
Le goût de M
Qu'est-ce qu'avoir du goût ? Qui a bon goût, mauvais goût ? Le goût est-il un héritage, le produit d'une éducation, le signe d'une appartenance sociale ? Ou au contraire, le fruit d'une construction personnelle, une mise en scène de soi ? Comment devient-il, au final, inséparable de ce que nous sommes ?Chaque vendredi, "Le goût de M" part à la rencontre d'une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine, et lui demande de raconter son histoire personnelle du goût. Comment elle l'a constitué, en continuité ou en rupture avec son milieu d'origine, comment il a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences, du goût de l'époque aussi."Le goût de M" est le podcast de M, le magazine du Monde, produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Guillaume Girault et Emmanuel BauxMusique : Gotan Project" Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Apr 7, 2022 • 44min
#60 Déborah Lukumuena
En plein cœur de Paris, à quelques pas du Centre Pompidou. Déborah Lukumuena nous reçoit au sein de la Maison de la poésie, un lieu qu'elle affectionne. « Peut-être que j'ai envie que la poésie me ressemble », glisse l'actrice à l'affiche ces dernières semaines de Robuste de Constance Meyer et d'Entre les vagues d'Anaïs Volpé.La comédienne âgée de 27 ans évoque son enfance à Epinay-sous-Sénart auprès de sa mère et de quatre frères et sœurs, les mercredis et les samedis passés à la bibliothèque à se réfugier dans la lecture, son admiration pour Emile Zola, Edouard Louis, Rabelais ou Tchekov qui l'ont mené à faire des études littéraires à la Sorbonne, sa découverte de la série Les Tudors qui a déclenché son envie de jouer, le tournage de Divines, la persistance des stéréotypes à l'écran, sa relation conflictuelle à la mode, son dégoût du racisme et son rapport à son propre physique : « Mon corps pas normé va servir d'outil de narration universel pour des réalisateurs et des réalisatrices. Il faut l'intégrer et se l'approprier. Toute mon enfance, on m'a dit : "maîtrise-toi", "canalise-toi". Il y a un rapport à la force qu'en tant que comédienne, il a fallu embrasser. » Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Emmanuel Baux Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Mar 31, 2022 • 44min
#59 Sophie Calle
Paris, 7e arrondissement, à deux pas de la Seine. Sophie Calle nous reçoit au sein même du musée d'Orsay où se tient jusqu'au 12 juin sa toute nouvelle exposition « Les Fantômes d'Orsay ». Ce lieu, elle l'a très bien connu. De la fin des années 1970 au tout début des années 1980, elle a longuement squatté ce qu'il restait du grand hôtel déserté jouxtant l'ancienne gare, qui seront ensuite tous deux transformés en musée. L'artiste âgé de 68 ans évoque son enfance à Paris auprès d'une mère noctambule d'une légèreté profonde qui aimait la littérature et d'un père, plus sérieux, amateur d'art au goût très sûr, sa passion pour la Camargue et la corrida, ses années de voyage, son retour en France et sa découverte du grand hôtel d'Orsay, son attachement aux rituels, aux jeux cadrés qui nourrissent son inspiration, son obsession à vouloir préparer sa mort, son éblouissement pour le théâtre, les animaux naturalisés qui peuplent son intérieur et son attachement aux dernières fois : « C'est émouvant les dernières fois. Les derniers mots de mon père, de ma mère, j'ai eu peur de ne pas les entendre. Moi, je garde tout. Je le fais même quand ce n'est pas pour un travail. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Emmanuel Baux Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Mar 25, 2022 • 39min
#58 Jean-Charles de Castelbajac
Paris, une rue animée du 17e arrondissement. On passe devant le primeur, les commerces de bouche. On s'arrête devant la très imposante porte d'un immeuble ancien. Direction le 4e étage. Jean-Charles de Castelbajac nous reçoit chez lui, quelques mois après la sortie de son livre Dessins tout-terrain et à l'occasion d'une exposition-atelier qui se tient dans l'espace Jeune public du Centre Pompidou à Paris, jusqu'au 9 mai. Un appartement « habité de lumière » où se succèdent des « souvenirs et des éléments contemporains qui se complètent avec des choses du quotidien ».Le styliste âgé de 72 ans évoque son enfance au Maroc et une année décisive passée à Nice chez sa grand-mère, son imaginaire qui s'est développé très jeune alors qu'il était en pension en Normandie, ses premiers travaux dans la mode auprès de sa mère qui dessinait des robes, sa passion pour les groupes de rock anglais des années 1960 puis pour le punk, le lancement de sa propre maison en 1978, la manière dont l'art et les collaborations nourrissent sa création, son amour des couleurs, la façon dont il conçoit ses vêtements, son intérêt pour la nouvelle abstraction et son épanouissement actuel : « J'ai longtemps pensé que le succès pouvait dénaturer l'acte de création. Aujourd'hui, je suis moins dans l'idée d'être à contretemps, parce que le temps a rejoint ce que je faisais. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Guillaume Girault Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Mar 17, 2022 • 41min
