Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Jun 22, 2023 • 2min

Pourquoi enseigner la langue des signes aux bébés ?

Baby-signing, langage des signes bébé, langage signé associé à la parole : sous ces différentes appellations se cache une pratique qui connait un certain succès depuis quelques années. Éveiller les tout-petits au langage des signes ne constitue pas une initiative pour leur permettre de communiquer avec des malentendants. En fait, le langage signé pour bébé est une adaptation de la lange des signes qui permet aux enfants de mieux comprendre et de se faire comprendre avant même l’acquisition de la parole.Exprimer ses besoins et ses ressentis par le gesteL’un des principaux facteurs de frustration chez le tout-petit concerne son incapacité à se faire comprendre avant de savoir parler. L’expression de besoins aussi simple que la soif, la faim ou le sommeil sont alors exprimés sous forme de pleurs, voire de crises lorsque le parent ou l’adulte maternant ne parvient pas à interpréter leur signification. Le langage signé pour bébé s’applique donc à fournir un moyen de s’exprimer de façon précoce aux bébés.D’après l’American Academy of Pediatrics, le langage signé adapté aux bébés aide à réduire les crises dues à la frustration.Favoriser le développement cognitif et linguistiqueCe n’est pas parce qu’un enfant apprend à signer qu’il va montrer du retard dans l’acquisition du langage parlé, au contraire. Certaines recherches suggèrent que les enfants ayant utilisé ce mode de communication font preuve d’un vocabulaire généralement plus étendu lorsqu’ils commencent à parler. Le langage signé encourage effectivement la réflexion sur un axe visuel et spatial, ce qui permet de compléter l’apprentissage verbal.Il ne faut pas oublier que l’apprentissage des signes développe la motricité fine, une composante essentielle pour plus tard apprendre à tracer les lettres et à écrire.Renforcer le lien entre l’enfant et son parentEn signant, les parents se montrent souvent plus attentifs à leur enfant. Ils sont heureux de pouvoir répondre à ses besoins, et l’enfant se sent plus rassuré face à l’adéquation des réponses apportées à ses demandes. Le langage signé contribue à créer un environnement d’apprentissage positif et affectueux, ce qui soutient un développement socio-émotionnel sain chez le tout-petit.S’ouvrir à la diversité et à l’inclusionMême si la plupart des enfants qui signent entre 1 et 3 ans abandonnent progressivement la pratique, le fait d’avoir découvert une forme différente de s’exprimer et de communiquer peut les aider à mieux appréhender la diversité de la société.Attention, certains bébés n’utilisent pas les signes montrés par leurs parents, mais cela n’enlève en rien les bénéfices qui sont liés à cette pratique, l’idée étant de proposer à l’enfant un moyen d’expression dont il peut se saisir s’il le souhaite. L’essentiel reste que le parent et/ou les adultes s’occupant de l’enfant pratiquent régulièrement le langage signé en association avec la parole jusqu’à ce que l’enfant sache parler. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 21, 2023 • 2min

Pourquoi la myasthénie est-elle une maladie handicapante ?

