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Choses à Savoir
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Oct 29, 2024 • 2min
Peut-on attraper une IST sur des toilettes ?
Pour répondre à cette question il nous faut définir ce qu’est une IST. C’est une infection sexuellement transmissible, par exemple la chlamydia, la gonorrhée, la syphilis, le VIH, l'herpès génital et le papillomavirus humain (HPV). Ces infections se propagent principalement par contact avec des fluides corporels infectés (sperme, sécrétions vaginales, sang) ou par contact direct avec des lésions ou des muqueuses infectées. De plus la majorité des IST sont causées par des virus, des bactéries ou des parasites qui ne vivent que brièvement à l’extérieur du corps humain. Par exemple, le VIH ne survit pas longtemps à l'air libre et se dégrade rapidement à l'extérieur d'un environnement corporel. D'autres agents, comme les bactéries de la chlamydia ou de la gonorrhée, sont également sensibles aux conditions extérieures. Quant au virus de l’herpès, bien qu'il soit relativement résistant, il nécessite un contact direct avec des muqueuses infectées pour se transmettre. Donc la surface des toilettes ne fournit pas un environnement viable pour ces agents, car ils ont besoin d'humidité et de chaleur corporelle pour se multiplier et survivre. Vous le comprenmez, les IST ne sont pas un risque majeur dans les toilettes publiques. Cependant, attention, d’autres types d’infections peuvent théoriquement être contractées via des surfaces contaminées, comme les infections urinaires, les infections cutanées par *Staphylococcus aureus* (y compris le staphylocoque doré), ou des infections par des champignons (mycoses). Mais disons le ces risques restent faibles. Le contact direct prolongé et l'existence de micro-coupures dans la peau peuvent légèrement augmenter la probabilité de transmission de ces infections, mais l’hygiène personnelle, comme se laver les mains après utilisation et éviter de toucher directement des surfaces, réduit le risque de transmission. ConclusionEn résumé, les toilettes publiques ne constituent pas un risque pour la transmission des IST, car celles-ci se propagent via des contacts sexuels intimes et nécessitent des conditions spécifiques pour survivre. Pour rester en bonne santé dans les toilettes publiques, il est suffisant de prendre des mesures d’hygiène simples, telles que l'utilisation de protections en papier pour les sièges, se laver les mains avec du savon, et éviter tout contact direct prolongé avec les surfaces. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 28, 2024 • 3min
Toutes les façons de marcher se valent-elles ?
Non ! Mais d’abord il gfaut souligner que de manière générale la marche est reconnue pour ses nombreux avantages sur la santé. Elle renforce le corps, réduit les risques de maladies cardiovasculaires et chroniques, et améliore la santé mentale. Cependant une étude récente de l'Université du Massachusetts a cherché à déterminer la méthode de marche la plus bénéfique. Méthodologie de l'étude Les chercheurs ont fait marcher 18 volontaires sur un tapis roulant à 4 km/h pendant 5 minutes, en variant la longueur des pas. Ils ont ensuite mesuré la dépense calorique des participants. Résultats surprenants L'étude, publiée mi-2024, a révélé que la marche "non homogène" (alternance de grands et petits pas) augmentait la dépense énergétique de 7% par rapport à une marche régulière. Cette variabilité dans la longueur des pas stimule davantage les muscles et brûle plus de calories. Implications pour la santé Ces résultats pourraient être particulièrement pertinents pour les personnes âgées ou souffrant de troubles neurologiques, qui ont naturellement une démarche plus variable. Bien que l'étude nécessite encore validation et recherches complémentaires, elle suggère qu'alterner grands et petits pas pourrait maximiser les bénéfices de la marche. Recommandations officielles Le ministère des Sports préconise 30 minutes de marche rapide 5 jours par semaine, ou 25 minutes de course 3 jours par semaine, associées à des exercices de renforcement musculaire 2 fois par semaine. Et puis, autre question: vaut-il mieux marcher sur un tapis de course ou marcher à l’extérieur sur une route ? Une étude scientifique réalisée en 2017 s'est penchée sur cette question.Résultat: 1. Dépense énergétique et fréquence cardiaque : Les chercheurs ont constaté que la dépense énergétique et la fréquence cardiaque étaient légèrement supérieures lors de la marche à l’extérieur comparée à celle sur un tapis de course. Cela s’explique par les variations naturelles du terrain, la résistance au vent, et les ajustements constants que le corps doit effectuer sur une surface irrégulière. Marcher sur une route nécessite généralement plus d’effort musculaire et cardiovasculaire, ce qui peut, à long terme, être bénéfique pour l’endurance et la santé cardiorespiratoire. 2. Impact sur les articulations : En revanche, le tapis de course offre un avantage en termes de réduction de l'impact sur les articulations. La surface du tapis est généralement plus douce et amortit mieux les chocs par rapport à la marche sur une route, qui peut parfois être dure et provoquer des microtraumatismes aux genoux, aux hanches et à la colonne vertébrale. Pour les personnes ayant des problèmes articulaires ou en rééducation, le tapis de course est souvent conseillé. 3. Stabilité et équilibre : L’étude a également révélé que marcher à l’extérieur améliore davantage l’équilibre et la coordination, car le corps doit constamment ajuster sa posture pour répondre aux variations de la surface. Cette variabilité est moins présente sur un tapis de course, où le terrain est plat et uniforme. De plus, la marche à l'extérieur sollicite davantage les petits muscles stabilisateurs du corps, ce qui est bénéfique pour la proprioception et l’équilibre global. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 27, 2024 • 2min
Pourquoi est-on fatigué en automne ?
