Le Panier

Laurent Kretz | Orso Media
undefined
Feb 8, 2022 • 1h 14min

#144 - Catch-up Jonak : Mettre en place un commerce unifié en restant droit dans ses bottes, avec Lisa Nakam

Nouvel épisode Catch-up dans lequel Laurent Kretz, cofondateur de CosaVostra, reçoit une invitée du Panier. Ensemble, ils font le point sur l’évolution de son business depuis leur dernière discussion. Au programme : commerce unifié, omnicanalité et internationalisation. Lisa Nakam est directrice générale associée chez Jonak, marque familiale spécialisée dans la chaussure en cuir. Dans l’épisode #38 du Panier, sorti le 7 mai 2020, elle expliquait les challenges rencontrés lors de la digitalisation de son entreprise.  Le passage au numérique a porté ses fruits : le chiffre d’affaires correspondant est passé de 8 à 45% du CA total en moins de 2 ans. Lisa Nakam pense qu’il est possible d’aller encore plus loin, et s’est fixé l’objectif d’atteindre les 70% en 3 ans. Ce que Jonak a appris depuis le premier passage de Lisa : # Le commerce unifié nécessite une vision globale sur les stocks, les produits, le client, les commandes, les services, mais aussi la communication. En effet, l’omnicanalité est possible uniquement si les réseaux sociaux, newsletters et autres contenus sont accordés. Jonak est passé de SoCloz à WSHOP de façon à n’avoir qu’un seul interlocuteur, avec l’Order Management System (OMS). # Le confinement a changé la donne pour les marques de retail : si le développement international en physique a ralenti, les contraintes sanitaires ont entraîné un développement omnicanal plus rapide. Pour Lisa Nakam, la société a connu un décloisonnement total des entreprises. # En Europe, les habitudes de consommation des clients ont également changé. Lisa Nakam explique que le taux de retour a explosé en passant à 70% en Allemagne depuis le début de la crise, et elle ajoute que la France est sur la même voie. # L’entreprise intègre dans le chiffre d’affaires des magasins les revenus qui proviennent du ship from store. Cela correspond aux commandes réalisées sur le site web mais livrées par les boutiques. Là où une grande enseigne détient un volume de stocks important, le temps alloué aux commandes est plus faible : les plus petites succursales bénéficient de ce mode de fonctionnement. Chez Jonak, cela coûte moins cher qu’une commande depuis l’entrepôt grâce aux services de coursiers. # Jonak s’inscrit dans une démarche RSE depuis 50 ans : la production est longtemps restée locale. Cependant, quand la marque s’est internationalisée, cette dimension a dû changer. Afin de rester propre à ses valeurs, elle a relocalisé les productions près des zones de vente, mais refuse de quitter l’Europe pour garder le contrôle sur les normes de fabrication. Pour en savoir plus sur les références abordées dans l’épisode : #143 - Club Med : La data et le parcours client, piliers de l’organisation et du marketing, avec Quentin Briard Suivez Jonak sur Instagram Suivez Jonak sur TikTok Pour découvrir tout ça, c’est par ici si vous préférez Apple Podcasts, par là si vous préférez Podcast Addict ou encore ici si vous préférez Spotify. Et n’oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcasts si l’épisode vous a plu. Le Panier est un podcast du label Orso Media.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
undefined
Feb 4, 2022 • 1h 4min

#143 - Club Med : La data et le parcours client, piliers de l’organisation et du marketing, avec Quentin Briard

