Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
undefined
Jul 4, 2023 • 2min

Les édulcorants sont-ils cancérigènes ?

Cet été, je vous fais écouter ou réécouter les meilleurs épisodes de Choses à Savoir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Jul 3, 2023 • 2min

Qu'est-ce que la “vaccination réactive” ?

Cet été, je vous fais écouter ou réécouter les meilleurs épisodes de Choses à Savoir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Jul 2, 2023 • 2min

La taurine est-elle vraiment énergisante ?

Cet été, je vous fais écouter ou réécouter les meilleurs épisodes de Choses à Savoir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Jun 29, 2023 • 2min

Pourquoi utiliser une digue dentaire lors de rapports sexuels oraux ?

Outre le préservatif, il existe d’autres accessoires qui permettent de se protéger pendant des rapports sexuels de nature variée. La digue dentaire concerne les rapports bucco-génitaux et bucco-anaux. Moins connue que les méthodes contraceptives, puisque tel n’est pas son objectif, elle s’avère indispensable en cas de risque de transmission d’infection sexuellement transmissible.Une barrière de protection contre les ISTGénéralement constituée de latex ou de polyuréthane (sans latex), la digue dentaire est un simple rectangle de plastique de fine épaisseur, très souple, qui se place sur la bouche avant un rapport incluant un contact entre la bouche et les parties génitales ou anales. La digue retient les fluides corporels (salive d’une part, sperme, sécrétions vaginales, urine et selles d’autre part) et évite leur échange. Quand on sait que lesdits fluides peuvent être chargés de différents micro-organismes infectieux, on comprend mieux l’intérêt de la digue dentaire contre les IST.Contre quelles IST la digue dentaire se montre-t-elle efficace ?Sans éliminer totalement le risque de transmission d’infection, la digue dentaire le réduit toutefois considérablement pour l’herpès, la gonorrhée, la syphilis et le papillomavirus humain. Ces agents pathogènes ont pour porte d’entrée les muqueuses de la bouche, du vagin ou de l’anus. En cas de contact entre la bouche et les parties génitales ou anales, la digue dentaire va alors drastiquement limiter la propagation des infections en réduisant au maximum le contact physique et l’échange de fluides.La digue dentaire n’empêche pas les sensations. De la même façon qu’un préservatif, elle dispose d’une finesse et d’une souplesse propices à la restitution du toucher, et même de la chaleur ou du froid.Principe d’utilisation de la digue dentaireUne seule digue doit être utilisée pour chaque acte sexuel, il est donc nécessaire d’en changer entre deux rapports ou deux zones du corps, mais aussi et surtout entre deux partenaires. La digue se place étirée sur la zone à couvrir, qu’il s’agisse de la vulve ou de la bouche. Elle peut être combinée à une petite portion de lubrifiant à base d’eau ou de silicone, étalée sur la zone anale ou génitale avant la pose de la digue. Après usage, la digue dentaire s’élimine dans la poubelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Jun 28, 2023 • 2min

Quelles sont les différences entre psychologue et psychiatre ?

