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La Maison de la Poésie

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Dec 20, 2024 • 1h 18min

« Chantal Akerman, Œuvre écrite et parlée »

Avec Cyril Béghin, Sandra Alvarez de Toledo & Anaïs Masson Un parcours dans l’œuvre de Chantal Akerman au travers d’un montage de lectures de ses textes, de projections d’images et de films, d’extraits radiophoniques. Une proposition de Cyril Béghin, Sandra Alvarez de Toledo et Anaïs Masson. « J’ai toujours eu le désir d’écrire. Des nouvelles, des romans ou des textes comme ça, sans qu’il y ait forcément une histoire. Du langage. Un mot après l’autre. Cela peut s’appeler récit, monologue. N’importe. Simplement, j’ai eu peur de ne faire que ça. La peur de rester chez soi et de se perdre. Je savais qu’en écrivant des films, je sortirais de ma chambre. » « Angles de vues », Entretien avec Chantal Boiron, Les Lettres françaises, n°19, avril 1992 À lire – Chantal Akerman, Œuvre écrite et parlée, édition établie par Cyril Béghin, L’Arachnéen, 2024
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Dec 12, 2024 • 53min

Nina Leger – Mémoires sauvées de l’eau

Accompagnée par Marina Chiche En 2023, Nina Leger a effectué une résidence de la Villa Albertine à Oroville, en Californie. Elle en a tiré un magnifique roman choral, Mémoires sauvées de l’eau, qui revisite l’histoire de la ruée vers l’or et interroge ses conséquences sur le désastre environnemental actuel. Passé et présent s’entremêlent, à travers une myriade de personnages, pour retracer l’épopée d’une civilisation qui s’est construite en détruisant. Avec la complicité de la violoniste Marina Chiche, qui fut elle aussi résidente de la Villa Albertine, Nina Leger a imaginé une lecture musicale qui fait entendre les différentes voix, de ce roman aussi poétique que politique. En partenariat avec l’association des Alumnis de la Villa Albertine. « Si tu anticipais moins la fragilité des autres, tu éviterais de leur épargner ce qu’ils ont la force d’accueillir. » À lire – Nina Leger, Mémoires sauvées de l’eau, Gallimard, 2024
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Dec 12, 2024 • 1h 3min

Jonas Mekas, face poésie

Avec Patrizia Atzei, Michaël Batalla, Stéphane Bouquet, Benoît Casas & Miglė Dulskytė Paru en septembre dernier, Debout parmi les choses (Poèmes, 1948-2007), de Jonas Mekas était attendu depuis longtemps par les très nombreux admirateurs de l’œuvre du cinéaste. Pour le public français, ce livre a été une révélation ; celle de l’autre Jonas Mekas : le poète. Le poète, de langue lituanienne, qu’on devinait par bribes à travers certains éléments textuels de ses films, enfin révélé à travers cette traduction complète et entièrement inédite. On y découvre un écrivain dont la pratique fut constante et souterraine, de ses premières années en Lituanie à l’ensemble de sa vie new-yorkaise. Le livre retrace un parcours d’écriture, publié de façon discontinue sur près de soixante ans, au fil duquel Jonas Mekas renouvelle son approche et ses formes sans jamais abandonner le poème. Une soirée imaginée avec le Cipm. Dans le cadre de la Saison de la Lituanie en France 2024. À lire – Jonas Mekas, Debout parmi les choses : poèmes 1948-2007, co-édition Nous/Cipm, 2024, à partir de Jonas Mekas, Poezija (éd. Julius Ziz, 2021). Traduction du lituanien par Stéphane Bouquet, Jean-Baptiste Cabaud, Miglė Dulskytė, Roxana Hashemi, Anne Portugal, Ainis Selena, Marielle Vitureau, avec la participation de Tadas Bugnevičius. Avant-propos de Michaël Batalla. Préface de Stéphane Bouquet.
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Dec 12, 2024 • 1h 57min

Alexis Pauline Gumbs – Non-noyées

Lecture par Marie-Julie Chalu Entretien avec l’autrice et ses co-traductrices, Myriam Rabah-Konaté et Mabeuko Oberty, mené par Amandine Nana Interprète : Valentine Leÿs Dans les profondeurs de l’océan, une symphonie silencieuse se déploie. Les mammifères marines – baleines, dauphins ou otaries – naviguent dans les eaux bleues, témoins silencieux de la beauté et de la fragilité de notre planète. Inspirée par ces créatures majestueuses, Alexis Pauline Gumbs explore les intersections entre le féminisme noir et l’écologie, deux mouvements politiques puissants qui convergent vers un objectif commun : la justice sociale et environnementale. En s’appuyant sur des figures influentes du féminisme noir telles d’Audre Lorde, June Jordan, Sylvia Wynter ainsi que de l’histoire transatlantique esclavagiste, Alexis Pauline Gumbs révèle les enseignements précieux que nous pouvons tirer de ces mammifères marines. Ces créatures incarnent une résilience remarquable face aux défis de notre époque : survivre dans des environnements hostiles, résister à la chasse et à l’exploitation humaine, tout en préservant leur communauté et leur écosystème. D’une puissance rare, un ouvrage à la croisée de la théorie politique et de la poésie qui réinvente notre lien au vivant. Soirée présentée en partenariat avec le Palais de Tokyo À lire – Alexis Pauline Gumbs, Non-noyées, Leçons féministes noires apprises auprès des mammifères marines, trad. de Emma Bigé, Myriam Rabah-Konaté et Mabeuko Oberty, éd. Burn Août et Les liens qui libèrent, 2024 À regarder – « Tituba, qui pour nous protéger ? » Exposition collective librement inspirée du roman de Maryse Condé, Moi, Tituba, sorcière noire de Salem (Folio) – Palais de Tokyo
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Dec 12, 2024 • 1h 4min

