Religions du monde

RFI
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Sep 14, 2025 • 49min

«L’Évangile de la Révolution», l’engagement des chrétiens et la théologie de la libération

Dans les années 1960 en Amérique latine, les populations pauvres et marginalisées s’élèvent contre l’accaparement des richesses et des terres par une petite frange d’oligarques et de riches propriétaires. L’Église catholique connaît alors un mouvement qui ébranle son conservatisme d’alors, dans le sillage de Vatican II et la réforme de l’Église catholique (1962-1965) avec des prêtres, des religieux et religieuses et certains évêques qui s’interrogent : comment être chrétien sans agir dans le sens de l’Évangile, sans engagement auprès des plus pauvres, dans l’action ? Dans les années 1960 en Amérique latine, les populations pauvres et marginalisées s’élèvent contre l’accaparement des richesses et des terres par une petite frange d’oligarques et de riches propriétaires. L’Église catholique connaît alors un mouvement qui ébranle son conservatisme d’alors, dans le sillage de Vatican II et la réforme de l’Église catholique (1962-1965) avec des prêtres, des religieux et religieuses et certains évêques qui s’interrogent : comment être chrétien sans agir dans le sens de l’Évangile, sans engagement auprès des plus pauvres, dans l’action ? C’est ainsi que nait la théologie de la libération, à la faveur de ces hommes d’église engagés auprès des populations les plus démunies et exploitées.  « L’Évangile de la Révolution », le film de François-Xavier Drouet (produit par L’Atelier Documentaire) sorti en salles le 3 septembre 2025, revient sur ce mouvement social au cœur de l’Église catholique qui s’est répandu en Amérique latine pendant plusieurs décennies jusque dans les années 1990. Ce mouvement est né dans le contexte de la Guerre Froide, après la Révolution cubaine de 1959 et dans le sillage de Vatican II. Il relie la justice sociale à l’Évangile, pour redonner dignité et espoir aux populations plongées dans la pauvreté et la misère dans laquelle les régimes militaires, les oligarques et puissants propriétaires terriens les maintenaient. Il marquera son empreinte dans la lutte contre les dictatures et le retour à la démocratie. La théologie de la libération sera combattue sur tout le continent, avec plus de 200 prêtres et des milliers de laïcs assassinés – dont l’archevêque Mgr Oscar Romero au Salvador - , une théologie au service des pauvres condamnée par les États-Unis, mais aussi par les papes Jean-Paul II et Benoit XVI – Mgr Ratzinger qui fut depuis 1981 et pendant 23 ans Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi - qui la considèreront comme un danger de l’immixtion du marxisme et du communisme dans l’Église catholique. Elle sera cependant réhabilitée en 2019 par le pape François, l’Argentin Jorge Mario Bergoglio et son successeur l’Américano-Péruvien Robert Francis Prevost, le pape Léon XIV élu en mai 2025 a placé la doctrine sociale de l’Église et la paix au cœur de son pontificat. Ce documentaire met un coup de projecteur sur quatre situations d’Amérique latine où la religion catholique fortement ancrée dans la société a voulu œuvrer à l’émancipation du peuple, ravagé par les inégalités, la misère et l’oppression : Salvador, Brésil, Nicaragua, Mexique. Un regard à travers des images d’archives et des témoignages de celles et ceux qui en ont été des acteurs, au sein des communautés ecclésiales de base et des mouvements révolutionnaires. Que reste-t-il aujourd’hui de la théologie de la libération ? Un héritage vivant de ce « choix pour les pauvres », nous dit le réalisateur François-Xavier Drouet. Face aux inégalités criantes encore aujourd’hui, l’évangile des pauvres serait un point de non-retour pour l’Église, espère pour sa part Etienne Grieu, prêtre jésuite et théologien, professeur aux Facultés Loyola à Paris, qui interviendra à la fin de cette émission.  Invités : François-Xavier Drouet, réalisateur de « L’Évangile de la Révolution » (2024 – sortie en salles le 3/09/2025 en France), « Le temps des forêts » (2018), « Des bois noirs » (2017), « La chasse au Snark » (2013), « Au nom du coach » (2012), « L’initiation » (2008)… Etienne Grieu, prêtre jésuite, théologien, professeur aux Facultés Loyola à Paris, qui a travaillé pendant plus de 20 ans sur la théologie de la libération, auteur de « Le Dieu qui ne compte pas. À l’écoute des boiteux et des humiliés » (Éd Salvator 2023), « Les jésuites et les pauvres- XVIe-XXIe siècles » (Éd. Lessius) ; « À l’école du plus pauvre. Le projet théologique de Joseph Wresinski » (avec Laure Blanchon et Jean-Claude Caillaux) (Éd. Lumen Vitae 2019) ; « 50 ans après la Conférence de Medellín, une Église pauvre pour les pauvres ? » (avec Pierre Sauvage) (Éd. Médiasèvres 2018 – journées d’études).
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Aug 31, 2025 • 49min