Chaque année, un Français sur cinq développe un trouble de la santé psychique, d’après l’enquête de Santé Publique France de 2021. Chez les 10-25 ans, le suicide constitue d’ailleurs la deuxième cause de mortalité après les accidents de la route. Face à la dépression, à l’anxiété, aux addictions, aux troubles bipolaires ou d’ordre schizophrénique, il est important de consulter un professionnel de santé. Le psychologue et le psychiatre sont deux spécialistes de la santé mentale, qui présentent toutefois de nombreuses différences.Une formation et une approche très distinctesTitulaire d’un doctorat ou d’un master de psychologie, le psychologue met surtout l’accent sur l’étude du comportement et de la pensée humaine. Il enrichit ses compétences professionnelles à l’aide d’outils thérapeutiques tels que la thérapie cognitivo-comportementale, l’hypnose, l’EMDR ou la thérapie interpersonnelle.Le psychiatre, quant à lui, est un médecin qui a suivi des études de médecine. Il adopte souvent une approche plus médicale de la santé mentale, et combine volontiers interventions thérapeutiques et pharmacologiques pour guider le patient vers la guérison. Le psychiatre peut se spécialiser dans le traitement de certains troubles, ou acquérir des compétences relatives à une thérapie particulière comme la thérapie électroconvulsive.L’habilitation à prescrire ou non des médicamentsSeul le psychiatre, en tant que médecin, possède le droit de prescrire un traitement et de l’ajuster si nécessaire. Par ailleurs, le psychologue n’est pas autorisé à prodiguer de conseil sur le traitement médical de son patient, ni à lui recommander certains médicaments.Qui consulter en cas de troubles psychiques ?Le choix entre le psychologue et le psychiatre se base d’abord sur une notion de gravité. Quand un traitement médicamenteux est indispensable, en cas de dépression importante ou d’épisodes psychotiques sévères par exemple, le patient devra de toutes façons se diriger vers un médecin généraliste ou spécialiste pour obtenir une ordonnance. Le psychiatre peut aussi intervenir en faveur d’une hospitalisation complète ou solliciter le réseau hospitalier pour un accueil de jour.Si les troubles sont plus modérés et prennent par exemple la forme de crises d’angoisse ponctuelles liées à des évènements ou des situations, le psychologue pourra aider la personne à traiter les émotions et blocages qui l’empêchent de s’épanouir sans forcément devoir recourir aux médicaments.Parfois, le psychologue et le psychiatre fournissent chacun une aide appropriée et complémentaire. Un patient atteint de bipolarité pourra se référer à son psychiatre pour ajuster le traitement, et étudier les impacts de sa maladie avec son psychologue afin d’améliorer sa qualité de vie au quotidien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Jun 27, 2023 • 2min

Combien de temps vivent les personnes ayant la maladie des os de verre ?

Décédé à l’âge de 36 ans le 1er juin 2023, l’humoriste Guillaume Bats, célèbre pour son autodérision et son humour noir piquant, souffrait de la maladie des os de verres. De son nom médical ostéogénèse imparfaite, cette rare maladie génétique touche environ 1 personne sur 10 ou 20 000 naissances. Elle induit une fragilité importante des os, qui occasionne des fractures à répétition parfois sans cause apparente. L’espérance de vie des malades varie en fonction du type d’ostéogénèse imparfaite diagnostiqué.La diversité des formes cliniques de la maladie des os de verreLoin de constituer une maladie uniforme, la maladie des os de verre comprend plusieurs sous-types dont la gravité varie considérablement. Certaines formes d’ostéogénèse imparfaite s’avèrent si sévères qu’elles causent la mort instantanée du nourrisson dès sa naissance. D’autres formes permettent aux personnes touchées de mener une vie relativement normale, qui reste toutefois empreinte de défis spécifiques aux symptômes de la maladie.Les 6 formes d’OI sont :L’OI de type 1, une forme légère de la maladie incluant des déformations modérées des os et une faible masse musculaire ;L’OI de type 2, la forme la plus sévère de la maladie qui aboutit presque toujours sur une mort rapide après la naissance ;L’OI de type 3, également sévère mais non létale, qui occasionne un retard de croissance, une mobilité limitée et une taille plus petite que la moyenne ;L’OI de type 4, d’une sévérité modérée, avec une déformation possible des os et une faible densité osseuse ;L’OI de type 5, caractérisée par l’ossification progressive de la membrane qui relie les os des avant-bras ;L’OI de type 6, la plus rare, qui induit une petite taille, des os déformés et une calcification anormale de la matière osseuse.Une espérance de vie en lien direct avec la gravité de la maladieLes individus étant atteints des formes les plus sévères de la maladie des os de verre connaissent un risque de mortalité précoce élevé, et ce dès la naissance. Parmi les causes possibles de décès prématuré, les problèmes respiratoires sont induits par la fragilité extrême des côtes qui se brisent facilement et occasionnent de la sorte des atteintes sévères au niveau des poumons. Les complications liées aux fractures peuvent aussi induire un décès précoce, en endommageant des organes internes ou en causant des lésions au cerveau.D’autre part, les formes sévères de l’OI s’accompagnant de malformations squelettiques, la scoliose induite par la déformation de la colonne est susceptible d’entraver gravement le fonctionnement du système cardio-vasculaire et pulmonaire. Pour finir, certains cas nécessitant de la chirurgie, les malades atteints d’OI ont davantage de risques de connaitre des complications létales à la suite d’une intervention.Cependant, les individus qui souffrent d’une forme légère d’OI ne connaissent pas forcément ces implications sur leur espérance de vie. Pour les types 1 et 4, par exemple, les personnes atteintes témoignent d’une espérance de vie similaire à la normale. Les avancées médicales et technologiques favorisent d’autant plus ce pronostic grâce à la prise en charge précoce et améliorée des cas d’ostéogénèse imparfaite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Jun 26, 2023 • 3min