La Rata – Give it to me, Sexe femmes musique

Festival Paris en toutes lettres 2024 « Ce livre parle de musique populaire, de chanteuses qui ont mauvaise réputation, de post- colonialisme, de féminisme radical et de sexe, surtout de sexe. (Et c’est moi qui l’ai traduit). » Despentes Du Blues au Rap en passant par le Rock, la Disco ou le Punk, il existait déjà des histoires des femmes dans la musique. Mais cet essai illustré est d’un autre registre. C’est un regard lesbien et prolétaire sur toutes celles – toutes des icônes – qui ont augmenté notre réalité et nous ont donné les outils pour démolir l’ange du foyer. Elles ont changé le monde en posant des bombes entre nos oreilles et en incendiant nos pupilles. La Rata écrit sur chacune d’entre elles avec de l’amour et les dessine comme les déesses qu’elles sont. À lire – La Rata, Give it to me, Sexe femmes musique, trad. de l’espagnol par Virginie Despentes, Flammarion, 2024
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Dec 12, 2024 • 53min

« Voix de la littérature algérienne »

Avec Maya Ouabadi & Lamine Ammar-Khodja Projection suivie d’un entretien mené par Tiphaine Samoyault Festival Paris en toutes lettres 2024 Portée le désir de faire connaître la littérature algérienne, maghrébine et africaine plus généralement, Maya Ouabadi a fondé la maison Motifs à Alger en 2018. Elle dirige aussi la revue Fassl, espace littéraire et critique, et La Place, première revue féministe algérienne lancée en 2022. La maison collabore par ailleurs avec Talitha et les Archives Bouanani à une collection de textes sur le cinéma. Avec le cinéaste Lamine Ammar-Khodja, ils ont réalisé un film à partir des archives des éditions Motifs et des revues. La projection sera suivie d’un entretien avec Tiphaine Samoyault, qui œuvre à faire connaître et diffuser le travail aussi salutaire que nécessaire de Maya Ouabadi. À lire – Les éditions Motifs
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Dec 12, 2024 • 1h 12min

Le Club des critiques de la NRF

Avec Xabi Molia, Benjamin Hoffmann, Valérie Zenatti & Véronique Ovaldé Animé par Olivia Gesbert, rédactrice en chef de la NRF Festival Paris en toutes lettres 2024 Lisons avec La NRF ! Les nouveaux romans de J.M. Coetzee, Richard Ford, Nathan Hill et Alia Trabucco Zerán Quatre critiques de La Nouvelle Revue Française, la prestigieuse revue littéraire de Gallimard, discutent ensemble de livres récemment traduits et publiés en France. Libres de les avoir aimés ou pas aimés, ces écrivains, que vous connaissez à travers leurs livres, se retrouvent sur la scène de la Maison de la Poésie pour partager avec vous une expérience de lecteurs, leurs enthousiasmes ou leurs réserves, mais aussi un point de vue sur la littérature étrangère d’aujourd’hui. Comment un livre rencontre-t-il son époque ? Dans quelle histoire littéraire s’inscrit-il ? Cette lecture les a-t-elle transformés ? Ont-ils été touchés, convaincus par le style et les partis pris esthétiques de l’auteur ? Au cours de cette soirée, il sera question du Paradis des fous de Richard Ford (L’Olivier, 2024), du nouveau roman de J.M. Coetzee (Le Seuil, 2024), du livre de Nathan Hill, Bien-être, (Gallimard, 2024) et de Propre d’Alia Trabucco Zeran (Robert Laffont, 2024). À lire – Xabi Molia, La vie ou presque, Seuil, 2024 – Benjamin Hoffmann, Les Minuscules, Gallimard, 2024 – Valérie Zenatti, Qui-vive, L’Olivier, 2024 – Véronique Ovaldé, À nos vies imparfaites, Flammarion, 2024 – Richard Ford, Paradis des fous, trad. de l’anglais (États-Unis) par Josée Kamoun, L’Olivier, 2024 – J.M. Coetzee, Le Polonais, trad. de l’anglais (Afrique du Sud) par Sabine Porte, Le Seuil, 2024 – Alia Trabucco Zeran, Propre, trad. de l’espagnol (Chili) par Anne Plantagenet, Robert Laffont, 2024 – Nathan Hill, Bien-être, trad. de l’anglais (États-Unis) par Nathalie Bru, Gallimard, 2024
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Dec 12, 2024 • 57min