Le sujet : Quand les destinations touristiques ferment du jour au lendemain, les entreprises de voyage doivent agir vite. Le secteur du tourisme est bouleversé par les mesures sanitaires, ce qui pousse ces entreprises à repenser leur parcours client. Après avoir écouté cet épisode, vous aurez tout compris aux séjours tout compris. L’invité : Quentin Briard est CEO Marketing, Digital et Tech du Groupe Club Med, dans lequel il travaille depuis plus de 20 ans. Après 10 ans passés à l’étranger, entre la Belgique, l’Australie et Singapour, il est de retour en France pour mettre à profit les enseignements qu’il a reçus au plus proche du marché chinois. Initiative : Le Club Med est une société d’hébergement touristique spécialisée dans l’all-inclusive et fondée en 1950 par Gérard Blitz. Son objectif : réinventer le bonheur des clients chaque jour, et les décharger de leurs contraintes. L’entreprise détient 65 resorts, partout dans le monde, pour 1,5 million de clients annuels. Si 27% d’entre eux sont français, près de 300 000 sont chinois, et le Groupe doit s’adapter à leurs nouveaux usages. Au micro de Laurent Kretz, cofondateur de CosaVostra, Quentin Briard rapporte les évolutions du Club Med depuis son arrivée en 2000. # Les super-apps comme WeChat, Fliggy, Baidu et Taobao façonnent le tourisme. Le Club Med a installé le paiement via WeChat en 6 mois pour répondre aux besoins de ses clients chinois. De même, le premier site responsive du Club Med a été créé à Singapour en 2011, 4 ans avant le reste du groupe.  # Si en Occident, le parcours d’achat dure 100 jours environ, passe par 11 points de contact, 1h30 de browsing web et 30 minutes de conversation, il ne prend que 14 jours et 2 à 3 points de contact en Chine. WeChat permet un browsing web faible, 80% des conversations avec les agents du Club Med ont donc lieu par chat. # La data permet une synergie forte entre les équipes opérationnelles et les équipes commerciales : les ramifications du CRM se prolongent jusqu’au Club. En effet, selon leur origine, les voyageurs n’ont pas les mêmes habitudes. # En 2021, le Club Med a internalisé sa communication. Couplée à un DCO (Dynamic Content Optimizer), elle a été réactive quant à l’ouverture de nouvelles destinations. Afin d’être le plus efficace possible, tout le contenu était prévu en amont. # Le Groupe Club Med s’inscrit dans une démarche RSE avec le programme Happy to care. Il respecte la certification BREEAM pour la construction de nouveaux resorts, Green Globe pour ses opérations, mais aussi un sourçage Agrisud pour des produits locaux, et a créé la première fondation d’entreprise en France en 1978 : la Fondation Club Med. Pour en savoir plus sur les références abordées dans l’épisode : Ulysse : Défriser le monde de l’aérien, avec Axel Guidicelli Cabinet Demain Converteo Agence79 Pour découvrir tout ça, c’est par ici si vous préférez Apple Podcasts, par là si vous préférez Podcast Addict ou encore ici si vous préférez Spotify. Et n’oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcasts si l’épisode vous a plu. Le Panier est un podcast du label Orso Media.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
undefined
Jan 28, 2022 • 1h 14min

#142 - Sunday : Ré-inventer l’expérience paiement au restaurant, l’ultra-scale dans le plus vieux secteur du monde, avec Kevin Meert