Pourquoi les écrans sont-ils déconseillés aux enfants de moins de 3 ans ?

Omniprésents dans notre quotidien, les écrans sont souvent pointés du doigt en ce qui concerne leur usage par les jeunes enfants. L’OMS et l’Académie Américaine de Pédiatrie recommandent d’ailleurs de limiter, voire d’éviter l’exposition aux écrans des enfants d’âge inférieur à 3 ans. Ces recommandations s’appuient sur de nombreuses études qui montrent l’effet néfaste des écrans excessifs sur le développement psychomoteur des tout-petits.Développement cognitif et capacité d’imaginationL’absorption passive d’informations devant un écran limite fortement les interactions sociales et physiques qui s’avèrent essentielles pour le développement cognitif des enfants. Avant 3 ans, les plus jeunes apprennent grâce à l’exploration active de l’environnement, grâce à l’imitation des adultes et grâce au jeu. Ces différentes expériences interactives ne sont en rien comparables au contenu montré sur écran, qui enferme le tout-petit dans un état de passivité néfaste pour son cerveau.Plusieurs études ont par ailleurs montré que les enfants exposés régulièrement aux écrans faisaient preuve d’une imagination et d’une créativité limitée. Par exemple, en comparant des dessins issus de deux groupes d’enfants, les chercheurs ont remarqué que ceux des enfants ayant été exposés aux écrans avec régularité étaient moins complexes et moins riches que ceux des enfants peu ou pas exposés aux écrans.Impact sur le langageDès ses 12 mois, le jeune enfant commence à développer le langage. Il acquiert environ 40 mots aux alentours de 18 mois et maitrise une centaine de mots à 2 ans. Toutefois, l’interaction répétée avec des écrans réduit la possibilité d’échanges en face-à-face avec les parents ou d’autres enfants. Une étude de Santé Publique France montre que les enfants exposés aux écrans le matin avant d’aller à l’école sans possibilité d’échanger sur le contenu visionné ont 6 fois plus de risques de connaitre ensuite des troubles du langage.Sommeil et surpoidsIl est désormais de notoriété commune que la lumière bleue des écrans perturbe le cycle d’endormissement en modifiant la production de mélatonine, l’hormone qui aide à réguler le sommeil. Les enfants très exposés aux écrans ont plus de risque de connaitre un sommeil agité ou trop court, avec toutes les conséquences que cela induit : fatigue pendant la journée, manque de concentration, problèmes de croissance, faiblesse immunitaire, etc.D’autre part, le temps passé devant les écrans par les tout-petits est un temps où ils se montrent passifs. La sédentarité augmente le risque de surpoids et d’obésité, tout en freinant le développement moteur de l’enfant qui, entre 0 et 3 ans, est normalement en plein essor.La règle du 3-6-9-12Serge Tisseron, pédiatre français, a proposé une règle qui aide les parents à gérer l’introduction des écrans dans la vie des tout-petits : aucun écran avant 3 ans, télévision accompagnée et sans internet entre 3 et 6 ans, internet sous surveillance entre 6 et 9 ans, et réseaux sociaux après 12 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Jun 25, 2023 • 2min

Pourquoi les produits anti-poux sont de moins en moins efficaces ?

