Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Jan 5, 2024 • 2min

Comment le cycle hormonal féminin influence la libido ?

Tout au long du cycle menstruel, des fluctuations hormonales se produisent. Elles visent à favoriser ou freiner la fécondation, et exercent donc une influence fondamentale sur la libido féminine.Œstrogènes et progestérone, deux hormones clésAlors que la testostérone est plutôt une hormone masculine, car davantage libérée dans l’organisme des hommes, les œstrogènes et la progestérone sont davantage présentes chez la femme. Elles jouent un rôle fondamental dans l’évolution de la libido et de la fertilité.Les œstrogènes stimulent le désir sexuel. Lorsque leur niveau est élevé, la femme peut ressentir une montée de sa libido. La progestérone a plutôt l’effet inverse. Elle apaise et stabilise, de façon à créer un environnement idéal pour la croissance de l’embryon. Lorsque la progestérone est élevée, la libido est souvent plus basse.Les phases du cycle hormonal fémininLe cycle menstruel féminin se caractérise par la succession de 4 phases, qui recommencent continuellement jusqu’à ce qu’une grossesse ou que la ménopause se déclenche. Certains contraceptifs peuvent aussi modifier le déroulement naturel de ce cycle, donc influencer les variations de libido.Le cycle hormonal débute le premier jour des règles, par la phase menstruelle. Toutes les hormones sont au plus bas, et le désir sexuel n’est pas particulièrement stimulé. Vient ensuite la phase folliculaire, durant laquelle plusieurs follicules se développent. Les œstrogènes augmentent progressivement, ce qui peut s’accompagner d’une libido croissante.La troisième phase est dite ovulatoire. L’ovule mature est libéré et rejoint l’utérus. Les œstrogènes sont au maximum, et l’organisme met tout en œuvre pour favoriser la fécondation, ce qui inclut une libido généralement supérieure à la normale. Ensuite, la phase lutéale se met en place avec une hausse de la progestérone, tandis que les œstrogènes baissent. Le désir sexuel a tendance à s’amoindrir au fur et à mesure de l’approche des règles.L’influence du syndrome prémenstruel sur la libidoLe syndrome prémenstruel, courant chez les femmes menstruées, se déclare dans les quelques jours qui précèdent les règles. Il s’accompagne de symptômes divers qui peuvent freiner la libido, comme des inconforts digestifs, des migraines, de l’irritabilité, des sautes d’humeur, de l’anxiété ou des crampes abdominales.Il est important de considérer que les hormones ne font pas tout. La libido féminine est influencée par de très nombreux facteurs tels que l’hygiène de vie, la santé mentale et physique ou le niveau de stress, qui peuvent améliorer ou détériorer le désir sexuel à tout moment du cycle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 4, 2024 • 2min

Est-ce que les organes bougent quand on court ou saute ?

S’il est assez clair que lorsque nous sautons ou courons, nos muscles et notre squelette subissent le mouvement, c’est un point qui est moins évident en ce qui concerne nos organes internes. Ces derniers sont-ils protégés des impacts, et si oui, jusqu’à quel point ?La position des organes dans la cavité abdominaleLes organes vitaux que sont le cœur, les poumons, le foie ou les reins sont principalement situés dans la cavité abdominale, et maintenus par des structures complexes de muscles, de ligaments et de tissus conjonctifs. Même si les organes disposent d’une place relativement fixe, ils conservent un degré de mobilité essentiel pour accommoder les mouvements naturels du corps. C’est une caractéristique essentielle pour que l’organisme puisse respirer, digérer ou bouger sans affecter les organes.Différents tissus soutiennent les organes pour leur permettre de glisser entre eux et de rester flexibles tout en conservant leur position. Le péritoine, notamment, est l’un de ces tissus très importants qui tapisse toute la cavité de l’abdomen. À la fois mobile et résistant, il permet aux organes de se déplacer légèrement sans risque.Que se passe-t-il lorsque nous sautons ou courons ?Les mouvements dynamiques que nous pouvons créer en pratiquant du sport ou en bougeant au quotidien sont en grande partie absorbés par le corps humain. Le péritoine agit comme suspension en éliminant la plupart de la force transmise par le choc. Les fluides présents tout autour des organes sont également impliqués dans la dispersion des impacts et des déplacements brusques.Les muscles des abdominaux, quant à eux, constituent une barrière naturelle qui empêche les forces extérieures de trop influencer le mouvement naturel des organes. Ces derniers tolèrent cependant quelques mouvements limités sans dommages, car leur texture s’avère résiliente et reprend sa constitution initiale à la fin du choc.Les organes sont mobiles mais peu affectés par les mouvements du corpsMême en cas d’activité intense, comme un sprint ou des sauts répétés, les organes restent bien protégés et bougent très peu durant le mouvement. Plus la tonicité abdominale est importante, mieux les organes sont protégés durant l’exercice, ce qui explique pourquoi les abdominaux sont travaillés dans la plupart des sports de combat ou à fort impact. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 3, 2024 • 2min

