Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Oct 14, 2024 • 2min

Qu’est-ce que le syndrome de Pica ?

Le syndrome de pica est un trouble alimentaire caractérisé par l'ingestion répétée de substances non nutritives, qui ne sont pas normalement considérées comme des aliments. Ces substances peuvent inclure de la terre, de la craie, de l'argile, du papier, du savon, de la glace, du métal, ou même des cheveux. Ce comportement doit persister pendant au moins un mois pour être diagnostiqué comme pica et ne doit pas correspondre à un comportement normal ou culturel dans le contexte du patient. Causes du picaLes causes précises du pica ne sont pas entièrement comprises, mais plusieurs facteurs peuvent contribuer à son apparition : 1. Carences nutritionnelles : Une des hypothèses les plus répandues est que le pica peut être lié à des carences en minéraux essentiels comme le fer ou le zinc. Par exemple, les femmes enceintes ou les personnes souffrant d'anémie ferriprive sont plus susceptibles de développer un pica, car le corps pourrait rechercher des minéraux manquants dans les substances ingérées. 2. Troubles psychologiques : Le pica est souvent associé à des troubles psychiatriques, tels que le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) ou les troubles du spectre autistique. Chez ces individus, l'ingestion de substances non alimentaires peut être liée à des comportements répétitifs, une impulsivité ou un besoin de stimulation sensorielle. 3. Facteurs environnementaux et culturels : Dans certaines cultures ou pratiques, manger de la terre ou de l'argile (géophagie) peut avoir des connotations rituelles ou symboliques. Cependant, ce type de comportement n'est pas toujours considéré comme un trouble dans ces contextes. 4. Grossesse : Il n'est pas rare de rencontrer des comportements de pica pendant la grossesse, où les besoins nutritionnels du corps sont accrus. Cela pourrait expliquer pourquoi certaines femmes enceintes ressentent l'envie de consommer des substances comme la glace ou l'argile. Complications du picaLe pica peut entraîner diverses complications médicales graves. L'ingestion de substances potentiellement toxiques, comme le plomb dans la peinture ou le métal rouillé, peut provoquer une intoxication. Manger des objets non comestibles peut également causer des obstructions intestinales, des perforations dans le tractus gastro-intestinal ou des infections parasitaires (par exemple, la consommation de terre contaminée). Diagnostic et traitementLe diagnostic du pica repose sur une évaluation clinique détaillée, où les antécédents alimentaires et de santé mentale du patient sont pris en compte. Les traitements varient selon la cause sous-jacente. Si le pica est lié à une carence nutritionnelle, la supplémentation en minéraux peut souvent suffire. Dans les cas où le trouble est d'origine psychologique, une thérapie comportementale peut être nécessaire, accompagnée de soutien médical si des complications physiques surviennent. Le syndrome de pica est donc un trouble complexe, nécessitant une prise en charge globale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 13, 2024 • 2min

Pourquoi a-t-on plus froid en vieillissant ?