Parmi les affections rares et peu connues, la myasthénie occupe une place importante et s’avère particulièrement handicapante au quotidien. Provoquant une faiblesse généralisée des muscles du squelette et leur fatigue plus rapide que la normale, la maladie affecte profondément la qualité de vie des personnes touchées. Quels sont les mécanismes à l’œuvre dans cette affection auto-immune, et ses conséquences ?Les symptômes qui caractérisent la myasthénieLa myasthenia gravis, plus couramment appelée myasthénie, est principalement caractérisée par une faiblesse musculaire aggravée après une période d’activité et améliorée après une période de repos. Concrètement, les muscles squelettiques ont du mal à se contracter puissamment et durablement. Les muscles les plus touchés sont ceux qui contrôlent les yeux et les paupières, ceux qui permettent d’afficher plusieurs expressions du visage, de mâcher, de déglutir ou de respirer.Les gestes les plus élémentaires du quotidien posent parfois de véritables défis. Les personnes très touchées par la maladie ont du mal à parler, manger ou se déplacer. Il faut savoir que, d’après la Myasthenia Gravis Foundation of America, les symptômes fluctuent beaucoup, ajoutant un caractère imprévisible à l’affection qui la rend encore plus complexe à vivre. Par exemple, une personne atteinte peut se sentir très bien la moitié de la journée puis incapable de faire quoi que ce soit quelques heures plus tard.Comment se déclenche la myasthénie ?Liée à un défaut de communication entre les nerfs et les muscles, la myasthénie se manifeste à tout âge, mais plus couramment chez les femmes jeunes ayant entre 20 et 40 ans, et chez les hommes âgés ayant entre 60 et 80 ans. Elle n’est pas déclenchée par un facteur particulier, mais peut s’aggraver en fonction d’éléments tels qu’une infection, un stress, une fatigue importante, une chirurgie ou des modifications hormonales telles qu’il en apparait pendant la grossesse. La personne subit alors une faiblesse musculaire plus importante, rendant la myasthénie très difficile à vivre.La prise de médicaments joue aussi un rôle sur l’aggravation des symptômes. Les antibiotiques, les bétabloquants et les anesthésiques peuvent favoriser une faiblesse musculaire plus marquée.Les conséquences de la myasthénie sur la vie des patientsAu-delà des limites physiques qu’impose la maladie aux patients, sa portée psychologique et sociale entraine d’autres conséquences délétères. L’isolement social, le stress psychologique, le manque de confiance en ses propres capacités peuvent à leur tour engendrer de l’anxiété et de la dépression. Il est donc primordial pour les personnes souffrant de myasthénie d’être accompagnées tant sur le plan médical que psychologique et social, afin de conserver une qualité de vie correcte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 20, 2023 • 3min

Quel est l’impact d’un séjour dans l’espace sur la santé ?

Depuis 1957 et le lancement de Spoutnik 1, premier satellite artificiel à atteindre l’espace, la conquête du cosmos représente l’un des plus grands défis technologiques pour l’être humain. Les astronautes qui s’aventurent en-dehors de l’atmosphère terrestre subissent des effets physiologiques complexes dus à l’absence de gravité, à la présence de radiations plus importantes et à l’isolement prolongé.La NASA, agence spatiale américaine mondialement connue, a réalisé moults études afin de mieux comprendre l’impact des voyages dans l’espace sur la santé des astronautes. Les résultats obtenus permettent de mieux comprendre les défis que pose une potentielle vie au-delà des frontières terrestres.La microgravité et son effet sur le corps humainL’anatomie humaine se plait le mieux dans un environnement gravitationnel, et c’est d’ailleurs pour cette raison que l’espèce humaine a pu proliférer sur Terre. En l’absence de gravité, plusieurs modifications physiologiques se produisent. La microgravité que connaissent les astronautes redistribue les fluides corporels d’une façon différente, par exemple, le volume sanguin va augmenter dans le haut du corps. Ce phénomène appelé syndrome de l’astronaute entraine des modifications majeures dans la structure de l’œil.D’après les examens IRM menés par la NASA sur les astronautes ayant connu un séjour dans l’espace, l’arrière du globe oculaire est susceptible de s’aplatir, et le fluide céphalo-rachidien qui entoure le nerf optique peut augmenter des suites d’un voyage en apesanteur. Ces symptômes évoquent l’hypertension intracrânienne, une augmentation de la pression à l’intérieur du crâne, qui déclenche de possibles problèmes de vue.D’autre part, les astronautes perdent également une partie de leur masse osseuse lorsqu’ils vivent dans l’espace. La NASA estime cette perte à environ 1,5% par mois. Le risque de fracture et d’ostéoporose est alors augmenté dans les semaines qui suivent le retour sur Terre, mais également à long terme si l’os ne récupère pas entièrement sa densité.Radiations et isolementL’European Space Agency relate l’exposition majorée aux radiations que connaissent les astronautes dans l’espace. Celle-ci peut notamment augmenter le risque de cancer ou d’autre maladie découlant des radiations comme les maladies cardio-vasculaires, digestives ou pulmonaires, et la leucémie.Les périodes d’isolement prolongé ne sont pas non plus sans danger pour les astronautes. Comme ont pu le constater la plupart des Français confinés pendant la pandémie de Covid-19, le confinement induit une majoration du stress, des troubles du sommeil et des modifications de l’humeur dont souffrent parfois les astronautes qui partent sur des missions de longue durée.Pour limiter les différentes conséquences d’un séjour dans l’espace sur la santé physique et mentale, les agences spatiales élaborent des exercices très ciblés afin de préparer l’organisme des astronautes aux contraintes qui les attendent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 19, 2023 • 3min