Le phénomène n’a certainement pas échappé aux parents de jeunes enfants qui, malgré l’usage de produits anti-poux vendus en pharmacie en suivant scrupuleusement les indications, ont constaté qu’il restait encore des poux vivants dans les cheveux de leur progéniture après traitement. Ces dernières années, les anti-poux semblent perdre en efficacité, et cela s’explique surtout par la capacité d’adaptation des parasites aux traitements utilisés.La stratégie de survie des pouxLe pou de cheveu, ou Pediculus humanus capitis, est un insecte de moins de 3 mm, sans ailes et de couleur grise. Il vit dans les cheveux humains et se nourrit de sang. Les femmes poux pondent leurs œufs, les lentes, à la tige des cheveux, pour qu’ils bénéficient de la chaleur du cuir chevelu.Résistant et de propagation très facile, le pou est présent dans nos sociétés depuis des millénaires. Il provoque des démangeaisons intenses pouvant occasionner des lésions de grattage, et doit donc être éradiqué des têtes contaminées. Pour ce faire, les laboratoires pharmaceutiques proposent une multitude de produits avec ou sans insecticides, à l’efficacité prouvée en laboratoire contre les poux et les lentes. Alors, pourquoi les résultats sur les têtes sont-ils bien moins prometteurs, surtout ces dernières années ?D’une part, il faut comprendre que l’évolution favorise les poux les plus robustes faces aux produits insecticides. Les générations de poux se montrent de plus en plus résistantes aux traitements, surtout lorsque ces traitements sont utilisés à grande échelle comme c’était le cas il y a quelques décennies. En effet, si un cas se présentait à l’école, c’est souvent toute la classe qui était traitée pour éviter l’infestation.D’autre part, l’usage des mêmes traitements lors de chaque infestation amplifie le cercle vicieux de la résistance : comme le partage des poux est très rapide chez les enfants, les parents tendent à multiplier les usages du produit à chaque infestation, ce qui entretient la résistance des poux les plus combatifs.Les solutions : se tourner vers des traitements à l’action mécaniquePour éviter la persistance des poux, il est intéressant d’utiliser des traitements dont l’action mécanique ne laisse pas de possibilité aux populations de parasites de développer de la résistance. Par exemple, les huiles essentielles et l’huile de coco se trouvent au cœur des dernières recherches pharmaceutiques. Sans danger pour l’homme, elles étouffent les lentes ou altèrent la structure physique du pou, l’empêchant de vivre et de se reproduire.Adopter les pratiques préventivesEn complément des traitements, la prévention contre les poux s’avère également efficace. Il faut éviter le partage des peignes, des brosses, des accessoires de cheveux, des bonnets et des chapeaux. Les cheveux attachés semblent également moins accessibles aux poux, ce qui rend leur dissémination plus ardue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Jun 22, 2023 • 2min

Pourquoi enseigner la langue des signes aux bébés ?

Baby-signing, langage des signes bébé, langage signé associé à la parole : sous ces différentes appellations se cache une pratique qui connait un certain succès depuis quelques années. Éveiller les tout-petits au langage des signes ne constitue pas une initiative pour leur permettre de communiquer avec des malentendants. En fait, le langage signé pour bébé est une adaptation de la lange des signes qui permet aux enfants de mieux comprendre et de se faire comprendre avant même l’acquisition de la parole.Exprimer ses besoins et ses ressentis par le gesteL’un des principaux facteurs de frustration chez le tout-petit concerne son incapacité à se faire comprendre avant de savoir parler. L’expression de besoins aussi simple que la soif, la faim ou le sommeil sont alors exprimés sous forme de pleurs, voire de crises lorsque le parent ou l’adulte maternant ne parvient pas à interpréter leur signification. Le langage signé pour bébé s’applique donc à fournir un moyen de s’exprimer de façon précoce aux bébés.D’après l’American Academy of Pediatrics, le langage signé adapté aux bébés aide à réduire les crises dues à la frustration.Favoriser le développement cognitif et linguistiqueCe n’est pas parce qu’un enfant apprend à signer qu’il va montrer du retard dans l’acquisition du langage parlé, au contraire. Certaines recherches suggèrent que les enfants ayant utilisé ce mode de communication font preuve d’un vocabulaire généralement plus étendu lorsqu’ils commencent à parler. Le langage signé encourage effectivement la réflexion sur un axe visuel et spatial, ce qui permet de compléter l’apprentissage verbal.Il ne faut pas oublier que l’apprentissage des signes développe la motricité fine, une composante essentielle pour plus tard apprendre à tracer les lettres et à écrire.Renforcer le lien entre l’enfant et son parentEn signant, les parents se montrent souvent plus attentifs à leur enfant. Ils sont heureux de pouvoir répondre à ses besoins, et l’enfant se sent plus rassuré face à l’adéquation des réponses apportées à ses demandes. Le langage signé contribue à créer un environnement d’apprentissage positif et affectueux, ce qui soutient un développement socio-émotionnel sain chez le tout-petit.S’ouvrir à la diversité et à l’inclusionMême si la plupart des enfants qui signent entre 1 et 3 ans abandonnent progressivement la pratique, le fait d’avoir découvert une forme différente de s’exprimer et de communiquer peut les aider à mieux appréhender la diversité de la société.Attention, certains bébés n’utilisent pas les signes montrés par leurs parents, mais cela n’enlève en rien les bénéfices qui sont liés à cette pratique, l’idée étant de proposer à l’enfant un moyen d’expression dont il peut se saisir s’il le souhaite. L’essentiel reste que le parent et/ou les adultes s’occupant de l’enfant pratiquent régulièrement le langage signé en association avec la parole jusqu’à ce que l’enfant sache parler. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Jun 21, 2023 • 2min