La sensation accrue de froid en vieillissant est un phénomène courant et peut être attribuée à plusieurs facteurs physiologiques, hormonaux et comportementaux qui évoluent avec l'âge. Ces changements affectent la manière dont le corps régule sa température et ressent le froid. Changements physiologiquesEn vieillissant, la masse musculaire diminue naturellement, ce qui réduit la capacité du corps à produire de la chaleur par le métabolisme. Le muscle étant un tissu thermogène (qui produit de la chaleur), cette diminution entraîne une moins bonne régulation de la température corporelle, surtout en réponse à des environnements froids. En parallèle, la couche de graisse sous-cutanée, qui joue un rôle d'isolant en retenant la chaleur, s'amincit avec l'âge. Cela réduit la capacité du corps à conserver sa chaleur interne, ce qui augmente la sensation de froid. Circulation sanguine et vasoconstrictionUn autre facteur important est la circulation sanguine. Avec l'âge, les vaisseaux sanguins deviennent moins flexibles et peuvent se rétrécir, ce qui réduit le flux sanguin vers les extrémités comme les mains et les pieds. Cela rend plus difficile pour ces parties du corps de rester chaudes. De plus, la réponse du corps à la température froide, appelée vasoconstriction (rétrécissement des vaisseaux sanguins pour conserver la chaleur), peut devenir moins efficace avec l'âge, ce qui réduit la capacité à maintenir une température corporelle stable dans des environnements froids. Métabolisme et production d'énergieLe métabolisme ralentit aussi avec l'âge, ce qui réduit la quantité d'énergie que le corps peut utiliser pour maintenir sa température corporelle. Un métabolisme plus lent signifie que le corps produit moins de chaleur, augmentant la sensibilité au froid. Des troubles de la thyroïde, fréquents chez les personnes âgées, peuvent également contribuer à cette baisse de production d'énergie. Changements hormonauxLes hormones jouent un rôle dans la régulation de la température corporelle. Chez les femmes, la ménopause entraîne des fluctuations hormonales qui peuvent affecter la perception de la chaleur et du froid. Le vieillissement entraîne également des modifications dans les niveaux de certaines hormones comme l'adrénaline et la noradrénaline, qui influencent la réponse du corps aux températures froides. En résumé, le vieillissement impacte plusieurs mécanismes de régulation thermique : la diminution de la masse musculaire, les changements circulatoires, le ralentissement du métabolisme et les fluctuations hormonales. Tous ces facteurs contribuent à une plus grande sensibilité au froid chez les personnes âgées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 11, 2024 • 3min

De quoi meurt-on le plus en France ?

En 2022, la France a enregistré 673 190 décès, avec une répartition presque égale entre hommes et femmes. Les tumeurs restent la première cause de mortalité, représentant 25,5 % des décès. Les maladies cardio-neurovasculaires suivent, surtout chez les personnes âgées. Un bond de décès dû aux maladies respiratoires a également été observé, accentuant l'inquiétude. L'impact résiduel de la Covid-19 a entraîné un excès de 54 000 décès par rapport aux prévisions.
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Oct 9, 2024 • 2min

Quelle est la température idéale pour une douche ?

L'importance de la douche pour l'hygiène personnelle est bien connue, mais son impact sur le système immunitaire est souvent négligé. Une étude récente, publiée dans la revue Thermal Biology, révèle que la température de l'eau de douche pourrait jouer un rôle crucial dans le renforcement de notre immunité. Des chercheurs égyptiens ont mené une étude sur 60 adultes en bonne santé, âgés de 18 à 45 ans, divisés en deux groupes : l'un prenant des douches chaudes quotidiennes, l'autre des douches froides, pendant trois mois. Les résultats sont surprenants : le groupe "douche froide" a montré une augmentation significative des taux d'immunoglobulines et une meilleure immunité humorale, cruciale pour la protection contre les virus et les bactéries. En revanche, le groupe "douche chaude" a connu une diminution notable de ces mêmes marqueurs immunitaires. Ces découvertes suggèrent que les douches froides pourraient constituer une méthode simple et accessible pour renforcer le système immunitaire. Les chercheurs évoquent même son potentiel comme thérapie alternative pour les maladies auto-immunes telles que la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde ou le psoriasis. Cependant, ils soulignent la nécessité de recherches plus approfondies sur des populations plus larges. Dans cette étude, une douche "froide" était définie comme ayant une température ne dépassant pas 20°C, voire 15°C. Toutefois, il est important d'adopter une approche progressive pour éviter un choc thermique. Les experts recommandent de commencer par appliquer l'eau froide sur les extrémités du corps, puis de remonter progressivement vers le buste. Une autre méthode consiste à débuter par une douche tiède et à diminuer graduellement la température. Il est intéressant de noter que ces découvertes s'ajoutent aux recommandations existantes sur la durée et la fréquence des douches. Les dermatologues conseillent généralement des douches courtes de 3 à 4 minutes, en se concentrant sur les zones clés comme les aisselles, l'aine et les pieds. En conclusion, bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires, l'intégration de douches froides dans notre routine quotidienne pourrait offrir des bénéfices significatifs pour notre santé immunitaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 8, 2024 • 2min

Quel animal sert à certifier la qualité de l’eau potable ?

