Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Dec 1, 2024 • 2min

Pourquoi peut-on se casser la voix en chuchotant ?

Se casser la voix en chuchotant, c’est paradoxal, non ? Pourtant, c’est une réalité bien connue des spécialistes de la voix. Explications. Quand on pense à l'usure vocale, on imagine souvent des chanteurs d'opéra qui forcent sur leurs cordes vocales ou des personnes criant lors d’un match de football. Mais en réalité, chuchoter peut être tout aussi nocif. Pour comprendre pourquoi, il faut d'abord saisir le fonctionnement des cordes vocales. Ces petites structures musculaires se trouvent dans le larynx, et elles vibrent rapidement pour produire des sons. Quand vous parlez normalement, les cordes vocales se rapprochent et vibrent de manière contrôlée, avec une tension équilibrée. Ce mouvement fluide préserve leur intégrité. Cependant, lorsque vous chuchotez, la dynamique change complètement. Pour créer un chuchotement, vous forcez vos cordes vocales à s’écarter davantage, tout en contractant certains muscles laryngés. Résultat ? Une tension accrue et un frottement anormal qui fatiguent les cordes vocales. Contrairement à ce qu’on pense, chuchoter n’est pas une manière de préserver sa voix, mais un effort qui peut causer plus de dégâts, surtout si vous le faites de façon prolongée. À long terme, ce stress excessif peut provoquer des inflammations, des nodules vocaux, voire une extinction de voix temporaire. D’ailleurs, les professionnels de la voix, comme les chanteurs et les orateurs, sont souvent mis en garde contre le danger du chuchotement. Les spécialistes de la santé vocale recommandent même, en cas d'extinction de voix, de privilégier un silence total plutôt que de chuchoter, pour laisser les cordes vocales récupérer sans sollicitation excessive. Pour vous préserver, il est conseillé d’adopter une technique de parole saine, même dans des situations où vous souhaitez ne pas être entendu. Parler doucement, avec un volume faible mais une phonation normale, est bien plus sûr que de chuchoter. Prendre soin de ses cordes vocales, c’est s’assurer que cette précieuse capacité de communication ne soit pas endommagée par des habitudes méconnues mais risquées. Ainsi, la voix, cet outil essentiel de notre quotidien, mérite notre attention et notre respect. Après tout, la préserver, c’est protéger une partie essentielle de notre bien-être. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 28, 2024 • 2min

Quel est le jour où l’on meurt le plus en France ?

Le 3 janvier est le jour le plus meurtrier en France, selon une étude de l’Insee. Ce triste record s'explique par des conditions climatiques rigoureuses, aggravant les maladies chroniques. Les excès des fêtes de fin d'année contribuent également à la vulnérabilité des personnes en mauvaise santé. De plus, la propagation des virus, telle que la grippe, est à son pic à cette période. Les effets psychologiques sont aussi un facteur à considérer, soulignant l'importance de protéger les populations fragiles.
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Nov 27, 2024 • 2min

Pourquoi faut-il éviter de consommer des fruits secs le soir ?

Les fruits secs, bien que sains, peuvent altérer votre sommeil. Leur haute teneur en sucres naturels provoque des fluctuations du taux de sucre dans le sang. Cela peut entraîner des réveils nocturnes dus à la production d'hormones de stress. Pour mieux dormir, privilégiez des aliments riches en tryptophane, qui favorisent la production de mélatonine. Découvrez pourquoi ces choix alimentaires sont cruciaux pour une nuit réparatrice.
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Nov 26, 2024 • 2min

Comment le docteur Jesse William Lazear est-il mort ?

Le Dr Jesse William Lazear a sacrifié sa vie en prouvant le lien entre la fièvre jaune et les moustiques, une maladie ravageuse à la fin du 19e siècle. Ses recherches, menées à Cuba, ont jeté les bases de la médecine tropicale. En se laissant piquer par des moustiques infectés, il a risqué son existence pour apporter des preuves à une théorie controversée. Lazear, aux côtés de Walter Reed, a ainsi marqué l'histoire de la recherche médicale par son dévouement et son courage.
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Nov 25, 2024 • 2min

Quelle est la différence entre un arrêt maladie et un arrêt de travail ?