Le sujet : Si vous aussi vous avez déjà attendu le·a serveur·euse en essayant de créer un eye contact pendant (trop ?) longtemps pour payer au restaurant, alors vous allez ADORER cet épisode. Parce qu’avec Sunday, vous n’aurez plus jamais besoin de lever la main indéfiniment pour régler l’addition !   L’invité : Depuis avril 2021, Kevin Meert est Chief Sales Officer de Sunday, une web app qui digitalise le moment de paiement au restaurant. Concrètement, en tant que client·e vous accédez à l’application grâce à un QR code posé sur la table du restaurant. En le scannant vous avez non seulement accès au menu mais aussi la possibilité de régler directement depuis votre smartphone.   Sunday : Lancé en juillet 2020 après le premier confinement, Sunday s’adressait originellement aux 18 restaurants du groupe Big Mamma. Très vite, l’application a rencontré un taux d’adoption de plus de 60%, une augmentation de 40% de dons de pourboires et surtout, un gain de 12 minutes de taux de rotation par table. Que demander de plus ? Face à tant de succès, l’app a donc été proposée à un grand nombre de restaurateurs. Un peu plus d’un an après sa création, elle compte déjà plus de 3 000 restaurants adeptes. Et ce n’est que le début ! Au micro de Laurent Kretz, fondateur de CosaVostra, Kevin Meert revient sur la genèse de Sunday et met en lumière leurs différents apprentissages : # En n’obligeant plus les serveur·ses à gérer toutes les transactions, ils ont davantage un rôle de fidélisation vis-à-vis des client·es. # C’est Sunday qui s’adapte au logiciel de caisse du restaurant et non l’inverse. Aujourd’hui, l’application est déjà connectée avec plus de 20 logiciels de caisse. # L’application “mime” les actions de la vie réelle du serveur mais sans leur compliquer la tâche. # La plus grosse difficulté que rencontre actuellement Sunday : faire changer les habitudes des consommateur·rices qui règlent directement avec le·a serveur·se.. # Pour y faire face, ils se considèrent donc plus comme une boîte B2C que B2B et pensent avant tout à la facilité d’usage des clients finaux. # Enfin, pour les restaurateurs, le coût de l’application est exactement le même que leur TPE classique. Cet épisode accueille aussi un special guest qui n’est autre que Matthieu Stefani ! Merci à Georges Abi-Heila d’avoir permis cet épisode. Ils y parlent aussi d’anciens épisodes du Panier et des épisodes de la série spéciale Paiement en Ligne : #110 - Too Good To Go : Sauver 80 millions de repas dans 18 pays du monde en 5 ans, avec Georges Abi-Heila #113 - DĒVOR : La cuisine est-elle morte ? avec Jean Valfort #117 - Série Spéciale Paiement – Le mille-feuille de la transaction, avec Antoine Grimaud de PlayPlug #119 - Série Spéciale Paiement – Le paiement instantané et l’avenir des marketplaces, avec Romain Mazeries de MangoPay #121 - Série Spéciale Paiement – L’innovation au service de l’inclusion financière, avec Francis Barel de PayPal #122 - Série Spéciale Paiement : les enjeux du paiement sur l’omnicanal, avec Jérémy Buffalon de HiPay #135 - Série Spéciale Paiement : le futur du paiement est déjà là, avec Philippe de Passorio de Adyen Et de Génération Do It Yourself : #46 Tigrane Seydoux – BIG MAMMA – Comment importer l’Italie à Paris ? Pour découvrir tout ça, c’est par ici si vous préférez Apple Podcasts, par là si vous préférez Podcast Addict ou encore ici si vous préférez Spotify. Et n’oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcasts si l’épisode vous a plu. Le Panier est un podcast du label Orso MediaHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
undefined
Jan 25, 2022 • 1h 26min

#141 - Amazon : comment se lancer et progresser sur la marketplace, avec Laurent Broncard

Le sujet : On ne la présente plus, c’est LA marketplace la plus connue en France (et dans le monde). En quelques années, au même titre que Google, Amazon s’est hissée au rang de moteur de recherche pour acheter TOUT ce que vous voulez. Alors forcément, la plateforme regorge de bons conseils pour les e-commerçants ! L’invité : Laurent Broncard est Responsable Marketplace, Biens culturels et Produits de grande consommation chez Amazon. Au quotidien, il aide donc les TPE, PME et professionnels à se digitaliser et devenir des as du e-commerce grâce à Amazon. Amazon : Fondé en 1994, Amazon a très vite trouvé sa place parmi les GAFAM et est désormais l’un des sites les plus visités en France et en Europe. En 2022, la marketplace embauche plus de 15 000 employés directs en France et plus de 25 000 employés indirects. Elle aide également plus de 13 000 vendeurs français à exporter leurs produits en France mais aussi dans le monde ! Au micro de Laurent Kretz, fondateur de CosaVostra, Laurent Broncard explique comment ils aident les entreprises à se digitaliser et donne quelques conseils pour réussir sa stratégie de vente sur Amazon : # Parce qu’en 2022 il est essentiel de vendre sur internet, Amazon a lancé “L’accélérateur du numérique”, une formation gratuite qui accompagne les entrepreneurs français dans leur digitalisation.  # En parallèle, la marketplace propose des webinars, des bootcamps et des coachings personnalisés pour accompagner les e-commerçants. # Amazon accompagne les entreprises et facilite l’export de leurs produits à l’international pour leur permettre de faire croître leur chiffre d’affaires. # Pour bien vendre ses produits sur la plateforme il faut d’abord créer son catalogue produit. # Ensuite, il faut mettre en place plusieurs pages produits avec de belles photos et une description exhaustive et factuelle. # Enfin, il est également important de créer un branding autour de sa marque qui facilitera l’acte d’achat des consommateur·rices. # Et pour gérer vos stocks, Amazon propose deux possibilités : Vous gérez vos stocks seul. Vous synchronisez votre stock avec la plateforme et gérez l’envoi seul. Amazon gère votre stock et les envois des produits (cela génère généralement 60% de taux de conversion en plus). Ils y parlent aussi d’anciens épisodes du Panier : #128 - Nooz Optics : Facebook Ads et Amazon pour faire 3M€ de CA en 18 mois, avec Alex Doolaeghe Pour découvrir tout ça, c’est par ici si vous préférez Apple Podcasts, par là si vous préférez Podcast Addict ou encore ici si vous préférez Spotify. Et n’oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcasts si l’épisode vous a plu. Le Panier est un podcast du label Orso MediaHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
undefined
Jan 21, 2022 • 1h 16min

