Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
undefined
Dec 18, 2023 • 2min

Comment différencier l’hypocondrie du syndrome de Münchhausen ?

Se sentir malade sans l’être vraiment, c’est en quelque sorte ce qui rapproche la personne hypocondriaque de celle souffrant d’un syndrome de Münchhausen. Dans le détail toutefois, ces deux troubles se différencient profondément l’un de l’autre, à commencer par leurs symptômes.Les symptômes de l’hypocondrie et du syndrome de MünchhausenAlors que l’hypocondrie est un véritable trouble anxieux, caractérisé par des inquiétudes constantes au sujet de la santé et par la crainte de développer une maladie, le syndrome de Münchhausen est considéré comme un trouble factice. L’individu concerné fabrique lui-même ses symptômes, qui peuvent donc être très variés.Concrètement, l’hypocondriaque est obsédé par la crainte d’être ou de devenir malade. Il interprète volontiers des symptômes mineurs tels que la toux ou les crampes digestives comme des signes d’une grave pathologie. Il se rend souvent chez le médecin et son anxiété n’est pas apaisée si les résultats des tests sont rassurants.La personne atteinte de Münchhausen va simuler, exagérer ou provoquer des symptômes dans le but d’évoquer une maladie. Grossièrement, l’on pourrait dire qu’elle cherche à se rendre malade alors que c’est la plus grosse peur de l’hypocondriaque. En cas de Münchhausen, le patient se rend très régulièrement chez le médecin ou à l’hôpital. Il connait de nombreuses pathologies et leurs symptômes précis. Les procédures médicales ont tendance à l’enchanter plutôt qu’à lui faire peur. Enfin, son historique médical est souvent complexe et empli de contradictions.Les causes des deux pathologiesL’hypocondrie est influencée par des antécédents de troubles anxieux, de dépression ou de troubles obsessionnels-compulsifs. Elle peut se manifester après des expériences négatives avec des personnes malades, ou lorsque l’individu a lui-même connu une période difficile. L’influence des médias peut aussi majorer les craintes liées à la santé de l’hypocondriaque.Le syndrome de Münchhausen témoigne d’un besoin d’attention constant, qui peut être la conséquence d’abus ou de négligences dans l’enfance. Il est parfois associé à d’autres troubles de la personnalité, des relations ou de l’attachement. La sensation d’isolement, vécu ou ressenti, influence aussi le développement de ce syndrome.Les traitements préconisésLa thérapie cognitivo-comportementale est assez efficace pour aider les patients hypocondriaques à modifier leurs schémas de pensée irrationnels. Chez les patients atteints de Münchhausen, il est plus délicat de procéder car la plupart sont assez réfractaires à l’idée de reconnaitre leur trouble. Un traitement psychiatrique et une thérapie sur le long terme sont souvent recommandés pour améliorer l’estime de soi et les troubles de la personnalité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Dec 17, 2023 • 3min

Pourquoi la consanguinité majore le risque de maladie chez l’enfant ?

