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Le goût de M

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Dec 16, 2021 • 39min

#46 Anne Berest

Paris, un quartier étudiant un peu hors du temps de la rive gauche. On monte les escaliers en bois. Direction le deuxième étage. Anne Berest nous reçoit chez elle, dans son appartement « parisien mais pas haussmannien », « comme une grotte » qui donne sur une cour assez sombre.La romancière de 42 ans, qui a sorti à l'automne son nouveau livre La Carte postale et a co-créé pour Arte la série Mytho, évoque son enfance auprès de parents soixante-huitards très permissifs, sa fascination pour une photo de Marguerite Duras, sa volonté de faire revivre pour sa mère ses grands-parents, son oncle et sa tante déportés, son travail d'écriture et son amour de la gastronomie juive : « Quand j'ai compris que ma mère nous a nourris en bonne ashkénaze, ça m'a bouleversée. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Dec 9, 2021 • 42min

#45 Sophie Fontanel

Paris 1er arrondissement. Une belle rue qui donne directement sur le jardin des Tuileries. Direction le dernier étage. Sophie Fontanel nous reçoit chez elle, dans un espace « monacal, fait de bric et de broc » dans lequel on reconnaît le grand miroir devant lequel elle se met en scène régulièrement sur Instagram.La journaliste mode et écrivaine, qui a sorti à l'automne son nouveau livre Capitale de la douceur, évoque son amour de la Côte d'Azur, des crocs et des tongs, sa passion pour l'écriture et les formes narratives, l'agression qu'elle a subi très jeune, son rapport complexe au milieu littéraire, son retour tardif au style de Greta Garbo et Katharine Hepburn et l'allure inspirante des gens qu'elle peut croiser dans la rue. Le tout avec sensibilité et verve : « Le confinement nous a mis des sornettes dans la tête, qu'on pouvait vivre no look. Mais très vite, on est no goût. Le covid nous fait perdre le goût. Voilà. »Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Dec 2, 2021 • 46min

#44 Anaïs Demoustier

Paris 19e. Un appartement près du parc des Buttes-Chaumont dans le même immeuble où vit son frère Stéphane, réalisateur. Direction le troisième étage. Anaïs Demoustier nous reçoit chez elle, dans un espace « tourné vers la nature, lumineux mais pas chichiteux ».La comédienne, à l'affiche de La Pièce rapportée d'Antonin Peretjatko (en salle) et de Chère Léa de Jérôme Bonnell (sortie le 15 décembre), évoque son père passionné de centres commerciaux, sa découverte de Barbara sur le tournage du Temps du loup d'Haneke, son goût des autres et des amours intenses, son coup de cœur pour Annette de Leos Carax et le whisky Caol Ila, son obsession pour les ciels et la délicatesse d'Emmanuelle Devos.Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Nov 25, 2021 • 36min

#43 Audrey Diwan

Paris 18e. Un immeuble haussmannien sur une petite place très vivante entourée de cafés. On pousse la très lourde porte, direction le deuxième étage. Audrey Diwan nous reçoit chez elle, dans un appartement « vivant » fait de bric et de broc qui « évolue au gré des rencontres et de ce que les gens ont envie d'y mettre ».La réalisatrice, qui sort son deuxième film L'Événement adapté du livre d'Annie Ernaux, évoque sa passion pour la lecture, l'écriture et la nuit, son admiration pour les cinéastes Ken Loach et Hirokazu Kore-Eda, son sentiment de transfuge de classe, son avortement, son goût profond de la liberté et, sur une note plus légère, sa détestation des poireaux et de la sardine.Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Nov 18, 2021 • 39min

#42 Riad Sattouf

Paris, un grand immeuble haussmannien. On prend l'ascenseur, direction le quatrième étage. Riad Sattouf nous reçoit chez lui, dans un appartement « pas très bien rangé, avec des petites choses marrantes à gauche à droite ».L’auteur de bande dessinée et réalisateur, qui sort le premier tome duJeune acteur sur les aventures de l'acteur Vincent Lacoste au cinéma, évoque son enfance en Syrie, son goût des films violents puis du hard rock, sa découverte du monde avec Tintin, sa passion pour les auteurs de BD de science-fiction (Moebius, Druillet, Loisel…), sa haine des frimeurs et des poseurs et son amour des bonnes choses en apparence simples en art comme en cuisine.Depuis trois saisons et désormais toutes les semaines, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Nov 11, 2021 • 39min

