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Choses à Savoir
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Aug 26, 2025 • 2min
Pourquoi les yeux clairs sont plus facilement éblouis ?
Rediffusion Sans aller jusqu’à la photophobie, certaines personnes se montrent plus sensibles que d’autres dans un contexte de forte luminosité. Avoir les yeux clairs favorise généralement la gêne, voire la douleur en présence d’une luminosité élevée. Cette prédisposition à l’éblouissement s’explique par une différence de pigmentation entre les yeux marron et les yeux bleus ou verts.La structure de l’œilRappelons d’abord en quoi consiste l’œil humain. Cet organe dédié à la vision se compose de plusieurs structures. La cornée, couche transparente à l’avant de l’œil, focalise la lumière environnante. L’iris, la partie colorée, régule cette lumière avant son entrée dans l’œil, en favorisant par exemple un maximum de lumière si l’environnement est sombre, ou en réduisant au possible la lumière perçue dans un environnement très éclairé. L’iris contient une partie centrale noire, la pupille, qui s’ouvre ou se referme en fonction des conditions d’éclairage.À l’arrière de l’œil, la rétine absorbe la lumière et la transforme en signaux électriques. Ces derniers rejoignent le cerveau pour que les informations puissent être transformées en images.Adaptation à la lumièreQuand une personne se trouve dans un contexte lumineux, l’iris se contracte. Il réduit alors la taille de la pupille, et empêche la lumière de traverser pour éviter l’éblouissement. Au contraire, en conditions de faible luminosité, l’iris se dilate. Il augmente la taille de la pupille pour favoriser l’entrée de la lumière. Ce mécanisme adaptatif aide à protéger la rétine des potentiels dommages causés par le soleil, tout en optimisant la vision en fonction du degré de luminosité ambiant.Pigmentation de l’iris et conséquencesLa couleur de l’œil, plus spécifiquement de l’iris, dépend de sa concentration en mélanine. Il s’agit d’un piment foncé qui absorbe la lumière. Les personnes avec des yeux marron présentent une concentration élevée de mélanine, et absorbent plus facilement la lumière, ce qui protège leurs yeux de l’éblouissement. Les yeux plus clairs, caractérisés par une concentration plus faible de mélanine, laissent davantage passer la lumière. Ils sont donc plus sujets à l’éblouissement.La photophobie chez les personnes aux yeux clairsLe phénomène de photophobie résulte en une hypersensibilité à la lumière, qui s’éloigne de l’éblouissement normal des personnes aux yeux clairs. Par exemple, les personnes albinos qui présentent un taux quasiment nul de mélanine dans l’œil s’avèrent souvent photophobiques. La simple lumière du jour leur cause de l’inconfort, des douleurs et une gêne persistante. C’est un phénomène que l’on peut connaitre avant une visite ophtalmologique, si le médecin prescrit des gouttes pour maintenir la pupille dilatée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aug 25, 2025 • 2min
Pourquoi les personnes âgées ont des taches sur les mains ?
Rediffusion Vous voulez estimer l’âge d’une personne ? Plus que son visage, ses mains reflètent souvent les années qui ont marqué son existence. Lorsque nous vieillissons, des taches apparaissent ainsi sur les zones les plus exposées au soleil, dont les mains. Bien que bénignes, ces manifestations peuvent renseigner sur une exposition excessive au soleil, elle-même facteur de risque de cancer cutané. Découvrons en détail comment se forment ces taches brunes aussi appelées taches solaires ou lentigos.La peau, un organe en plusieurs couchesTrois couches principales forment la peau. L’épiderme constitue la protection externe contre les agressions physiques et bactériologiques. Le derme, couche intermédiaire, contient les vaisseaux sanguins, les glandes sudoripares responsables de l’évacuation de la sueur et les follicules pileux, bases des poils. L’hypoderme, enfin, est la couche la plus profonde de la peau, isolante et amortissante grâce à sa teneur en graisse.Dans l’épiderme se situent des cellules, les mélanocytes. Celles-ci produisent de la mélanine, un pigment qui colore la peau. La mélanine protège le corps des rayons ultraviolets. Lors d’une exposition au soleil, la peau fabrique davantage de mélanine pour absorber et dissiper l’énergie des rayons afin de protéger les cellules.Les taches de vieillessePlus l’on s’expose au soleil et aux rayons UV, plus ces rayons endommagent l’ADN des cellules cutanées. Ces dernières produisent alors de la mélanine de façon inadaptée, et une accumulation de pigments se crée dans certaines zones, formant des taches de couleur foncée.Il faut considérer qu’avec l’âge, la peau n’a plus la même capacité de régénération. Elle peine à réparer les dommages causés à ses cellules. Plus fine, moins élastique, plus fragile, elle laisse davantage passer les rayons UV qui abiment les cellules