Chaque individu possède deux copies de la plupart des gênes, l’une héritée de sa mère biologique, l’autre de son père biologique. En cas de consanguinité, c’est-à-dire de reproduction entre deux personnes qui partagent au moins un ancêtre commun, les patrimoines génétiques transmis sont plus proches qu’entre deux personnes non apparentées. C’est ce point qui peut induire un risque majoré de développer certaines maladies génétiques. Les conséquences de la consanguinité sur le génotypeLe génotype est l’ensemble du matériel génétique d’un individu, caractérisé par l’ADN reçu de chacun des parents. Deux personnes qui ont un ancêtre commun ont reçu des gènes identiques, qu’ils vont transmettre à l’enfant issu de leur union. Le problème, c’est que le manque de diversité génétique favorise la transmission de certains gènes pathologiques dits récessifs.Les gènes récessifs ne s’expriment que si les deux chromosomes portent l’information génétique correspondante. Deux parents qui n’ont aucun lien de sang auront peu de risque de transmettre tous les deux ce gène récessif. En revanche, les parents consanguins ont un ADN beaucoup plus proche l’un de l’autre. Le risque que deux gènes pathologiques soient transmis ensemble augmente alors considérablement, et favorise l’expression de la maladie correspondante.La baisse de diversité génétique et ses conséquencesPour la survie de l’espèce humaine, le brassage génétique, c’est-à-dire le mélange entre des ADN différents, est très important. Il permet une meilleure adaptation à l’environnement et aux maladies, en favorisant la transmission des gènes les plus performants. Si la diversité génétique est réduite par la consanguinité, la population générale peut devenir plus vulnérable.Le système immunitaire souffre lui aussi du manque de diversité. Une personne qui hérite des mêmes caractéristiques immunitaires de ses deux parents sera protégée contre un éventail moins large d’infections, de virus ou d’agents pathogènes.Maladies classiquement associées à la consanguinitéParmi les atteintes dues à des causes génétiques et accrues par la consanguinité, l’on trouve différentes pathologies. La maladie de Tay-Sachs, par exemple, peut rendre aveugle le jeune enfant et s’accompagne de déficience intellectuelle. Le sang est souvent atteint par les maladies consanguines, que ce soit l’anémie falciforme qui déforme les globules rouges ou la thalassémie, responsable d’une anémie chronique. L’on peut aussi citer comme maladie typique de la consanguinité la fibrose kystique, une atteinte des poumons et du système digestif qui ne se développe qu’en présence de deux gènes anormaux.De façon générale, la consanguinité s’accompagne parfois de troubles du développement de type trouble du spectre autistique, de déficiences intellectuelles dues à des anomalies du génome, ainsi que de malformations congénitales pouvant occasionner des troubles cardiaques, osseux ou nerveux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Dec 16, 2023 • 1min

Êtes-vous certain de maîtriser la langue française ?

Pour écouter le nouveau podcast "Franc-parler":Apple: https://podcasts.apple.com/us/podcast/franc-parler/id1719737952Spotify: https://open.spotify.com/show/4ebaP6J0tjC8QTJaYHiUbuDeezer: https://deezer.com/show/1000488492 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Dec 14, 2023 • 2min

Comment le syndrome de Guillain-Barré apparait-il ?

Au mois de juillet, le Pérou a recensé 4 décès et plus de 190 cas d’atteinte par le syndrome de Guillain-Barré, au point de déclarer l’état d’urgence. La situation est depuis suivie avec attention par l’OMS. Si la cause précise de ce syndrome n’est pas toujours connue, elle est souvent liée à certains facteurs déclencheurs donc les infections.Ce qui est susceptible de provoquer le SGBMaladie rare et grave, le syndrome de Guillain-Barré consiste en une inflammation des nerfs périphériques pouvant occasionner une paralysie temporaire ou permanente. Elle survient, dans 2 tiers des cas, après une infection. Ce peut être une infection respiratoire ou gastrointestinale, mais certains virus et bactéries semblent plus ciblés comme le virus de la grippe, le virus Zika, la dengue et la bactérie Campylobacter jauni. Il est supposé que le corps réagisse à l’infection en déclenchant une réaction immunitaire anormale, qui s’attaque aux nerfs périphériques des membres supérieurs et inférieurs.Concrètement, après l’infection initiale, le système immunitaire cible les gaines de myéline qui entourent les nerfs au lieu de s’attaquer aux agents pathogènes. La maladie dite auto-immune provoque des dommages au niveau des muscles et des troubles de la sensibilité comme des picotements ou des fourmillements.L’influence des vaccinsUne étude publiée en 2022 s’est intéressée à la survenue du syndrome de Guillain-Barré après une vaccination contre le virus SRAS-CoV-2, communément appelé du nom de la maladie qu’il provoque, le Covid-19. Bien que des cas de SGB ait effectivement été observés après la vaccination, les auteurs mentionnent également que davantage de cas ont été mentionnés des suites d’un Covid-19 sans vaccination. C’est alors au médecin de déterminer l’ampleur du bénéfice/risque, notamment en considérant les antécédents de la personne et sa sensibilité immunitaire.Une autre étude relayée en 2023 par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament a montré que les vaccins à ARNm ne présentaient pas de risque de déclencher un syndrome de Guillain-Barré. En revanche, les vaccins à vecteur adénoviral augmentent le risque d’apparition du syndrome dans les 6 semaines suivant l’administration de la dose.Le SGB après une intervention chirurgicaleLes interventions chirurgicales sont une autre cause admise de risque de déclencher un SGB. Il s’agit d’un évènement rare, qui s’explique peut-être par le stress que le corps connait durant la chirurgie. Celle-ci est susceptible de provoquer une réponse immunitaire anormale, donc un SGB, alors diagnostiqué dans les jours ou semaines suivant l’opération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Dec 13, 2023 • 3min

Quelles sont les limites de la vente d'antibiotiques à l'unité ?

