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Choses à Savoir
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Dec 1, 2025 • 3min

Jean-Paul Sartre

Jean-Paul Sartre, c’est l’une des grandes voix intellectuelles du XXᵉ siècle. Philosophe, romancier, dramaturge, militant… il a voulu penser le monde, mais aussi y agir. Pour comprendre son importance, il faut partir de ce qui fait le cœur de sa pensée : l’existentialisme.Sartre résume cette idée dans une formule simple, devenue célèbre :« L’existence précède l’essence. »Cela veut dire que l’être humain n’est pas défini à l’avance. Pas de nature figée, pas de destin écrit, pas de Dieu qui aurait prévu notre rôle. Nous naissons, et ensuite… tout dépend de nos choix. Pour Sartre, nous sommes radicalement libres. Et cette liberté totale implique une responsabilité totale : chaque action nous engage, et nous dit quelque chose de ce que nous sommes.Cette liberté, il le reconnaît, n’est pas confortable. Elle s’accompagne d’angoisse. Non pas la peur, mais cette impression de vertige quand on réalise que personne ne décidera à notre place. Ce sont nos choix qui font notre vie. Une idée libératrice pour certains ; une vision un peu culpabilisante ou naïve pour d’autres, qui rappellent que nous ne naissons pas tous avec les mêmes chances ou les mêmes contraintes.Sartre n’a pas seulement développé cette philosophie : il l’a incarnée. Pour lui, l’écrivain doit être engagé. Écrire n’est pas un loisir, mais une façon de prendre position, de dénoncer l’injustice, d’inviter à agir. Ses pièces de théâtre – comme Huis Clos ou Les Mouches – et son roman La Nausée mettent en scène ce combat intérieur entre liberté et responsabilité. Quant à son grand ouvrage philosophique, L’Être et le Néant, il est devenu un monument… aussi admiré que redouté pour sa densité.Mais Sartre n’est pas seulement un penseur : c’est un personnage du siècle. Après la guerre, il devient une véritable star intellectuelle. Il soutient les mouvements anticoloniaux, critique la bourgeoisie française, encourage la jeunesse à penser par elle-même. Avec Simone de Beauvoir, sa compagne et partenaire intellectuelle, il forme un duo mythique de la vie culturelle parisienne.Son engagement politique, toutefois, reste la partie la plus discutée de son héritage. Sartre soutient longtemps certaines expériences communistes, notamment en Chine maoïste, minimisant les violences commises au nom de la révolution. Il croit profondément que les opprimés doivent se libérer, mais il a parfois défendu des régimes ou des méthodes qui, rétrospectivement, posent question.En 1964, il refuse le prix Nobel de littérature, au nom de son indépendance. Un geste qui a contribué à façonner son image : celle d’un intellectuel qui veut voler au-dessus des institutions, quitte à en agacer quelques-uns.Alors, que reste-t-il de Sartre aujourd’hui ?Une pensée de la liberté, exigeante et parfois dérangeante.Une œuvre littéraire qui a marqué des générations.Et l’idée, toujours actuelle, que la responsabilité individuelle est le premier moteur de l’action.On peut discuter ses excès, critiquer ses aveuglements, ou trouver son style trop abstrait. Mais une chose est sûre : Sartre a donné à la philosophie ce qu’elle a parfois du mal à obtenir — un rôle central dans le débat public.Et c’est peut-être cela, au fond, son plus grand héritage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dec 1, 2025 • 4min

