
Le goût de M
Qu'est-ce qu'avoir du goût ? Qui a bon goût, mauvais goût ? Le goût est-il un héritage, le produit d'une éducation, le signe d'une appartenance sociale ? Ou au contraire, le fruit d'une construction personnelle, une mise en scène de soi ? Comment devient-il, au final, inséparable de ce que nous sommes ?Chaque vendredi, "Le goût de M" part à la rencontre d'une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine, et lui demande de raconter son histoire personnelle du goût. Comment elle l'a constitué, en continuité ou en rupture avec son milieu d'origine, comment il a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences, du goût de l'époque aussi."Le goût de M" est le podcast de M, le magazine du Monde, produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Guillaume Girault et Emmanuel BauxMusique : Gotan Project" Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Dec 8, 2022 • 34min
#76 Monica Sabolo
Paris, 6e arrondissement. Un petit immeuble sur une place. On sonne à la porte. Monica Sabolo nous reçoit, à l'occasion de la sortie de son roman La Vie clandestine chez elle, un espace qui lui « ressemble beaucoup », « un peu défraîchi mais avec plein de trésors, qui gagne à être connu ». L'autrice âgée de 51 ans évoque son enfance à Genève, l'importance très jeune des livres et de son imaginaire, sa détestation de la cuisine et du jazz, sa passion toujours vivace pour la plongée et la mer qui lui ont permis de reprendre chair, la manière dont son enquête sur Action directe l'a menée à se confronter à ses propres secrets de famille, son goût des « vieux machins » et des animaux empaillés, sa fascination récente pour les écrits de Maggie Nelson et l'élégance du cœur. Elle détaille également sa pratique de la photographie : « Je fais des clichés un peu absurdes. A une période, j'ai photographié tout ce qui partait en morceau dans la maison ou des encombrants sur le trottoir. Moi, le petit décalage des catastrophes de la vie transformées en quelque chose de drôle ou de poétique, ça me plait énormément. »Depuis quatre saisons, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Dec 1, 2022 • 48min
#75 Pascal Greggory
Dans le 6e arrondissement de Paris, une petite rue pavée à deux pas de la mairie. On pousse une très lourde porte en bois. Pascal Greggory nous reçoit quelques semaines après la sortie d'Un beau matin de Mia Hansen-Love chez lui, un espace dans lequel il vit depuis trente-cinq ans et qui lui ressemble : « secret, isolé, avec une vue sur la ville, une ouverture ».Le comédien âgé de 68 ans évoque son enfance dans le 16e arrondissement à Paris dans une famille bourgeoise protestante, son intérêt très jeune pour les déguisements, ses débuts à 12 ans à l'opéra, son rapport autodidacte à la culture, ses sorties au New Jimmy's, la boîte de Régine boulevard du Montparnasse, puis au Palace, sa peur du vieillissement, sa passion pour la photographie et l'art africain, sa visite surprenante chez Michel Houellebecq... Il revient aussi longuement sur ses rencontres déterminantes avec André Téchiné, Eric Rohmer et Patrice Chéreau et comment elles ont modelé son travail d'acteur : « Rohmer ne nous faisait pas jouer, on était ce qu'on était. Il ne cherchait pas la performance, il fallait lire les mots, il était très vigilant avec ses phrases. Chéreau, lui, m'a appris à être extrêmement libre, à proposer le plus de choses possibles. Tout ce qu'on faisait de mauvais était constructif. »Depuis quatre saisons, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Nov 24, 2022 • 49min
#74 Alice Diop
Noisy-le-Sec, à la lisière de Romainville et de Montreuil, en Seine-Saint-Denis. On tourne tout de suite à droite, après le bar de quartier. On s'arrête au fond de l'allée devant le portail d'une petite maison individuelle. On entre. Alice Diop nous reçoit chez elle à l'occasion de la sortie en salle de son film Saint-Omer, dans un espace« chaud et chaleureux »qui lui ressemble, fait« de bric et de broc, de tissus et de coussins rigolos ».La réalisatrice âgée de 43 ans évoque son enfance à la Cité des 3000 d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) auprès de parents originaires du Sénégal tous les deux décédés avant ses 25 ans, son chien qui était la mascotte du quartier, la littérature comme un refuge où mettre à distance la violence du réel, Nina Simone, l'importance pour elle du langage, le choc de la découverte de l'histoire coloniale, toutes les portes que lui ont ouvert les œuvres d'Annie Ernaux, ce qui l'a attirée dans le faits divers qui a inspiré Saint-Omer, la bague de sa mère qui lui sert de talisman, son admiration pour Lamine Badian Kouyaté, fondateur de la marque Xuly Bët, Simone de Beauvoir et la place qu'elle accorde au doute, à l'universalité et à la singularité : « Les œuvres qui m'intéressent le plus sont celles qui ne prennent le pouvoir sur rien, sur aucun discours, aucune pensée et qui nous laisse une place pour vaciller, changer d'avis, prennent le risque de se perdre. Quand je vais à la rencontre de chasseurs pour mon documentaire Nous, je prends le risque de les aimer. » Depuis quatre saisons, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarEnregistrement : Juste BruyatMontage : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Nov 17, 2022 • 50min
