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Bababam
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Dec 23, 2019 • 4min

Qu'est-ce que le foie gras ?

Le foie gras est une spécialité culinaire française, conçue à partir du foie d’un canard ou d’une oie engraissée grâce au gavage pendant plusieurs jours. Ce plat de fête fait polémique auprès des défenseurs du bien être animal et a déjà été interdit dans de nombreux pays.Le gavage des oiseaux, ce n’est pas récent : les égyptiens de l’antiquité y avaient déjà recours pour engraisser des animaux. Quant au foie gras, il serait apparu dans la Rome antique. Il continue d’être produit en Europe grâce aux juifs, et devient peu à peu un patrimoine culturel français. Les Français sont si fiers de leur foie gras qu’ils l’ont inscrit dans la loi : “Le foie gras fait partie du patrimoine culturel et gastronomique protégé en France.” Dans les années 1980, sa production s’industrialise : le foie gras est produit à la chaîne… et on en mange tous les Noël.Aujourd’hui, on élève des oies, mais surtout des canards mulards pour la production de foie gras. Ces animaux sont gavés pendant une douzaine de jours avant d’être envoyés à l'abattoir. Pendant cette période, on enfonce plusieurs fois par jours, à l’aide d’un tube de 25 cm de long, une grande quantité de maïs dans œsophage des volatiles. Le gavage permet de faire grossir le foie des animaux, jusqu’à atteindre la stéatose hépatique, une lésion du foie liée à une surcharge en graisses.Chaque année, le foie gras est dénoncé par les associations de défense du bien-être animal, comme L214 en France. Les experts européens affirment que le gavage peut être une source de souffrance : les organes qui se trouvent autour du foie sont compressés, les animaux sont fatigués et peuvent souffrir de diarrhées. C’est pourquoi plusieurs pays ont interdit le gavage : l’Argentine, l’Etat de Californie, Israël, ou la Suisse par exemple. Fin 2019, la ville de New-York a adopté un texte interdisant la fabrication, la vente et la possession de foie gras à partir de 2022. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Dec 21, 2019 • 4min

Qu'est-ce que la zététique ?

La zététique est une méthode utilisée pour proposer une explication scientifique à des phénomènes dits paranormaux. En d’autres mots, la zététique est l’art du doute, un outil pour la pensée critique, que brandissent chercheurs et vulgarisateurs pour apporter de la raison dans les débats.Le mot zététique vient du grec “zetein”, qui veut dire “chercher”. Or l’humain a besoin de chercher, chercher des raisons, des explications sur le monde qui l’entoure. Pourtant, le cerveau n’est pas toujours très malin pour déceler la vérité. Nos perceptions et nos intuitions s’avèrent souvent fausses, c’est ce qu’on appelle des biais cognitifs. C’est ici qu’intervient la zététique, un outil que tout individu qui tente de comprendre et décrire une réalité peut utiliser.Dans la Grèce antique déjà, Platon décrit la maïeutique socratique qui cherche les contradictions dans un raisonnement. Mais la zététique au sens moderne n’est pas qu’une histoire de posture philosophique. C’est un outil pour la pensée critique. Le terme est popularisé par des chercheurs dans les années 1970 d’abord aux Etats Unis, puis en France, formalisée par le professeur Henri Broch. Il définit la zététique comme “la méthode d’investigation scientifique des phénomènes réputés paranormaux”.En effet, le professeur Broch a beaucoup écrit sur les phénomènes paranormaux et les pseudosciences : les théories qui se donnent l’apparence de la science. On peut citer l’astrologie, l’homéopathie, les ovnis, mais aussi certains mythes comme celui de la momie tueuse ! Le professeur Broch proposait même d’offrir 200 000 euros à quiconque prouverait avoir des super-pouvoirs que la science ne peut pas expliquer. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Dec 19, 2019 • 4min

Qu'est-ce que la Génération Z ?