«Dieu à travers les mots et leur histoire», avec Jean Pruvost

Les mots de « Dieu » ? « C’est un sujet infini », prévient d’emblée le linguiste Jean Pruvost dans le premier chapitre de son livre, Dieu à travers les mots et leur histoire (paru aux éditions Desclée de Brouwer). Avec un lexique de mille mots et expressions, l’auteur nous invite à nous plonger dans les racines de ces vocables, de « basilique » à « mosquée », « synagogue » ou « saperlipopette » et « lavabo » qui se retrouvent étonnamment reliés à Dieu. Jean Pruvost explore toutes les facettes et les interstices de la langue française, son histoire, sa littérature, à travers tout ce qui entoure Dieu, l’Église, les bâtiments, les vêtements, les objets, les accessoires, les officiants et officiantes… une profusion impressionnante de mots, d’adjectifs, d’adverbes et d’expressions, un véritable lexique à part entière. Sans oublier le diable et les démons, ainsi que toutes les créatures, de Satan à Belzébuth ou Bélial. Invité : Jean Pruvost, professeur émérite de lexicologie et de lexicographie de l’Université de Cergy-Pontoise, auteur de Dieu à travers les mots et leur histoire (Éd. Desclée de Brouwer, août 2025), Le féminin : au fil des mots et de l’histoire (Éd. Tallandier, 2024), et de plus de 400 ouvrages
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Aug 24, 2025 • 49min

«Les chrétiens face aux religions des ancêtres», avec Paulin Batairwa

Quelle relation les chrétiens ont-ils avec les religions des ancêtres, pour lesquelles le monde des vivants est lié au monde des morts ? C’est cette interaction qu’explore dans son livre Paulin Bataïrwa, prêtre congolais de RDC qui a vécu plus de 25 ans en Asie, aujourd’hui (depuis 5 ans) sous-secrétaire du Dicastère pour le dialogue interreligieux au Vatican (l’équivalent d’un ministère). « La religion des ancêtres, on pense que c’est un phénomène africain, mais non, elle est partout. La religion des ancêtres a survécu partout parce qu’elle a une capacité d’accueil et d’hospitalité. Elle a accueilli l’islam, le christianisme, le bouddhisme… C’est une religion capable d’accueillir toutes les autres religions, sans leur faire concurrence, elle trouvera sa place et elle laissera la place aux autres religions qui arrivent. Les problématiques qui se poseront sont par exemple : "Est-ce qu’on peut être croyant, pratiquant des religions des ancêtres et être chrétien ?" . Ceux qui sont venus et qui se sont posés ces questions, les missionnaires, les ethnologues et anthropologues, diront : "Comment se fait-il ? Ces gens sont chrétiens de jour et païens la nuit, il y a un antagonisme." Tandis que pour d’autres qui pratiquent, ceux-là diront : "Non, ça ne pose pas de problème". Entretien avec Paulin Batairwa Kubuya, prêtre missionnaire xavérien originaire de la République démocratique du Congo, qui a vécu aux Philippines, en Chine, à Taïwan, où il a œuvré dans le dialogue interreligieux. Il vient de publier Les chrétiens face aux religions des ancêtres (Éditions Karthala, 2025).
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Aug 17, 2025 • 49min