#73 Manon Fleury
Il est quatorze heures au Perchoir, restaurant haut perché dans le 11e arrondissement à Paris. On prend l'ascenseur direction le sixième étage. Manon Fleury nous reçoit à cette adresse où elle est en résidence jusqu'en décembre, un lieu qui lui ressemble en partie, « très lumineux, avec de l'espace, où l'on se sent à l'aise ». La cheffe âgée de 31 ans évoque son enfance en Bourgogne auprès de parents tous deux employés du trésor public, les confitures et la croûte aux morilles de sa grand-mère, son déclic pour l'escrime, discipline pour laquelle elle intégrera le pôle espoir, ses premières expériences en cuisine auprès de William Ledeuil, Alexandre Couillon et Dan Barber, sa découverte aux Etats-Unis du potentiel des céréales puis du végétal, son envie de valoriser au maximum les bons produits, son admiration pour le cinéma naturaliste d'Abdellatif Kechiche et Eric Rohmer, son goût pour les plats qui cachent des choses plus complexes qu'ils n'y paraissent et sa défense d'une vision politique de son travail jusque dans la manière d'exercer son métier : « Il est possible d'avoir une carrière tout en ayant des vies privées. C'est ce que je veux démontrer en ayant des femmes avec moi en cuisine. »Depuis quatre saisons, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Nov 10, 2022 • 46min
#72 Rebecca Zlotowski
Une petite rue pavée un peu hors du temps, à deux pas de la place Monge, dans le cinquième arrondissement à Paris. Rebecca Zlotowski nous reçoit à l'occasion de la sortie fin septembre de son film Les Enfants des autres dans l'appartement qui lui sert de bureau, sa « pièce à soi » dont elle associe l'acquisition à « un moment important de sa vie ». La réalisatrice âgée de 42 ans évoque son enfance dans le 13e arrondissement à Paris auprès d'un père interprète autodidacte, juif polonais, et d'une mère intellectuelle, originaire du Maroc, son intérêt très jeune pour l'amour et le plaisir, sa quête de modèles féminins au cinéma et dans les magazines, l'importance qu'a eu pour elle la littérature queer, sa fascination pour les actrices d'Annie Girardot à Virginie Efira, son empathie pour Susan Sontag, sa volonté d'ouvrir son travail à plus de corps et d'émotions, son affection pour les bibelots, son attrait pour les tenues portées à l'écran par Diane Keaton ou Lara Flynn Boyle, sa passion pour les questionnements de l'existence et des normes et son goût pour les cultures nobles comme populaires : « Moi, j'ai eu du plaisir dans la culture des agrégés, de l'université, des notes de bas de page et puis j'ai eu du plaisir dans la télé, MTV, Canal Jimmy, les séries qui arrivaient des États-Unis, Seinfeld, Angela, 15 ans. »Depuis quatre saisons, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Nov 3, 2022 • 42min
#71 Augustin Trapenard
Sur les quais de Seine à Paris, à deux pas du palais de justice. On pousse une lourde porte en bois, on emprunte un escalier escarpé. Direction le quatrième étage. Augustin Trapenard nous reçoit chez lui, à l'occasion de ses débuts depuis septembre à la présentation de « La Grande Librairie » le mercredi soir sur France 5 en remplacement de François Busnel, dans un espace qui lui ressemble énormément avec « des livres partout, un juke-box et de grands canapés sur lesquels s'allonger ». L'animateur âgé de 43 ans évoque son enfance entre l'Auvergne et La Celle-Saint-Cloud, son amour de la nature, sa fascination pour la bourgeoisie, son sentiment pendant longtemps d'être un enfant différent du fait de son homosexualité, sa névrose obsessionnelle pour la lecture, sa passion pour le romantisme noir et Les Hauts de Hurlevents d'Emily Brontë, son initiation au monde de la radio auprès de Laure Adler, son admiration pour la musique de James Blake ou le style de Betty Cattroux, sa défense de la culture hip-hop sur France Inter et l'art de l'interview : « Pour moi, il s'agit de délier, de faire surgir une parole. On suit un vrai conducteur qui part d'un point et qui arrive à un autre point et à l'intérieur c'est le bordel. Et il faut que ce soit le bordel. Les pires interviews pour moi, ce sont celles où il ne se passe rien. » Depuis quatre saisons, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Jun 23, 2022 • 38min
#70 Noémie Merlant