La ville de Poznań, en Pologne, utilise des palourdes pour vérifier la qualité de l'eau potable. Ce système repose sur l'utilisation de huit palourdes d'eau douce, généralement de l'espèce *Unio tumidus*, qui agissent comme des bioindicateurs de la qualité de l'eau. Ce procédé, bien qu’inhabituel, s'avère être une méthode naturelle et efficace pour surveiller en temps réel l'état de l'eau destinée à la consommation humaine. Fonctionnement du système : 1. Les palourdes comme bioindicateurs : Les palourdes filtrent constamment l'eau pour se nourrir, ce qui les rend extrêmement sensibles aux changements dans la qualité de l'eau. Lorsqu'elles détectent des substances toxiques ou des changements dans la composition de l'eau, elles réagissent rapidement en fermant leurs coquilles, un comportement de défense qui sert de signal d’alerte. 2. Surveillance en temps réel : Huit palourdes sont équipées de capteurs fixés à leurs coquilles, surveillant en permanence leurs mouvements d'ouverture et de fermeture. Ces palourdes sont placées dans des réservoirs d'eau par lesquels passe l'eau potable avant d'être distribuée aux habitants de la ville. 3. Détection des contaminants : Si les palourdes détectent des contaminants tels que des métaux lourds, des produits chimiques, ou d'autres polluants, elles ferment leurs coquilles simultanément. Ce comportement déclenche automatiquement une alerte dans le système de surveillance. Cette réponse instantanée permet aux opérateurs de prendre des mesures immédiates, comme l'arrêt de la distribution de l'eau, pour éviter que de l'eau contaminée ne parvienne aux consommateurs. 4. Système complémentaire : Bien que les palourdes soient un outil puissant pour la surveillance de la qualité de l'eau, elles ne remplacent pas les méthodes de tests chimiques standards, mais elles les complètent en offrant une vigilance constante et une réponse rapide aux changements imprévus de la qualité de l'eau. Avantages du système : Le recours aux palourdes est économique, écologique et extrêmement sensible, permettant une détection des polluants qui pourrait être plus lente ou plus complexe avec des équipements uniquement technologiques. Ce système innovant n'est pas unique à Poznań et est utilisé dans d'autres villes à travers le monde, démontrant son efficacité et sa pertinence en tant que solution de surveillance de l'eau potable. En intégrant des éléments naturels au processus de contrôle, ce système offre une couche supplémentaire de sécurité pour garantir la qualité de l'eau fournie aux résidents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 7, 2024 • 2min

Combien de temps faut-il pour digérer un repas ?

La digestion d'un repas complet est un processus complexe qui peut prendre de 6 à 8 heures, mais le temps exact varie en fonction de plusieurs facteurs, notamment le type de nourriture consommée, la santé digestive, l'âge et l'activité physique de la personne. Voici un aperçu des étapes de la digestion et du temps approximatif requis à chaque étape : 1. Bouche (1 à 2 minutes) : La digestion commence dès que la nourriture entre dans la bouche. Les enzymes salivaires amorcent la dégradation des glucides pendant que les dents broient les aliments en petites particules. 2. Estomac (2 à 4 heures) : La nourriture passe ensuite dans l'estomac, où elle est mélangée aux sucs gastriques acides. Ces sucs décomposent les protéines et transforment le bol alimentaire en une substance semi-liquide appelée chyme. Les repas riches en graisses, protéines, et fibres prennent plus de temps à se décomposer que les repas principalement constitués de glucides simples. 3. Intestin grêle (3 à 5 heures) : Le chyme se déplace vers l'intestin grêle, où se déroule l'essentiel de la digestion et de l'absorption des nutriments. Les enzymes pancréatiques et la bile décomposent les graisses, les protéines et les glucides en leurs composants de base (acides gras, acides aminés, et glucose) qui sont ensuite absorbés dans le sang. 4. Côlon (6 à 48 heures) : Ce qui reste du chyme (fibres, eau, et résidus non digérés) passe dans le côlon. Là, les bactéries intestinales fermentent les fibres et d'autres résidus alimentaires, ce qui peut prendre entre 6 heures et 2 jours selon l'individu. Le côlon récupère l'eau et forme les selles, qui seront ensuite éliminées. En résumé, la digestion complète d'un repas prend en moyenne de 6 à 8 heures, mais le processus de passage des résidus alimentaires dans le côlon peut prolonger ce temps à plusieurs jours avant leur élimination complète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 6, 2024 • 2min

Pourquoi mieux vaut-il ne pas boire de l’alcool en prenant des antibiotiques ?