et favorisent l’apparition de lentigos.La génétique influence la prédisposition aux taches de vieillesse. Des antécédents de ces symptômes dans la famille indiquent souvent une susceptibilité accrue. D’autre part, des radicaux libres en excès contribuent à endommager les mélanocytes et à augmenter la production de mélanine. Ces molécules instables sont plus difficilement éliminées avec l’âge. Elles proviennent en grande partie de l’exposition prolongée au soleil.Des taches différentesLes personnes âgées peuvent arborer des taches d’aspect différent. Les lentigos solaires prennent l’apparence de taches brunes et plates sur les zones exposées au soleil. Les kératoses séborrhéiques ressemblent davantage à des verrues et peuvent prendre des couleurs plus variées, allant du jaune au noir. Enfin, les taches de rousseur séniles sont comparables aux taches de rousseur des plus jeunes, mais apparaissent assez tard dans la vie. Petites et plates, elles sont révélées par une exposition fréquente au soleil. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aug 24, 2025 • 3min
Comment les animaux de compagnie détectent des maladies chez les humains ?
Rediffusion Les animaux de compagnie, en particulier les chiens et les chats, disposent de capacités sensorielles extraordinaires qui leur permettent de percevoir de subtils changements chez leurs propriétaires humains. Des anecdotes sur des chiens détectant le cancer ou alertant leur propriétaire d’une crise d’épilepsie imminente ont suscité l’intérêt des chercheurs. Les animaux domestiques sont de plus en plus sollicités pour réaliser des diagnostics non invasifs avec une précision parfois surprenante.Des sens beaucoup plus affûtésDe façon générale, les animaux présentent des sens bien plus développés que ceux des humains. L’odorat, par exemple, s’avère extrêmement affûté chez les chiens grâce à leur nombre élevé de récepteurs olfactifs. Leur sensibilité accrue aux odeurs peut leur permettre de repérer des changements chimiques dans l’organisme humain, signes précurseurs de maladies.L’audition des chats et des chiens s’avère également très sensible. Ils perçoivent des subtiles modifications de vibrations inaudibles pour l’humain, qui peuvent traduire des problèmes de santé. Par exemple, une respiration sifflante ou des frottements lors des mouvements peuvent alerter un animal habitué à écouter son maître.Les animaux de compagnie se montrent aussi attentifs aux changements visuels subtils de position, de démarche ou même d’expression faciale. Tous ces symptômes qui paraissent anecdotiques révèlent parfois l’inconfort marquant le début d’une maladie.Les mécanismes de détectionLe corps humain libère dans l’air des COV, les composés organiques volatils, qui sont des substances chimiques spécifiques. Certains de ces COV sont associés à des maladies particulières telles que le diabète ou des types de cancers. Les chiens se montrent capables de déceler ces composés organiques émanant d’une personne, surtout quand ils y ont été formés.Les animaux domestiques perçoivent d’autre part de nombreuses modifications physiologiques, qu’il s’agisse de la température corporelle, de la transpiration ou de la respiration. Ils peuvent repérer une accélération du rythme cardiaque et de la respiration annonciatrice d’une crise à venir, ou identifier une température élevée typique d’une infection.Quelles maladies sont détectées par les animaux ?Plusieurs études relatent de cas de détection de cancers du sein, du poumon ou de la prostate par des chiens à qui l’on a fait renifler des échantillons d’urine, de souffle ou de transpiration des malades. Il faut toutefois garder à l’esprit que, à l’heure actuelle, les composés volatils ne sont pas identifiés et les résultats obtenus avec des chiens sont seulement prometteurs, et non concluants.En revanche, en ce qui concerne le dépistage des crises d’hypoglycémie chez les diabétiques de type 1, l’efficacité des chiens d’assistance est avérée. En reniflant l’odeur corporelle de leurs maîtres, ces animaux peuvent les prévenir dès qu’une fluctuation du taux de sucre dans le sang intervient, évitant ainsi les conséquences d’une hypo ou hyperglycémie potentiellement grave.En ce qui concerne l’épilepsie, les chiens ont prouvé une capacité d’anticipation de la crise jusqu’à 7 minutes avant qu’elle n’intervienne. En prévenant leurs maîtres, ils aident ces derniers à se mettre en sécurité à temps avant que la crise ne débute.Les animaux de compagnie ont aussi été utilisés pour détecter des infections bactériennes ou virales, notamment en hôpital, ainsi que pour dépister des maladies neurologiques telles que Parkinson ou la sclérose en plaques. Ils constituent une alternative abordable et moins invasive à certains tests plus traditionnels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aug 22, 2025 • 2min
Comment le fait de mâcher du chewing-gum peut-il améliorer la concentration ?