[Pour aller + loin] Jean-Paul Sartre

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Nov 28, 2025 • 2min

Grok

Grok est un modèle d’intelligence artificielle conçu par xAI, la société fondée par Elon Musk en 2023. Son nom vient d’un verbe inventé par l’écrivain Robert Heinlein : « grok », qui signifie comprendre quelque chose de manière totale et intuitive. L’ambition du projet est simple : créer une IA capable de répondre de manière très informée, souvent en temps réel, et avec une personnalité volontairement plus libre et provocatrice que les assistants traditionnels.Grok se distingue d’abord par son accès direct aux données de X (anciennement Twitter). Là où la plupart des IA se basent sur un entraînement figé, Grok peut consulter les tendances, les conversations récentes, les informations qui circulent à l’instant T. Cela en fait un outil potentiellement très utile pour les sujets liés à l’actualité, la politique, la culture internet ou les tendances sociales. C’est un élément clé de sa différence : il ne se contente pas de connaissances pré-existantes, il « lit » le monde en cours de route.Techniquement, Grok a connu plusieurs versions : Grok-1, Grok-1.5, puis Grok-2 et au-delà, avec des progrès dans la compréhension, le raisonnement et la multimodalité. Les versions récentes peuvent traiter non seulement du texte, mais aussi des images, et même générer des visuels. xAI vise une IA capable de rivaliser avec les autres grands modèles comme GPT-5 ou Gemini Ultra, en mettant l’accent sur la rapidité et la connectivité avec le web.Un autre aspect essentiel de Grok est son ton volontairement impertinent. Là où certains assistants cherchent à rester neutres ou diplomates, Grok adopte une voix plus directe, parfois sarcastique, et assume une personnalité davantage « rebelle ». Elon Musk a plusieurs fois insisté sur le fait que Grok devait être moins « aseptisé » et plus libre dans ses formulations. Cela peut rendre ses réponses plus amusantes, mais aussi parfois moins prévisibles.Bien sûr, tout cela s’accompagne de limites. D’abord, une IA connectée fortement au flux d’actualité risque de reproduire des erreurs, des rumeurs, ou des contenus biaisés. Ensuite, Grok reste dépendant des choix éditoriaux et techniques de xAI. Enfin, certaines fonctionnalités avancées ne sont accessibles qu’aux abonnés Premium de X, ce qui limite son usage pour une partie du public.En résumé, Grok est une IA ambitieuse : connectée au monde en temps réel, multimodale, dotée d’un style volontairement différent, et conçue pour s’imposer comme une alternative aux IA « classiques ». C’est un outil puissant, mais qui demande un minimum de recul pour être utilisé de manière fiable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 28, 2025 • 4min

[Pour aller + loin] Grok

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Nov 26, 2025 • 3min

Jacobins vs Girondins

Pendant la Révolution française, les députés révolutionnaires ne formaient pas des partis politiques comme aujourd’hui, mais des groupes d’opinion aux visions souvent très différentes. Parmi eux, deux camps se sont opposés de façon frontale : les Girondins et les Jacobins, aussi appelés Montagnards lorsqu’ils siègent en haut des gradins de l’Assemblée.1. Leur vision de la RévolutionLes Girondins sont plutôt modérés. Ils veulent une République, mais une République libérale, qui protège les libertés individuelles, la propriété privée et où l’État intervient peu. Ils craignent que la Révolution n’aille trop loin.Les Jacobins, eux, sont beaucoup plus radicaux. Pour eux, la priorité est l’égalité. Ils ne veulent pas seulement changer les institutions, mais transformer profondément la société. Ils estiment qu’un pouvoir central fort est nécessaire pour sauver la Révolution, quitte à suspendre certaines libertés.2. Centralisation vs décentralisationC’est l’un des points les plus importants.Les Girondins défendent les pouvoirs des provinces. Ils se méfient de Paris, qu’ils trouvent trop influent et trop violent.Les Jacobins veulent au contraire une France très centralisée, dirigée depuis Paris, pour maintenir l’unité du pays et contrôler la contre-révolution.3. Le rôle du peupleLes Girondins représentent les bourgeois libéraux des régions. Ils craignent les débordements populaires, comme les émeutes parisiennes.Les Jacobins s’appuient sur les sans-culottes, les travailleurs parisiens, et acceptent l’idée que le peuple exerce une pression directe sur le gouvernement. Ils valorisent l’« énergie révolutionnaire » des masses.4. Leur rapport à la violenceLes Girondins condamnent la violence politique, notamment les massacres de septembre 1792.Les Jacobins pensent que la violence peut être un outil légitime pour défendre la République menacée. Cette idée conduira à la Terreur (1793-1794), dirigée par Robespierre.5. Leur chuteEn 1793, les Jacobins accusent les Girondins de freiner la Révolution. Paris se soulève et l’Assemblée expulse puis arrête les principaux Girondins. Beaucoup seront guillotinés. Les Jacobins prennent alors le pouvoir jusqu’à la chute de Robespierre en 1794.En résumé :Les Girondins sont des républicains modérés, régionaux, libéraux et hostiles à la violence.Les Jacobins sont des révolutionnaires radicaux, centralisateurs, proches du peuple parisien, et prêts à employer la contrainte pour « sauver la Révolution ».Deux visions opposées d’une même ambition : construire la France républicaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 26, 2025 • 4min