#41 Aïssa Maïga

Pour cette troisième saison, le Goût de M vous emmène à la découverte d'une nouvelle personnalité chaque vendredi. Un rendez-vous à retrouver gratuitement sur www.lemonde.fr et sur toutes les plateformes.----Proche banlieue parisienne, une maison dans une petite rue dégagée. On se croirait presque en Normandie ou au bord de la mer. On s'approche d'un grand portail. Aïssa Maïga nous reçoit chez elle, dans cette batisse ancienne, construite par une femme, qui l'« aide à se sentir ancrée ».L’actrice et réalisatrice, qui sort le documentaire Marcher sur l'eau, évoque sa petite enfance à Dakar entourée de mystères, sa passion pour Marilyn Monroe, son amour pour Sade, Indochine ou Duran Duran, le racisme auquel elle a été confrontée dans le monde de la publicité et du cinéma, le bonheur d'avoir un espace à soi ou sa détestation des betteraves et des mocassins à gland… Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Nov 4, 2021 • 39min

#40 Valeria Bruni Tedeschi

Pour cette troisième saison, le Goût de M vous emmène à la découverte d'une nouvelle personnalité chaque vendredi. Un rendez-vous à retrouver gratuitement sur www.lemonde.fr et sur toutes les plateformes.----Paris, 5e. Un appartement situé au troisième étage. Valeria Bruni-Tedeschi nous reçoit chez elle, un espace qu’elle juge « silencieux, vaste et serein ». L’actrice à l’affiche de La Fracture, le nouveau film de Catherine Corsini, et de la série d’Arte H24, vingt-quatre heures dans la vie d’une femme évoque pour nous comment se sont formés ses goûts.Dans notre podcast, elle aborde le parfum de l’herbe coupé, la passion de sa famille pour l’art, ses lectures de Leopardi, Goethe ou Raphaël Haroche, L’Incompris de Luigi Comencini, le théâtre, Patrice Chéreau, ses rôles de folles bourgeoises et ceux de « Baby Doll », Gena Rowlands, son clown intérieur, le politiquement incorrect, Woody Allen, la gaiété et le confort de sa garde-robe, le baiser comme thermomètre de l’amour et l’essai de Thich Nhat Hanh, Prendre soin de l’enfant intérieur, selon elle, « plus fort » qu’un anxiolytique.Valeria Bruni-Tedeschi y révèle notamment qu’elle a déjà été quittée parce qu’on la trouvait mal habillée et son attachement profond à la détente et au politiquement incorrect : « Le rire, c’est l’oxygène pour moi. Quand il n’y a pas le rire, ça m’étouffe un peu. »Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal) préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Mélissa PhulpinRéalisation : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Nov 3, 2021 • 37min

#37 Frédéric Pierrot (épisode complet)

Rendez-vous le 5 novembre pour la nouvelle saison du Goût de M. Chaque semaine, une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine racontera son histoire personnelle du goût. Mais aussi ses dégoûts. Comment elle s'est façonné un art de vivre, en continuité ou au contraire en rupture avec son milieu d'origine. Comment celui-ci a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences.---Frédéric Pierrot est le nouvel invité du podcast Le Goût de M proposé par M Le magazine du Monde. Le comédien a répondu depuis son appartement parisien aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia, à l'occasion de la sortie, le 16 juin, du film Seize printemps de Suzanne Lindon, dans lequel il joue le père de l'héroïne. Frédéric Pierrot évoque son enfance en Normandie entre un père vétérinaire de campagne et une mère, peintre amateure, qui s'occupait du cabinet de son mari et de ses quatre enfants. Adolescent, il aime flâner à vélo entre la maison familiale et Dieppe, aller au cinéma et se prend de passion pour la clarinette à l'occasion du festival de jazz local Jam Potatoes. Un court séjour aux États-Unis lors duquel, employé comme garçon de vestiaire d'un club de golf, il côtoie musiciens, écrivains, acteurs et danseurs le convainc de se lancer dans une carrière artistique. Attiré par la mise en scène, il devient au gré des rencontres machiniste avant de s'essayer à faire l'acteur.Le comédien qui a joué devant la caméra de Ken Loach, Jean-Luc Godard, Maïwenn ou Valérie Donzelli estime qu'« il est précieux de ne pas être identifié pour que les gens puissent se projeter ». Pour celui qui a marqué ce début d'année en jouant un psy dans la série En thérapie, il y a beaucoup de rapports entre le travail de l'acteur et celui de l'analyste. « Ce qui se dit n'est pas anodin » et laisse des traces profondes chez l'interprète. L'homme qui a le souci des choses durables aime prendre des nouvelles du monde en regardant les gens depuis une terrasse, curieux des autres et de ce qui l'entoure : « Tout ce qui permet d'ouvrir le monde est profitable, tout ce qui le referme est douloureux. »Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Réalisation : Sulivan ClabautMusique : Gotan Project  Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Nov 2, 2021 • 35min