Pourquoi la prescription de psychotropes chez les enfants augmente-t-elle ?

Publié sous le titre « Quand les enfants vont mal, comment les aider ? » et adopté en mars 2023, le rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) pointe du doigt une pratique des plus délétères. Entre 2014 et 2021, la prescription de médicaments psychotropes a largement augmenté chez les enfants et les adolescents. Quelques valeurs choc illustrent le propos : la consommation d’antidépresseurs a grimpé de 62,58%, celle des hypnotiques et des sédatifs de 155,48%, et celle des psychostimulants de 78,08%. On compte également une hausse de consommation de 48,54% pour les antipsychotiques. Comment expliquer de telles variations ?Les causes de la hausse des prescriptions médicamenteuses chez les jeunesPlusieurs phénomènes expliquent, au moins partiellement, l’escalade des prescriptions de psychotropes faites aux jeunes ces 10 dernières années. D’abord, la demande en termes de suivi pour des troubles psychiatriques ou psychologiques a fortement augmenté, en particulier à la suite de la pandémie de Covid-19. En parallèle, l’offre de soin connait un déficit structurel important qui ne permet pas de garantir rapidement des places en structure d’accueil pour les jeunes en souffrance. Face aux difficultés des parents et des familles à gérer les conséquences des troubles au quotidien, face au risque accru de déscolarisation, le premier interlocuteur qu’est le médecin traitant prescrit volontiers un traitement médicamenteux afin d’adoucir la situation, le temps de trouver une prise en charge adaptée.Le rapport mentionne une difficulté d’accès aux soins pédopsychiatriques, mais aussi aux mesures préventives et éducatives qui faciliteraient l’accompagnement d’un enfant en souffrance et limiterait le recours aux médicaments. D’autre part, avec la crise économique, les familles se retrouvent souvent en difficulté financière et peinent à s’engager dans de longs processus de soins, qu’ils soient coûteux en argent ou en temps. L’accès aux professionnels de la pédopsychiatrie reste complexe en l’absence de repères facilement identifiables.Les médecins se retrouvent dans l’impasseConsultés en première intention, les généralistes ne disposent parfois pas d’autre choix que de prescrire un psychotrope, à cause du manque de places dans les institutions qui pourraient offrir un suivi correct, et à cause du manque de moyens consacrés à la santé mentale de l’enfant. D’autre part, des biais scientifiques et médiatiques ont été identifiés comme pouvant impacter la prescription de traitements chez les enfants et les adolescents. Pour finir, la recherche biomédicale peine à établir de véritables avancées dans le domaine, et les traitements prescrits sont donc souvent associés à des troubles secondaires importants.L’OMS souhaite, dans l’optique de réduire la médication excessive des jeunes, réorienter les politiques et financements de recherche vers la psychothérapie, l’éducation familiale et les interventions sociales auprès des publics en difficulté. Cette mesure limiterait la prise de traitements psychotropes -et leurs conséquences- par des enfants et adolescents qui n’en ont pas nécessairement le besoin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 18, 2023 • 2min

De quelle maladie l'ancien Premier Ministre Edouard Philippe est-il atteint ?