La fatigue en automne est un phénomène courant, influencé par plusieurs facteurs liés aux changements saisonniers, notamment la réduction de la luminosité, les variations de température et les changements dans les habitudes quotidiennes. Voici un aperçu des raisons principales qui expliquent pourquoi beaucoup de gens se sentent plus fatigués en automne : 1. Réduction de la lumière naturelle L’un des facteurs les plus significatifs est la diminution de la lumière naturelle. En automne, les jours raccourcissent et la luminosité solaire diminue, ce qui a un impact direct sur notre rythme circadien, l’horloge biologique qui régule nos cycles de sommeil et de veille. La lumière du jour joue un rôle crucial dans la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. En automne, le manque de lumière provoque une sécrétion plus élevée de mélatonine pendant la journée, ce qui nous rend somnolents. De plus, moins de lumière signifie aussi moins de production de sérotonine, un neurotransmetteur associé au bien-être et à l’énergie, favorisant la fatigue et même une sensation de tristesse. 2. Adaptation aux variations de température Les températures en automne deviennent plus fraîches, ce qui demande à notre corps une adaptation constante. Cette adaptation nécessite de l’énergie supplémentaire, car notre corps travaille pour maintenir sa température interne stable. Le métabolisme peut également changer avec le froid, ce qui peut augmenter la sensation de fatigue. Les températures fluctuantes influencent également la qualité de notre sommeil. Par exemple, des nuits plus fraîches peuvent initialement rendre le sommeil plus profond, mais un sommeil plus profond n'est pas toujours un sommeil de meilleure qualité, surtout si l’on se réveille plusieurs fois à cause du froid. 3. Changements dans les habitudes et la routine En automne, les rythmes de vie changent souvent : les vacances sont terminées, et beaucoup de gens retrouvent des emplois du temps plus chargés avec la reprise du travail, de l’école, et d'autres activités. Ce retour à la routine peut être source de stress et de fatigue, surtout après la pause estivale. Le stress augmente la production de cortisol, une hormone qui, à long terme, peut perturber le sommeil et provoquer une fatigue chronique. 4. Augmentation des infections virales En automne, la hausse des infections comme les rhumes ou la grippe est courante. Le système immunitaire est alors plus sollicité, ce qui utilise des ressources énergétiques supplémentaires. Une fatigue supplémentaire peut survenir en raison de la réponse inflammatoire du corps pour combattre ces infections. Par ailleurs, l’exposition plus fréquente aux virus et bactéries est liée au fait que l’on passe plus de temps à l’intérieur en automne, facilitant ainsi la transmission des infections. En somme, la fatigue automnale est le résultat combiné de facteurs environnementaux, biologiques et sociaux. Pour mieux la gérer, il est recommandé de s'exposer à la lumière naturelle, de maintenir une activité physique régulière, de bien se couvrir pour se protéger du froid, et de respecter des routines de sommeil cohérentes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 24, 2024 • 2min
Selon la science, quelles sont les 4 années les plus heureuses de la vie ?
La période de 30 à 34 ans est décrite comme un véritable âge d'or. Les individus de cette tranche d'âge bénéficient d'un équilibre parfait entre jeunesse et maturité. Avec une stabilité financière et professionnelle, ils abordent la vie avec moins de stress. Sur le plan personnel, des relations amoureuses solides et une sécurité émotionnelle enrichissent leur quotidien. En outre, le développement cognitif à son apogée améliore la résilience et l'empathie, facilitant ainsi la gestion des défis de la vie.