#140 - Ulysse : Défriser le monde de l'aérien, avec Axel Guidicelli

Le sujet : Pendant la crise du covid-19, les avions ont été cloués au sol. Si vous connaissez sûrement quelques compagnies aériennes, avez-vous entendu parler des Global Distribution Systems ? Dans ce nouvel épisode du Panier, envolez-vous avec Laurent Kretz, cofondateur de CosaVostra, vers un milieu plus complexe qu’il n’en a l’air, et qui mérite qu’on s’attarde sur les thématiques vente et ecommerce. L’invité : Afin de valider son diplôme en business development et entrepreneuriat à la NEOMA Business School de Reims, Axel Guidicelli est parti faire le tour du monde. De retour en France et des idées plein la tête, il rencontre Lancelot Hardel avec qui il cofonde le site de vente de billets d'avion Ulysse. Initiative : Ulysse a été créé en septembre 2017 à partir d’un constat simple : “si voyager est la plus belle chose au monde, réserver un billet d'avion est l’une des pires.” L’objectif de la plateforme ? Simplifier l’expérience des utilisateurs, avec une offre pratique et un service client attentif. Axel Guidicelli revient sur les 4 premières années de service d’Ulysse et ses apprentissages : # Dans le monde du transport aérien, il faut composer avec des structures variées : les agences de voyage, les compagnies aériennes, les comparateurs en ligne (Skyscanner, Kayak, Liligo…) et les Global Distribution Systems (Galileo/Travelport, Amadeus et Sabre). Ces systèmes de réservation centralisés se sont développés dans les années 1990, et concentrent des offres aériennes et hôtelières qui soutiennent le tourisme. # La rémunération d'Ulysse est constituée d’une commission sur chaque billet, à laquelle s’ajoute une rétrocommission des compagnies aériennes selon leur immatriculation IATA (Association du transport aérien international). Cela leur a permis de lancer un site sans publicité ni frais cachés, pour une meilleure expérience utilisateur. # Le recrutement de nouveaux utilisateurs se fait en grande partie par le bouche à oreille : les clients satisfaits sont souvent les meilleurs prescripteurs ! Ulysse a également rendu disponible l’achat de cartes cadeaux, qui fonctionne bien en fin d’année, et alimente régulièrement ses réseaux sociaux (Instagram, et bientôt TikTok). # La qualité du service client est un point important. Ulysse y investit la moitié de ses ressources tech et vient de lever 4 millions d’euros afin de passer à la vitesse supérieure. Malgré un véritable challenge d’automatisation, Ulysse compte garder une relation humaine avec les clients. # Pour répondre aux nouveaux enjeux du paiement, la startup se plie aux exigences des consommateurs. Elle propose trois alternatives : le paiement CB classique avec Checkout, le paiement partagé avec Daisy by Le Pot Commun, et le paiement en cryptomonnaies (Bitcoin) avec Cryptio et Coinbase. Pour en savoir plus sur les références abordées dans l’épisode : #34 – MisterFly : Comment le rebel des voyagistes en ligne est devenu numéro 2 en 5 ans avec Frédéric Pilloud Série spéciale paiement GDIY - KissKissBankBank & Midnight Trains : Réinventer le train de nuit après avoir inventé le crowdfunding, avec Adrien Aumont L’obsession du service client, Jonathan Lefèvre Pour découvrir tout ça, c’est par ici si vous préférez Apple Podcasts, par là si vous préférez Podcast Addict ou encore ici si vous préférez Spotify. Et n’oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcasts si l’épisode vous a plu. Le Panier est un podcast du label Orso Media.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
undefined
Jan 14, 2022 • 1h 7min

#139 - Sunday Love : Du love, du hardware, du software et 3M€ en 2 ans, la recette de Nelly Meunier