Pourquoi la myasthénie est-elle une maladie handicapante ?

Parmi les affections rares et peu connues, la myasthénie occupe une place importante et s’avère particulièrement handicapante au quotidien. Provoquant une faiblesse généralisée des muscles du squelette et leur fatigue plus rapide que la normale, la maladie affecte profondément la qualité de vie des personnes touchées. Quels sont les mécanismes à l’œuvre dans cette affection auto-immune, et ses conséquences ?Les symptômes qui caractérisent la myasthénieLa myasthenia gravis, plus couramment appelée myasthénie, est principalement caractérisée par une faiblesse musculaire aggravée après une période d’activité et améliorée après une période de repos. Concrètement, les muscles squelettiques ont du mal à se contracter puissamment et durablement. Les muscles les plus touchés sont ceux qui contrôlent les yeux et les paupières, ceux qui permettent d’afficher plusieurs expressions du visage, de mâcher, de déglutir ou de respirer.Les gestes les plus élémentaires du quotidien posent parfois de véritables défis. Les personnes très touchées par la maladie ont du mal à parler, manger ou se déplacer. Il faut savoir que, d’après la Myasthenia Gravis Foundation of America, les symptômes fluctuent beaucoup, ajoutant un caractère imprévisible à l’affection qui la rend encore plus complexe à vivre. Par exemple, une personne atteinte peut se sentir très bien la moitié de la journée puis incapable de faire quoi que ce soit quelques heures plus tard.Comment se déclenche la myasthénie ?Liée à un défaut de communication entre les nerfs et les muscles, la myasthénie se manifeste à tout âge, mais plus couramment chez les femmes jeunes ayant entre 20 et 40 ans, et chez les hommes âgés ayant entre 60 et 80 ans. Elle n’est pas déclenchée par un facteur particulier, mais peut s’aggraver en fonction d’éléments tels qu’une infection, un stress, une fatigue importante, une chirurgie ou des modifications hormonales telles qu’il en apparait pendant la grossesse. La personne subit alors une faiblesse musculaire plus importante, rendant la myasthénie très difficile à vivre.La prise de médicaments joue aussi un rôle sur l’aggravation des symptômes. Les antibiotiques, les bétabloquants et les anesthésiques peuvent favoriser une faiblesse musculaire plus marquée.Les conséquences de la myasthénie sur la vie des patientsAu-delà des limites physiques qu’impose la maladie aux patients, sa portée psychologique et sociale entraine d’autres conséquences délétères. L’isolement social, le stress psychologique, le manque de confiance en ses propres capacités peuvent à leur tour engendrer de l’anxiété et de la dépression. Il est donc primordial pour les personnes souffrant de myasthénie d’être accompagnées tant sur le plan médical que psychologique et social, afin de conserver une qualité de vie correcte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

The AI-powered Podcast Player

Save insights by tapping your headphones, chat with episodes, discover the best highlights - and more!
App store bannerPlay store banner
Get the app