Pourquoi les doigts se plient dans un sens et pas dans l’autre ?

Instruments de précision, les doigts sont capables de se plier et de se déplier pour nous permettre de saisir des objets et d’utiliser des outils complexes. Ce résultat d’une évolution minutieuse est emblématique de la capacité de l’homme à manipuler son environnement. Découvrons ensemble les détails anatomiques qui expliquent pourquoi nos doigts ne se plient que dans un sens, à savoir vers la paume de la main.Principes d’anatomie pour mieux comprendre le fonctionnement des doigtsChacun de nos doigts comporte trois os principaux, les phalanges, sauf le pouce qui n’en a que deux. Entre ces phalanges, des articulations favorisent la réalisation de mouvements fluides, et offrent une certaine flexibilité. Lorsque vous pliez ou tendez un doigt, ce sont également les tendons qui rattachent les muscles aux os qui interviennent. Les ligaments, quant à eux, retiennent les phalanges entre elles et évitent les mouvements excessifs.Quand le muscle d’un doigt se contracte, il tire sur le tendon, ce qui provoque la flexion ou l’extension du doigts. Les muscles dits fléchisseurs permettent de fermer la main, par exemple pour attraper un objet, tandis que les muscles dits extenseurs ont l’objectif inverse, à savoir relâcher les objets en ouvrant la main.Les limites anatomiques à la flexion et à l’extensionC’est la structure même des articulations, des tendons et des ligaments qui limite la capacité de flexion et d’extension des doigts. L’évolution ayant favorisé l’optimisation des mains humaines pour les mouvements de préhension, les tendons fléchisseurs sont plus robustes et puissants que les tendons extenseurs. Les articulations de doigts sont également conçues pour permettre une flexion plus profonde que chez d’autres espèces, nous conférant un avantage certain en motricité fine. Que ce soit pour écrire, pour coudre ou pour bricoler, nos mains sont parfaitement adaptées à l’obtention d’une prise optimisée et d’un contrôle maximum sur ce que nous tenons.Toutefois, comme le reflète l’évolution de la main à travers les centaines de milliers d’année d’existence de l’homme, le fait de plier les doigts vers l’extérieur n’a à priori pas d’avantage particulier pour la survie. C’est sans doute pour cette raison que nous ne pouvons pas plier nos doigts complètement vers le dos de la main, si l’on excepte les cas d’hyperlaxité, alors que nos épaules ou nos poignets permettent une rotation beaucoup plus large. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 2, 2024 • 2min

Pourquoi est-ce considéré comme un bon signe qu’un bébé pleure à la naissance ?