Le sujet : Tout commence avec l’envie de garder du lien avec sa grand-mère en maison de retraite. Alors que 3 petits enfants sont aux quatre coins du monde, ils mettent au point un système pour envoyer des photos à leur grand-mère directement sur sa télévision. Et la promesse dépasse leurs attentes. L’invitée : En 2016, après l’avoir testé avec sa grand-mère, Nelly Meunier imagine la Sunday Box pour permettre à toutes les familles de rester en contact avec leurs seniors. Et l’idée plaît instantanément. Avant même que les prototypes ne soient conçus, ils récoltent un bon nombre d’emails de futur·es client·es. En 2021, ils ont vendu plus de 25 000 Sunday Box, utilisées par plus de 150 000 personnes. Sunday Box : Le concept ? Un petit boîtier connecté permettant de recevoir automatiquement des photos et des vidéos de toute la famille sur sa télévision où que l’on se trouve. Il est également équipé d’une petite télécommande en forme de cœur qui clignote dès qu’une nouvelle photo ou vidéo est envoyée. Petite nouveauté, la Sunday Box proposera bientôt des visio conférences. Au micro de Laurent Kretz, fondateur de CosaVostra, Nelly Meunier détaille les différentes étapes de la création de la Sunday Box et se livre sur ses meilleurs apprentissages : # Dès le départ, leur produit a cartonné et pour cause : il répondait à un vrai besoin low tech. # Alibaba peut aussi vous aider à trouver votre futur fournisseur. Cela a été le cas de Nelly qui travaille toujours avec lui. # Assumer le Made in China. Certains produits ne peuvent tout simplement pas être réalisés en France. # Les campagnes de crowdfunding peuvent être très utiles pour s’adresser à ses utilisateurs finaux. # Puisque ce sera ensuite à la famille d’onboarder les grands-parents, il faut qu’ils comprennent parfaitement le fonctionnement du produit. Pour cette raison, dès le départ ils ont fait plusieurs démos grâce à des campagnes influenceurs et dans les magasins Boulanger où ils étaient distribués. # Après un début en retail, Sunday Love a finalement abandonné la vente en boutique. La raison ? Cela demande une stratégie de vente conséquente qu’il faut imaginer en amont. # La présence sur Amazon est aujourd’hui presque obligatoire. # Il est important de comprendre son marché pour mieux cibler ses utilisateurs. Par exemple, 25% des gens ayant déjà acheté une Sunday Box en rachètent une nouvelle. Ils y parlent aussi d’anciens épisodes du Panier : #31 – Morphée : 500 000 € de vente dans les 2 premiers mois #33 - Les Mini Mondes : Comment vendre des jouets sur Linkedin ? #Catch-up 5 – Lunii : Il était une fois … une startup en hypercroissance qui rapatrie sa production pour être fidèle à ses valeurs #114 - Lovebox : comment craquer le code des États-Unis, avec Jean Grégoire Pour découvrir tout ça, c’est par ici si vous préférez Apple Podcasts, par là si vous préférez Podcast Addict ou encore ici si vous préférez Spotify. Et n’oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcasts si l’épisode vous a plu. Le Panier est un podcast du label Orso MediaHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
undefined
Jan 7, 2022 • 1h 5min

#138 - Bigblue : 10 tips pour booster ses ventes grâce à l'UX post-achat, avec Tim Dumain