Abd el-Kader, combattant, humaniste et mystique musulman soufi

« Abd El-Kader, l’Arabe des lumières », c’est le titre de l’ouvrage de Karima Berger. Avec elle, nous revenons sur cette figure emblématique de la résistance à la colonisation française de l’Algérie au XIXe siècle, mais surtout sur sa dimension spirituelle, lui qui était un mystique musulman, inspiré par le grand penseur soufi arabo-andalous Ibn Arabi (XIIe-XIIe siècle) enterré à Damas, où Abd El-Kader a passé les 28 dernières années de sa vie, tourné vers la lecture, la prière et l’écriture. (Rediffusion) Un mystique et un humaniste, une figure inspirante aujourd’hui, lui qui disait que l’ignorance était la principale cause des conflits et qui a consacré sa vie au vivre ensemble et à la résistance contre l’extrémisme et l’obscurantisme. Invitée : Karima Berger, écrivaine, essayiste, autrice de « Abd El-Kader, l’Arabe des lumières » (2025, Éd. Albin Michel).Autrice également de : « Les Gardiennes du secret » sur les femmes dans l’imaginaire musulman, « Mektouba » (2016, Éd. Albin Michel), « Les attentives » un dialogue avec Etty Hillesum (2014, Éd. Albin Michel), « L’enfant des deux mondes » (1998, Éd. de l’Aube). Émission initialement diffusée le 4/5/2025.   À lire aussiLa première guerre d’Algérie (1830-1852): une «évidence oubliée»  
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Aug 10, 2025 • 48min

Brésil : candomblé, quand les orishas circulent entre les continents

Au Brésil, le candomblé est l’une des religions afro-brésiliennes vivantes dans le pays, en particulier, à Salvador de Bahia où elle s’est développée pendant la colonisation portugaise et qui est devenue un instrument d’émancipation des Noirs. (Rediffusion) Les orixás (ou orishas), les dieux originaires d’Afrique en particulier les Yorubas du Nigeria et du Bénin, incarnent les forces de la nature et des esprits des ancêtres et dans un syncrétisme particulier, les saints catholiques ont été intégrés et associés eux-mêmes à des divinités. Les adeptes du candomblé ont régulièrement subi des persécutions, encore aujourd’hui, dans un pays où les églises évangéliques se sont largement développées. Et ces religions afro-brésiliennes ont aussi retraversé l’Atlantique, pour circuler sur le continent européen où elles trouvent un succès étonnant. Invités en studio : - Sara Clamor, docteur en Anthropologie sociale et ethnologie de l’EHESS, l’École des Hautes Pratiques en Sciences Sociales, auteure de « Les orixás dansent en Europe » (Éd. Karthala, 2024) - Stéphane Herbert, photographe, arpente depuis plus de 30 ans le Brésil et notamment Salvador de Bahia et les communautés spirituelles du candomblé, auteur de « Rituels du Brésil », un ouvrage de photos pour illustrer la capoeira, le candomblé et le carnaval (Éd. Hémisphères). Reportage dans un terreiro (maison du candomblé) près de Rio de Janeiro, de notre correspondante au Brésil, Sarah Cozzolino. - Fondation Pierre Verger.   Émission initialement diffusée le 2/2/2025.
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Aug 3, 2025 • 49min

Bénin : circulation des fidèles entre vodoun et les autres religions

Au Bénin, le culte vodoun honore la puissance des éléments, l’eau, la terre, l’air, la foudre et on invoque les ancêtres, pour améliorer sa vie. Les croyances traditionnelles en ces forces du monde invisible sont très ancrées avec un vaste panthéon des dieux, des ancêtres que l’on invoque et l’oracle, le fa, l’art divinatoire, que l’on consulte. C’est l’une des religions endogènes qui, depuis 1993, est célébrée le 10 janvier. (Rediffusion) Des pratiques ancestrales qui ont été longtemps interdites par les puissances coloniales. Le christianisme qui s’est implanté à partir de la moitié du XIXè siècle au Bénin a considéré les rites de ces religions traditionnelles comme de la sorcellerie maléfique, diabolique, notamment le vodoun qui a été stigmatisé. Aujourd’hui, les temples vodoun, les églises catholiques, protestantes, évangéliques et les mosquées cohabitent pacifiquement, le christianisme et l’islam ont d’ailleurs intégré la culture traditionnelle dans leurs pratiques, ce qu’on appelle l’inculturation. Mais beaucoup de fidèles naviguent entre le vodoun et les autres religions, notamment vers le christianisme qui poursuit sa quête d’évangélisation. Comment réagit-on de part et d’autre ? Reportage au Bénin à la rencontre de fidèles et de représentants de toutes les religions.  Émission initialement diffusée le 26/01/2025.
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Jul 27, 2025 • 49min