#57 Sébastien Tellier
Paris, 18e arrondissement, à deux pas des Puces et de la porte de Clignancourt. Au fond d'une impasse, un grand portail noir. Sébastien Tellier nous reçoit dans son appartement, quelques semaines après avoir sorti un nouvel EP, Symphonic. Un espace qu'il trouve adapté pour composer avec un piano, des guitares et de grandes enceintes. Le chanteur âgé de 47 ans évoque son enfance dans une zone pavillonnaire du Val-d'Oise, les dimanches passés à écouter Pink Floyd avec son père, passionné de guitare, et à aller manger chez Wimpy, une chaîne de restauration rapide, son admiration pour Axl Rose, George Michael et les mélodies des années 1980, sa lente transformation en artiste, sa découverte du clip “Sexy Boy" de Air, la composition de « La Ritournelle », sa défiance envers la frime, son obsession du vêtement et sa facilité à écrire des accords touchants : « Si je me mets là au piano, ce qui sort de moi, c'est un truc d'émotion mais pas n'importe quelle émotion : le rêve, la nostalgie, l'envie d'ailleurs, les doutes… C'est ma nature musicale. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Guillaume Girault Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Mar 10, 2022 • 45min
#56 Olivier Saillard
Paris, 2e arrondissement, au cœur du quartier japonais. Un rez-de-chaussée au cœur d'une cour pavée. Olivier Saillard nous reçoit dans son atelier. Un espace assez stable, avec « beaucoup de bois, de blanc » qui accueille un « petit désordre mais bien géré ». L'historien de la mode et directeur artistique de la maison J.M. Weston âgé de 54 ans évoque son enfance dans le Doubs, le grenier dans lequel il aimait se réfugier enfant au milieu de vieux vêtements, son goût des choses populaires, sa rupture avec son milieu familial, sa nostalgie pour le mouvement punk, son homosexualité, l'âge d'or de la mode des années 1980, son travail d'historien, Tilda Swinton et leurs performances, son attachement à l'uniforme qu'il s'est choisi, son dégoût de l'arrogance et sa difficulté à apprécier l'instant présent : « Quand je vois des photos d'avant, je me dis c'était bien mais sur le moment jamais. Je suis incapable de faire ça. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Guillaume Girault Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Mar 3, 2022 • 36min
#55 Christine Nagel
Paris, 8e arrondissement, dans les locaux Hermès. On monte sous les toits, au neuvième étage. Christine Nagel nous reçoit dans son atelier de création. Un endroit « simple et chaleureux », avec une vue époustouflante sur la capitale, dans lequel tout est « harmonieux ». La parfumeuse âgée de 62 ans évoque son enfance en Suisse auprès d'un père à cheval sur les bonnes manières et d'une mère au caractère plus exubérant, son premier stage dans un laboratoire de chimie qui a déterminé sa vocation, ses premiers pas dans le métier passés à identifier au nez les composants de nombreux parfums, sa rencontre avec Alain Delon, sa sensibilité aux textures et aux matières, son coup de cœur pour le cuir doblis ou le patchouli, son goût des objets porteurs d'une histoire, les bonnes et mauvaises odeurs et le rapport qui lie les senteurs à l'amour : « On dit que quand on aime plus quelqu'un, la première chose qui commence à gêner, c'est odeur de l'autre. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Guillaume Girault Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Feb 24, 2022 • 42min
#54 Mory Sacko
