuite les risques de cette pratique, et les alternatives utilisées par les médecins.Le rasage préopératoire, une pratique qui présente des bénéficesAvant une opération, le patient doit suivre un certain nombre de consignes assez strictes afin de limiter les risques d’infection. Il est par exemple tenu de pratiquer une douche à l’aide d’un savon spécifique antimicrobien. Pendant longtemps, le rasage de la zone concernée par l’intervention était également préconisé avant de se rendre à l’hôpital ou avant le jour de l’opération. Les poils peuvent en effet abriter différents micro-organismes, et le fait de les enlever diminue les sources potentielles d’infection.D’autre part, l’application des solutions antiseptiques s’avère plus facile et plus efficace sur une peau rasée, ce qui contribue à limiter le risque de contamination de la plaie pendant et après l’opération.Le rasage est également pratiqué lorsque le chirurgien a besoin de réaliser une incision précise. Les poils peuvent bloquer la vue ou empêcher le médecin de pratiquer les gestes nécessaires avec autant de minutie que souhaité. Il semble évident que si le chirurgien dispose d’un maximum de visibilité sur la zone d’opération, les risques de complications s’en trouvent réduits et les chances de rétablissement augmentent... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Apr 20, 2023 • 3min
Quelles sont les conséquences d'une surdose de vitamine D ?
Souvent mise en lumière pour ses bénéfices sur la densité osseuse et sur le système immunitaire, la vitamine D est prescrite aux nourrissons et aux jeunes enfants peu exposés à la lumière naturelle du soleil. Elle est aussi recommandée en supplémentation aux personnes à la peau foncée vivant dans des régions à faible ensoleillement, aux personnes âgées sédentaires ou encore aux personnes en surpoids qui la synthétisent moins bien.L’Inserm affirme que la moitié des adultes français manque de vitamine D. Mais est-ce une raison pour courir acheter des comprimés ? Moins connue mais tout aussi dangereuse, la surdose de vitamine D peut conduire à des dommages irréversibles sur les reins.Les apports journaliers recommandés en vitamine DLa référence nutritionnelle pour la population, dite RNC, publiée par l’Anses au sujet de la vitamine D est de 15 microgrammes par jour pour un adulte. Cette quantité de vitamine D concerne uniquement les apports fournis par l’alimentation, et ne prend pas en compte la vitamine D synthétisée par l’organisme en présence du soleil.Une étude menée sur la population française montre que ces apports sont rarement atteints. Établis à environ 5 microgrammes par jour chez les bébés, ils ne sont plus que de 3 microgrammes par jour chez les plus de 18 ans. Pour cette raison, il est fréquent de s’entendre conseiller une complémentation en vitamine D, par un médecin ou par une autre source, notamment en période hivernale, où la synthèse au niveau de la peau est minime à cause du faible ensoleillement.Les effets d’un surdosage de vitamine DEn 2023, trois cas de surdosage de vitamine D ont été relevés chez des nourrissons. Il faut savoir que dès la naissance, les parents ont pour consigne de donner de la vitamine D en gouttes quotidiennes ou en ampoule mensuelle à leur bébé, et ce jusqu’aux trois ans de l’enfant minimum. Mais, en l’absence d’indications suffisamment claires, il est facile pour un jeune parent stressé ou préoccupé de se tromper dans le dosage et d’administrer 5 gouttes au lieu de 2, deux ampoules dans le même mois, etc.Si une surdose ponctuelle de vitamine D n’a normalement pas d’effet, une dose trop élevée régulièrement administrée peut au contraire occasionner de graves dommages à l’organisme.L’intoxication chronique à la vitamine D se manifeste par un travail excessif des reins, qui doivent éliminer le calcium libéré dans le sang à cause de l’excès de vitamine D. Celle-ci régule en effet la fixation du calcium et du phosphore sur les os. Lorsqu’elle est trop importante, elle induit une déminéralisation élevée de la matière osseuse, qui se retrouve dans le sang sous forme de dépôt de calcium. Les dépôts peuvent léser les parois rénales et induire une insuffisance rénale chronique sur le long terme.Les symptômes les plus marquants d’une surdose de vitamine D sont des troubles de l’appétit, de vomissements, des nausées, de la faiblesse, de la nervosité et de l’hypertension artérielle.Comment éviter le surdosage de vitamine D ?Toute complémentation en vitamine D doit se faire sur avis médical, en suivant scrupuleusement les indications de posologie et de durée de traitement. Veillez également à ne pas utiliser plusieurs compléments alimentaires ou médicaments contenant de la vitamine D en même temps, pour éviter un surdosage consécutif à la prise de ces traitements. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Apr 19, 2023 • 3min
Pourquoi certains Japonais choisissent de s'isoler ?