Le sujet : Que ce soit en ligne ou hors ligne, l’expérience client est un enjeu important pour le secteur de la vente. Découvrez comment elle peut vous aider à cultiver votre business avec Laurent Kretz, cofondateur de CosaVostra. L’invité : Tim Dumain est le cofondateur et CEO de Bigblue, un service d’optimisation de l’expérience client pour les e-commerçants. Il a créé sa première entreprise, Morning, à 19 ans. Plus de 10 ans et une revente plus tard, c’est un expert en stratégie de croissance et gestion de communauté. Initiative : Bigblue a été lancé en 2018. C’est l’operating system des marques : il a pour objectif de maximiser l'expérience post-achat et la logistique. La satisfaction des clients passe par “la satisfaction ultime des marques”. Tim Dumain vous propose 10 tips pour booster vos ventes grâce à l’UX post-achat : Indiquer la date de livraison exacte. Seules certaines entreprises peuvent se permettre de résoudre ce véritable challenge de la data, mais cela représente d’après lui 9% d’abandons de panier en moins. Offrir plus d’options d’expédition. Eh oui, tout le monde ne veut pas se faire livrer chez soi ! Il faut être arrangeant, permettre la livraison en point relais, à une certaine heure de la journée… Prévoir la livraison express. Selon la période de l’année, n’importe qui peut en avoir besoin. Il ne tient qu’à vous de sauver Noël ! Proposer un acheminement gratuit. Si ce n’est pas possible, il convient d’avoir une offre de livraison gratuite à partir d’un certain coût. Tim Dumain vous conseille de placer ce montant de 10 à 15% au-dessus du panier moyen de façon à augmenter ce dernier. Soigner la communication auprès des clients. Les emails de suivi affichent un taux d’ouverture exceptionnel de 75% (25% pour tout autre message de communication). Pourquoi ne pas en profiter pour proposer des produits additionnels ? Mesurer la satisfaction client. Il est 7 à 8 fois moins cher d’amener un client à commander une fois de plus plutôt que d'en faire venir un nouveau. Faciliter les retours. Cela renvoie l’idée que la marque fait confiance à ses consommateurs. La politique de retours doit être simple, lisible, et intégrée aux coûts. Réfléchir à la lifetime value. Un client unique ne représente pas forcément une seule transaction : d’après Tim Dumain, il faut rendre l’expérience d’achat mémorable pour le pousser à repasser commande. Soigner l’unboxing. C’est le seul lien physique avec le public: une boîte brandée, un petit mot, une gift note… Traitez chacun de vos clients comme s’il était un influenceur. Rester en totale transparence sur le cut off. Préparez-vous à signaler tout désagrément sur le trajet afin d’éviter l’effet déceptif et frustrant de ne pas être livré au moment où on devrait l’être. Pour en savoir plus sur les références abordées dans l’épisode : EmailClub : Si tu fais pas 30% de ton CA par e-mail, t’es une buse ! avec Thomas Pedegaye Lovebox : comment craquer le code des États-Unis, avec Jean Grégoire Emily’s Pillow : De 0 à 1,6M€ de CA en 2 ans alors qu’elle ne connaissait rien au digitial, avec Laure Lagarde Unbottled Contactez Tim Dumain par mail : tim@bigblue.io Pour découvrir tout ça, c’est par ici si vous préférez Apple Podcasts, par là si vous préférez Podcast Addict ou encore ici si vous préférez Spotify. Et n’oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcasts si l’épisode vous a plu. Le Panier est un podcast du label Orso Media.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
undefined
Dec 29, 2021 • 1h 21min

#137 - What Matters : faire 3M€ de CA en 1 an sans précipitation, avec Franck Ladouce

Le sujet : L’entrepreneuriat respectueux de l’environnement a de belles années devant lui. Fin 2021, en France, de nombreuses start-up for good fleurissent. Ce succès n’est pas instantané : il faut savoir prendre son temps. Si le marché du commerce de détail semble bouché, il suffit parfois d’un concept solide, mûrement réfléchi, pour se faire une place et faire évoluer les mentalités. L’invité : Après 10 ans chez Keneo, son agence spécialisée dans la conception, l’organisation et l’amplification d’expériences sportives, Franck Ladouce a fini par se lancer dans le retail. En cofondant Yellow Duck en 2018 avec Charlotte Catton, il intègre un projet responsable. Initiative : Cette initiative, c’est une marque de produits soin, hygiène et maison, bio et made in France, commercialisée par Yellow Duck sous le nom de What Matters. L’entreprise a réalisé plus de 3 millions d’euros de chiffre d’affaires depuis septembre 2020. Franck Ladouce fait le bilan sur cette année record : # Le marché de la vente de détail est une industrie de volume, dominée par les coûts. Les consommateurs attendent la promotion pour acheter : tant que de grands acteurs ne bougent pas, il n’y a pas d’innovation. Il existait donc une opportunité pour What Matters, qui, sans être militante, se positionne comme une marque engagée. # Franck Ladouce ne considère pas les start-up 900.Care, Respire, la marque en moins. ou SPRiNG comme des concurrentes. En effet, pour lui, elles proposent toutes des valeurs différentes de celles des grands groupes industriels et éduquent le marché afin de faire évoluer les habitudes de consommation du public dans le bon sens. # Avant même de lancer ses produits, la communication de What Matters sur les réseaux sociaux était capitale. Pour faire d’Instagram un véritable pré-site, l’entreprise a eu recours à des contenus sponsorisés et a rapidement atteint les 10 000 abonnés. L’objectif : définir le ton, les valeurs, et parler aux influenceurs. Un an plus tard, 30% des interactions sur le site viennent de la page Instagram.  # Si les consommateurs français sont de plus en plus sensibles aux problématiques de développement durable, leurs achats ne le reflètent pas toujours. Franck Ladouce et Charlotte Catton ont choisi de s’adresser au plus grand nombre, à celles et ceux qui veulent passer à une consommation écologique, sans les faire culpabiliser. # What Matters vend ses articles en direct to consumer, sur certaines places de marché et sur quelques magasins en physique. En communiquant beaucoup sur les réseaux sociaux, la start-up génère du trafic pour les boutiques retail. Le groupe Printemps, par exemple, a cru en son concept et a même mis à sa disposition un stand de 25m² entre Chanel et Givenchy. La preuve que si les points de vente sont en cohérence avec la marque, on peut faire de grandes choses. Pour en savoir plus sur les références abordées dans l’épisode : 1,5 million de CA en huit mois avec des produits bios et innovants, avec Franck Ladouce de What Matters Verescence Amazon Google Shopping Pour découvrir tout ça, c’est par ici si vous préférez Apple Podcasts, par là si vous préférez Podcast Addict ou encore ici si vous préférez Spotify. Et n’oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcasts si l’épisode vous a plu. Le Panier est un podcast du label Orso Media.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
undefined
Dec 22, 2021 • 57min

