

Choses à Savoir SANTE
Choses à Savoir
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Episodes
Mentioned books

Nov 3, 2025 • 2min
Qu'est-ce exactement que la légionellose ?
Découvrez les dangers de la légionellose, une infection respiratoire causée par une bactérie qui prolifère dans l'eau chaude mal entretenue. Apprenez comment elle pénètre les poumons via des aérosols et quels symptômes y sont associés, notamment fièvre et toux. Cette maladie vise particulièrement les personnes vulnérables, comme les fumeurs et les diabétiques. Le diagnostic repose sur des tests biologiques, et un traitement rapide avec des antibiotiques est crucial. La prévention passe par l'entretien des installations d'eau.

Nov 2, 2025 • 3min
Quel est le syndrome de pédanterie grammaticale ?
Le syndrome de la pédanterie grammaticale est un comportement obsessionnel où l'on corrige compulsivement les fautes de langue. Les personnes atteintes ressentent une irritation extrême face aux erreurs, reflétant un perfectionnisme rigide. Ce besoin de corriger peut nuire à la communication et entraîner un snobisme linguistique. En plus, le terme est popularisé par des articles humoristiques et des études scientifiques, dont une de l'université du Michigan. Il rappelle que préserver la langue ne doit pas empêcher son usage inclusif.

Nov 1, 2025 • 3min
Je vous présente mon nouveau label de podcasts
Découvrez le nouveau label indépendant Audio Sapiens, dédié à l'art du récit audio. Plongez dans des récits de survie palpitants en milieu extrême. Explorez des portraits historiques fascinants, révélant les vies de figures marquantes. Rencontrez des dieux et héros à travers des légendes captivantes. Le tout avec une narration immersive, mêlant voix et silences. Les nouveaux contenus paraissent fréquemment, avec un appel à l'audience pour des retours et des abonnements.

Oct 30, 2025 • 2min
Rebouillir l’eau est-il dangereux pour la santé ?
L’épisode explore la croyance selon laquelle rebouillir l’eau serait dangereux. On apprend que l'ébullition concentre les contaminants, mais uniquement dans des eaux déjà polluées. Les populations vulnérables, comme les nourrissons, doivent faire attention à la concentration de substances comme l’arsenic. Une étude révèle les risques dans certaines zones contaminées, tandis que dans les pays avec une eau de qualité contrôlée, le danger est minime. Enfin, l’épisode démystifie des idées fausses sur la structure de l’eau après plusieurs ébullitions.

Oct 29, 2025 • 2min
Pourquoi ne faut-il pas boire uniquement de l'eau ?
L'eau n'est pas l'unique source d'hydratation. Des études révèlent que le café et le thé, souvent mal perçus, peuvent même améliorer l'équilibre hydrique s'ils sont consommés avec modération. La diversité des boissons est essentielle : lait, infusions et même certaines boissons sucrées apportent des nutriments bénéfiques. Le lait se distingue particulièrement en tant que réhydratant après l'effort, grâce à sa richesse en électrolytes. Enfin, n'oublions pas que des fruits et légumes contribuent aussi à notre apport hydrique quotidien.