James Baldwin par Dany Laferrière

En dialogue avec Simon Njami Festival Paris en toutes lettres 2024 À l’occasion du centenaire de la naissance de James Baldwin, l’une des figures littéraires américaines les plus brillantes et incandescentes du XXe siècle, les éditions Stock publient un recueil de textes inédits. Une lecture essentielle. Réputé pour son engagement dans le mouvement des Droits Civiques, James Baldwin n’a eu de cesse d’interroger et de décortiquer l’histoire et la société américaines. Dans ce recueil (nouvelle, essais, discours, conférences, lettres), la clairvoyance et la force de la pensée baldwinienne scintillent à chaque page. Il s’interroge sur la possibilité d’un président afro-américain, dénonce le racisme étatique, la manipulation médiatique ; il analyse l’hypocrisie du fondamentalisme religieux, livre ses réflexions sur les relations entre Noirs et Juifs ; expose l’importance de l’engagement social ; partage ses impressions sur le blues et la boxe. Au fil des pages s’esquisse le portrait en creux d’un Baldwin tour à tour romancier, journaliste, militant, essayiste et ancien prédicateur. En refermant ce recueil, on ne peut s’empêcher de se demander : « Mais qu’aurait donc écrit Baldwin aujourd’hui ? ». Grand connaisseur et admirateur de Baldwin, Dany Laferrière nous le dira peut-être ce soir. À lire – James Baldwin, La croix de la rédemption, préface de Leonora Miano, trad. de l’anglais (États-Unis) par Valentine Leÿs et Romaric Vinet-Kammerer, Stock 2024 – Dany Laferrière, Petit traité du racisme en Amérique, Grasset 2023, Le livre de Poche 2024 – Simon Njami, La mécanique des souvenirs, J.C. Lattès, 2024
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Dec 12, 2024 • 1h 54min

En l’absence de Charles Juliet

Avec Rodolphe Barry, Frédéric Boyer & François Busnel Lecture par Anne de Boissy Soirée composée par Arnaud Schwartz Charles Juliet, né le 30 septembre 1934 à Jujurieux (Ain), est le quatrième enfant d’un couple modeste. À un mois, il est séparé de sa mère, suicidaire et internée dans un hôpital psychiatrique. Délaissé par son père, il sera placé dans une famille d’accueil. Poète et auteur d’un monumental journal, Charles Juliet est un écrivain de l’intime et de l’introspection. Par sa personnalité et par son style, à la fois dépouillé et solaire, il touche un lectorat large et fervent. Il a reçu le Grand Prix des lectrices de Elle pour L’Année de l’éveil en 1989, le Prix Goncourt de la poésie pour Moisson en 2013 et le Grand Prix de l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre en 2017.
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Dec 12, 2024 • 1h 13min

Karim Kattan & Stéphanie Dujols – Voyages en Palestine, lieu d'impermanence et d'imaginaires

Dans le cadre de Adab – Festival des littératures contemporaines du Maghreb et du Moyen-Orient, organisé par l’iReMMO L’Eden à l’aube, c’est l’amour fou de Gabriel et d’Isaac dans une Palestine ardue, baroque et fabuleuse. Tandis qu’un étrange vent de sable envahit le pays, Gabriel et Isaac s’aiment, se perdent et se retrouvent, puis décident de partir en vacances… un projet fou dans ce pays morcelé. De Jérusalem à Jéricho, puis au mystérieux village où l’on oublie de mourir jusqu’aux piscines de Salomon, c’est une aventure amoureuse, une recherche de lumière et de liberté. Karim Kattan, écrivain palestinien né à Jérusalem en 1989 et élevé à Bethléem, est multilingue et publie en français et en anglais. Il est docteur en littérature comparée. Kattan explore une littérature hybride, conjuguant oralité, culture classique, réalisme et merveilleux. Les espaces sont fragiles, recueil de scènes et de souvenirs de vie de l’auteure en Cisjordanie et à Gaza, dans les décennies 2000 et 2010. De courts chapitres documentent des paysages en voie de disparition ainsi que la vie quotidienne des habitants. L’auteure capture la complexité des lieux et des gens qu’elle a rencontrés, en révélant les réalités politiques sous-jacentes. Stéphanie Dujols est traductrice et interprète, spécialisée en littérature arabe contemporaine. Depuis plus de trente ans, elle traduit des écrivains arabophones, essentiellement du Proche-Orient, tels Hanan el-Cheikh, Adania Shibli, et Moustafa Khalifé. Elle a enseigné le français à l’université de Naplouse et a été interprète pour des organisations humanitaires. À lire – Karim Kattan, L’Eden à l’aube, Elyzad, 2024 – Stéphanie Dujols, Les espaces sont fragiles. Carnets de Cisjordanie Palestine 1998-2019, Actes Sud, 2024

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