Avec l’épidémie de Covid-19, l’insécurité liée aux attaques terroristes et l’émergence des nouvelles technologies qui abolissent une partie des contacts sociaux réels, de plus en plus de jeunes Français se coupent progressivement du monde extérieur, adoptant une pratique popularisée par les Japonais après la crise des années 90.L’hikikomori, qui se traduit approximativement par retrait social, se manifeste par le fait de rester cloitré chez soi pendant une durée de plusieurs mois, voire années. Pourquoi les Japonais sont-ils très nombreux à faire ce choix ? Le phénomène va-t-il continuer à se propager en France ?Les causes du hikikomori sont variéesL’isolement social volontaire adopté par 541 000 Japonais dans la tranche des 15/39 ans en 2015 touche aujourd’hui plus d’un million d’habitants de l’île nippone, y compris des personnes plus âgées, cloitrées chez elles depuis parfois plus de 7 ans. La première raison qui explique ce choix fait ou subi par les Japonais est économique. À la fin des années 90, la récession que connait le Japon entraine des modifications profondes du fonctionnement des entreprises. Alors qu’auparavant, le système national garantissait la stabilité de l’emploi à vie, le management à l’occidentale a mis en péril cette garantie. Les dirigeants ont exigé de plus en plus de résultats pour justifier la présence continue de leurs employés au sein de l’entreprise. Additionnée à des conditions de travail éprouvantes, puisque les salariés japonais multiplient souvent les heures supplémentaires, la mesure a eu raison de nombreuses carrières de jeunes diplômés qui se sont heurtés à la difficulté de la vie professionnelle.La pression sociale et scolaire qui entoure les jeunes Japonais est une autre raison de leur isolement choisi ou subi. Outre le système scolaire japonais qui entretient une pression très importante sur les élèves et leur réussite, la société agit également en ce sens en valorisant à l’extrême les personnes qui réussissent. L’ijime, qui est un phénomène d’exclusion des personnes hors-normes, participe à maintenir cette pression d’être conforme à ce que la société souhaite.Le cadre familial joue aussi un rôle majeur dans l’adoption de l’hikikomori. Ainsi, si 70% des Japonais isolés sont des hommes, c’est notamment parce qu’une partie d’entre eux connait un lien maternel très fusionnel. Intitulé mazakon, ce phénomène aboutit parfois à des retards de langage et à une grande intolérance aux frustrations et au monde extérieur. À l’inverse, un cadre très exigeant ou très strict conduit parfois les jeunes Japonais à renoncer à leur vie sociale et professionnelle, par crainte de l’échec et de la déception parentale.Pourquoi l’hikikomori touche-t-il la France et d’autres pays occidentaux ?L’isolement choisi par de plus en plus de jeunes européens ou américains s’explique d’abord par les crises successives vécues dans le monde. La pandémie de coronavirus, notamment, a entrainé une déshabituation des contacts sociaux normaux, et une peur excessive de l’extérieur, potentiel vecteur de maladie.La popularité des réseaux sociaux et des technologies interactives est telle que certains jeunes ne savent plus comment communiquer en face-à-face, et préfèrent s’isoler plutôt que de devoir affronter d’autres personnes.Il ne faut pas non plus négliger le relais médiatique amplifié des évènements traumatiques comme les attaques terroristes, les guerres, les comportements criminels, qui contribue à entretenir chez les personnes jeunes et sensibles un sentiment constant d’insécurité. Leur chambre devient alors un cocon dans lequel ils peuvent se sentir protégé, à l’écart des difficultés du monde.Enfin, la crise économique qui a suivi la pandémie, l’insécurité de l’emploi, les préoccupations écologiques sont autant d’autres raisons qui expliquent que les jeunes Japonais, comme les Européens ou les Américains, aient de plus en plus tendance à s’isoler. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.