#136 - Superproducteur : développer un modèle de production local à destination d’une cible pro, avec Pauline Bignon

Le sujet : La prise de conscience des enjeux écologiques et sociaux de l’utilisation de matières premières à bas coût dans l’industrie agroalimentaire entraîne une évolution du métier d’agriculteur. Dans cet épisode du Panier, Laurent Kretz, cofondateur de CosaVostra, explore une initiative entrepreneuriale qui dynamise ce secteur d’activité. L’invitée : Pauline Bignon se définit comme une “Gourmette passionnée”. À l’occasion de sa formation au Conseil en restauration à l’École Ducasse, elle côtoie des chefs cuisiniers engagés sur le sourcing de leurs produits et cofonde Superproducteur avec Frank Cedolin en 2014 pour répondre à ces besoins. Initiative : Superproducteur est une marque de recettes apéro-dînatoires 100% artisanales et naturelles. Elle conçoit ces guides avec des agriculteurs français, qui prennent en charge la production des matières premières et la transformation des denrées. Enfin, elle assure la distribution auprès d’un public B2B. # En fin d’année 2021, l’entreprise travaille avec 16 producteurs partout en France : fruits, légumes, viandes, grains, etc. Elle prend en charge la distribution dans plus de 1600 points de vente sur tout le territoire, et a vendu 300 000 produits depuis sa création en 2014.  # La première étape : chercher des producteurs. Pour vendre leurs produits, ces derniers participent à des marchés, et/ou travaillent avec le secteur de la grande distribution, ce qui contribue à la paupérisation du milieu. Là où leur salaire est de 1390€ par mois en moyenne, l’intérêt de Superproducteur, c’est un chiffre d’affaires garanti à hauteur de 20 à 50% de revenus supplémentaires. # Quand les recettes sont définies, la transformation peut avoir lieu. Si le métier de producteur n’a rien à voir avec celui de la transformation, l’accompagnement est primordial pour donner un produit qui a plus de valeur. ⅓ du processus de transformation du réseau Superproducteur est fait sur place, et ⅔ à moins de 150km, ce qui donne des produits de meilleure qualité et un impact écologique plus faible. # Les commandes ont lieu sur le site de Superproducteur, ce qui témoigne d’une volonté de digitalisation du secteur agroalimentaire. Cette dynamique, bien que naturelle, s’est accélérée suite à la pandémie de covid-19 : pas à pas, dans une optique customer oriented, l’entreprise intègre ses partenaires à son approche conseil et assure leur pérennité. Dans un souci d’automatisation, le règlement se fait par prélèvement avec GoCardless et permet aux clients de gagner du temps. # Les marchandises sont stockées dans un entrepôt au Mans avant d’être redistribuées. Cette position stratégique permet de réduire les trajets pour leur réception mais aussi leur livraison. 60% des produits parviennent aux restaurateurs (cafés, hôtels, restaurants) et 40% en retail (cavistes, traiteurs). Les partenaires sont pour la plupart issus des circuits courts, et la collaboration passe souvent par le bouche à oreille, mais, pour Pauline Bignon, la recherche de nouveaux points de distribution est tout aussi importante que la production. Pour en savoir plus sur les références abordées dans l’épisode : Ecojoko : Innover pour contrer le gaspillage énergétique, avec Laurent Bernard Ernesti : devenir l’acteur référent de l’accompagnement de nuit, avec Quentin Zakoian Saleor Pour découvrir tout ça, c’est par ici si vous préférez Apple Podcasts, par là si vous préférez Podcast Addict ou encore ici si vous préférez Spotify. Et n’oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcasts si l’épisode vous a plu. Le Panier est un podcast du label Orso Media.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
undefined
Dec 17, 2021 • 47min