Face aux tensions d’approvisionnement et dans le cadre de lutter contre des prescriptions trop automatiques qui favorisent l’antibiorésistance, certains antibiotiques devraient être délivrés à l’unité à partir de 2024. Les pharmaciens ont d’ores et déjà réagi en pointant du doigt plusieurs risques à ce genre de pratique.Pourquoi délivrer des antibiotiques à l’unité ?Conformément à la loi AGEC de 2020 contre le gaspillage, le Gouvernement français traque les produits qui partent régulièrement à la poubelle alors qu’ils sont encore utilisables. Les antibiotiques en font partie. De nombreux patients stoppent le traitement avant la fin, ou reçoivent plus de médicaments de la pharmacie qu’ils n’en ont besoin, à cause des formats de conditionnement. C’est en partie pour lutter contre cette perte que l’État explore la piste d’une délivrance à l’unité.Mais d’autres points justifient aussi cette réflexion, comme la pénurie de médicaments qui frappe l’Hexagone ces derniers mois, ou l’antibiorésistance, majorée par la prescription et l’utilisation importante des antibiotiques. Les pharmaciens devraient donc pouvoir délivrer la juste dose pour chaque maladie. Cela éviterait que les antibiotiques restants dans la boîte ou le flacon ne soient utilisés en automédication lors d’une autre maladie, ou sur une autre personne du foyer.Les risques de la délivrance à l’unité des médicamentsLe premier problème relatif à la délivrance des antibiotiques à l’unité est l’absence d’emballage. Si les comprimés sont fournis dans un sachet ou un flacon qui n’est pas d’origine, comment le patient peut-il consulter la notice et les recommandations du fabricant ? Sans emballage, des comprimés peuvent aussi être rapidement confondus, échangés ou perdus par le patient.Ensuite, une prescription à l’unité doit être extrêmement rigoureuse. La personne concernée obtient le juste nombre de médicaments et est tenue de respecter un dosage très minutieux. Si elle égare ou abime un seul comprimé, elle doit retourner en pharmacie et justifier son besoin d’en obtenir un nouveau.L’un des autres problèmes relevés par les pharmaciens concerne la conservation et le stockage adéquat des médicaments. En l’absence d’information sur les instructions de température, d’exposition à la lumière ou d’humidité, le patient ne dispose pas des connaissances nécessaires pour préserver au mieux son traitement. Le suivi des lots pose également question, car les fabricants commercialisent les antibiotiques par boîtes. En cas de séparation manuelle des comprimés par le pharmacien, le suivi de chaque médicament devient plus complexe.Enfin, la vente à l’unité ne semble pas convenir à certaines préparations courantes comme les sirops ou les poudres. Les pharmaciens attendent donc d’en savoir plus sur les modalités d’application de cette décision qui fait pour l’instant largement débat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Dec 12, 2023 • 2min

Comment reconnaitre la piqûre d’une fourmi de feu ?