Rediffusion Les chewing-gums ont été inventés à la fin du 19ème siècle, mais nous savons, grâce aux découvertes archéologiques, que les hommes de la Préhistoire mâchaient déjà de la sève d’arbre à de probables fins antiseptiques. Outre l’intérêt du chewing-gum pour la santé bucco-dentaire, lorsqu’il est exempt de sucre, ce produit fétiche des enfants a parfois des vertus insoupçonnées. Il est notamment admis que mâcher du chewing-gum peut, dans certains cas, améliorer la mémoire et l’humeur.D’un point de vue physiologiqueLorsqu’une personne mâche du chewing-gum, elle stimule sa circulation sanguine. Le simple fait de mâcher active le flux sanguin, ce qui assure un meilleur apport d’oxygène et de nutriments aux cellules, en particulier à celles du cerveau. L’on peut comparer cela à une activité physique de légère intensité, qui contribue à maintenir une bonne circulation du sang dans tout le corps.La mastication active aussi des régions précises du cerveau, dont celles impliquées dans l’éveil et la vigilance. En stimulant le système nerveux central, cette activité aide à améliorer l’attention et la réactivité. La mastication envoie des signaux sensoriels au cerveau pour augmenter l’activité neuronale, contribuant à un état de vigilance accru bien connu des conducteurs qui doivent rester attentifs sur de longues distances.D’un point de vue cognitifPlusieurs études se sont intéressées aux effets de la mastication du chewing-gum sur le cerveau. Il apparait qu’elle améliore potentiellement la mémoire à court terme, c’est-à-dire la capacité à retenir et restituer des informations immédiates. C’est sans doute en partie grâce à l’apport sanguin favorable aux cellules neuronales que les personnes qui mâchent du chewing-gum démontrent des performances plus élevées dans les tâches impliquant la mémoire.Lorsque l’on mâche du chewing-gum, l’esprit subit un mécanisme d’ancrage sur cette action rythmique et répétitive. Il parvient plus aisément à se focaliser sur des éléments concrets et à limiter les pensées étrangères à l’activité pratiquée.D’un point de vue de l’humeurSaviez-vous que le chewing-gum aidait à réduire le niveau de cortisol, l’hormone du stress ? En mâchant du chewing-gum durant des situations stressantes, vous pouvez pousser votre organisme à limiter l’effet du stress. Vous parvenez alors à mieux contrôler vos émotions et à être plus concentré sur votre tâche.Dans certains cas, mâcher du chewing-gum contribue à améliorer l’humeur en stimulant la libération d’endorphines. Ces hormones du bien-être induisent un état de plaisir, de détente et de relâchement général propice à la concentration. Mâcher offre aussi une distraction agréable des pensées négatives, ce qui aboutit à un état mental positif plus apte à réaliser des tâches exigeant de l’attention soutenue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aug 21, 2025 • 2min
Pourquoi les cheveux frisent-ils lorsqu'ils sont exposés à l'humidité ?