Oct 23, 2024 • 2min
Qu’est-ce qu’un oedème de Quincke ?
L’œdème de Quincke, aussi appelé angio-œdème, est une réaction allergique aiguë qui provoque un gonflement rapide sous la peau, généralement autour des yeux, des lèvres, de la gorge, des mains et des pieds. Ce gonflement est causé par une accumulation de liquide dans les couches profondes de la peau, résultant d’une libération soudaine de médiateurs inflammatoires comme l’histamine. Les déclencheurs les plus courants incluent des allergènes tels que les aliments (arachides, fruits de mer), les piqûres d’insectes, certains médicaments (pénicilline, anti-inflammatoires non stéroïdiens) et des infections. Les personnes peuvent également développer un œdème de Quincke à la suite d'un traumatisme physique ou d'un stress extrême, ou encore pour des raisons génétiques, dans le cas d’un angio-œdème héréditaire. Les symptômes apparaissent généralement en quelques minutes à quelques heures après l'exposition à un allergène. Ils incluent un gonflement visible sous la peau, souvent sans rougeur ni démangeaisons, et peuvent être accompagnés de douleurs ou d’une sensation de chaleur. Lorsque la gorge et les voies respiratoires sont affectées, l’œdème de Quincke peut devenir une urgence médicale, car il peut bloquer les voies aériennes et entraîner des difficultés respiratoires, une respiration sifflante, ou une sensation d’étouffement. Dans les cas graves, cela peut conduire à un choc anaphylactique, nécessitant une intervention médicale immédiate. Le diagnostic de l’œdème de Quincke est principalement clinique, basé sur les symptômes et les antécédents médicaux du patient. Des tests peuvent être réalisés pour identifier les déclencheurs, tels que des tests allergiques ou sanguins, en particulier si la cause est inconnue ou si l'œdème est récurrent. Les traitements varient en fonction de la gravité des symptômes. Les cas légers peuvent être traités avec des antihistaminiques pour réduire l'inflammation et le gonflement, tandis que des cas plus graves peuvent nécessiter l'administration de corticostéroïdes ou d'adrénaline (épinéphrine) en injection pour soulager rapidement les symptômes. Les personnes ayant des antécédents d'œdème de Quincke, en particulier de forme héréditaire, doivent consulter un allergologue et peuvent porter un auto-injecteur d’épinéphrine en cas d'urgence. Une fois stabilisé, un suivi médical est important pour éviter de futurs épisodes et identifier les facteurs déclenchants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 22, 2024 • 2min
Qu’est-ce que la trisomie “mosaïque” ?
La trisomie mosaïque, ou trisomie 21 en mosaïque, est une forme particulière de trisomie 21, où certaines cellules d’un individu possèdent trois copies du chromosome 21, tandis que d’autres en ont le nombre normal de deux. Elle résulte d'une erreur de division cellulaire qui se produit après la fécondation. Cela signifie que l’anomalie chromosomique n’est présente que dans certaines cellules du corps, et non dans toutes, comme c’est le cas dans la trisomie 21 complète. Le degré d'impact de la trisomie mosaïque dépend du nombre et du type de cellules affectées. En général, les personnes atteintes de trisomie mosaïque peuvent présenter des caractéristiques semblables à celles de la trisomie 21 classique, mais souvent à des degrés moindres. Par exemple, elles peuvent avoir des retards de développement, des particularités faciales ou des problèmes de santé communs à la trisomie 21, mais avec une intensité variable. Ces variations proviennent de la répartition des cellules trisomiques et des cellules normales dans le corps. Le diagnostic de la trisomie mosaïque se fait par des tests chromosomiques, qui identifient la proportion de cellules affectées. Par exemple, une analyse sanguine peut révéler qu’un pourcentage spécifique de cellules sanguines contient le chromosome supplémentaire. Cependant, cette proportion peut varier selon les types de tissus. Une biopsie de peau ou d’autres tests peuvent alors être utilisés pour mieux comprendre la répartition des cellules affectées dans l’organisme. Les symptômes de la trisomie mosaïque peuvent aller de légers à plus prononcés, mais ils sont généralement moins sévères que dans les cas de trisomie complète. En conséquence, certaines personnes avec cette forme de trisomie mènent une vie relativement autonome, tandis que d'autres peuvent nécessiter un soutien supplémentaire. Les soins et le suivi médical sont adaptés aux besoins individuels et peuvent inclure des interventions éducatives, des thérapies, et des soins médicaux pour gérer des complications spécifiques. Bien que rare, la trisomie mosaïque apporte un éclairage unique sur la diversité des expressions de la trisomie 21, soulignant l’importance des cellules spécifiques affectées et de leur répartition dans le corps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 21, 2024 • 2min
La langue est-elle divisée en quatre zone du goût ?