Oct 28, 2025 • 2min
D'où vient l’Oscillococcinum ?
L’Oscillococcinum est un médicament homéopathique largement connu, notamment en France, où il est souvent utilisé pour prévenir ou soulager les symptômes de la grippe. On le trouve sous forme de petites granules sucrées à faire fondre sous la langue, présentées comme un moyen « naturel » de renforcer les défenses immunitaires. Mais derrière cette image douce et familière se cache une histoire aussi étonnante que controversée.Tout commence en 1917, pendant la Première Guerre mondiale. Un médecin militaire français, Joseph Roy, observe au microscope le sang de patients atteints de la grippe espagnole, une pandémie dévastatrice. Il croit alors y voir de mystérieux « oscillocoques », de minuscules bactéries en mouvement rapide, qu’il pense responsables non seulement de la grippe, mais aussi d’autres maladies graves comme le cancer, la tuberculose ou encore la syphilis. Roy imagine alors avoir trouvé la cause universelle de nombreuses affections humaines.Problème : ces fameuses bactéries n’existent pas. Les « oscillocoques » n’ont jamais été observés par d’autres scientifiques, et il est aujourd’hui établi que la grippe est causée par un virus, invisible au microscope optique de l’époque. Malgré cela, Roy reste convaincu de sa découverte et cherche à créer un remède capable de neutraliser ces organismes supposés. Il se tourne vers l’homéopathie, discipline fondée un siècle plus tôt par Samuel Hahnemann, qui repose sur le principe du « semblable guérit le semblable ».En 1925, Roy élabore ainsi un remède à partir… du foie et du cœur d’un canard de Barbarie (Anas barbariae). Pourquoi ce choix ? Parce qu’il pensait y retrouver les mêmes oscillocoques qu’il croyait voir dans le sang des malades. Ce mélange est ensuite dilué de manière extrême selon les règles homéopathiques — si extrême qu’il ne reste en réalité aucune molécule active de la substance d’origine. Le produit final, vendu sous le nom d’Oscillococcinum, ne contient donc que du sucre et du lactose.Aujourd’hui encore, le laboratoire Boiron commercialise ce remède dans plus de 50 pays. Ses défenseurs affirment qu’il aide à réduire les symptômes grippaux, mais les études scientifiques rigoureuses n’ont jamais montré d’efficacité supérieure à celle d’un placebo. En résumé, l’Oscillococcinum repose sur une erreur d’observation transformée en succès commercial : un exemple fascinant de la longévité des croyances médicales face à la science moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 27, 2025 • 2min
Connaissez-vous le trouble de la personnalité histrionique ?
Le trouble de la personnalité histrionique, souvent méconnu du grand public, est un trouble psychologique caractérisé par une recherche constante d’attention et une expressivité émotionnelle excessive. Les personnes qui en souffrent ne jouent pas un rôle par calcul ou manipulation consciente : elles vivent véritablement à travers le regard des autres. Leur estime d’elles-mêmes dépend fortement de l’attention et de la validation qu’elles reçoivent, ce qui rend leurs relations parfois intenses… et épuisantes.Le terme « histrionique » vient du latin histrio, qui signifie acteur. Et c’est bien cette dimension théâtrale qui frappe souvent l’entourage : gestes amples, voix expressive, réactions exagérées. Ces comportements ne sont pas feints ; ils traduisent une manière d’exister émotionnellement. Dans une conversation, la personne histrionique peut chercher à séduire, à dramatiser ou à se placer au centre du récit. Non pas par égoïsme, mais parce qu’elle ressent un profond besoin d’être vue et reconnue.Sur le plan psychologique, ce trouble s’installe souvent dès la jeunesse. Il est parfois lié à une éducation où l’attention parentale n’était accordée qu’en échange de performances ou d’expressions fortes d’émotion. L’enfant apprend alors, inconsciemment, que pour être aimé, il faut briller, plaire, captiver. À l’âge adulte, ce schéma devient un mode de fonctionnement : une personne histrionique peut multiplier les relations, changer fréquemment d’environnement ou de style, toujours à la recherche d’un nouveau public.Ce trouble appartient à la catégorie des troubles de la personnalité du « cluster B », aux côtés du narcissisme et de la personnalité borderline. Il se distingue toutefois par son côté plus chaleureux et sociable : les personnes histrioniques sont souvent perçues comme