La génération Z est un groupe de personnes nées à partir de la fin des années 1990. Comme toutes les générations, elle aurait ses propres caractéristiques : on qualifie la génération Z tantôt d’hyper-numérique, tantôt de super-idéaliste et carrément déprimée. Mais est-ce que tout cela est bien fondé scientifiquement ? Le terme “Génération Z” serait né à l’occasion d’un concours organisé par le quotidien USA Today pour nommer la nouvelle génération. On n'a pas été chercher bien loin : la génération Z succède à la génération Y, aussi appelée millenials, succédant eux même à la Génération X.Quand on a commencé à définir la génération Z, certains ont considéré que 1995 était une date charnière, d’autres préféraient choisir l’an 2000. Finalement, le Pew Research Center, un think tank et institut de statistiques américain a fixé le début de la génération Z au 1er janvier 1997, sans date de fin pour l’instant.Le choix est forcément un peu arbitraire. Les chercheurs le justifient par le fait que les personnes nées à partir de ce moment là ont une perception du monde différente : ils n’ont pas vraiment de souvenir du 11 septembre 2001 et ont toujours vécu dans un monde ébranlé par le terrorisme. Ils n’ont pas vraiment vécu l’évolution des nouvelles technologies, mais sont nés avec des ordinateurs entre les mains.Selon The Economist : la génération Z serait plus éduquée, plus ouverte et militante, mais aussi plus stressée que les précédentes. Et puis surtout, on adore critiquer ces jeunes qui arrivent sur le marché du travail : on les aurait trop chéris, ils seraient fragiles, dépendants de leur smartphones, asociaux, incapable d’accepter la hiérarchie… Bref, un vrai casse-tête pour les entreprises. Mais aussi une opportunité : ils seront bientôt la plus grande catégorie de consommateurs. Mieux vaut apprendre à les comprendre… Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Dec 16, 2019 • 4min

Qu'est-ce que la phagothérapie ?

La phagothérapie est une méthode de traitement des infections bactériennes, qui utilise des bactériophages. Sauf exception, elle n’est plus pratiquée en occident depuis des décennies. Mais face à l’antibiorésistance, de plus en plus de médecins et chercheurs y voient une solution d’avenir.En 1917, le chercheur Félix d’Hérelle découvre la phagothérapie. Le principe est le suivant : les bactériophages sont des virus naturellement présents dans l’environnement. On leur donne aussi le petit nom de phages. Ces phages, lorsqu’ils rencontrent une bactérie, vont s’y introduire et se multiplier, jusqu’à l’éliminer.Ainsi en utilisant des phages, et même des cocktails de phages, on peut guérir certaines infections : de la simple plaie à l’infection osseuse, en passant par les staphylocoques dorés ou les infections respiratoires par exemple. Au lieu d’avoir un médicament, l’antibiotique, qui détruit toutes les bactéries sur son passage, on a médicament bien précis et adapté pour chaque patient. On parle même d’autophage, un genre de phage personnalisé.Alors pourquoi on soigne les infections avec des antibiotiques plutôt qu’avec des phages ? Au moment de l’invention des antibiotiques, les pouvoirs publics ont considéré qu’ils étaient plus pratiques. Si bien qu’on a progressivement oublié les phages : en France, l’institut Pasteur a détruit ses dernières réserves de phages dans les années 1980.Mais quelques décennies plus tard, c’est la panique : certaines bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques. Alors les chercheurs se penchent à nouveau sur les phages : pourraient-ils être la solution ? Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Dec 14, 2019 • 4min

Qu'est-ce que le pinkwashing ?

Le pinkwashing est une stratégie politique et commerciale, consistant pour un Etat ou une entreprise à se montrer proche des personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuelles et trans). Le pinkwashing donne une image moderne et progressiste, mais cache des pratiques pas toujours respectueuses des minorités.En Français, on pourrait traduire “pinkwashing” par “repeindre en rose”. Ce terme est inventé au début des années 2000 pour dénoncer les entreprises qui utilisent les campagnes contre le cancer du sein pour se donner une bonne image. Mais très vite, on parle aussi de “pinkwashing” pour critiquer les campagnes de communication de certaines marques ou institutions qui tentent de se donner une image gayfriendly, c’est-à-dire proche des personnes homosexuelles.L’un des cas de pinkwashing les plus critiqué est celui d’Israël. page Le journaliste Jean Stern explique dans son livre “Mirage gay à Tel Aviv” que le gouvernement israélien a consciemment déployé une campagne de communication en faveur des personnes LGBTQ à partir de 2008, sous l’impulsion de la ministre des affaires étrangères Tzipi Livni, dans le but d’attirer les homosexuels étrangers à Tel-Aviv.On pourrait y voir un progrès, mais des universitaires et des associations critiquent le double-discours qui peut se cacher derrière le pinkwashing. Dans le cas d’Israël par exemple, l’homophobie reste très marquée en dehors de Tel-Aviv. Selon Jean Stern, près de la moitié des Israélien considèrent l’homosexualité comme une maladie. Et au-delà des question de sexualité, le pinkwashing permet à Israël de se donner une image progressiste à l’international, alors que l’Etat est constamment pointé du doigt pour sa politique dans les territoires palestiniens.Les marques aussi ont de plus en plus recours au pinkwashing. Au moment du mois des fiertés, les sacs bleus d’Ikea deviennent arc-en-ciel, Google célèbre les émeutes de Stonewall et Barilla montre des couples lesbiens sur ses paquets de pâtes. En 2018, Act-Up New York dénonce l’utilisation du triangle rose par Nike. Ce symbole de la déportation des homosexuels par les nazis, est adopté par les activistes pro-gay et anti-Sida depuis les années 70. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Dec 12, 2019 • 4min

Qu'est-ce que le Juice Jacking ?