Dès les premières minutes suivant sa naissance, le nourrisson est évalué par les professionnels présents à l’aide d’une grille très précise recensant des signes vitaux. Parmi les critères recherchés, le cri du bébé est souvent très attendu et fournit des indications précieuses sur son état de santé général.Pourquoi un bébé crie-t-il lorsqu’il nait ?Dans le ventre de sa mère, le fœtus n’a pas besoin d’utiliser ses poumons pour respirer. À la naissance, toute sa cage thoracique est comprimée par le passage de l’utérus vers l’extérieur, ce qui permet d’expulser le liquide présent dans les poumons pour que ces derniers puissent inspirer de l’air. Le cri du nouveau-né est considéré comme sa première expiration, et témoigne donc de sa capacité à respirer seul. Un cri vigoureux et fort indique que le nourrisson peut remplir de lui-même ses poumons, et oxygéner ainsi ses organes.La première grande inhalation d’oxygène caractérisée par le cri du bébé permet de remplacer le système d’oxygénation placentaire qui permettait au fœtus de survivre dans le corps maternel. Lorsque le cordon ombilical est coupé, les échanges entre le bébé et le placenta cessent. Il est donc crucial que le nourrisson puisse s’alimenter seul en oxygène au moyen de la respiration.Le score d’Apgar et son importancePour tester très rapidement l’état de santé du nourrisson et apporter si nécessaire les soins adaptés, les sage-femmes et gynécologues utilisent le score d’Apgar. Celui-ci considère 5 critères notés de 0 à 2, pour un score total de 0 à 10. Les critères sont le tonus musculaire, le rythme cardiaque, la réactivité du visage aux stimuli, la couleur de la peau et la respiration.Le cri marqué d’un bébé qui nait influence le score de la respiration, puisqu’il témoigne de la capacité de l’enfant à inspirer et expirer seul. En l’absence de ce cri, les professionnels vont envisager la nécessité de recourir à une méthode de ventilation, indispensable si l’enfant ne respire pas durant la minute qui suit sa naissance.La dimension psychologique du cri du bébéPour les parents, entendre le premier cri de bébé constitue souvent une source de joie intense. C’est la concrétisation d’un projet de plusieurs mois, et la preuve sonore que leur enfant est maintenant bien réel et en vie. Le cri d’un nourrisson aide aussi à stimuler la production d’ocytocine chez le père et la mère. Cette hormone indispensable à l’attachement parental favorise la mise en place de l’allaitement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 1, 2024 • 3min

Pourquoi certaines cicatrices ne disparaissent jamais alors que la peau se renouvelle ?

Lorsqu’elle subit des petites blessures, la peau dispose d’une remarquable capacité de régénération. En quelques jours, elle est capable de renouveler ses cellules pour restaurer l’intégrité de la barrière cutanée. Mais parfois, certaines blessures occasionnent des cicatrices qui restent visibles à vie. Comment expliquer ce phénomène ?Le processus de la cicatrisationPour cicatriser après une blessure, la peau passe par plusieurs phases. L’inflammation a lieu en premier, dès que la barrière cutanée est lésée. Elle se caractérise par un gonflement de la zone concernée, une rougeur, de la chaleur et la perception de la douleur. L’inflammation contribue à faire affluer les cellules immunitaires vers la blessure pour éliminer les microbes et les débris.Vient ensuite la phase de prolifération. Certaines cellules spécialisées, comme les fibroblastes, produisent des protéines et du collagène afin de favoriser la formation d’un nouveau tissu cutané. Des vaisseaux sanguins apparaissent pour nourrir ce tissu en croissance.Finalement, durant la phase de maturation, qui dure parfois des mois voire des années, le tissu cicatriciel est remodelé pour rendre la peau plus résistante.Les facteurs qui influencent la qualité de la cicatrisationLa cicatrisation et son efficacité se basent principalement sur trois critères. L’organisation du collagène joue un rôle crucial dans l’apparence de la cicatrice. Si ces protéines sont disposées de façon désorganisée, elles affectent la texture et l’élasticité de la zone blessée.D’autre part, la formation de cicatrices durables peut intervenir lorsque le tissu réparé diffère du tissu original, et qu’il est moins fonctionnel ou qu’il présente des disparités esthétiques. Par exemple, l’absence de poils et de glandes sébacées sur le tissu cicatriciel le rend différent du reste de la peau.Enfin, la durée et l’intensité de la réponse inflammatoire influencent la formation de cicatrices dites hypertrophiques ou chéloïdes. Les premières sont souvent rouges, épaisses et surélevées, résultant d’une production excessive de collagène pendant la guérison. Les cicatrices chéloïdes sont plus sévères que les cicatrices hypertrophiques et s’étendent parfois au-delà de la zone initialement lésée. Elles résultent d’une prolifération anormale du tissu fibreux.Il faut aussi considérer que, lors de la perte de tissu sous-jacent comme dans le cas d’une acné sévère, des trous se forment sous la peau, qui conduisent à des cicatrices durables appelées atrophiques.D’autres facteurs qui jouent sur la cicatrisationLa localisation de la blessure peut jouer sur la qualité de cicatrisation. Le visage, bien irrigué, cicatrise généralement bien, tandis que le dos et les épaules sont plus propices à la formation de cicatrices en relief. Les blessures plus profondes ou plus étendues impliquent un processus de cicatrisation plus complexe, avec un risque plus élevé d’évoluer en cicatrice visible.Avec l’âge, la peau a aussi tendance à se régénérer plus difficilement, ce qui peut favoriser la formation de cicatrices indélébiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dec 25, 2023 • 2min