La célèbre carte des goûts sur la langue est remise en question. L'idée que chaque zone perçoit un goût spécifique est simplifiée et souvent inexacte. Les papilles gustatives, présentes sur toute la langue, peuvent détecter tous les types de saveurs. Une étude erronée de 1901 a mal interprété les différences de sensibilité. Cette confusion a été amplifiée par des psychologues au 20e siècle, contribuant à la diffusion de ce mythe. En réalité, tout un chacun peut savourer le sucré, le salé, l'acide et l’amer, peu importe la zone.

Oct 20, 2024 • 3min
Pourquoi l’ergot de seigle a-t-il été accusé d’être l’outil de Satan ?
L'ergot du seigle, un champignon parasite qui infecte le seigle, a joué un rôle étrange et sinistre dans l'histoire médiévale, en particulier dans le contexte de la sorcellerie. Ce champignon, Claviceps purpurea, produit des alcaloïdes toxiques, dont certains sont similaires à ceux du LSD. Lorsque des personnes consommaient du seigle contaminé par l'ergot, elles étaient exposées à un empoisonnement, appelé ergotisme, qui provoquait des symptômes dévastateurs. Cette intoxication, bien que mal comprise à l'époque, pouvait être responsable de phénomènes qui, dans le contexte des croyances et superstitions médiévales, furent souvent attribués à la sorcellerie. Les effets de l’ergotisme sont divers et incluent des convulsions, des hallucinations, des sensations de brûlure, ainsi que des gangrènes des extrémités, parfois accompagnées de douleurs atroces. On distinguait deux formes principales d’ergotisme : l’ergotisme gangréneux, causant la nécrose des tissus et souvent des amputations, et l’ergotisme convulsif, qui induisait des crises, des spasmes, et des délires psychotiques. Les hallucinations et les comportements erratiques qui en résultaient pouvaient facilement être interprétés comme des signes de possession démoniaque ou de sorcellerie, particulièrement dans les sociétés profondément influencées par la religion et le surnaturel. Le Moyen Âge, époque marquée par une forte croyance dans les forces occultes, voyait ces manifestations comme des preuves de malédictions, de sorts jetés par des sorcières, ou de la présence de démons. Ainsi, les victimes d’ergotisme, dont les comportements pouvaient paraître étranges, étaient parfois accusées de pactiser avec le diable ou d’être elles-mêmes des sorcières. Inversement, les personnes qui les soignaient ou qui semblaient "protéger" contre ces fléaux étaient également susceptibles d'être accusées de sorcellerie. Des communautés entières, touchées par des épidémies d’ergotisme, pouvaient se trouver au centre de frénésies de persécutions et de procès de sorcières, où l’hystérie collective alimentait les accusations. En outre, certaines "sorcières" accusaient elles-mêmes leurs pratiques d’être à l'origine des symptômes, alimentant ainsi les croyances populaires. Les onguents dits "magiques" contenaient parfois des traces d'ergot, induisant ainsi un état d’extase ou de transe chez les adeptes, renforçant l'association de l'ergot avec la sorcellerie. Ce n'est qu'à la fin du Moyen Âge et au début de l'époque moderne que les scientifiques et médecins commencèrent à comprendre que l’ergot du seigle était responsable de ces symptômes. Cependant, pendant des siècles, les liens entre l'ergot du seigle et la sorcellerie sont restés profondément enracinés dans l'imaginaire collectif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 16, 2024 • 2min
Pourquoi ne faut-il pas laisser votre bière au soleil ?