Découvrez la distinction subtile entre arrêt maladie et arrêt de travail. L'arrêt maladie est prescrit par un médecin pour des problèmes de santé spécifiques, tandis que l'arrêt de travail englobe diverses situations, comme les accidents de travail ou les congés parentaux. Les implications financières et les obligations durant ces périodes sont cruciales. Comprendre ces nuances aide les salariés à mieux naviguer dans leurs droits et à bénéficier d'une protection sociale adéquate.
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Nov 24, 2024 • 2min

Pourquoi parle-t-on de “graisse fantôme” ?

La graisse fantôme est un phénomène psychologique qui touche ceux ayant perdu beaucoup de poids. Malgré leur transformation, ces personnes continuent de se voir comme plus volumineuses. Ce décalage entre perception et réalité peut nuire à la confiance en soi et à la santé mentale. C'est comme un souvenir ancré dans le cerveau qui ne se réajuste pas facilement. Comprendre ce phénomène est essentiel, et un soutien psychologique peut s'avérer nécessaire pour redéfinir cette perception.
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Nov 21, 2024 • 2min

Qu’est-ce que la somniloquie ?

La somniloquie, ou « parler en dormant », est un phénomène courant où une personne parle de manière involontaire pendant son sommeil. Les paroles peuvent être de simples mots, des phrases entières, voire des murmures ou des cris. Ce phénomène peut survenir à n'importe quel stade du sommeil, bien qu’il soit plus fréquent durant le sommeil léger et le sommeil paradoxal, la phase des rêves. La somniloquie fait partie des parasomnies, un groupe de troubles du sommeil qui incluent aussi le somnambulisme et les terreurs nocturnes. Elle est généralement inoffensive, mais elle peut perturber la qualité du sommeil pour la personne elle-même et pour ceux qui dorment à ses côtés. Le contenu des discours n’a souvent aucun sens et n’est pas nécessairement lié aux pensées ou aux émotions conscientes de l’individu. Il est donc inutile de chercher des significations profondes dans les paroles d’un somniloque. Une étude réalisée en 2017 et publiée dans la revue *Sleep* a exploré les caractéristiques de la somniloquie et ses déclencheurs. Les chercheurs ont observé 232 participants sur une période de plusieurs nuits, enregistrant leurs paroles pendant le sommeil. L’étude a révélé que les mots prononcés en sommeil paradoxal étaient plus souvent émotionnels, parfois même chargés de jurons, alors que les paroles en sommeil léger étaient plus simples et souvent sans lien apparent avec les rêves. Cela montre que le sommeil paradoxal, en lien avec l’activité onirique, pourrait être une source d’expressions vocales plus émotionnelles, reflétant l’intensité des rêves. La somniloquie peut être influencée par divers facteurs, comme le stress, la fièvre, ou encore le manque de sommeil. Elle est aussi plus fréquente chez les enfants, mais elle peut persister à l’âge adulte, souvent de façon sporadique. Dans certains cas, elle peut être associée à d’autres troubles du sommeil, notamment le somnambulisme ou les troubles de comportement en sommeil paradoxal. Bien que la somniloquie soit généralement inoffensive, elle peut être gênante et indiquer des problèmes de sommeil sous-jacents si elle survient de façon intense ou fréquente. Les recherches continuent pour mieux comprendre ses mécanismes, mais l’étude de 2017 dans *Sleep* nous éclaire déjà sur la complexité et la variété des paroles nocturnes. En conclusion, la somniloquie est une manifestation intrigante du sommeil, qui témoigne de l’activité mystérieuse de notre cerveau lorsqu’il se repose. Fascinante et souvent inoffensive, elle reste un domaine d’étude passionnant pour les chercheurs du sommeil. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 20, 2024 • 2min

Les poumons se régénèrent-ils après l’arrêt du tabac ?

Les poumons ont une étonnante capacité à se régénérer après l'arrêt du tabac, mais le processus est lent. Des études montrent que jusqu'à 40 % des cellules pulmonaires peuvent retrouver une structure normale même après des années de tabagisme. Cependant, cette régénération n'annule pas tous les dommages causés par le tabac, et les risques de maladies sérieuses demeurent. Arrêter de fumer offre donc un espoir pour une meilleure santé respiratoire.
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Nov 19, 2024 • 2min

Pourquoi a-t-on plus la goutte au nez en vieillissant ?