Bonnes fêtes de fin d'année !

Rendez-vous le 1er janvier pour la reprise ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dec 21, 2023 • 2min

Comment se manifeste le syndrome de l'anticonvulsivant ?

Sous le nom d’anticonvulsivant sont regroupés des médicaments qui permettent de traiter les convulsions couramment rencontrées dans des pathologies comme l’épilepsie. Ils sont également indiqués contre certaines formes de douleur, et en traitement de troubles psychiatriques. Parmi les molécules les plus efficaces pour stopper les crises, le valproate a fait parler de lui à cause des répercussions majeures qu’il a entrainées sur certains enfants de mères épileptiques. En effet, la prise de valproate durant la grossesse s’accompagne d’un risque de malformation congénitale chez le fœtus pouvant aller jusqu’à 15%.Les risques des anticonvulsivants pour le développement fœtalBien qu’ils soient souvent salutaires pour éviter les crises chez les mères épileptiques, les médicaments anticonvulsivants sont capables de traverser la barrière du placenta pour atteindre le sang du fœtus. Or, ces substances produisent des effets délétères sur le développement normal de l’enfant. Par exemple, le valproate de sodium est associé à un risque élevé de malformation congénitale et de trouble neurodéveloppemental. La carbamazépine et la phénytoïne, deux autres anticonvulsivants, peuvent aussi causer des malformations du crâne, de la face et du tube neural, qui est la base du système nerveux chez le fœtus.Le syndrome de l’anticonvulsivantLes bébés qui ont été exposés aux anticonvulsivants durant la grossesse peuvent développer un syndrome qui se manifeste souvent par un retard de croissance et de développement psychomoteur. Outre toutes les anomalies possibles au niveau du cœur, du système nerveux, de la constitution osseuse et des membres, le jeune enfant qui témoigne d’un syndrome de l’anticonvulsivant connait aussi des retards de langage, des difficultés motrices générales et une déficience intellectuelle souvent incompatible avec une scolarité normale.Le risque auquel le fœtus est exposé dépend directement de la dose d’anticonvulsivant consommée par la mère. Les prises durant le premier trimestre sont également les plus dangereuses, car elles surviennent durant la formation des organes de l’embryon. Les moyens de prévention du syndrome de l’anticonvulsivantEn cas de souhait de conception, le médecin doit attentivement examiner la nécessité ou non de poursuivre le traitement. Dans les situations où l’arrêt de l’anticonvulsivant entrainerait un risque pour la mère, le médecin prescrit la plus petite dose possible qui reste efficace, de façon à minimiser les risques d’exposition du fœtus au médicament.La prise d’acide folique avant et pendant le début de la grossesse a également fait ses preuves en prévention des risques d’anomalie et de malformation congénitale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dec 20, 2023 • 3min

Pourquoi la chlorhexidine, antiseptique populaire, est désormais déconseillée ?