charmantes, enthousiastes, pleines d’énergie. Mais cette apparente légèreté cache une grande fragilité émotionnelle. Le moindre signe de désintérêt ou de rejet peut déclencher tristesse, colère ou anxiété.Le traitement repose principalement sur la psychothérapie, notamment les thérapies cognitives et comportementales, qui aident à identifier les schémas de pensée à l’origine de ces comportements et à développer une estime de soi plus stable, indépendante du regard d’autrui. Les médicaments ne sont utilisés qu’en cas de troubles associés, comme la dépression ou l’anxiété.En somme, le trouble de la personnalité histrionique n’est pas une exubérance passagère : c’est une manière d’être au monde, souvent douloureuse. Derrière le besoin de briller se cache souvent une peur profonde de disparaître si l’on cesse d’être regardé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 26, 2025 • 2min
Pourquoi le coeur possède-t-il un cerveau ?
On pense souvent que le cœur n’est qu’une pompe musclée, entièrement dirigée par le cerveau. Pourtant, la science a révélé qu’il possède son propre réseau de neurones : un véritable « petit cerveau cardiaque ». Ce système, appelé système nerveux intracardiaque (SNI), est constitué d’environ 40 000 neurones répartis dans les parois du cœur. Ces cellules nerveuses forment un réseau dense, capable de percevoir, d’analyser et de répondre à des signaux internes sans passer par le cerveau central.Ce « cerveau du cœur » ne réfléchit pas au sens humain du terme, mais il peut prendre des décisions locales. Par exemple, s’il détecte une baisse soudaine de pression artérielle, il peut ordonner immédiatement une accélération du rythme cardiaque pour maintenir la circulation sanguine. Cette autonomie est cruciale, car elle permet au cœur de réagir en une fraction de seconde à des changements physiologiques – bien plus vite que ne le ferait une commande venue du cerveau, qui doit parcourir de longues voies nerveuses.Ce système intracardiaque communique toutefois en permanence avec le système nerveux central. Il envoie des informations sensorielles vers le tronc cérébral et reçoit en retour des instructions globales. Mais il est aussi capable de « filtrer » ces ordres : il peut moduler ou ignorer certains signaux venus du cerveau s’ils ne correspondent pas à l’état réel du cœur. Cette interaction subtile crée un dialogue constant entre la tête et la poitrine – un équilibre entre autonomie et coordination.Les chercheurs pensent que ce petit cerveau cardiaque joue aussi un rôle dans les émotions. Lorsqu’on ressent de la peur, de la joie ou de la colère, les changements de rythme cardiaque ne sont pas seulement imposés par le cerveau émotionnel : le SNI y participe activement. Cette boucle entre le cœur et le cerveau expliquerait pourquoi les émotions se manifestent physiquement – pourquoi un choc émotionnel peut littéralement « briser le cœur ».Ainsi, le cœur n’est pas une simple machine mécanique. Il s’agit d’un organe intelligent, capable de décisions rapides, de régulations fines et de dialogues nerveux complexes. En d’autres termes, notre cœur pense à sa manière — silencieusement, électriquement, pour nous maintenir en vie sans attendre les ordres de notre esprit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 23, 2025 • 2min
Jusqu'à quel âge peut-on grandir ?
La croissance humaine ne s’arrête pas à un âge fixe, mais dépend d’un processus biologique précis : la fermeture des plaques de croissance, aussi appelées cartilages de conjugaison. Ces plaques, situées à l’extrémité des os longs (comme le fémur ou le tibia), produisent du nouveau tissu osseux pendant l’enfance et l’adolescence. Tant qu’elles restent ouvertes, on peut continuer à grandir. Lorsqu’elles se ferment sous l’effet des hormones sexuelles, la taille devient définitive.Chez la plupart des filles, cette fermeture intervient entre 15 et 17 ans ; chez les garçons, un peu plus tard, entre 17 et 19 ans. Mais ces moyennes cachent une grande variabilité individuelle. Certains adolescents continuent à grandir légèrement jusqu’à 21 ans, voire exceptionnellement jusqu’à 22 ou 23 ans, si la maturation osseuse est plus lente.Une étude publiée en 2013 dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism (R. Rogol et al.) a précisément mesuré ces différences à partir de radiographies des poignets et des genoux. Les chercheurs y montrent que l’âge osseux — c’est-à-dire