Consommer de l'alcool en prenant des antibiotiques peut avoir divers effets sur l'organisme. 1. Impact sur le métabolisme des antibiotiques :  - Ralentissement du métabolisme : L'alcool et certains antibiotiques sont métabolisés par les mêmes enzymes hépatiques. Boire de l'alcool peut ralentir le métabolisme des antibiotiques, augmentant ainsi leur concentration dans le sang, ce qui peut accroître le risque d'effets secondaires.  - Diminution de l'efficacité : Dans certains cas, l'alcool peut au contraire accélérer le métabolisme des antibiotiques, diminuant leur concentration dans le sang et réduisant leur efficacité pour traiter l'infection. 2. Réactions spécifiques : Effet de type disulfirame (Antabuse) :  - Certains antibiotiques lorsqu’ils sont couplés avec de l’alcool peuvent provoquer une réaction de type disulfirame.  - Symptômes : Cette réaction provoque des nausées, des vomissements, des bouffées de chaleur, des maux de tête, une accélération du rythme cardiaque, et parfois une hypotension sévère. Cela se produit parce que l'alcool est métabolisé en acétaldéhyde, un composé toxique normalement éliminé rapidement par une enzyme que certains antibiotiques justement, inhibent ! 3. Augmentation des effets secondaires :  - Toxicité hépatique : La combinaison d'alcool et d'antibiotiques peut augmenter le risque de toxicité hépatique, surtout avec des antibiotiques comme l'isoniazide et la rifampicine utilisés pour traiter la tuberculose.  - Effets gastro-intestinaux : L'alcool peut irriter la muqueuse gastro-intestinale, augmentant ainsi les effets secondaires gastro-intestinaux des antibiotiques tels que les nausées, les vomissements, et les douleurs abdominales. 4. Impact sur le système immunitaire :  - L'alcool affaiblit le système immunitaire, ce qui peut compromettre la capacité de l'organisme à lutter contre l'infection, rendant le traitement antibiotique moins efficace. 5. Déshydratation et effets sur la guérison :  - L'alcool est un diurétique, ce qui peut entraîner une déshydratation. La déshydratation peut compliquer la guérison en affaiblissant l'état général du corps et en aggravant les effets secondaires des antibiotiques. 6. Altération de la vigilance et des fonctions cognitives :  - L'alcool peut intensifier les effets secondaires neurologiques de certains antibiotiques, comme la somnolence, les étourdissements ou la confusion, ce qui peut être dangereux, surtout si l'on doit conduire ou utiliser des machines. Conclusion :Il est généralement recommandé d'éviter l'alcool pendant un traitement antibiotique pour éviter ces effets néfastes. Même si certains antibiotiques n'ont pas de réaction directe avec l'alcool, l'effet combiné sur l'organisme affaibli et en guérison n'est jamais idéal. Il est préférable de suivre les conseils de votre médecin ou pharmacien concernant les interactions spécifiques avec l'alcool pour le type d'antibiotique que vous prenez. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 3, 2024 • 2min

Quel légume a des vertus anti-inflammatoires puissantes ?