Peu impliquée dans les cas de résistance bactérienne et efficace sur une large gamme de microbes pathogènes, la chlorexidine se trouve encore dans bon nombre de pharmacies domestiques et trousses de secours familiales. Elle se décline sous des formes diverses, que ce soit en solution aqueuse, alcoolique, en crème, en gel ou encore en bain de bouche. Cette variété de formats favorise un usage plus pratique selon la situation et l’âge de chacun. Mais, récemment, l’Ansm, Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, a mis en garde la population française contre cet antiseptique très utilisé en automédication.Les principales utilisations de la chlorhexidineEludrilpério, Biseptine spraid, pastilles Drill ou Dosispetine : tous ces médicaments ont en commun la présence de chlorhexidine. Cette molécule antiseptique est très active contre les bactéries à Gram positif comme les Staphylococcus, les Streptococcus et les Listeria. Elle agit longtemps sur la peau et les muqueuses sans pénétrer à travers l’épiderme, ce qui lui vaut une utilisation courante en bain de bouche, en désinfection de la peau et en traitement des plaies superficielles.Quel est le risque identifié par l’Ansm au sujet de la chlorhexidine ?L’Ansm a très récemment alerté les consommateurs en constatant une hausse des réactions allergiques graves qui ont fait suite à l’utilisation de chlorhexidine. Le problème résulte dans l’usage fréquent de ce produit. Le grand nombre de personnes exposées sur le territoire français induit un risque de sensibilisation accru à la molécule. Les réactions allergiques, qui peuvent être graves et surviennent généralement rapidement, incluent des symptômes tels que de l’urticaire, un gonflement rapide du visage, des difficultés à respirer, et dans les cas les plus graves, un choc anaphylactique constituant une urgence vitale.Toujours d’après l’Ansm, si ces réactions se manifestent, elles sont visibles dans l’heure qui suit directement l’application de la chlorhexidine. En cas de terrain atopique, mieux vaut donc surveiller la personne concernée durant cette période.Comment remplacer la chlorhexidine ?Pour une plaie superficielle, il n’est pas essentiel de désinfecter la peau. L’Ansm recommande de laver la zone avec de l’eau propre et du savon plutôt que d’utiliser un désinfectant commercialisé en pharmacie. Les médecins et pharmaciens sont également invités à proposer des produits dérivés sans chlorhexidine aux patients sensibles ou qui en font la demande. En cas d’antécédent allergique, il est important de le mentionner au professionnel de santé. Enfin, pensez à vérifier la présence de chlorhexidine dans les pastilles pour la gorge, désinfectants et bains de bouches que vous utilisez à la maison, et à choisir des alternatives lorsque cela est possible. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dec 19, 2023 • 3min

Comment renouer avec le désir sexuel lors d’une dépression ?

Améliorer la qualité de ses rapports sexuels, lorsqu’il y en a, n’est pas souvent sur la liste des priorités des personnes dépressives. Pourtant, une vie sexuelle agréable peut contribuer à améliorer les symptômes dépressifs. Le frein réside souvent dans le désir sexuel, fortement inhibé par la dépression. Il faut alors mobiliser de nouvelles ressources et communiquer avec son partenaire pour retrouver l’envie et l’énergie de se faire plaisir.Les effets chimiques et psychologiques de la dépression sur la libidoEn cas de dépression, l’équilibre des neurotransmetteurs est fortement perturbé. Les molécules qui influencent l’humeur et le désir sexuel comme la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline, sont généralement inhibées par la dépression. Ce phénomène réduit la motivation à rechercher le contact physique, puisque la récompense correspondante est amoindrie. De plus, la fatigue chronique et la baisse générale d’énergie du sujet dépressif contribuent à réduire l’intérêt pour l’activité sexuelle.D’un point de vue psychologique, les sensations de tristesse persistante, de désespoir et d’estime de soi très basse constituent un vrai frein au désir sexuel. Toute l’anxiété et tout le stress générés par la situation de dépression entravent la capacité de la personne à se détendre et à se montrer réceptive aux stimulations sexuelles.Les médicaments antidépresseurs tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine peuvent aussi affecter la libido ou rendre l’érection et l’orgasme plus difficiles.Les approches thérapeutiquesEn premier lieu, si traitement il y a, des ajustements peuvent être faits par le médecin prescripteur en cas d’effets secondaires. Un changement de médicament, une modification des doses peuvent aider à dépasser une dysfonction érectile ou des difficultés à atteindre l’orgasme.La psychothérapie s’avère particulièrement bénéfique pour soulager les symptômes dépressifs et ouvrir la voie au désir sexuel. La thérapie cognitivo-comportementale, plus particulièrement, aide à modifier les pensées négatives qui entourent la sexualité ou d’autres aspects de la vie. En abordant les problèmes relationnels et d’estime de soi, la thérapie a souvent un impact positif sur la vie sexuelle.La limitation du stress et de l’anxiété est un autre pôle majeur sur lequel agir. Par des techniques reconnues comme le yoga, la pleine conscience, le sport ou la marche, les personnes dépressives peuvent stimuler la libération d’hormones du plaisir et renouer avec leurs sensations corporelles. En se montrant plus détendues et plus apaisées, elles parviennent à s’ancrer davantage dans le moment de la relation pour vivre le plaisir sexuel tel qu’il est, sans souci de performance.La communication, primordiale pour faire revivre le désirDiscuter des effets de la dépression sur la libido permet de partager les doutes et anxiétés au sujet de la vie sexuelle avec le partenaire. Le préambule à la reprise de l’intimité physique passe souvent par ce stade d’intimité émotionnelle, avec des moments qualitatifs partagés sous la forme de câlins et de massages. La dépression est aussi l’occasion d’expérimenter la vie sexuelle autrement, avec une approche plus sensorielle et peut-être plus douce, axée sur le cheminement à deux plutôt que sur la recherche du plaisir à tout prix. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dec 18, 2023 • 2min