[Pour aller + loin] Jacobins vs Girondins

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Nov 24, 2025 • 5min

L'affaire Epstein

L’affaire Epstein est devenue l’un des scandales les plus retentissants du début du XXIᵉ siècle, mêlant exploitation sexuelle de mineures, réseaux d’influence et défaillances majeures du système judiciaire américain.Jeffrey Epstein, financier américain né en 1953, bâtit dans les années 1980 et 1990 une fortune opaque, entourée d’amitiés avec des personnalités influentes : politiciens, scientifiques, artistes, hommes d’affaires et membres de la haute société. Derrière cette façade, il entretient un réseau d’abus sexuels à grande échelle. De nombreuses jeunes filles, souvent issues de milieux modestes, rapportent avoir été recrutées via un système pyramidal : des adolescentes étaient payées pour attirer d’autres adolescentes, conduites ensuite dans les résidences d’Epstein – notamment sa maison de Palm Beach, son manoir à Manhattan, ou son île privée des Caraïbes, surnommée par certains observateurs “orgy island”. Les victimes décrivent une mécanique d’abus répétés, parfois plusieurs fois par semaine, et impliquant parfois des amis ou associés d’Epstein.Une première enquête éclate en 2005. Malgré des éléments accablants, Epstein bénéficie en 2008 d’un accord judiciaire extrêmement favorable, négocié en secret avec le procureur fédéral Alexander Acosta. Cet accord, connu sous le nom de “non-prosecution agreement”, lui évite un procès fédéral. Epstein purge seulement 13 mois de prison dans un régime très souple qui lui permet de sortir 6 jours sur 7. Ce traitement de faveur déclenche une indignation durable.L’affaire rebondit en 2019. Grâce à la pression des victimes et de journalistes d’investigation, une nouvelle enquête fédérale est ouverte. Epstein est arrêté en juillet pour trafic sexuel et association de malfaiteurs. Cette fois, les charges sont lourdes et les preuves nombreuses. Un mois plus tard, le 10 août 2019, il est retrouvé mort dans sa cellule du Metropolitan Correctional Center de New York. Le rapport officiel conclut au suicide par pendaison. Mais les circonstances – caméras défaillantes, rondes non effectuées, draps inhabituels, témoignages contradictoires – nourrissent une explosion de théories, de doutes et de spéculations.Après sa mort, l’affaire se concentre sur ses complices présumés. Sa proche associée, Ghislaine Maxwell, est arrêtée en 2020. Elle est reconnue coupable en 2021 de trafic sexuel de mineures et de participation au réseau d’Epstein. Elle purge actuellement une peine de 20 ans.En novembre 2025, le Congrès américain a voté quasi-unanime­ment pour la mise à disposition publique des archives d’enquête concernant Epstein — la Chambre l’a adoptée à 427 voix contre 1, puis le Sénat à l’unanimité. Le texte, officiellement appelé Epstein Files Transparency Act, oblige notamment le United States Department of Justice à publier les fichiers détenus sur l’affaire, dans un format téléchargeable, et à révéler une liste non-éditée de noms « politiquement exposés » liés à ces documents. Parallèlement, Donald Trump a brusquement changé de position : après avoir longtemps résisté à la divulgation, il a déclaré publics qu’il soutiendrait la publication des dossiers « parce que nous n’avons rien à cacher ». Toutefois, des experts juridiques et certains parlementaires estiment que ce revirement pourrait être une stratégie pour bloquer indirectement la diffusion intégrale des documents — par exemple en créant de nouvelles enquêtes « en cours », ce qui permettrait au DOJ de retenir certaines pièces... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 24, 2025 • 5min