Bénin: le vaudou ou vodoun, religion, spiritualité ou philosophie

Reportage au Bénin, d’Abomey à Ouidah, où depuis 1993, le 10 janvier, le pays célèbre les religions endogènes, dont le vodoun ou vaudou, qui honore les puissances des éléments, la terre, l’air, l’eau, la foudre : un vaste panthéon organisé, hiérarchisé, avec des rituels, des liens forts avec la nature et avec les ancêtres, avec le monde de l’invisible que l’on invoque : on y puise ce qui peut répondre à tous nos questionnements et pour obtenir la bienveillance des dieux. (Rediffusion) Les pratiques, les invocations des dieux, par les rites avec cérémonies, chants, danses et offrandes, permettent de garder un équilibre entre les forces, de les diriger ou de les contrer et de maintenir une harmonie entre les groupes sociaux, en respectant des règles strictes et de répondre aux problèmes existentiels. Tout cela, guidé par le Fa, l’art divinatoire, l’oracle que l’on consulte. Cette année, deux jours fériés ont été décrétés par le gouvernement du président Patrice Talon qui a lancé en 2024 les « Vodun Days », dont l’édition 2025 s’est déroulée pendant 3 jours à Ouidah sur la côte sud. Objectif : valoriser et se réapproprier la culture vodoun et la faire découvrir au monde entier, en développant le tourisme culturel. Pour l’historien Gabin Djimassé, originaire d’Abomey, lui-même initié au vodoun, très engagé dans la conservation du patrimoine culturel, « le vodoun est la réponse que nos anciens ont donnée aux trois questions fondamentales que tous les peuples du monde se posent, à savoir : qui sommes-nous ? Où sommes-nous ? Et d’où venons-nous ? Nous sommes tenus de vouer un culte aux différents éléments de la nature, afin d’accéder à cette force que nous ne maîtrisons pas, que nous ne voyons pas et qui s’impose à nous, dans notre environnement. C’est ça le vodoun. » Reportage au Bénin entre Abomey et Ouidah à l’occasion de la fête des religions endogènes célébrée le 10 janvier 2025. Émission initialement diffusée le 19 janvier 2025.
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Jul 20, 2025 • 49min

«Civilisation judéo-chrétienne»: une imposture selon Sophie Bessis

Que signifie la notion de « civilisation judéo-chrétienne » ? C’est l’interrogation de l’historienne franco-tunisienne Sophie Bessis dans son essai « La civilisation judéo-chrétienne. Anatomie d’une imposture » (Éditions Les Liens qui Libèrent », 2025), dans lequel elle dénonce la récupération politique de cette expression apparue dans les années 1980 qui occulte deux millénaires d’antijudaïsme puis d’antisémitisme en Europe, qui exclut l’apport de l’Orient et qui efface l’islam des références culturelles. (Rediffusion) Dans la réédition fin 2024 de son livre « La double impasse. L’universel à l’épreuve des fondamentalismes religieux et marchands » (Éd. Riveneuve), Sophie Bessis analyse ces deux fondamentalismes qui veulent imposer une vision du monde exclusive et rigide, une lecture éclairante qui résonne aujourd’hui dans la reconfiguration de l’ordre mondial. ► La civilisation judéo-chrétienne. Anatomie d’une imposture (Éditions Les Liens qui libèrent, 2025) ► La double impasse. L’universel à l’épreuve des fondamentalismes religieux et marchands (Éditions Riveneuve, réédité 2024) – Postface de Souleymane Bachir Diagne Émission initialement diffusée le 13 avril 2025.   À lire aussiLa «civilisation judéo-chrétienne», une «imposture utile à tellement de monde», selon l'historienne Sophie Bessis
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Jul 13, 2025 • 49min