Comment différencier l’hypocondrie du syndrome de Münchhausen ?

Se sentir malade sans l’être vraiment, c’est en quelque sorte ce qui rapproche la personne hypocondriaque de celle souffrant d’un syndrome de Münchhausen. Dans le détail toutefois, ces deux troubles se différencient profondément l’un de l’autre, à commencer par leurs symptômes.Les symptômes de l’hypocondrie et du syndrome de MünchhausenAlors que l’hypocondrie est un véritable trouble anxieux, caractérisé par des inquiétudes constantes au sujet de la santé et par la crainte de développer une maladie, le syndrome de Münchhausen est considéré comme un trouble factice. L’individu concerné fabrique lui-même ses symptômes, qui peuvent donc être très variés.Concrètement, l’hypocondriaque est obsédé par la crainte d’être ou de devenir malade. Il interprète volontiers des symptômes mineurs tels que la toux ou les crampes digestives comme des signes d’une grave pathologie. Il se rend souvent chez le médecin et son anxiété n’est pas apaisée si les résultats des tests sont rassurants.La personne atteinte de Münchhausen va simuler, exagérer ou provoquer des symptômes dans le but d’évoquer une maladie. Grossièrement, l’on pourrait dire qu’elle cherche à se rendre malade alors que c’est la plus grosse peur de l’hypocondriaque. En cas de Münchhausen, le patient se rend très régulièrement chez le médecin ou à l’hôpital. Il connait de nombreuses pathologies et leurs symptômes précis. Les procédures médicales ont tendance à l’enchanter plutôt qu’à lui faire peur. Enfin, son historique médical est souvent complexe et empli de contradictions.Les causes des deux pathologiesL’hypocondrie est influencée par des antécédents de troubles anxieux, de dépression ou de troubles obsessionnels-compulsifs. Elle peut se manifester après des expériences négatives avec des personnes malades, ou lorsque l’individu a lui-même connu une période difficile. L’influence des médias peut aussi majorer les craintes liées à la santé de l’hypocondriaque.Le syndrome de Münchhausen témoigne d’un besoin d’attention constant, qui peut être la conséquence d’abus ou de négligences dans l’enfance. Il est parfois associé à d’autres troubles de la personnalité, des relations ou de l’attachement. La sensation d’isolement, vécu ou ressenti, influence aussi le développement de ce syndrome.Les traitements préconisésLa thérapie cognitivo-comportementale est assez efficace pour aider les patients hypocondriaques à modifier leurs schémas de pensée irrationnels. Chez les patients atteints de Münchhausen, il est plus délicat de procéder car la plupart sont assez réfractaires à l’idée de reconnaitre leur trouble. Un traitement psychiatrique et une thérapie sur le long terme sont souvent recommandés pour améliorer l’estime de soi et les troubles de la personnalité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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