Rediffusion De nombreuses personnes remarquent que leurs cheveux frisent en milieu humide, même s’ils sont naturellement raides. Si les frisottis ont leur charme, il convient de comprendre pourquoi ils apparaissent lorsque l’on souhaite s’en prémunir.Absorption de l’humidité de l’airTous les types de cheveux peuvent friser en milieu humide, mais les cheveux bouclés ou ondulés auront tendance à donner des frisottis plus prononcés. Il faut d’abord savoir que les cheveux disposent d’une capacité naturelle à absorber l’eau présente dans l’air. Plus l’humidité de l’air augmente, comme c’est le cas lorsqu’il pleut ou à la piscine, plus les cheveux absorbent d’eau. Cette hydratation supplémentaire provoque l’expansion de la fibre capillaire. Le phénomène est plus marqué sur les cheveux ayant une couche externe abimée ou décollée, car elle favorise la pénétration de l’eau dans le cortex du cheveu.Le rôle des liaisons hydrogènesPar temps sec, la kératine qui forme les cheveux se lie à l’eau présente dans la fibre capillaire par des liaisons hydrogènes. Il s’agit de ponts formés entre deux atomes qui contribuent à donner leur forme aux cheveux. Quand les cheveux absorbent de l’humidité, ces liaisons relativement fragiles se brisent. D’autres liaisons se forment, occasionnant un changement de l’apparence du cheveu. Mais le processus est réversible : dès que l’eau en excès s’élimine, les liaisons initiales se reforment.La dilatation des cheveux sous le coup de l’humidité perturbe donc provisoirement la structure naturelle des cheveux. Les types ondulés et bouclés vont devenir frisés, tandis que les cheveux lisses arboreront des ondulations et vagues légères. Le volume des cheveux augmente aussi, du fait de l’expansion de la fibre capillaire gorgée d’eau. Les cheveux déjà épais tendent à moins gonfler que les cheveux fins, qui se remplissent d’eau et frisent davantage.Les facteurs qui influencent le phénomèneLa porosité des cheveux fait référence à leur capacité à retenir l’humidité. Plus les cheveux sont endommagés par des traitements chimiques, plus les écailles sont ouvertes, plus l’humidité pénètre aisément dans la fibre et crée des frisottis. Au contraire, les cheveux à faible porosité présentent des écailles serrées et absorbent moins l’humidité. Ils ont moins tendance à friser.Il faut aussi noter que certains produits capillaires forment une barrière protectrice contre l’humidité. C’est le cas de ceux qui contiennent des silicones, des huiles ou des agents hydratants. Ils contribuent à réduire les frisottis.La température élevée peut quant à elle amplifier la tendance à friser en augmentant la production de sébum, ce qui rend les cheveux plus susceptibles d’absorber l’humidité ambiante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aug 20, 2025 • 2min
Pourquoi les bébés trouvent-ils réconfortant de serrer une peluche pour dormir ?
Les bébés trouvent du réconfort en serrant une peluche pour dormir, agissant comme un objet transitionnel pour surmonter l'angoisse de séparation. Le contact physique avec une peluche réduit le stress et favorise un sommeil plus facile en régulant les fonctions biologiques et en augmentant la libération d'ocytocine.

Aug 19, 2025 • 2min
Pourquoi les rapports sexuels dans l’espace pourraient être compliqués ?
Rediffusion Le tourisme spatial n’est plus un fantasme, et les missions au-delà de notre planète se succèdent sans relâche. Bien que la NASA ait clairement annoncé qu’elle n’avait absolument aucune donnée à partager sur d’éventuels rapports sexuels dans l’espace, la question va se faire de plus en plus pressante. La sexualité, en tant que part importante du bien-être humain, devrait en effet faire partie intégrante des préoccupations des personnes qui voyagent dans l’espace sur des durées prolongées. Mais nous allons voir que la possibilité d’avoir des relations intimes dans l’espace est entravée par plusieurs éléments.La microgravité et ses effets sur le corps humainNous savons, grâce aux études et observations menées sur les astronautes partis plusieurs mois en mission, que la microgravité vécue à distance de la Terre entraîne des répercussions sur le corps humain. La circulation sanguine, par exemple, est altérée, ce qui peut compliquer l’excitation sexuelle, basée sur un afflux sanguin vers les organes génitaux. La gravité sur Terre aide le sang à atteindre les extrémités du corps, ce qui n’est plus le cas lorsque l’on s’éloigne de notre planète. L’apesanteur s’avère aussi néfaste pour le système cardiovasculaire et le développement des muscles et des os, autant de points qui peuvent entraver la poursuite d’un rapport sexuel classique.Les défis de l’environnement spatialSans gravité, deux partenaires pourraient rencontrer des difficultés à stabiliser leurs corps et à trouver des positions confortables. Les mouvements qui unissent deux personnes ayant un rapport sexuel sur Terre reposent beaucoup sur la pesanteur. Dans l’espace, les partenaires devraient faire preuve d’un effort accru et d’une coordination efficace. Ils devraient ainsi se sangler aux parois pour pouvoir rester en contact permanent, ou trouver des alternatives similaires.Dans les vaisseaux spatiaux, qui sont des environnements confinés et pressurisés, il est rare de trouver de l’intimité. La restriction spatiale peut rendre les rapports sexuels inconfortables au niveau psychologique, mais aussi physique avec des pièces exiguës laissant peu de place au mouvement.L’impact de l’enfermementLes missions spatiales de longue durée ont un réel impact sur la libido et les relations interpersonnelles. Qu’il s’agisse de l’isolement, du stress de la mission ou des tensions avec d’autres membres de l’équipage, tout l’environnement concourt à la réduction du désir sexuel, amplifiée par un sommeil souvent moins réparateur.Concevoir un enfant dans l’espace, mission impossible ?Au-delà de la sexualité, la reproduction humaine elle-même semble difficile à mettre en œuvre dans l’espace. L’absence de gravité terrestre pourrait altérer la capacité des spermatozoïdes à migrer vers l’ovule. Même en cas de fertilisation, l’embryon devrait se développer dans un environnement contraignant qui pourrait entrainer des risques pour sa santé. Cependant, des études menées sur des embryons de souris ont montré que la microgravité n’empêchait pas un développement normal des fœtus. Dans tous les cas, il reste encore beaucoup à apprendre sur la sexualité dans l’espace afin de concevoir des solutions aux défis qu’elle pose. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aug 18, 2025 • 2min
Pourquoi les testicules sont à l’extérieur du corps ?