Paris, 14 arrondissement, rue Losserand. Non loin de la gare Montparnasse. On frappe à la porte. Mory Sacko nous reçoit dans son restaurant MoSuke, un espace « simple et chaleureux », avec des murs blancs, des touches de bois clair et des lumières chaudes.Le chef étoilé et animateur de l'émission « Cuisine ouverte » sur France 3, âgé de 29 ans, évoque son enfance en Seine-et-Marne dans une famille encore fortement imprégnée de culture malienne auprès de huit frères et sœurs, sa découverte du monde de l'hôtellerie et de l'univers des mangas à la télévision, le temps passé à jouer au foot et aux jeux vidéo, sa curiosité pour l'histoire et les cultures étrangères, ses années de formation auprès de Hans Zahner et de Thierry Marx, son passage à « Top chef » qui a accéléré sa carrière, sa passion pour le Japon et la mode, l'ouverture de sa propre table ou encore son rejet de la cuisine « fusion », jugée marketing, au profit d'une véritable invitation au voyage : « Pour nous, la conversation, c'est sur la totalité du menu qu'on va la ressentir. Toutes les touches venues d'ailleurs viennent améliorer une recette et non pas la pervertir. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Emmanuel Baux Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Feb 17, 2022 • 42min
#53 Géraldine Pailhas
Paris, 14 arrondissement. On se faufile le long d'une allée arborée. C'est par là sur la gauche, on sonne. Géraldine Pailhas nous reçoit chez elle, à l'occasion de la sortie du film Tendre et saignant et de la diffusion de la saison 2 d'OVNI(S)sur Canal+, dans un espace dont elle a décidé « chacun des détails », à la fois« rigoureux et foutraque », baigné de lumière« même quand il n'y en a pas du tout ».La comédienne âgée de 51 ans évoque son enfance à Marseille auprès d'un père qui a développé un goût tardif pour l'art et l'architecture jusqu'à devenir galeriste, la cuisine de sa grand-mère maternelle venue d'Indochine, son obsession pour les carottes, sa passion pour la danse, le choc de la découverte du Dernier Métro de Truffaut et d'A nos amours de Pialat, sa figuration dans le clip Bamboleo des Gipsy King qui a lancé sa carrière, le tournage du Garçu, sa fascination pour Charlotte Perriand, son inclination pour les tenues androgynes, et son amour profond du cinéma : « Je ne peux pas vivre sans. Quand je ne travaille pas, je vois au moins un film par jour. Les plus riches de mes relations passent par cinéma. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Emmanuel Baux Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Feb 10, 2022 • 42min
#52 Vincent Dedienne
Paris, 11e arrondissement, non loin de Belleville, au fond d'une cour. Vincent Dedienne nous reçoit dans le premier appartement qui le « rassure » et dans lequel il se sent « bien ». S'y trouvent dans les placards, les jeux de société qui ont égayé sa jeunesse et un flipper qui le « détend énormément ».Le comédien âgé de 35 ans, en tournée avec son seul en scène Un soir de gala, évoque son enfance dans un petit village de Saône-et-Loire auprès de parents adoptifs aimants, son goût pour la couleur jaune et les bonbons Haribo, le choc de la découverte d'un spectacle de Muriel Robin en vidéo à 7/8 ans, sa fascination pour la poésie des chansons d'Alain Souchon ou de Vincent Delerm et pour le lyrisme des films de Xavier Dolan et de Christophe Honoré, son envie de mêler des choses a priori inconciliables, son admiration pour la prose d'Hervé Guibert, son désintérêt croissant pour la mode et sa conversion progressive du sucré au salé. « Maintenant, un crottin de Chavignol peut me faire lever la nuit. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Emmanuel Baux Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

Feb 3, 2022 • 45min
#51 Matali Crasset
Paris, au cœur du quartier de Belleville. Une maison-atelier située dans une ancienne imprimerie, au fond d'une allée. Matali Crasset nous reçoit dans un « espace qui ressemble beaucoup à ses recherches » avec des « bouts de projets, de livres, d'outils utilisés au quotidien ».La designeuse française âgée de 56 ans évoque son enfance dans un petit village de la Marne auprès d'un père Géo Trouvetou, ses années d'apprentissage auprès de Philippe Starck, le lancement de son propre studio en 1998, son approche de la création autour de scénarios de vie, son souci de recréer du commun, son rejet du canapé ou de la maison cocon, sa volonté de faire de l'hôtel un lieu où l'on vit « quelque chose de très fort qui n'est pas la maison », la nécessité de se tenir à distance des tendances marketing, sa passion pour les couleurs et les connexions entre son travail et l'anthropologie : « Pendant les confinements, je me suis nourrie de sciences sociales et d'art. Il nous faut comprendre comment on s'est tous fourvoyés et comment on peut maintenant déplacer les choses. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : guillaume Girault Musique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.