Oui, le chou possède des vertus anti-inflammatoires, et cela est soutenu par plusieurs mécanismes scientifiques basés sur sa composition biochimique. Voici une explication détaillée et scientifique des propriétés anti-inflammatoires du chou : 1. Richesse en antioxydants :Le chou, en particulier le chou vert et le chou rouge, est riche en antioxydants, notamment :- Vitamine C : Un puissant antioxydant qui aide à neutraliser les radicaux libres, réduisant ainsi le stress oxydatif, qui est un facteur clé de l'inflammation chronique.- Flavonoïdes : Le chou contient des flavonoïdes tels que la quercétine, connue pour ses effets anti-inflammatoires. La quercétine inhibe la production des médiateurs pro-inflammatoires dans le corps, comme les cytokines et les enzymes impliquées dans les réponses inflammatoires. 2. Présence de composés soufrés : les glucosinolates :Les glucosinolates sont des composés soufrés présents dans les légumes crucifères, dont le chou fait partie. Lorsqu'ils sont dégradés dans le corps, ils forment des isothiocyanates, des molécules qui ont des propriétés anti-inflammatoires. Ces composés agissent en inhibant les enzymes qui participent à la réponse inflammatoire. Par exemple, le composé sulforaphane (un type d'isothiocyanate) a montré, dans des études, des effets protecteurs contre l'inflammation en réduisant l'activation de NF-κB (un facteur de transcription impliqué dans la régulation de la réponse inflammatoire). 3. Effet sur les cytokines inflammatoires :Des études ont montré que certains extraits de chou peuvent moduler la production de cytokines. Les cytokines sont des molécules de signalisation produites par les cellules du système immunitaire, qui peuvent promouvoir l'inflammation (comme l'IL-6, TNF-α). Le chou, en raison de ses composés bioactifs, peut aider à réduire la production de ces cytokines pro-inflammatoires, réduisant ainsi l'inflammation dans les tissus. 4. Action sur la santé digestive :Le chou, grâce à sa teneur élevée en fibres et en composés antioxydants, peut améliorer la santé digestive. Une digestion saine est essentielle pour limiter l’inflammation systémique, car un déséquilibre dans la flore intestinale (dysbiose) peut conduire à une inflammation chronique. Les fibres contenues dans le chou favorisent un bon équilibre du microbiote intestinal, ce qui peut indirectement réduire l'inflammation. 5. Études et données cliniques :Plusieurs études ont mis en évidence les propriétés anti-inflammatoires du chou et d'autres légumes crucifères. Par exemple, des études in vitro (en laboratoire) et in vivo (chez les animaux) ont montré que les composés actifs du chou réduisent les marqueurs inflammatoires et aident à protéger contre des maladies inflammatoires comme l'arthrite, les maladies cardiovasculaires, et certains types de cancer liés à l'inflammation chronique. Conclusion scientifique :Le chou a des propriétés anti-inflammatoires prouvées scientifiquement grâce à sa richesse en antioxydants, en flavonoïdes, en composés soufrés comme les glucosinolates, et à ses effets sur la santé digestive. Ces éléments réduisent le stress oxydatif et l'activité des cytokines pro-inflammatoires, ce qui en fait un aliment bénéfique dans la lutte contre l'inflammation.   Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 2, 2024 • 2min

Quelle est la meilleure heure pour boire son thé ?

Boire du thé au bon moment est important pour éviter d'interférer avec l'absorption du fer, surtout si vous êtes préoccupé par une carence en fer. Le thé contient des tanins, des substances qui peuvent se lier au fer non héminique (présent dans les aliments d'origine végétale) et réduire son absorption dans le corps. Voici les meilleurs moments pour boire du thé sans nuire à l'absorption du fer : 1. Éviter le thé pendant et juste après les repas :  - Pourquoi : Les tanins du thé peuvent inhiber l'absorption du fer non héminique présent dans des aliments comme les légumes, les légumineuses et les céréales. Pour éviter cet effet, il est recommandé de ne pas boire du thé pendant ou juste après les repas.  - Intervalle recommandé : Attendre au moins 1 à 2 heures après un repas avant de boire du thé permet de réduire l'impact sur l'absorption du fer. 2. Boire du thé entre les repas :  - Pourquoi : Boire du thé entre les repas, lorsque votre corps n'est pas en train d'absorber activement du fer alimentaire, permet de profiter des bienfaits du thé (antioxydants, détente) sans compromettre l'absorption du fer.  - Moment idéal : En milieu de matinée ou en milieu d'après-midi, lorsque vous êtes entre deux repas. 3. Consommer de la vitamine C avec vos repas :  - Pourquoi : La vitamine C augmente l'absorption du fer non héminique et peut contrebalancer l'effet des tanins du thé. Consommer des aliments riches en vitamine C (comme les agrumes, le poivron, le brocoli) au cours des repas aide à améliorer l'absorption du fer, même si vous buvez du thé plus tard.  - Exemple : Si vous buvez du thé dans les heures qui suivent un repas, assurez-vous d'avoir inclus des sources de vitamine C dans votre repas pour compenser l'effet des tanins. En résumé :- Évitez le thé pendant et juste après les repas (attendez 1 à 2 heures après un repas).- Buvez-le entre les repas (en milieu de matinée ou d'après-midi).- Ajoutez de la vitamine C à vos repas pour améliorer l'absorption du fer, en particulier si votre régime est riche en fer non héminique. Ainsi, vous pouvez profiter de votre thé sans risque de carence en fer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 1, 2024 • 3min