Pour écouter l'épisode du Coin philo, La fin justifie-t-elle les moyens ? (1/2):Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/la-fin-justifie-t-elle-les-moyens-1-2/id1713311087?i=1000638140572Spotify:https://open.spotify.com/episode/2j7cf5ZRs0fR4zd5HcKbB3?si=ae5c7c612857417fDeezer:https://deezer.page.link/E3KzM1QoW3K6YMbt6-----------------Bien connue en Amérique du Nord et sur le continent asiatique, la fourmi de feu menace aujourd’hui de se répandre en Europe. Cette espèce déclarée comme l’une des plus invasives a en effet été aperçue récemment en Sicile. Sans prédateur naturel dans son nouvel environnement, elle pourrait se reproduire à grande vitesse et menacer aussi bien la biodiversité que les humains. Voici quelques éléments clés pour reconnaitre une piqûre de fourmi de feu.Le processus d’attaque de la fourmi de feuCet insecte attaque très souvent en groupe. Lorsqu’elle perçoit une menace, la fourmi de feu alerte ses congénères et provoque une attaque groupée sur le prédateur supposé. Les fourmis grimpent alors sur l’intrus, et s’agrippent à sa peau à l’aide de leurs mandibules. En courbant leur abdomen, elles piquent l’épiderme avec leur dard pour injecter leur venin. Si vous êtes attaqué par des fourmis de feu, vous devriez donc en localiser plusieurs accrochées à vos jambes ou vos bras.La sensation de la piqûreCe n’est pas pour rien que la fourmi de feu porte ce nom. Bien que la douleur produite par la piqûre soit généralement inférieure à celle d’une abeille, elle reste marquante, d’autant plus qu’elle est souvent multipliée par le nombre de fourmis qui parviennent à piquer en même temps. Une fourmi peut même piquer plusieurs fois d’affilée.La zone piquée est sujette à une brûlure vive, et une papule rouge se développe presque immédiatement. Cette lésion en relief peut devenir une cloque, car le venin des fourmis de feu contient des protéines et des substances allergènes qui occasionnent une réaction immunitaire de l’organisme humain.Les risques liés à la piqûre de fourmi de feuCe sont surtout la douleur et l’inflammation locale qui affectent la personne. Toutefois, une réaction allergique reste possible, surtout si les piqûres sont nombreuses. En cas d’œdème, de difficultés à respirer ou d’urticaire marqué, contactez immédiatement un service d’urgence.Après la piqûre, la zone reste souvent gonflée, rouge, et démange le sujet pendant plusieurs jours. Pour minimiser l’inflammation et les risques de propagation du venin, il faut absolument éviter de gratter les piqûres. Le pharmacien ou le médecin pourra prescrire une crème apaisante et des soins destinés à éviter l’infection. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Dec 11, 2023 • 2min

Pourquoi le sport intensif est-il à risque pour le cœur ?

Recommandé en prévention du diabète, de l’obésité, du cancer, mais aussi de nombreuses maladies dégénératives et d’ordre psychiatrique, le sport est une pratique bénéfique pour la santé. Toutefois, pratiquée à un niveau extrême, l’activité physique met le cœur en danger.Le stress d’une activité intense pour le coeurLorsque la durée, l’intensité ou la fréquence d’une activité sportive dépasse un certain seuil, le corps connait une charge de travail importante. Si certains effets se remarquent au niveau des muscles qui fatiguent ou des articulations douloureuses, celui qui subit le plus fortement cette charge est le cœur.Lors d’un exercice très long ou intense, le cœur doit pomper le sang beaucoup plus rapidement que la normale. Cette hausse de la fréquence cardiaque favorise un apport d’oxygène suffisant aux muscles, mais elle fatigue aussi le muscle cardiaque. Le risque à court terme est de connaitre des arythmies, c’est-à-dire des troubles du rythme cardiaque, qui devient moins régulier.Lorsque les artères coronaires ne parviennent pas à fournir assez d’oxygène au cœur, le sportif peut ressentir une douleur thoracique caractéristique d’une ischémie du myocarde : le muscle cardiaque ne parvient plus à fonctionner correctement. Ce trouble survient parfois aussi sans aucun symptôme, est n’est dépisté que lors d’un examen de routine.Enfin, l’exercice intense augmente la pression artérielle pour permettre l’envoi de l’oxygène jusqu’aux muscles. En cas de sensibilité cardiaque, cette pression accrue induit une majoration du risque d’infarctus ou d’AVC.Quels sont les effets sur le plus long terme ?Les athlètes qui pratiquent des sports intenses comme le marathon ou à qui exercent à très haut niveau disposent souvent d’un muscle cardiaque renforcé. Si ce point s’avère parfois intéressant pour la santé, car il optimise l’apport de sang dans toutes les régions du corps, il s’accompagne de risques sur le long terme. Le syndrome du cœur d’athlète, tel qu’il est appelé, favorise la fibrillation auriculaire, un trouble du rythme cardiaque qui peut affaiblir le cœur et le rendre plus sensible aux accidents cardiovasculaires.Le sport en excès est aussi corrélé au risque de cardiomyopathie. Cette maladie affecte la fonction cardiaque de différentes façons, par exemple en réduisant l’efficacité du pompage ou en favorisant la formation de caillots sanguins.Des réactions imprévisiblesSi un sujet non diagnostiqué pour une maladie coronarienne s’astreint à un entrainement intense, il risque de connaitre une crise cardiaque ou des conséquences similaires graves. Il est donc essentiel, avant de débuter un programme de sport intensif, de réaliser un bilan de santé complet auprès d’un professionnel pour éliminer ce risque. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Dec 10, 2023 • 2min

Pourquoi devient-on parfois allergique à l’âge adulte ?