Le chant grégorien : une histoire de chœurs, ouverts sur le monde

Qu’est-ce que le chant grégorien ? Ce chant monodique en latin, lié à la liturgie et à la parole biblique de l’Église catholique romaine, s’est développé à l’époque médiévale autour du XIIIè et IXè siècles. Après un déclin progressif, il a été restauré au XIXè siècle, et aujourd’hui, il est porté par des chœurs qui le font vivre sur plusieurs continents. « C’est par la pratique des psaumes qu’on comprend ce chant », disait Louis-Marie Vigne, considéré comme l’un des grands maîtres contemporains du chant grégorien en France, fondateur du Chœur grégorien de Paris, il y a une cinquantaine d’années. « Ce qui m’intéresse dans le grégorien, c’est le rapport du temps à l’éternité… La modification de notre conscience du temps est une des fonctions générales de la musique, une de ses plus belles vocations. Mais le chant grégorien en fait l’expérience permanente, à travers le mélisme, c’est-à-dire une méditation sonore sur une note ». Nous partons à la rencontre de ce chœur grégorien de Paris, dont les choristes viennent de tous les continents et se produisent également en tournée à différents endroits du monde, et dont le chef de chœur d’hommes est malgache, et la cheffe de chœur de femmes est sud-coréenne.   Invités : - Pierre Loiret, auteur notamment de plusieurs livres accompagnés de CDs sur le chant grégorien (« Origine, au commencement était le verbe » (Éd. Ad Caelum 2024), « Rayonnement, comme le cèdre du Liban » (Éd Caelum 2025), « Modalité, le Seigneur est ma lumière » (Éd. Ad Caelum, 2025) - Xavier Accart, rédacteur en chef du magazine Prier, auteur de « L’âme du grégorien, entretiens avec Louis-Marie Vigne » (Éd. du Cerf, 2025).
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Jul 6, 2025 • 49min

Le Dalaï-lama, chef spirituel du bouddhisme tibétain, fête ses 90 ans, quelle succession?

À l’occasion du 90è anniversaire du Dalaï-lama cette année, chef spirituel du bouddhisme tibétain, la question de sa succession est posée. Défenseur charismatique de son peuple, de sa culture et de sa religion, le Dalaï-lama prépare sa réincarnation. Lors des célébrations de son anniversaire, il a confirmé que l’institution du Dalaï-lama serait perpétuée et qu'un successeur serait désigné à sa mort pour assurer la continuité de sa fonction de chef spirituel de la communauté tibétaine. Un processus qui reposera exclusivement sur les membres du Ganden Phodrang Trust, le bureau de Sa Sainteté le Dalaï-Lama – alors que la Chine exige que le successeur du Dalaï-lama soit «approuvé par le gouvernement central».   Dans cette émission, nous revenons sur l’histoire des Dalaï-lamas, en particulier sur le 14è, figure charismatique qui s’est fait l’avocat de la non-violence, dont l’aura a largement dépassé les frontières du Tibet et de l’Inde où il a dû fuir et où il s’est exilé depuis 1959. Prix Nobel de la Paix en 1989, Tenzin Gyatso (le 14è Dalaï-lama) a su faire exister la cause du peuple tibétain dont la culture, le patrimoine, la langue, la religion sont menacés d’effacement par les politiques d’assimilation chinoises depuis 1959, qui se sont accélérées depuis l’arrivée au pouvoir du président Xi Jinping.    Invités : -  Tenam, Tibétain, né en exil dans le sud de l’Inde, a travaillé aux côtés du gouvernement tibétain en exil et auprès du Dalaï-lama à Dharamsala, en France depuis 2005 où il poursuit sa lutte pour un Tibet libre - Katia Buffetrille, ethnologue et tibétologue, travaille depuis 35 ans sur les rituels populaires, les pèlerinages autour des montagnes sacrées, se rend régulièrement au Tibet depuis 1985.

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