Pourquoi on a faim quand on ne fait rien ?

Le sentiment de faim, même lorsque l’on ne fait rien, peut sembler paradoxal, mais il est en réalité un phénomène régulé par un ensemble complexe de mécanismes physiologiques et psychologiques. Voici une explication scientifique de ce processus : 1. La régulation hormonale de la faim :Le sentiment de faim est principalement régulé par des hormones qui sont produites en fonction des signaux que le corps reçoit sur l'état des réserves d'énergie. Les principales hormones impliquées sont : - Ghréline : C'est l'hormone de la faim. Elle est sécrétée principalement par l'estomac lorsqu'il est vide. Plus le taux de ghréline est élevé, plus vous ressentez la faim, même si vous ne faites aucune activité physique.- Leptine : Elle est produite par les cellules graisseuses et signale au cerveau que le corps a assez de réserves d'énergie. Lorsque la leptine diminue, le cerveau reçoit le signal de manger, même sans grande dépense d'énergie. 2. Le métabolisme basal :Même lorsque nous sommes au repos (comme en regardant la télévision ou en restant assis), le corps consomme de l'énergie pour maintenir les fonctions vitales, comme :- Le battement du cœur- La respiration- Le maintien de la température corporelle- L'activité cérébrale Ces fonctions nécessitent une quantité d'énergie minimale, appelée métabolisme basal, qui peut représenter 60 à 70 % de la dépense énergétique totale quotidienne. Le corps réclame donc de l’énergie (via la faim) pour maintenir ces processus, même lorsqu'il n'y a pas d'activité physique évidente. 3. Les fluctuations de la glycémie :Lorsque nous mangeons, en particulier des glucides, la glycémie (le taux de sucre dans le sang) augmente. Cette élévation déclenche la libération d'insuline, une hormone qui aide à absorber le glucose dans les cellules. Cependant, après un certain temps, la glycémie redescend, et cette baisse peut déclencher une sensation de faim, même sans dépense énergétique importante. Si les repas sont composés de glucides simples, cette fluctuation peut être rapide, entraînant des pics de faim fréquents. 4. Facteurs psychologiques et comportementaux :- Conditionnement et habitudes alimentaires : Le cerveau est souvent conditionné par l'habitude de manger à certains moments de la journée, indépendamment des besoins énergétiques. Si vous êtes habitué à manger à des heures régulières, vous pouvez ressentir la faim à ces moments-là, même sans avoir bougé.- Ennui et gestion émotionnelle : Parfois, la faim peut être confondue avec des sensations comme l'ennui, l'anxiété ou le stress. Le cerveau associe souvent l'absence d'activité à la prise alimentaire, surtout si cela est devenu une habitude comportementale. 5. Le mécanisme de préservation énergétique :Le corps humain a évolué pour survivre en période de famine, et il a donc tendance à "anticiper" les besoins énergétiques. Même si vous ne faites rien, le cerveau envoie des signaux de faim pour éviter un futur déficit d'énergie. Ce mécanisme était avantageux à une époque où la nourriture était rare, car il incitait les individus à manger dès que possible pour stocker de l'énergie sous forme de graisse. 6. Les variations hormonales au repos :Lorsque nous sommes au repos, les niveaux d’insuline et de ghréline peuvent fluctuer. Ces fluctuations hormonales augmentent parfois la sensation de faim, même si l'activité physique est faible.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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