Anciennement Premier Ministre français, Édouard Philippe, qui a récemment expliqué être atteint d’alopécie à la suite de la chute des poils de ses sourcils, a également développé un vitiligo qu’il assume ouvertement depuis des années. Cette affection cutanée mal connue et non contagieuse touche environ 1 à 2% de la population mondiale. En France, 1 million de personnes seraient concernées par un vitiligo.Édouard Philippe atteint de deux maladies auto-immunesÀ la suite de ses dernières apparitions dans les médias, Édouard Philippe a révélé au grand public souffrir d’alopécie, autrement appelée pelade, une maladie auto-immune qui se caractérise par la chute des poils et des cheveux. L’ancien Premier Ministre est aussi concerné par une deuxième maladie auto-immune, qui se déclare souvent en parallèle de la pelade : il s’agit du vitiligo, une affection de la peau qui provoque la décoloration de zones de l’épiderme se manifestant sous la forme de taches blanches.Chez Édouard Philippe, le phénomène a été identifié rapidement lors de son entrée sur la scène politique, car il arborait alors une barbe bicolore, aujourd’hui entièrement blanche. Sans jamais cacher souffrir de cette affection, l’ex-Premier Ministre a permis d’ouvrir le dialogue sur une maladie souvent stigmatisante et incomprise.Les symptômes du vitiligoNon contagieux, le vitiligo est une maladie de la peau dont l’origine exacte est encore inconnue. Les scientifiques associent le développement de l’affection à différents facteurs génétiques et à des déclencheurs environnementaux. D’un point de vue médical, il est avéré que le vitiligo provoque une destruction localisée des mélanocytes. Ces cellules produisent la mélanine, qui donne sa couleur à la peau. Lorsqu’elles disparaissent, l’épiderme prend donc une teinte blanche.D’après la National Vitiligo Fondation, la maladie se manifeste principalement sous sa forme non segmentaire, qui affecte les deux côtés du corps. Elle peut aussi apparaitre sur une seule moitié du corps, sous la forme d’un vitiligo segmentaire. Les zones de peau dépigmentées se développent n’importe où sur le corps, mais sont souvent localisées aux mains, aux pieds, au visage et aux articulations.Les conséquences du vitiligo sur la santéD’un point de vue physique, le vitiligo n’entraine pas de répercussion majeure connue. Contrairement aux croyances, les personnes atteintes de vitiligo ne sont pas plus sensibles au soleil que les autres. Il leur est au contraire conseillé de s’exposer régulièrement au soleil pour repigmenter la peau.En revanche, la maladie provoque parfois des problèmes psychologiques et émotionnels, car une certaine stigmatisation sociale touche les personnes atteintes de vitiligo. Du fait de sa progression, le vitiligo peut aussi mettre à mal l’estime de soi et la confiance en son propre corps. Édouard Philippe a contribué à sa façon à démystifier la maladie et à encourager ceux qui en souffrent à s’assumer tels qu’ils sont, sans honte ni culpabilité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 15, 2023 • 2min

Pourquoi les femmes ont-elles plus faim pendant leurs règles ?