Si une allergie déclarée sur le tard peut être surprenante, elle n’en est pour autant pas rare. Il semble même que le phénomène s’amplifie ces dernières années. Une étude américaine menée en 2015 sur plusieurs dizaines de milliers d’adultes a montré que 45% d’entre eux avaient développé une allergie alimentaire après 18 ans, et qu’un quart de ces personnes n’avaient pas d’antécédents allergiques.Les facteurs à l’origine de cette situation sont divers et en partie liés à l’évolution contemporaine du mode de vie.Les modifications du système immunitaire avec l’âgePourquoi un adulte ayant consommé des œufs toute son enfance peut brutalement connaitre un choc anaphylactique après en avoir mangé à 30 ans ? L’une des pistes évoquées par la science concerne la moindre tolérance du système immunitaire. Plus l’on vieillit, plus celui-ci se montre sensible aux produits allergènes comme le lait de vache, les noix, le pollen ou les fruits de mer.De plus, en étant exposée régulièrement à ces substances, une personne peut déclencher une hypersensibilité de son système immunitaire. C’est le cas pour les professionnels en contact fréquent avec des matériaux particuliers, comme le latex pour les gants de protection ou certains produits utilisés en coiffure. Les allergies correspondantes émergent parfois après des années de travail.L’influence de l’environnement et du mode de vieLa façon dont vit et mange quelqu’un à l’âge adulte est susceptible de favoriser l’apparition d’allergies. Un déménagement dans une nouvelle région, par exemple, peut déclencher une allergie saisonnière à des pollens spécifiques. La qualité de l’air, la présence de particules nocives dans l’atmosphère, surtout pour un citadin, majorent aussi le risque d’allergie sur le tard.Tout ce qui met l’organisme en stress contribue à placer le système immunitaire dans un état de sensibilité extrême. Une routine de sport intensive, une alimentation restrictive ou déséquilibrée, des cosmétiques et produits d’hygiène chargés d’agents nocifs sont autant de facteurs de risque de déclencher une allergie à l’âge adulte.Deux facteurs favorisant l’apparition des allergies à l’âge adulteCertains publics vont être particulièrement touchés par des réactions immunitaires excessives en présence d’allergènes. La prédisposition génétique, même si elle ne s’est pas exprimée dans l’enfance, peut favoriser les allergies à l’âge adulte, en association avec d’autres facteurs.Les infections sont également responsables d’une modification de la réponse immunitaire de l’organisme et peuvent, en présence d’un terrain favorable, déclencher une réaction allergique après 18 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Dec 7, 2023 • 3min

Est-ce risqué de manger des conserves périmées ?

Entre les préoccupations sur le gaspillage alimentaire et les principes de sécurité sanitaires, il n’est pas toujours facile de savoir quels aliments peuvent être consommés après la date indiquée. En ce qui concerne les aliments mis en conserve, il faut avant toutes choses s’assurer de l’aspect intact de l’emballage, qui garantit la bonne conservation de son contenu.La fabrication des conserves implique une durée de conservation élevéeLe processus de mis en conserve commence par la préparation d’aliments, nettoyés et éventuellement cuits. Placés dans des récipients résistants en verre ou en métal, ces aliments sont ensuite mis sous vide. L’environnement anaérobie, sans oxygène, réduit au maximum les possibilités de développement bactérien. Le scellage hermétique du contenant est suivi d’une stérilisation à haute température, pour éliminer tout micro-organisme présent dans la préparation. Ce processus inactive aussi les enzymes qui pourraient produire des réactions de dégradation des aliments.Les conserves industrielles bénéficient de facteurs plus avantageux pour la conservation que les préparations maison. Elles s’accompagnent d’additifs et de conservateurs qui aident à prolonger leur durée de conservation, et suivent des réglementations très strictes en matière de risque sanitaire.Comment est fixée la date de péremption des conserves industrielles ?Ces produits subissent des tests de stabilité qui évaluent le comportement du produit dans le temps, notamment en termes de composition, de texture et de goût. Ils simulent des conditions de stockage variées pour déterminer celles qui sont les plus efficaces.Les fabricants prévoient toujours une marge de sécurité garantissant que les conserves restent aussi bonnes et sûres pour la santé à date de péremption qu’à l’achat. Mais, bien souvent, elles peuvent être consommées encore plusieurs mois ou années après la date, même si la qualité du produit va progressivement s’amoindrir.Les signes de détériorationPour savoir si une conserve peut encore être consommée sans risque, il faut d’abord observer son emballage. La rouille, les bosses ou les chocs sur la conserve sont autant de risques de contamination. Il ne faut pas consommer une conserve qui ne semble pas intacte, même si sa date de péremption n’est pas passée.L’aspect et l’odeur des aliments sont prépondérants. Une odeur aigre, de la mousse ou des bulles dans la conserve indiquent la présence de bactéries pathogènes. Le botulisme, une intoxication grave causée par une bactérie qui se développe dans les environnements pauvres en oxygène, est le principal risque en cas de consommation de conserves endommagées.D’une façon générale, mieux vaut respecter les dates de consommation limite des conserves. Si vous devez manger une conserve périmée, consommez une petite quantité pour réduire le risque d’intoxication et jetez immédiatement le reste de la conserve. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
undefined
Dec 6, 2023 • 3min