Rediffusion Organes reproducteurs masculins, les testicules sont contenus dans une poche tissulaire appelée scrotum. Celle-ci pend au niveau de l’entrejambe. L’un des premiers gestes médicaux chez un nouveau-né garçon consiste d’ailleurs à vérifier la présence des deux glandes dans le scrotum. Cette localisation inhabituelle par rapport aux autres organes internes s’explique d’un point de vue reproductif. Étudions en détail les mécanismes de la fertilité et l’influence de la position des testicules sur la reproduction humaine.Anatomie et fonction des testiculesLes testicules sont suspendus dans le scrotum, une structure située à l’extérieur du corps. Ils comportent différents compartiments.Les tubules séminifères sont les canaux où se déroule la production des spermatozoïdes.Les cellules de Leydig se situent entre ces canaux et produisent l’hormone mâle sexuelle, la testostérone.L’épididyme forme un conduit enroulé dans lequel les spermatozoïdes mûrissent et sont stockés avant l’éjaculation.Les testicules servent donc à la fois à produire des millions de spermatozoïdes quotidiennement, et à produire la testostérone qui régule la libido, le développement des caractères sexuels masculins ainsi que la masse musculaire.Pourquoi une localisation externe ?La production de spermatozoïdes de qualité nécessite une température légèrement plus basse que celle de la température corporelle normale, autour de 35°C au lieu des 37°C mesurés dans les organes internes. Si la température est trop élevée, la spermatogénèse est inhibée et les spermatozoïdes produits ne sont plus efficaces. C’est d’ailleurs ce principe qui est utilisé dans la contraception avec des slips chauffants : ces dispositifs augmentent localement la température des testicules pour contrer la fertilité masculine.Les testicules étant situés à l’extérieur du corps, il est plus facile pour l’organisme d’y maintenir une température un peu plus basse. Le scrotum possède en outre ses propres mécanismes de régulation pour contrer une éventuelle chaleur néfaste à la spermatogénèse.Les muscles du scrotum et leur influence sur la températureLe scrotum contient deux muscles essentiels pour réguler sa température. Le muscle crémaster soulève ou abaisse les testicules dans le scrotum en fonction des besoins. S’il fait chaud, il se relâche pour les éloigner du corps et les refroidir. S’il fait froid, il se contracte afin de rapprocher les testicules du corps pour les réchauffer.Le muscle dartos, lui, peut aussi se contracter ou se détendre en réaction à la température. Il va alors réduire ou augmenter la surface exposée des testicules, permettant un refroidissement ou un réchauffement plus efficace. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aug 17, 2025 • 2min
Pourquoi se frotte-t-on les yeux lorsque l’on est fatigué ?