Marquées par d’importantes variations hormonales, les périodes de règles ou menstruations s’accompagnent d’une augmentation de l’appétit chez de nombreuses femmes. Pour comprendre les raisons qui poussent les femmes à manger davantage pendant leurs règles, il faut s’intéresser aux hormones qui orchestrent le cycle menstruel.Les fluctuations hormonales et leur effet sur l’appétitChez la femme réglée, le cycle menstruel dure environ 28 jours. Durant la première moitié du cycle, les niveaux d’œstrogènes augmentent peu à peu jusqu’à attendre un pic : c’est à ce moment qu’a lieu l’ovulation, la libération de l’ovule par l’un des ovaires. L’œstrogène est une hormone qui tend à réduire l’appétit, les femmes mangent donc plutôt en moindre quantité pendant les 14 premiers jours de leur cycle.En revanche, après l’ovulation, la répartition en hormones change. Les œstrogènes chutent, tandis que la progestérone grimpe. Cette hormone stimule l’appétit et prépare le corps à une éventuelle grossesse, notamment en tapissant l’utérus de muqueuse. Tout au long de la phase lutéale, c’est-à-dire de l’ovulation jusqu’aux règles, la progestérone augmente et l’appétit avec elle. Souvent, les femmes connaissent un pic de faim juste avant leurs règles. La raison en est tout simplement hormonale.Les besoins énergétiques augmentent pendant les règlesPour décomposer l’endomètre, la paroi qui tapisse l’utérus, et l’expulser du corps, l’organisme féminin a besoin d’énergie supplémentaire. Il est admis qu’une femme en période de règle dépense environ 100 kcalories de plus par jour qu’en période habituelle. Cette hausse des besoins énergétiques se manifeste par un appétit plus important.Manger pour répondre à l’inconfortLa faim ressentie durant les règles n’est pas seulement physiologique, elle provient également d’un besoin psychologique de se rassurer et de se faire du bien. Les variations hormonales, par exemple, induisent une humeur qui peut aller du stress à la déprime ou à la colère très rapidement. Pour supporter ces états émotionnels intenses, le corps stimule l’appétit et l’appétence pour les aliments réconfortants à base de glucides ou de lipides, qui activent le système de récompense du cerveau et limitent l’inconfort.Le taux de sucre dans le sang peut aussi varier pendant les règles, occasionnant des fringales avec des envies d’aliments sucrés. Enfin, pour pallier l’inconfort physique des crampes, des ballonnements et des remontées acides, certaines femmes sont incitées à manger davantage durant leurs règles, même en l’absence de faim physiologique. C’est tout cet ensemble de causes qui explique pourquoi les femmes ont généralement plus faim pendant leurs règles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 14, 2023 • 2min

Comment se forment les cernes ?

On les identifie facilement : les cernes produisent des marques sombres sous les yeux, d’une couleur allant du rouge au noir en passant par le bleu et le violet. Si les cernes sont réputés retranscrire un manque de sommeil, ils peuvent en fait trouver leur origine dans différents éléments environnementaux, génétiques ou physiologiques.L’origine des cernes provient de deux phénomènes distinctsSous les yeux, la peau est très fine. Le moindre changement au niveau vasculaire peut engendrer un effet visuel immédiat. Les cernes en sont la preuve. Ils sont issus de deux mécanismes principaux et différents.D’abord, les cernes se forment lors de la dilatation des vaisseaux sanguins qui passent sous l’œil. En gonflant, ces petits capillaires deviennent plus visibles et l’on peut percevoir leur couleur à travers la peau. D’autre part, la dégradation du tissu adipeux et musculaire présent sous les yeux est susceptible d’entrainer un affaissement de la peau, créant alors un creux ombragé qui renforce l’impression des cernes.Quelles sont les principales causes des cernes ?Il faut distinguer les cernes bleutés et les cernes bruns. Les premiers résultent de la visibilité accrue des vaisseaux sanguins, et sont principalement liés à la fatigue, au stress ou au manque de sommeil. Ces cernes se voient davantage sur les peaux claires.Les cernes bruns sont la conséquence d’une hyperpigmentation de la zone de peau située sous l’œil, qui résulte soit d’une exposition excessive au soleil, soit d’une maladie de la peau, soit d’une cause génétique. Ces cernes sont plutôt présents chez les personnes qui ont la peau mate ou foncée.Les facteurs aggravantsLe vieillissement entraine souvent une aggravation des cernes. Avec la perte de collagène et d’élasticité de la peau, le tissu de l’épiderme montre de moins en moins de souplesse, laissant paraitre davantage les vaisseaux sanguins. D’autre part, les personnes âgées qui perdent de la graisse ou du muscle présentent une peau creusée au niveau des yeux, ce qui accentue l’effet des cernes.La consommation d’alcool ou de tabac participe à déshydrater les tissus cellulaires, tout en limitant leur oxygénation. C’est un facteur aggravant des cernes, tout comme les allergies qui provoquent une inflammation des capillaires, ou une alimentation très salée qui va favoriser la rétention d’eau et le gonflement des cellules situées sous les yeux.Pour finir, le manque de sommeil, la maladie et le stress occasionnent la libération de cortisol, une hormone qui dilate les vaisseaux sanguins et produit donc ces fameux cernes bleutés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 13, 2023 • 2min

Pourquoi la peau bronze au soleil ?

