

Le monde devant soi
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«Le monde devant soi», c’est votre rendez-vous politique plusieurs fois par semaine:Le mardi, Jean-Marie Colombani livre son édito politique sur l’actualité intérieure française;Le mercredi, place à «New Deal» pour suivre l'actualité politique américaine, avec Laurence Nardon, chercheuse à l'IFRI et spécialiste des USA, et Romain Dessal, fondateur de TTSO.Le vendredi, Hélène Decommer, Jean-Marie Colombani et Alain Frachon décryptent l'actualité internationale;Et tous les quinze jours, retrouvez une interview pour mieux comprendre les enjeux contemporains, en France comme à l’étrangerProduction éditoriale et présentation: Hélène Decommer et Marie AgassantMontage et réalisation: Aurélie Rodrigues Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Oct 13, 2022 • 25min
Vladimir Poutine nomme un partisan de la ligne dure à la tête des opérations en Ukraine et joue la carte de la terreur
Un symbole a été dévoré par les flammes, samedi 6 octobre. Ce symbole, c'est le pont de Crimée, édifié par Moscou en 2018 pour relier à son territoire l'est de la péninsule annexée quatre ans auparavant. Si le trafic, routier et ferroviaire, a repris, l'explosion provoquée –selon les autorités russes– par un camion piégé semble avoir profondément irrité Vladimir Poutine. En témoignent les frappes massives, deux jours après, sur plusieurs villes ukrainiennes: des dizaines de missiles en direction de cibles civiles et stratégiques ont été tirés, touchant entre autres Kiev, Lviv et Dnipro.Ces frappes ayant fait une vingtaine de morts et une centaine de blessés ont été qualifiées de crime de guerre par les capitales occidentales, qui y ont vu une tentative de la part de Moscou de reprendre la main sur le terrain après avoir été fragilisé ces derniers jours. Bref, c'est une démonstration de force militaire pour tenter d'intimider l'Ukraine et l'Occident, et de mettre en acte les menaces maintes fois formulées.La semaine dernière dans Le monde devant soi, nous avancions que la Russie pourrait tenter de suivre une stratégie du nombre, en mobilisant régulièrement des hommes pour les envoyer sur le champ de bataille. Finalement, c'est la stratégie du tapis de bombes qui a été employée en début de semaine, stratégie qu'on imagine en réaction au sabotage du pont.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Oct 6, 2022 • 26min
Vladimir Poutine peut-il gagner la guerre sans recourir au nucléaire?
Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia sont désormais légalement rattachées à la fédération de Russie. Légalement selon Moscou où, le mercredi 5 octobre, Vladimir Poutine a signé la loi d'annexion de ces quatre régions prises par la force à l'Ukraine.Quelques jours auparavant, le 30 septembre, le leader russe avait officialisé dans un discours offensif et furieusement anti-Occident les résultats des référendums d'annexion. Un vote organisé par la Russie, un résultat proclamé par la Russie, et un rattachement célébré par la Russie, pendant que le reste du monde assistait consterné à ce simulacre d'autodétermination, les mains liées par la possibilité de veto russe à l'ONU.Car si le Conseil de sécurité a tenté de faire voter une résolution pour condamner l'annexion, Moscou a tout fait capoter. Reste que la dynamique des votes apparaît comme un désaveu, puisque la résolution a recueilli dix voix en sa faveur et quatre abstentions –celles de la Chine, de l'Inde, du Brésil et du Gabon.Pour compléter le tableau, l'Union européenne a pris un huitième paquet de sanctions contre Moscou et sur le terrain, les forces ukrainiennes avancent et continue de malmener une armée russe qui recule sur les fronts sud et nord-est.Le discours du 30 septembre du président Poutine était un discours riche en menaces, finalement moins dirigées contre l'Ukraine en particulier que contre l'Occident en général, qu'il accuse de tous les maux, retournant la situation en se mettant en position d'agressé. Ce discours a évidemment pour cible première le peuple russe, mais il a aussi une portée géopolitique en ce qu'il constitue une manière d'appeler le monde à se positionner entre plusieurs choix de civilisation.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Sep 29, 2022 • 29min
La victoire de l'extrême droite met-elle la démocratie italienne en danger?
L'Italie votait ce dimanche 25 septembre pour élire 200 sénateurs et 400 députés. Sans surprise, l'alliance des droites menée par le parti d'extrême droite Fratelli d'Italia –et sa patronne Giorgia Meloni– est arrivée en tête avec 44% des voix. Un score qu'il faut décomposer en trois: 26% pour Fratelli d'Italia, près de 9% pour la Ligue de Matteo Salvini et un peu plus de 8% pour Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi.En face, la coalition de gauche atteint péniblement les 26% (dont 19 pour le Parti démocrate), quand le Mouvement 5 étoiles de Giuseppe Conte assure plus de 15% et que le nouveau mouvement centriste Terzo Polo («troisième pôle») recueille près de 8% des voix. Une victoire écrasante de l'alliance menée par Meloni et une grande inquiétude en Europe face à une Italie qui, une nouvelle fois, se laisse tenter par l'extrême droite, qualifiée par beaucoup de «postfasciste».La droite dure au pouvoir chez nos voisins n'est pas une première: on se souvient de Silvio Berlusconi, qui fut longtemps président du Conseil, et de Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur tellement présent qu'on en arrivait à le confondre avec le chef du gouvernement, Giuseppe Conte. Et même si Giorgia Meloni a écrasé dans les urnes les partis avec lesquels elle a passé son alliance, elle va devoir composer avec eux pour mettre en place son gouvernement.Ainsi, est-ce que l'extrême droite de Fratelli d'Italia aura les mains libres? Et doit-on s'inquiéter pour la démocratie italienne?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Sep 22, 2022 • 33min
Faut-il prendre les menaces de Vladimir Poutine au sérieux?