[Pour aller + loin] L'affaire Epstein

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Nov 21, 2025 • 3min

Le keynésianisme

Le keynésianisme est une théorie économique née dans les années 1930 grâce à l’économiste britannique John Maynard Keynes. Elle a profondément transformé la manière dont les gouvernements pensent l’économie moderne. Pour comprendre son importance, il faut se replacer dans le contexte de l’époque : la Grande Dépression. Aux États-Unis comme en Europe, le chômage explose, la production s’effondre et les méthodes économiques classiques semblent impuissantes.Avant Keynes, la plupart des économistes pensaient que les marchés se régulaient d’eux-mêmes. Si le chômage augmentait, les salaires finiraient par baisser, ce qui pousserait les entreprises à embaucher. En résumé : patience, le marché finira par s’ajuster. Keynes, lui, observe qu’en situation de crise profonde, cet ajustement ne se produit pas. Les gens, inquiets, consomment moins ; les entreprises, stressées, investissent moins ; l’économie tourne en rond, bloquée dans une spirale négative.Son idée révolutionnaire est simple : dans ces moments-là, l’État doit intervenir activement pour relancer la machine. Comment ? En augmentant les dépenses publiques. Par exemple, en finançant des infrastructures, en soutenant les ménages ou en aidant les entreprises. Cet argent injecté dans l’économie redonne du pouvoir d’achat, stimule la consommation et l’investissement, et permet d’enclencher un cercle vertueux. C’est ce qu’on appelle la politique budgétaire expansionniste.Un autre pilier du keynésianisme est l’idée de la « demande globale ». Pour Keynes, ce sont les dépenses totales (ménages, entreprises, État) qui déterminent le niveau de production et d’emploi. Si la demande chute, la production chute, et le chômage augmente. Donc la priorité d’un gouvernement est de soutenir la demande lorsqu’elle faiblit.Les politiques keynésiennes ont fortement influencé l’après-guerre. De nombreux pays occidentaux les ont utilisées pour reconstruire leur économie, atteindre le plein emploi et stabiliser les cycles économiques. Les Trente Glorieuses en Europe, marquées par une croissance soutenue et un chômage très faible, doivent beaucoup à cette vision.Cependant, le keynésianisme a aussi ses critiques. Dans les années 1970, face à la stagflation (inflation + chômage), certains économistes accusent Keynes d’encourager des dépenses publiques excessives et une dette trop élevée. D’autres rappellent que ces outils doivent être employés avec prudence et surtout au bon moment.Aujourd’hui encore, le keynésianisme inspire largement les politiques économiques. Lors de crises majeures – comme celle de 2008 ou celle liée au Covid-19 – les gouvernements reviennent massivement aux recettes keynésiennes : soutien aux entreprises, aides directes aux ménages, investissements publics. Preuve que, près d’un siècle après, Keynes continue de façonner la manière dont on pilote les économies modernes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 19, 2025 • 3min

André Breton

André Breton (1896-1966) est l’une des figures majeures de la littérature française du XXᵉ siècle et surtout le fondateur du mouvement surréaliste. Poète, écrivain, théoricien et agitateur d’idées, il a profondément marqué la création artistique en Europe en cherchant à libérer l’esprit humain des contraintes de la logique, de la morale et des conventions sociales.Né à Tinchebray, en Normandie, Breton étudie d’abord la médecine et s’intéresse particulièrement à la psychiatrie. Pendant la Première Guerre mondiale, il travaille dans des hôpitaux militaires et découvre les écrits de Freud. Cette rencontre intellectuelle influence durablement sa pensée : il se passionne pour l’inconscient, les rêves et les associations libres, qu’il verra comme des clés pour renouveler la création artistique.Après la guerre, il intègre les milieux d’avant-garde à Paris et participe au mouvement dadaïste, fondé sur la provocation et le rejet des valeurs traditionnelles. Mais très vite, Breton veut aller plus loin : au lieu de détruire, il veut construire un nouvel art fondé sur l’exploration de l’esprit. En 1924, il publie Le Manifeste du surréalisme, texte fondateur qui définit le surréalisme comme « automatisme psychique pur ». L’idée est de créer sans censure, en laissant parler l’inconscient, comme dans l’écriture automatique.Breton devient alors le chef de file du mouvement, ce qui lui vaut autant d’admirateurs que de détracteurs. Autour de lui gravitent des artistes comme Louis Aragon, Paul Éluard, Max Ernst, Salvador Dalí ou Man Ray. Le groupe produit des œuvres expérimentales, joue avec le rêve, le hasard, les coïncidences et défie les limites du réel. Breton organise des expositions, écrit des textes théoriques et veille à la cohérence du mouvement avec une exigence parfois autoritaire.Parmi ses œuvres les plus connues figurent Nadja (1928), récit autobiographique qui mélange réalité et imaginaire, et L’Amour fou (1937), où il explore la passion amoureuse comme une force irrationnelle. Chez lui, le merveilleux n’est pas une fantaisie : c’est un moyen d’accéder à une vérité plus profonde en brisant les cadres de la pensée rationnelle.Politiquement engagé, Breton se rapproche un temps du communisme, mais s’en éloigne en raison des dérives autoritaires. Durant la Seconde Guerre mondiale, il s’exile aux États-Unis, où il continue de diffuser les idées surréalistes. De retour en France, il poursuit son œuvre jusqu’à sa mort en 1966.Aujourd’hui, André Breton demeure une figure centrale de la modernité artistique. Son héritage influence encore la littérature, la peinture, le cinéma et même la publicité. Il a ouvert la voie à une création affranchie des limites, où les rêves, les désirs et le hasard ont toute leur place. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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