Lors d’une exposition prolongée au soleil, et notamment durant la saison estivale, la peau prend une couleur plus foncée : elle bronze. Les personnes qui ont la peau claire, elles, ont plutôt tendance à rougir et à prendre des coups de soleil en présence des rayons UV. Alors, quels sont les mécanismes qui entrent en jeu dans le bronzage de la peau au soleil ?La peau se défend face aux UV du soleilLorsque notre peau perçoit des rayons ultraviolets provenant du rayonnement solaire, et plus précisément des UVB, elle subit des dommages cellulaires qui l’enjoignent à mettre en place un processus de défense. La peau envoie donc un signal ciblé aux mélanocytes, des cellules spécialisées présentes dans la couche basale de l’épiderme et notamment responsables des grains de beauté.Le message envoyé par la peau provoque une réaction des mélanocytes, qui se mettent à produire de la mélanine. Ce pigment naturel est responsable de la couleur de la peau. Comme les mélanocytes produisent davantage de mélanine au niveau des zones touchées par les UV, la peau prend une couleur plus foncée. Le bronzage organisé de la sorte constitue une barrière contre les UV, dans le but de protéger l’ADN des cellules.Le cas des personnes à la peau claireLes individus qui présentent une peau claire fabriquent davantage de mélanine dite phéomélanine, qui permet de laisser passer les rayons du soleil pour une synthèse plus efficace de vitamine D. Mais ce type de mélanine protège moins bien la peau contre les UV, ce qui explique pourquoi les personnes de peau claire prennent plus rapidement des coups de soleil.À l’inverse, les personnes ayant la peau foncée produisent davantage de mélanine dite eumélanine, qui bloque davantage d’UV. Elles ont donc tendance à bronzer plus facilement, ce qui protège mieux leur peau des dommages causés par le soleil dans les régions très exposées.La protection solaire reste indispensableBien que le bronzage mette en place une première protection contre les UV, il faut bien comprendre qu’elle n’empêche pas les coups de soleil ou le développement de cancers de la peau en cas d’exposition régulière et prolongée au soleil.L’usage d’une protection solaire adaptée aide la peau à se défendre contre les dangers des rayons UV. Les écrans solaires fournissent en effet une protection plus efficace, telle un bouclier qui bloque ou absorbe le rayonnement néfaste pour les cellules. Ils restent indispensables pour les enfants, les personnes à la peau très claire et pour toutes celles qui s’exposent aux rayonnements du soleil. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 12, 2023 • 2min

Pour quels troubles consulter un sexologue ?