Rediffusion La fatigue occasionne souvent des réactions corporelles spécifiques comme les bâillements ou les clignements plus lents des paupières. Un autre de ces gestes d’apparence anodine est celui de se frotter les yeux. C’est un phénomène remarquable chez les nourrissons qui, très tôt, frottent leurs poings contre leurs paupières fermées lorsqu’ils sont fatigués. Pourquoi agissons-nous instinctivement de la sorte, et quelles sont les conséquences de ce geste ?La fatigue oculaire et ce qu’elle entraineFace à la fatigue, notre corps réagit de différentes façons, notamment en réduisant notre concentration et en diminuant nos performances générales. Les yeux, en particulier, réagissent rapidement à un épisode de fatigue. Sollicités en permanence lors de nos activités, ils font partie des organes les plus facilement touchés par le manque de sommeil.L’asthénopie, terme scientifique pour désigner la fatigue oculaire, se manifeste par une sensation de lourdeur, voire de douleur autour des yeux. Elle s’accompagne souvent de maux de tête. Elle rend beaucoup plus difficile la synchronisation des deux yeux pour assurer une bonne vision.Nos globes oculaires sont effets contrôlés par des petits muscles, les ciliaires et les orbiculaires. Ces muscles régissent les mouvements de paupière et ajustent le focus de la vision. Lorsqu’ils sont trop utilisés, ils se fatiguent et occasionnent une sensation générale de tension oculaire avec une baisse de l’acuité ou des capacités visuelles.Les frottements et leurs conséquencesLa tension ressentie dans les yeux en cas de fatigue nous pousse à frotter naturellement nos paupières. Mais ce geste pourrait en fait avoir certaines vertus bénéfiques. Par exemple, le mouvement de frottement stimule les glandes lacrymales, qui produisent alors davantage de larmes pour lubrifier et nettoyer la surface de l’œil. C’est le même processus que lorsque nous avons les yeux irrités par un corps étranger ou par un air sec.Le frottement des yeux favorise aussi la libération d’histamine. Il s’agit d’une substance chimique qui entraine une légère inflammation locale, et se manifeste par des yeux rougis. Elle soulage la sensation de démangeaison et la fatigue oculaire en stimulant les nerfs autour des yeux.Se frotter les yeux pourrait aussi constituer un réflexe protecteur. Par la stimulation des nerfs entourant les yeux, le frottement contribue à envoyer des signaux apaisants au cerveau. Il permet de limiter la sensation de stress qui va souvent de pair avec la fatigue. D’autre part, en éliminant les débris et particules accumulés à la surface de l’œil, le frottement offre aussi un soulagement physique immédiat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aug 15, 2025 • 2min
Pourquoi les genoux craquent parfois quand on bouge ?
Rediffusion Vous faites des squats, vous vous relevez d’une chaise, ou vous pliez une jambe pour faire vos lacets et vous entendez un claquement sec qui peut sembler inquiétant. Vos genoux craquent régulièrement ? Généralement inoffensif, ce bruit se manifeste à tout âge et sans condition particulière.Fonctionnement du genouArticulation complexe, le genou fait la liaison entre le fémur de la cuisse, le tibia de la jambe et la rotule. Il comprend des cartilages pour faciliter le mouvement, des ligaments pour stabiliser l’ensemble, ainsi que des tendons qui relient les muscles aux os. Les ménisques, petits coussins cartilagineux, amortissent quant à eux les chocs.Lors d’une flexion ou extension de la jambe, le cartilage et le liquide synovial qui lubrifie l’articulation fluidifient le mouvement. Malgré ces précautions, des craquements peuvent se faire entendre pour plusieurs raisons.Craquements et origines des bruitsDistinguons d’abord les différents bruits articulaires. Les craquements sourds proviennent souvent des mouvements de tendons et des ligaments. Les cliquetis plus nets tendent à provenir des tendons ou des ligaments qui se déplacent contre les os. Les grincements, plus inquiétants, indiquent une possible usure du cartilage occasionnant des frottements inhabituels.En général, les craquements inoffensifs produits lors de mouvements des jambes sont dus à des petites bulles de gaz présentes dans le liquide synovial. Le changement de pression induit par la flexion ou l’extension fait éclater ces bulles, ce qui provoque un petit bruit sec. L’on appelle ce phénomène la cavitation.Lorsque les ligaments ou les tendons glissent un peu trop rapidement sur un os, ils peuvent aussi produire des bruits semblables à des craquements ou des cliquetis, sans gravité.En revanche, si le bruit s’accompagne de douleurs, il peut provenir d’un cartilage usé qui ne protège plus les os. Ces derniers frottent alors entre eux lors des mouvements, provoquant des grincements et une sensation désagréable.Des causes pathologiquesEn-dehors des causes normales, il est possible que les genoux craquent à cause de conditions médicales sérieuses. L’arthrose, par exemple, entraine la dégénérescence du cartilage qui conduit à des frottements entre les os. Les tendinites et bursites, inflammations localisées des tendons et des bourses, provoquent aussi des bruits articulaires à cause des mouvements anormaux de l’articulation. Enfin, des blessures antérieures comme des fractures ou des déchirures des ligaments modifient parfois la mécanique du genou en profondeur, entrainant des frictions anormales qui se manifestent par des bruits au mouvement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.