#36 Vincent Darré (épisode complet)

Rendez-vous le 5 novembre pour la nouvelle saison du Goût de M. Chaque semaine, une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine racontera son histoire personnelle du goût. Mais aussi ses dégoûts. Comment elle s'est façonné un art de vivre, en continuité ou au contraire en rupture avec son milieu d'origine. Comment celui-ci a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences.---Vincent Darré est le nouvel invité du podcast Le Goût de M proposé par M Le magazine du Monde. Le styliste, décorateur, designer a répondu depuis son appartement parisien aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia, à l'occasion de sa nouvelle collection mode et déco pour Monoprix.Vincent Darré évoque son enfance dans une famille d'intellectuels de gauche du 14e arrondissement à Paris autour de Mai 68 et notamment l'influence de sa mère, une femme engagée, féministe et excentrique avec une vraie curiosité. Après la séparation de ses parents, il suit son père dans le Lubéron, fréquente une communauté belge baba cool, avant de revenir à Paris jouer les branchés new wave au Palace, aux côtés d'Eva Ionesco ou Christian Louboutin. « On était une bande de prétentieux arrogants, des sortes de petits punks d'opérette. On voulait paraître et être des personnages », se souvient-il de ces années-là.Bras droit de Karl Lagerfeld chez Fendi puis Moschino, Vincent Darré apprend auprès du grand créateur allemand à transformer tout problème en situation positive et à se réinventer. Pris au piège d'« une trajectoire qui ne [lui] ressemblait pas », il bascule dans les années 2000 de la mode vers la décoration. Avec succès. Pour Vincent Darré, un intérieur réussi, « ce sont de jolies lumières, des couleurs. Et des souvenirs mélangés avec des choses nouvelles ». Le touche-à-tout qui hait la banalité a le goût des personnalités singulières comme Arielle Dombasle, Loulou de la Falaise ou Valérie Lemercier. Celles et ceux « qui ont un monde sur leurs épaules, un univers qui les entoure ».Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Réalisation : Sulivan ClabautMusique : Gotan Project  Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
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Nov 1, 2021 • 43min

#35 Delphine Horvilleur (épisode complet)

Rendez-vous le 5 novembre pour la nouvelle saison du Goût de M. Chaque semaine, une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine racontera son histoire personnelle du goût. Mais aussi ses dégoûts. Comment elle s'est façonné un art de vivre, en continuité ou au contraire en rupture avec son milieu d'origine. Comment celui-ci a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences.---Delphine Horvilleur est l'invitée du podcast Le Goût de M proposé par M Le magazine du Monde. La rabbine, autrice et philosophe a répondu depuis son appartement parisien aux questions de la journaliste et productrice Géraldine Sarratia, à l'occasion de la sortie de son essai Vivre avec nos morts (Grasset).Delphine Horvilleur évoque son enfance dans la campagne champenoise entre un père médecin de campagne qui pense en marchant et une mère, très marquée par ses traumas familiaux, qui pense en prenant des bains. A 17 ans, elle part vivre en Israël. « Des années extraordinaires, raconte-t-elle, dans un pays où l'on sent la volonté de choisir la vie à tout prix. » Un autre séjour, à New York cette fois, lors duquel elle découvre un judaïsme plus progressif décide de sa vocation religieuse après des études de médecine et un début de carrière de journaliste.Considérée comme une grande voix du judaïsme libéral en France, Delphine Horvilleur aime faire parler les silences. Ainsi, elle explique que « les textes sacrés étaient en attente de notre lecture féministe contemporaine. Une chance pour nous et nos traditions. » D'autant que selon la rabbine, le « féminisme peut contribuer à la réalisation du message d'émancipation ancestral ». Horvilleur confie au passage qu'elle aime glisser des paroles de chanson dans ses sermons. « Il ne faut pas déconnecter la plus profonde des théologies de la plus superficielle des expériences en apparence. Ce sont des mondes qui dialoguent en nous. »Un podcast produit par Géraldine Sarratia (Genre idéal)Réalisation : Sulivan ClabautMusique : Gotan Project  Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

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