Laisser une bière au soleil peut altérer ses qualités gustatives et créer des composés potentiellement nocifs pour la santé. Plusieurs facteurs expliquent pourquoi il est préférable de conserver la bière à l'abri de la lumière directe du soleil, en particulier du point de vue de la santé. Dégradation chimiqueLorsqu'une bière est exposée au soleil, elle subit un phénomène appelé "lightstruck" ou "skunking" en anglais. Ce processus chimique est déclenché par les rayons ultraviolets (UV) de la lumière solaire qui pénètrent à travers la bouteille, surtout si elle est en verre clair ou vert. Ces rayons UV interagissent avec certains composés présents dans le houblon, un ingrédient clé dans la fabrication de la bière. Le houblon contient des iso-alpha-acides, qui sont responsables de l'amertume caractéristique de la bière. Lorsqu'ils sont exposés à la lumière, ces composés se dégradent et réagissent avec d'autres éléments pour produire des substances appelées mercaptans ou thiols. Ces composés sont similaires à ceux produits par les mouffettes, d'où le terme "skunky" (odeur de mouffette) pour décrire l'odeur désagréable que peut prendre la bière. Bien que cette odeur et ce goût soient principalement des problèmes de qualité, ils indiquent une dégradation chimique de la boisson. Formation de composés potentiellement toxiquesLe processus de skunking ne modifie pas seulement le goût de la bière, mais peut également entraîner la formation de composés chimiques indésirables. Les mercaptans, bien que naturellement présents à de très faibles niveaux dans certains aliments, ne devraient pas être consommés en grande quantité. Leur production dans une bière laissée au soleil pourrait potentiellement poser un risque pour la santé, bien que cela ne soit pas directement lié à une toxicité aiguë. Toutefois, ces changements chimiques peuvent altérer les propriétés de la bière et affecter le foie et le système digestif si la consommation est fréquente. Prolifération microbienneOutre les effets chimiques, la chaleur générée par l'exposition au soleil peut aussi favoriser la prolifération de micro-organismes nuisibles dans la bière, surtout si celle-ci est mal conservée ou déjà ouverte. Les bactéries et levures sauvages peuvent croître plus rapidement à des températures élevées, ce qui pourrait rendre la bière insalubre à boire. Bien que la bière contienne de l'alcool, qui a un effet inhibiteur sur certaines bactéries, cela ne la protège pas complètement contre les risques microbiens dans des conditions inappropriées de conservation. ConclusionLaisser une bière au soleil peut non seulement altérer son goût en produisant des composés désagréables, mais aussi entraîner la formation de substances potentiellement nocives et encourager la croissance microbienne à des températures élevées. Pour préserver à la fois la qualité et la sécurité de la boisson, il est donc essentiel de conserver la bière dans un endroit frais et à l'abri de la lumière directe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Oct 15, 2024 • 2min
Faire craquer ses doigts cause-t-il de l’arthrite ?
Le fait de faire craquer ses doigts est une habitude courante, mais elle suscite souvent des préoccupations quant à ses effets sur la santé, notamment l’idée répandue qu’elle pourrait causer de l’arthrite. Cependant, des recherches approfondies montrent que cette croyance n'est pas fondée. Le mécanisme derrière le craquement des doigtsLorsque vous faites craquer vos doigts, vous manipulez les articulations de manière à créer un vide dans le liquide synovial qui lubrifie ces articulations. Ce liquide contient des gaz dissous (principalement de l'azote, du dioxyde de carbone et de l'oxygène). Lorsque les articulations sont étirées ou déplacées, cela réduit la pression à l'intérieur de l'articulation, provoquant la formation de bulles de gaz. Le bruit de craquement provient de la rapide formation ou de l’éclatement de ces bulles, un phénomène appelé cavitation. Après ce processus, les articulations doivent généralement se réajuster avant que le craquement ne puisse être répété. Recherche scientifique sur le lien avec l'arthriteL'arthrite est une inflammation des articulations. De nombreuses études ont cherché à établir un lien entre le fait de faire craquer ses articulations et le développement de l’arthrite, mais aucune preuve concluante n’a été trouvée. L'une des études les plus célèbres sur le sujet est celle du Dr. Donald Unger, qui a fait craquer les articulations de la main gauche tous les jours pendant 60 ans, sans toucher celles de la main droite. À la fin de l’expérience, aucune différence notable entre ses deux mains n’a été constatée en termes d’arthrite, ce qui a renforcé l’idée que le craquement des doigts n’est pas une cause directe de cette affection. Effets secondaires possiblesBien que craquer les doigts ne semble pas causer de l'arthrite, cela peut néanmoins entraîner d'autres problèmes, bien que beaucoup plus rares et moins graves. Par exemple, les personnes qui craquent souvent leurs doigts peuvent remarquer une légère réduction de la force de préhension ou une enflure des mains au fil du temps. Ces effets secondaires sont attribués à l’étirement répété des ligaments ou à la surutilisation des articulations, mais ils ne sont généralement pas graves. ConclusionFaire craquer ses doigts n’a pas été prouvé comme une cause d’arthrite. Les études actuelles montrent qu’il s’agit d’une habitude sans danger pour la majorité des gens. Toutefois, il est conseillé de ne pas le faire de manière excessive si des douleurs ou une gêne apparaissent, car cela peut signaler d’autres problèmes articulaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.