Le juice jacking est une pratique consistant à pirater un smartphone ou une tablette via un borne de recharge USB publique.En 2019, quand un portable arrive à cours de batterie en pleine journée, il suffit de se rendre dans un lieu public pour se brancher sur une prise USB. Depuis quelques années, ces bornes de recharge fleurissent partout : dans les gares, les centres commerciaux, les restaurants et même dans les trains.Et pourtant, ce n’est peut-être pas la meilleure idée que de se précipiter sur la première prise USB venue. En novembre 2019, le procureur adjoint de Los Angeles alerte sur le “Juice Jacking”, une pratique qui consiste à infecter ou voler les données des appareils qui se connectent à ces prises. Les pirates, jamais en panne d’inspiration, utilisent plusieurs techniques. Certains implantent des logiciels malveillants dans la borne. D’autres laissent traîner un câble USB piraté, qui transmet ensuite un virus à l’appareil, ou vole toutes les données personnelles qu’il contient : coordonnées bancaires, emails, photos…La pratique n’est pas récente. Dès 2011, des chercheurs en sécurité ont tenté d’alerter le grand public lors de la convention hacker DEF CON. Ils avaient installé des prises de chargement et lorsqu’un visiteur y branchait son téléphone, un message apparaissait sur l’écran : “vous ne devriez pas faire confiance aux kiosques publiques”. En 2012 la NSA aussi alertait ses employés quant aux risques de juice jacking. Mais le grand public reste très peu conscient des risques que représentent les bornes de recharge USB. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Dec 9, 2019 • 4min

Qu'est-ce que la glottophobie ?

La glottophobie, ou discrimination linguistique, est une forme de xénophobie qui passe par le mépris d’une manière de parler, c’est-à-dire une langue de naissance, un accent, ou encore un type de vocabulaire. A peine ont-elles ouvert la bouche, les personnes victimes de glottophobie sont traitées différemment, mises dans des catégories et jugées.L’étude de la discrimination linguistique date des années 1980. Les chercheurs pointent les difficultés que peuvent par exemple rencontrer aux Etats-Unis certains travailleurs dont l’Anglais n’est pas la langue natale. Parfois, la discrimination est encore plus violente, comme en Chine où les minorités sont obligées d’abandonner leur langue. En 2016, le chercheur en sociolinguistique Philippe Blanchet invente le terme “glottophobie” pour désigner ces discriminations. En France, elles sont renforcées par l’existence de dizaines d’accents : alsacien, ch'ti, du sud, mais aussi banlieusard. Ces accents font partie de l’identité des habitants d’un lieu. Pourtant, ils sont souvent rejetés. La glottophobie serait l’un des principaux critères de refus d’embauche.Les accents et façons de parler identifient les personnes : "celle-ci semble étrangère", "celle là doit venir la campagne", "celui ci n’a pas l’air très éduqué"… A la télé ou à la radio française, on entend un accent parisien, et c’est celui qui est valorisé. C’est aussi le cas au Royaume Uni où 28% de la population considère avoir été déjà discriminée à cause d’un accent régional.En France, les accents les plus discriminés seraient ceux du nord. Mais ceux du sud ne sont pas en reste. En 2018, lorsque Jean-Luc Mélenchon se moque de l’accent du sud-ouest d’une journaliste, une député LREM, Laetitia Avia, imagine une proposition de loi pour que la glottophobie soit reconnue comme une discrimination. L’idée sera finalement abandonnée. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Dec 6, 2019 • 5min

Qu'est-ce que le rapport Delevoye ?

Le rapport Delevoye est un texte qui esquisse les contours de la réforme des retraites française, souhaitée par le président Macron. Ce rapport a été présenté en juillet 2019 par le haut-commissaire Jean-Paul Delevoye. Il prévoit des changements importants par rapport au système de retraites actuel.En France en 2019, le système de retraites peut paraître quelque peu... cahotique. Il existe 42 régimes de retraites. Selon sa profession et sa caisse de retraite, un travailleur n’a pas exactement les mêmes droits qu’un autre. Ce qui peut être compliqué quand on change de travail au cours de sa vie. C’est ce que pointe le gouvernement : il faut changer le système car il serait trop complexe, voire même injuste.Il faut aussi y voir des raisons budgétaires. Selon un rapport du Conseil d’Orientation pour les retraites, le système pourrait atteindre un déficit de 7,9 à 17,2 milliards d’euros en 2025 ! Alors, le rapport Delevoye propose à la fois d’y voir plus clair, et de faire des économies, grâce à un système de retraite universel. C’était la proposition de campagne d’Emmanuel Macron : “un euro cotisé doit donner les mêmes droits, quelque soit le statut de celui qui a cotisé”.Pour que ça fonctionne, chaque travailleur gagnerait des points, qu’il accumulerait tout au long de sa vie, sur un compte. Et ce, même pour un petit job étudiant. Chacun gagnerait un point à chaque fois qu’il cotise 10 euros. Et puis il y a des points bonus quand on a des enfants par exemple, ou des primes.Au moment de toucher sa retraite, le rapport Delevoye propose que pour 10 points, chaque retraité ait le droit à 5,50€ par an. Sachant qu'un travailleur cotise 28,5 % de ses revenus chaque mois pendant 172 semestres. Les calculs ne sont pas aisés... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Dec 5, 2019 • 4min