le degré de maturation du squelette — varie parfois de 2 à 3 ans par rapport à l’âge chronologique. En clair : deux adolescents de 17 ans peuvent être à des stades de croissance très différents, selon leurs gènes, leur nutrition ou leurs taux hormonaux.Le principal moteur de la croissance reste la hormone de croissance (GH), produite par l’hypophyse. Elle agit de concert avec les hormones sexuelles (œstrogènes et testostérone), qui stimulent d’abord la poussée de croissance pubertaire avant de provoquer, paradoxalement, la fermeture des plaques. C’est pourquoi les garçons, dont la puberté commence plus tard, grandissent souvent plus longtemps et finissent plus grands.L’environnement joue aussi un rôle : une alimentation suffisante en protéines, calcium et vitamine D, un sommeil de qualité et une bonne santé générale favorisent la croissance. À l’inverse, des troubles hormonaux, une carence nutritionnelle ou un stress chronique peuvent la freiner.Passé 21 ans, la taille ne change généralement plus, car les cartilages sont ossifiés. Les variations observées ensuite (le fameux “je mesure un centimètre de moins à 40 ans”) ne traduisent pas une perte osseuse, mais un tassement naturel de la colonne vertébrale au fil du temps.En résumé, on grandit en moyenne jusqu’à 17 ans chez les filles et 19 ans chez les garçons, mais la biologie, plus que l’âge civil, dicte la fin de la croissance — et c’est le squelette, pas le calendrier, qui a le dernier mot. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 22, 2025 • 2min
Pourquoi l'Europe connait-elle une pénurie de médicaments ?
L’Europe traverse depuis plusieurs années une pénurie chronique de médicaments. Derrière les rayons parfois vides des pharmacies, c’est tout un système qui montre ses limites. Les causes sont multiples, mais une idée centrale revient : notre continent est devenu dépendant, fragile et mal coordonné.Tout commence par la dépendance extérieure. Aujourd’hui, plus de 80 % des ingrédients actifs utilisés dans les médicaments européens sont produits en Asie, principalement en Chine et en Inde. Pendant des décennies, les laboratoires ont délocalisé leur production pour réduire les coûts, sans anticiper les risques. Résultat : lorsqu’une usine asiatique ferme temporairement ou rencontre un problème logistique, les conséquences se répercutent jusqu’aux hôpitaux européens.Cette vulnérabilité s’est traduite par une explosion des ruptures. Selon l’Agence européenne du médicament (EMA), 136 pénuries critiques ont été signalées entre 2022 et 2024, concernant des produits essentiels comme les antibiotiques, les traitements contre le cancer ou les anticoagulants. Dans la moitié des cas, les autorités ont été prévenues trop tard, parfois une fois les stocks déjà vides.Le problème vient aussi de la manière dont l’industrie fonctionne. Beaucoup de médicaments génériques ne sont produits que dans un seul site mondial, souvent en dehors de l’Union européenne. Si cette usine s’arrête, toute la chaîne tombe. Les prix, tirés vers le bas par les appels d’offres publics, découragent les fabricants de maintenir plusieurs lignes de production. Faire « au moins cher » devient alors synonyme de prendre le plus grand risque.À cela s’ajoutent les dysfonctionnements internes au marché européen. Chaque pays a ses règles, ses prix et ses circuits. Les grossistes réexportent parfois les stocks vers des pays où les prix sont plus élevés, créant des pénuries locales. En hiver, les épidémies font bondir la demande d’antibiotiques, mais la production, rigide et planifiée, met plusieurs mois à s’ajuster.L’Union européenne tente de réagir. En 2024, elle a lancé une plateforme de suivi des pénuries et un mécanisme de solidarité entre États membres. Mais ces outils restent partiels : ils agissent en aval, une fois la crise déjà là.En 2023, chaque pharmacien européen a passé en moyenne près de dix heures par semaine à gérer des ruptures, contre trois heures dix ans plus tôt. Derrière ces chiffres, il y a des patients privés de leurs traitements, des médecins contraints de modifier leurs prescriptions, et des professionnels de santé à bout.En somme, la pénurie de médicaments en Europe n’est pas une fatalité : c’est le résultat d’un système mondialisé qui a troqué la sécurité contre l’économie, et qui découvre aujourd’hui, à ses dépens, le prix de sa dépendance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.