Spécialiste de santé spécialisé dans toutes les problématiques qui concernent la sexualité, le sexologue reçoit aussi bien des hommes que des femmes, des personnes seules que des couples, des individus binaires que non binaires. Il s’érige en référent pour la résolution de nombreux problèmes intimes qui surviennent par la suite de facteurs psychologiques, physiologiques ou physiques.La dysfonction sexuelle, un ensemble de troubles variésOn définit comme dysfonctionnement sexuel toute difficulté qui apparait durant l’un des stades de l’activité sexuelle et empêche soit le rapport sexuel, soit l’orgasme. Chez l’homme, par exemple, la dysfonction érectile constitue un trouble fréquemment observé parmi les patients qui consultent un sexologue, lequel peut par ailleurs être un médecin généraliste ou spécialiste, mais aussi un psychologue, une sage-femme ou un conseiller thérapeute sans formation médicale.Autre trouble fréquent chez les hommes qui se rendent chez un sexologue, l’éjaculation précoce ou retardée, voire l’impossibilité à éjaculer cause parfois une grande détresse et un problème complexe pour mener à bien des activités sexuelles ou donner vie à un désir d’enfant.Du côté des femmes, la dyspareunie et l’anorgasmie figurent parmi les principales raisons de consultation. La dyspareunie se manifeste par des douleurs à la pénétration ou durant le rapport, et l’anorgasmie se caractérise par une incapacité à connaitre l’orgasme. Ces deux problématiques requièrent une approche pluridisciplinaire, car elles nécessitent d’explorer à la fois l’aspect anatomique et l’aspect psychologique de la question.Au-delà des troubles : identité, désir et bien-être dans la sexualitéLe sexologue offre un espace de dialogue bienveillant, sécurisé, qui permet à celles et ceux qui en ressentent le besoin de s’exprimer sur leurs orientations sexuelles, leurs fantasmes ou leurs pratiques sexuelles sortant de l’ordinaire. Il fait office de guide dans le but d’atteindre une sexualité épanouie et respectueuse de l’autre.L’absence ou la baisse de désir sexuel, qui touche les personnes de tous genres, peut être analysée en compagnie d’un sexologue, afin de vérifier qu’il n’existe pas une cause physiologique pouvant être traitée par voie médicamenteuse. La thérapie peut aussi aider à retrouver l’énergie sexuelle qui fait défaut. Certains praticiens proposent des méthodes alternatives comme l’hypnose ou la sophrologie, efficaces pour dénouer des tensions inconscientes.De plus en plus de personnes consultent un sexologue à cause d’une dysphorie de genre. Cette détresse s’exprime par une discordance entre le sexe qui est assigné à l’enfant à la naissance et l’identité de genre qu’il ressent. Le sexologue va alors fournir un soutien précieux pour comprendre ce que souhaite réellement la personne, et l’accompagner dans ce processus complexe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jun 11, 2023 • 2min

Comment les grains de beauté apparaissent-ils ?

Particulièrement nombreux sur les peaux les plus claires, les grains de beauté ou naevus apparaissent au cours des premières années de vie, et parfois plus tard à l’adolescence puis à l’âge adulte. Ils participent à l’individualité de chaque personne, et se forment plus volontiers lorsque certaines conditions sont réunies.Le grain de beauté : un agrégat de cellules pigmentéesQu’est-ce qu’un grain de beauté ? Il s’agit d’une collection compacte de cellules pigmentées naturellement présentes dans la peau. Appelées mélanocytes, ces cellules produisent de la mélanine, un pigment qui intervient dans la couleur de la peau, des cheveux et des yeux. Lorsqu’ils sont regroupés, les mélanocytes produisent localement une grande quantité de mélanine, formant alors un grain de beauté.Génétique et environnement, deux acteurs de la formation des grains de beautéLe processus qui aboutit à la formation de naevus découle d’une interaction complexe entre environnement et génétique. D’une part, les gènes hérités jouent un rôle déterminant puisqu’ils établissent les caractéristiques suivantes :Nombre potentiel de grains de beauté ;Taille des grains de beauté ;Position des grains de beauté.Certaines études ont par ailleurs montré que des variations génétiques sont responsables d’une prolifération plus importante de mélanocytes, entrainant une apparition majorée de grains de beauté.D’autre part, l’environnement présente un impact significatif sur le développement des naevus. Les rayons ultraviolets stimulent par exemple la production de mélanine par les mélanocytes, favorisant la formation de grains de beauté. Ainsi, les individus qui ont la peau claire et sont moins protégés contre les UV que les personnes à la peau foncée présentent généralement un nombre plus important de grains de beauté. Le travail ou les loisirs en extérieur avec une exposition solaire marquée sont susceptibles de favoriser l’apparition de grains de beauté.L’influence des hormonesL’adolescence et la grossesse sont deux périodes caractérisées par des bouleversements hormonaux qui présentent un impact considérable sur le corps, y compris sur la peau. Au cours de l’adolescence, la hausse de production des hormones sexuelles (œstrogènes, progestérone et testostérone) stimule l’activité des mélanocytes, ce qui explique pourquoi les grains de beauté se multiplient à la puberté.Pendant la grossesse, les hormones féminines connaissent également un pic qui peut stimuler la pigmentation cutanée. Cela se traduit alors par l’assombrissement des grains de beauté existants, et par l’apparition de nouveaux naevus. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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