Qu'est-ce que le cyberharcèlement ?

Le cyberharcèlement est pratiqué via internet. il consiste à affaiblir une personne en diffusant des propos insultants, obscènes et menaçants, de manière répétée. Bien que tout le monde puisse être victime de cyberharcèlement, les jeunes et les enfants sont tout particulièrement sujets à ces pratiques, qui peuvent mener jusqu’au suicide.Quels souvenirs avez-vous de la cour de récréation ? Les jeux, la joie et la naïveté ? Ou bien l’enfer d’un monde déjà hostile ? Pour certains enfants, l’école a toujours été un lieu de harcèlement, souvent en raison d’une différence : une religion, une identité de genre, une origine ou un handicap par exemple. Alors quand sonnait la cloche en fin de journée, les enfants pouvaient trouver chez eux un havre de paix, loin de toute intimidation.Le problème depuis le début des années 2000, c’est que la récréation ne s’arrête jamais. Sur Instagram, Snapchat, Twitter ou Facebook, tout le monde reste connecté, jusque dans son lit, et le harcèlement ne connaît plus de frontières. Le cyberharcèlement peut se manifester par la création de faux profils, la diffusion de rumeurs, de messages d’insultes, de photos dans des groupes privés ou publics. Avec internet, en quelques secondes, ces messages atteignent le plus grand nombre.wow c’est chaaaud je viens de recevoir la photo des seins d’une meuf du lycée, son ex l’a affichée sur tous les réseauxLe revenge porn par exemple est l’un des nombreux aspects du cyberharcèlement. Et c’est grave, car le cyberharcèlement provoque perte de confiance en soi et anxiété chez ses jeunes victimes. Les conséquences sociales et psychiques sont lourdes, elles peuvent aller jusqu’au suicide. En 2012, la canadienne Amanda Todd a 17 ans lorsqu’elle met fin à ses jours. Peut avant sa mort, elle publie une vidéo sur youtube où elle explique à l’aide de post-its, le harcèlement dont elle était victime depuis des années et l’horreur qu’était devenue sa vie. D’après un rapport de l’ONG Ditch The Label, une victime de harcèlement sur dix fait une tentative de suicide.  Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Dec 2, 2019 • 4min

Qu'est-ce que la biomasse ?

La biomasse est la matière organique, notamment issue des végétaux, qui est utilisée pour produire de l’énergie. On parle alors d’énergie biomasse. Pour les gouvernements européens, il s’agit de la principale source d’énergie renouvelable. Mais certaines ONG refusent de considérer la biomasse comme une énergie verte.“Biomasse”, ça sonne comme la dernière invention futuriste d’ingénieurs en biologie. Pourtant, les humains utilise la biomasse depuis la préhistoire, en brûlant du bois, pour cuisiner ou se réchauffer. Ce n’est que depuis quelques décennies que les pays industrialisés ont abandonné l’énergie biomasse au profit des énergies fossiles. Le problème, c’est qu’au rythme de consommation actuel, le pétrole pourrait s’épuiser d’ici cinquante ans et nous pourrions nous retrouver à court de gaz, de charbon et d'uranium dans un siècle. Alors, les gouvernements s’intéressent de nouveau à la biomasse.Par exemple, la combustion du bois représente une partie de l’énergie biomasse et elle est encouragée dans plusieurs pays. Mais l’énergie biomasse peut aussi être obtenue grâce au biogaz, issu de la décomposition des matières organiques, notamment de nos déchets. Des centrales biomasse sont créées pour collecter le méthane issu de la fermentation et produire de la vapeur et de l'électricité. En 2017, selon l’Agence internationale de l’énergie, 8% de l’énergie consommée en Europe est issue de la biomasse. Et ces chiffres devraient augmenter puisque les Etats européens investissent des milliards d’euros dans l’énergie biomasse. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

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