Paris, 15e arrondissement. On s'avance dans une petite rue très calme. On s'arrête devant un immeuble moderne. Noémie Merlant nous reçoit chez elle, à l'occasion de la sortie cet été de son premier film comme réalisatrice Mi Iubita mon amour, dans un espace qui lui ressemble, « très cosy, très coloré, avec beaucoup de choses, beaucoup d'objets, de petites lumières à droite à gauche ». La comédienne et cinéaste âgée de 33 ans évoque son enfance joyeuse à Rezé, près de Nantes, l'influence de sa grande sœur avec qui elle aimait regarder la télé et des films asiatiques, son goût pour la danse et la chanson, sa fascination pour la voix de Céline Dion, ses expériences de mannequin, la révélation du cours Florent, l'importance du Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma dans sa vie, la question du consentement, sa découverte du monde des invalides, sa passion pour Gabriel de George Sand et pour les sacs à dos : « Déjà petite, je mettais déjà plein de trucs dedans, comme si je n’allais pas avoir à manger à l’école. C’était le kit de survie, et ça l’est toujours. Aujourd'hui, dedans il y a de quoi dessiner, mon ordinateur si je veux écrire un truc, du tricot, des livres. Et puis des trucs à manger. C’est un peu ma maison, ça me rassure. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Emmanuel Baux Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Jun 16, 2022 • 32min
#69 Ibeyi
Le sud de Londres. Une petite allée, on laisse un pub sur la gauche. Lisa-Kaindé et Naomi Díaz du duo Ibeyi nous reçoivent, quelques semaines après la sortie de leur troisième album Spell 31, dans l'appartement de Lisa, « un petit havre de paix rempli d'objets qui ont une âme et qui l'accompagnent ». Les sœurs jumelles âgées de 27 ans évoquent leur enfance à Cuba puis à Paris, l'influence de leur père musicien décédé alors qu'elles étaient encore enfant, leur amour des films de Hayao Miyazaki, leurs premières chansons, leur rencontre avec Richard Russell qui les signe sur son label XL, leur obsession pour l'amour, la transmission, la tradition, leur admiration pour les artistes Belkis Ayón, Asha ou Nina Simone et leur fascination pour Londres : « C'est une ville cosmopolite où les choses vont un peu plus vite qu'à Paris. Il y a beaucoup d'art, beaucoup de personnes qui bossent dans les bars et essaient de faire de la musique. Il y a une énergie extraordinaire. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Guillaume Girault Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Jun 9, 2022 • 44min
#68 Léa Drucker
Paris, dans le quartier de Pigalle. On monte au quatrième étage. Léa Drucker nous reçoit, à l'occasion de la sortie du film de Quentin Dupieux Incroyable mais vrai, chez elle, dans un espace qui lui ressemble un peu, ancien atelier de peinture et studio de danse transformé en appartement La comédienne âgée de 50 ans évoque son enfance passée entre Tours et les États-Unis, les grandes figures sophistiquées de l'Hollywood des années 1930/40 comme Jean Harlow qui la faisaient fantasmer, les répétitions de l'émission « Champs-Élysées » auxquelles elle assistait, la séparation de ses parents, sa passion pour le patinage artistique puis le théâtre, ses premières années à Nova aux côtés d'Edouard Baer, son début de carrière de comédienne compliqué avant une reconnaissance tardive, ses collaborations avec Éric Rochant, Xavier Legrand ou Quentin Dupieux, sa fascination pour Prince, son amour de la nuit, son attachement à certains objets et son goût pour un certain cinéma engagé : « Les films qui m'ont le plus marquée ces dix dernières années parlaient de politique ou de social à partir d'une histoire assez simple en apparence. 4 mois, 3 semaines, 2 jours de Christian Mungiu sur l'avortement me hante encore. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Guillaume Girault Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Jun 2, 2022 • 43min
#67 Jonathan Cohen
Au nord de Paris, non loin de Belleville. Dans les locaux d'une boîte de mixage. Jonathan Cohen nous reçoit, à l'occasion de la diffusion de sa série Le Flambeausur Canal+, dans un espace de fabrication du programme dans lequel il passe« ses jours et ses nuits »et dans lequel il se sent bien.L'acteur âgé de 41 ans évoque son enfance à Pantin, sa passion pour la télé et les dessins animés du « Club Dorothée », son envie de se lancer très tôt dans la vie active, les premiers métiers qu'il a exercés avant d'avoir un coup de foudre pour le théâtre, ses premiers rôles puis sa frustration grandissante jusqu'à Serge Le Mytho, sa vision de l'humour et de l'improvisation, son amour du « Saturday Night Live », son goût des lunettes de soleil et des fabriques de qualité, son rapport compulsif aux choses et son besoin d'évoluer en groupe : « On fait des métiers très difficiles dans le sens où il y a zéro garantie de réussite, de succès, de travail. Le chemin est tellement dur en lui-même que c'est toujours plus cool si on est accompagnés. Si je n'avais pas eu tous ces gens autour de moi, ça m'aurait enlevé beaucoup de joie et beaucoup de force surtout. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Guillaume Girault Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.