#135 - Série Spéciale Paiement : le futur du paiement est déjà là, avec Philippe de Passorio de Adyen

Le sujet : Dans cette série spéciale paiement, faites la rencontre des acteur·rices incontournables du paiement en ligne. L’objectif ? Répondre à TOUTES les questions que vous vous posez et vous aider à trouver la meilleure solution de paiement qui correspond à vos besoins. L’invité : Philippe de Passorio devient Managing director France et Italie pour Adyen fin 2015. Après un parcours fourni en expériences business, e-commerce et CRM au niveau international, il connaît le milieu des services financiers sur le bout des doigts. Depuis Milan, où il travaille, il répond aux questions de Laurent Kretz, cofondateur de CosaVostra.  Initiative : Adyen est une société néerlandaise au rayonnement international, valorisée à 71 milliards de dollars en bourse. Elle repose sur une technologie liée au schéma de paiement, qui permet de gérer son traitement à la fois en ligne et en magasin. En prenant le contrôle de la chaîne de valeurs, elle permet une plus grande flexibilité pour les commerçants. Quelques points abordés au cours de cet épisode : # Pour Philippe de Passorio, il est important de mettre le client au cœur de la discussion. Tout se joue sur sa perception de l’expérience de paiement. Les commerçants doivent adapter leur marketplace à ses préférences (iDEAL, WeChat Pay, Alipay…) et intégrer de nouvelles technologies afin de ne pas passer à côté d’une part non négligeable de leur chiffre d’affaires. # L’un des enjeux principaux du travail d’Adyen, c’est l’optimisation du taux d’autorisation. En sachant pourquoi le paiement a pu échouer, il leur est possible d’orienter le client vers une alternative rapidement afin de ne pas briser le processus d’achat. La solution n’est pas la même en cas de problème technique, d’argent insuffisant sur le compte ou de faute de frappe.  # En France, les cartes bleues sont cobrandées : elles comportent à la fois l’option Visa/MasterCard et l’option Carte Bancaire. Ainsi, si le schéma de paiement global ne fonctionne pas, il est possible de passer au schéma local, à frais différents. Cette particularité est partagée avec les Italiens, qui utilisent la technologie Bancomat. # En 2021, la fraude bancaire est mieux maîtrisée, notamment grâce à la technologie du Shopper DNA. Cette dernière permet de déterminer l’identité des clients au moment du paiement en analysant leur adresse IP, leur adresse de livraison, leur adresse email, etc. Ce procédé prouve à quel point la data est importante, et que les commerçants ont un vrai intérêt à l’intégrer au CRM. # Les clients d’Adyen tirent parti des innovations du marché. Pour répondre au besoin d’Uber de rendre le paiement le plus direct possible, un outil a été développé pour passer par un compte bancaire entré au préalable sur l’application. D’autre part, la nouvelle technologie Automatic Billing Updater, en partenariat avec MasterCard, permet à Spotify de mettre à jour la carte bancaire automatiquement une fois qu’elle atteint sa date d’expiration. L’expérience d’achat est de plus en plus positive : le futur du paiement est déjà là. Pour en savoir plus sur les références abordées dans l’épisode : Le Panier : Série Spéciale Paiement Algorithme de Luhn Comprendre la directive DSP2 Pour découvrir tout ça, c’est par ici si vous préférez Apple Podcasts, par là si vous préférez Podcast Addict ou encore ici si vous préférez Spotify. Et n’oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcasts si l’épisode vous a plu. Le Panier est un podcast du label Orso Media.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

The AI-powered Podcast Player

Save insights by tapping your headphones, chat with episodes, discover the best highlights - and more!
App store bannerPlay store banner
Get the app