Avoir « la goutte au nez » est un phénomène courant, surtout en vieillissant. Mais pourquoi devient-il plus fréquent avec l’âge ? La réponse se trouve dans une combinaison de facteurs physiologiques liés au vieillissement des tissus, aux modifications de la circulation sanguine et à la baisse de certaines fonctions corporelles. Tout d’abord, il faut comprendre le rôle du nez dans l’humidification et le réchauffement de l’air que nous respirons. À l’intérieur du nez, des glandes produisent du mucus, une substance destinée à piéger les particules de poussière, les allergènes et autres éléments présents dans l’air. Avec l’âge, les muqueuses nasales s’assèchent et s’amincissent, mais le corps continue de produire du mucus pour compenser cette sécheresse. Parfois, cette production est excessive, entraînant des écoulements ou une sensation de nez qui coule, même en l’absence de rhume ou d’allergies. Ce phénomène est souvent associé à une condition appelée « rhinite sénile » — un type de rhinite chronique qui apparaît principalement chez les personnes âgées. Contrairement aux rhinites allergiques, elle n’est pas causée par des allergènes, mais par une baisse du tonus des vaisseaux sanguins et une diminution de la sensibilité du système nerveux dans le nez. Cette rhinite non allergique provoque souvent des écoulements de mucus clair, surtout par temps froid ou sec, ou lorsque l’on passe d’une température à l’autre. La réduction de la fonction du système immunitaire liée à l’âge peut aussi jouer un rôle. En vieillissant, le corps devient plus vulnérable aux inflammations légères et aux irritations chroniques, et le nez peut être un point sensible de cette inflammation, amplifiant encore les écoulements nasaux. Enfin, l’environnement a également son importance : l’air sec et le chauffage en hiver ou l’exposition à des polluants peuvent accentuer ces symptômes. Les personnes âgées sont plus sensibles à ces variations de l’environnement, ce qui accentue leur tendance à avoir « la goutte au nez ». En conclusion, avoir plus souvent le nez qui coule en vieillissant n’est pas une anomalie, mais un effet secondaire du processus de vieillissement. C’est une réaction naturelle du corps face aux changements dans les tissus nasaux, la circulation sanguine et la réponse immunitaire, qui témoignent de la complexité de notre organisme à tout âge. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 18, 2024 • 2min

Pourquoi la drapétomanie est-elle une maladie imaginaire ?

La drapétomanie est un terme qui, aujourd’hui, suscite l’indignation et symbolise l’un des exemples les plus sombres de l’utilisation de la médecine à des fins de justification de l’oppression. Il s’agit d’une « maladie » fictive inventée au XIXe siècle par le médecin américain Samuel A. Cartwright. En 1851, dans un article intitulé *Reports on the Diseases and Physical Peculiarities of the Negro Race*, Cartwright définit la drapétomanie comme une pathologie mentale spécifique aux esclaves noirs qui auraient une tendance à fuir leurs maîtres. Selon lui, cette « maladie » provoquait chez les personnes asservies un désir de liberté, les poussant à l’évasion. Cartwright avançait que ce besoin de liberté était une sorte d'anomalie psychologique. Son raisonnement se basait sur des préjugés racistes très ancrés, affirmant que les Noirs esclaves n'avaient ni la capacité ni la volonté de vivre libres sans encadrement. Il recommandait même des traitements pour « guérir » cette « maladie », notamment des châtiments corporels et des conditions de vie dégradantes, pour décourager toute tentative de fuite. Ces pratiques barbares étaient censées « prévenir » cette pseudo-pathologie. Le terme de drapétomanie illustre aujourd’hui un exemple flagrant de la pseudo-science employée pour justifier l’esclavage et la déshumanisation des personnes noires. En inventant une « maladie » pour condamner le désir naturel de liberté, Cartwright et d'autres médecins de l'époque participaient à un système de domination en utilisant la médecine comme arme idéologique. Ils cherchaient ainsi à légitimer la soumission en pathologisant le refus de l’oppression. Aujourd’hui, la drapétomanie est utilisée comme exemple historique pour montrer comment la science peut être détournée pour servir des idéologies oppressives. Elle rappelle que les savoirs scientifiques et médicaux doivent être constamment questionnés, surtout lorsqu’ils sont utilisés pour imposer une vision du monde raciste ou discriminatoire. En somme, la drapétomanie est bien plus qu’un terme ancien et oublié. Elle représente un des nombreux abus commis au nom de la science, un outil de contrôle au service de l’esclavage, et un symbole des dérives possibles lorsque la médecine se laisse corrompre par des idées déshumanisantes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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