Comment conserve-t-on le corps après la mort ?

La thanatopraxie rassemble différentes pratiques qui consistent à conserver le corps après le décès, notamment en évitant sa putréfaction. L’objectif est généralement à court terme, par exemple pour permettre au corps d’être présenté dignement lors des funérailles et pour éviter la contamination de l’environnement durant la veillée funèbre. Certaines cultures l’ont cependant pratiquée avec succès dans le but de préserver les corps de la décomposition sur le très long terme, à l’image des momies égyptiennes.Examen et préparation du corpsLes pratiques de thanatopraxie différent en fonction des pays et de l’état du cadavre, mais elles débutent généralement par le nettoyage complet du corps. L’examen du corps va permettre d’établir la méthode de conservation la plus adaptée. Le thanatopracteur vérifie que la personne est bien décédée, puis elle lui ôte tous ses habits et ses effets personnels. Elle procède à plusieurs désinfections de l’ensemble du cadavre, notamment en massant les membres pour éviter qu’ils ne se rigidifient. En éliminant le maximum de micro-organismes, l’on optimise la durée de préservation du corps tel qu’il est lors du décès.Au niveau du visage, le thanatopracteur s’inspire d’une photo de la personne pour essayer de redonner une apparence sereine et réaliste. Il va par exemple bloquer les paupières en position fermée et coudre la bouche afin qu’elle ne s’ouvre pas toute seule. L’utilisation de maquillage, le rasage et la coiffure aident à rendre au défunt une apparence plus digne.La conservation du corps par embaumementPour éviter que les fluides corporels ne favorisent la multiplication des bactéries et la putréfaction des tissus, le professionnel de l’embaumement élimine les fluides du corps et le remplace par un agent conservateur comme le formaldéhyde. Depuis le point d’injection, le liquide est transmis dans les veines et artères, et pousse tous les autres fluides dont le sang vers un point de sortie effectué dans la veine jugulaire. L’embaumeur récupère les fluides biologiques qui doivent être incinérés car ils contiennent un grand nombre de bactéries. Il masse les membres du corps si nécessaire pour casser les caillots de sang et permettre l’évacuation de tous les fluides. Si des gaz se sont accumulés dans le corps, le professionnel va également les drainer.Conserver et embaumer les organesUne fois que les liquides internes sont éliminés des organes, le thanatopracteur leur injecte des produits fixateurs dans le but de les protéger de la putréfaction et de la décomposition. Cette procédure est réalisée avec une incision discrète au niveau du nombril, ensuite refermée. Tout ce qui est contenu dans les organes est aspiré et éliminé.Une troisième injection peut être faite, selon les cas, pour améliorer la conservation des parties situées sous la peau.La dernière étapeAvant de remettre le corps à la famille, l’embaumeur doit encore refermer tous les trous d’incision, nettoyer et sécher méticuleusement le cadavre. Il peut aussi mécher les orifices naturels afin d’éviter tout écoulement de liquide. Les dernières retouches consistent à appliquer le maquillage et le parfum sur le corps pour lui donner un air et une odeur naturels, puis à l’habiller avec les vêtements prévus pour les funérailles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

The AI-powered Podcast Player

Save insights by tapping your headphones, chat with episodes, discover the best highlights - and more!
App store bannerPlay store banner
Get the app