Le ton monte entre le Kremlin et le reste du monde. Affaibli par la contre-offensive ukrainienne soutenue par l'Europe et les États-Unis, Vladimir Poutine tente de mobiliser son peuple et menace un Occident bien décidé à ne pas se laisser faire.Le Russe affirme «ne pas bluffer», Washington dit le prendre au sérieux, la France en appelle aux non-alignés et Pékin se positionne enfin. Mercredi 21 septembre, quelques heures après l'allocution de Vladimir Poutine, Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a demandé la mise en place d'un «cessez-le-feu à travers le dialogue et la conciliation».Sur le terrain, Moscou tente un coup de force via ses soutiens locaux. Mardi 20 septembre, les dirigeants séparatistes pro-russes des régions de Louhansk et Donetsk et les autorités d'occupation de Kherson et Zaporijia ont annoncé la tenue imminente de référendums d'annexion à la Russie, sur le modèle de celui qui avait finalisé celle de la Crimée en 2014. Des scrutins dont on peut largement douter de la sincérité et dont les résultats ne seront pas reconnus, a prévenu la communauté internationale.Référendums en urgence, menace de recours aux armes nucléaires et mobilisation militaire partielle... Cette fuite en avant du leader russe est vue comme un geste de désarroi par de nombreux pays. L'Allemand Olaf Scholz parle même «d'acte de désespoir». Alors, faut-il prendre les menaces de Vladimir Poutine au sérieux?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesVoix additionnelles: Alexandre Bert et Victor BenhamouSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Sep 16, 2022 • 30min
La contre-offensive ukrainienne fragilise-t-elle Vladimir Poutine?
Engagée le 6 septembre dernier, la contre-offensive des forces ukrainiennes a permis à Kiev de reprendre le contrôle de près de 4.000 kilomètres carrés tombés aux mains de l'armée russe.Ce revers militaire fragilise Vladimir Poutine sur le plan intérieur, avec des critiques de plus en plus virulentes de la part non seulement de pacifistes, mais surtout de l'extrême droite ultra-nationaliste.Le président russe a rencontré son homologue chinois pour trouver des appuis dans ce conflit militaire, mais aussi géopolitique et idéologique, comme en témoignent le soutien américain à l'Ukraine et le discours engagé d'Ursula von der Leyen devant le Parlement européen réuni ce mardi à Strasbourg.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemPrise de son: Mona DelahaisMontage et réalisation: Benjamin Saeptem HoursSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Sep 9, 2022 • 27min
Les défis de Charles III, successeur d'une reine Elizabeth II très populaire
Ce jeudi 8 septembre, le palais de Buckingham a annoncé la mort de la reine Elizabeth II, à l'âge de 96 ans. Une disparition qui survient à un moment critique pour le Royaume-Uni, pris dans une crise économique particulièrement dure. Le pays connaît tout à la fois une inflation à deux chiffres, une augmentation inédite du prix de l'énergie pour les ménages, une grogne sociale qui ne faiblit pas et les lourdes conséquences du Brexit.Le rôle politique des rois et reines britanniques est quasi nul, et l'avenir du pays repose désormais sur la nouvelle Première ministre Liz Truss, officiellement nommée par Elizabeth II lors de sa dernière apparition publique. L'arrivée de Charles III sur le trône ne sera, toutefois, sans doute pas sans effets sur le pays et, peut-être, sur l'avenir de la monarchie –même si, selon les récents sondages, les sujets britanniques y semblent toujours attachés.Quel héritage laisse la reine Elizabeth II? Quels défis devra relever Charles III? Et à quel avenir peut s'attendre un pays en pleine tempête sociale et économique?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Sep 2, 2022 • 35min
De la Russie libérée de Mikhaïl Gorbatchev à l'autocratie de Vladimir Poutine
Mikhaïl Sergueïevitch Gorbatchev, premier et dernier président de l'URSS, est mort à Moscou le 30 août 2022, à l'âge de 91 ans. Vous avez déjà dû entendre ou lire beaucoup de choses sur celui qui, en œuvrant pour le rapprochement Est-Ouest et la réforme de l'Union soviétique, a initié un peu malgré lui la fin par KO d'une Guerre froide de plusieurs décennies et d'une partition bipolaire de la planète.Glasnost, perestroïka, retrait d'Afghanistan, libéralisation économique et politique de l'URSS… Ses faits d'armes politiques et diplomatiques ont suscité de nombreux hommages exaltés en Occident, et des réactions bien plus mesurées à Moscou et à Pékin.À l'heure où l'actuel président russe, Vladimir Poutine, vit dans une nostalgie certaine de l'Union soviétique, et tente de reconstituer une grande Russie par les armes en Ukraine, cette disparition marque un sacré symbole.Retour sur l'ascension et l'héritage de celui qui changea la face du monde à la fin du XXe siècle, et sur l'itinéraire d'un pays qui, libéré du totalitarisme, a sombré dans un nouvel autoritarisme.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté cette semaine par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Jul 15, 2022 • 31min
Hausse du budget de la défense et sobriété énergétique, la France face à la guerre en Ukraine
Après quatre ans passés à l'éviter, Emmanuel Macron a de nouveau accepté de se plier à la traditionnelle interview du 14-Juillet. Un usage des présidents en exercice dont il s'est largement dispensé lors de son premier mandat, au cours duquel il n'en avait donné qu'un seul, au lendemain de son élection.Pour ce second rendez-vous du 14-Juillet, Jupiter s'est changé en Vulcain. Fini le dieu des dieux surplombant la terre des hommes, place au dieu du feu, à la forge dit-il. Un dieu dormais faiseur donc, qui met les mains dans le cambouis, va devoir donner de sa personne, et composer avec une chambre basse dont il n'a plus le contrôle total.Et de sa forge, Emmanuel Macron garde un œil sur les questions internationales, dont l'impact sur la vie quotidienne des Français va se faire de plus en plus important au fil de la guerre. Ainsi, le président a annoncé un plan de sobriété énergétique. Pour le climat, bien sûr, mais surtout parce qu'il va falloir apprendre à se passer du gaz russe, arme dont Vladimir Poutine se sert comme d'«un élément de cette guerre», affirmait le président français. Une guerre qui, toujours selon le chef de l'État, est amenée à durer, et dans laquelle la France continuera à soutenir l'Ukraine. Une guerre, aussi, qui remet les questions de défense à l'ordre du jour.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté cette semaine par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Jul 8, 2022 • 27min
Boris Johnson, fin de règne d'un Premier ministre sans convictions et sans solutions
Après le Brexit, le Boxit. Jeudi 7 juillet, le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé sa démission. Pressé par les affaires et les départs en cascade de ministres, de secrétaires d'État et de membres de son cabinet (soixante-cinq départs en deux jours), acculé par les appels à la démission par les ministres qui restaient à leur poste, BoJo a donc cédé. Mais il reste pour l'instant Premier ministre jusqu'à ce que, dit-il, le processus de sélection de son successeur par le camp conservateur soit terminé.Les deux ans et demi de Boris Johnson à la tête du gouvernement ont été émaillés de très nombreux scandales: le «Partygate», en référence à ces fêtes organisées au 10 Downing Street pendant le confinement, le soutien à son ami Owen Paterson, lobbyiste à l'éthique douteuse, les 100.000 livres de travaux au 11 Downing Street, ses vacances gratuites sur l'île Moustique, dans les Caraïbes, et enfin la nomination de Chris Pincher au poste de Whip en chef adjoint, c'est-à-dire à la direction des députés conservateurs –le problème étant que Pincher est accusé de nombreuses agressions sexuelles, ce que BoJo n'ignorait pas, malgré ses démentis quand le scandale éclata.Mais les affaires ne sont qu'une partie des causes de la colère des Britanniques, car le pays connaît sa pire crise économique depuis les années 1950, avec une inflation record. Beaucoup semblent regretter ce Brexit dans lequel l'ancien maire de Londres les a entraînés. Un gâchis pour le Parti conservateur, qui avait remporté les élections générales haut la main en décembre 2019. Qu'est-ce qui a précipité la chute de ce Johnson qui semblait résister à tout? Et qui va le remplacer?Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté cette semaine par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Jul 1, 2022 • 32min
Face à la menace russe, l'OTAN s'étend en Europe
Après l'officialisation des candidatures de l'Ukraine et de la Moldavie à l'entrée dans l'Union européenne par les Vingt-Sept, c'est au tour de l'OTAN d'ouvrir ses portes à deux nouveaux pays.Ce mercredi 29 juin, lors d'un sommet de l'organisation à Madrid, la Turquie a levé son veto à l'adhésion de la Suède et de la Finlande. Le processus est donc lancé pour passer de trente à trente-deux pays dans l'alliance, mais l'adhésion devra toutefois être ratifiée par les parlements des États membres.C'est en réaction à l'attitude agressive de la Russie que ces deux pays, modèles d'une certaine neutralité géopolitique, ont décidé de changer de stratégie. Le pays de Vladimir Poutine fut au centre des discussions de ce sommet, où s'est relancée une alliance dont certains déploraient, en 2021, la «mort cérébrale».Mais Moscou ne fut pas le seul sujet de conversation, comme nous le voyons cette semaine dans Le monde devant soi.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté cette semaine par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ FreedemPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.


