
Le Nouvel Esprit Public
Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
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Latest episodes

Dec 25, 2024 • 28min
Bada : Si vous l’avez manqué : Dominique Vermorel, tailleur de pierres (1/3)
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne conversation entre Dominique Vermorel et Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 22 avril 2022.Tailleur de pierre depuis près de quarante ans, Dominique Vermorel, « Honnête compagnon tailleur de pierre le courage Charlieu » a participé à la restauration de nombreux monuments historiques. Il revient notamment sur sa formation chez les Compagnons du devoir puis sur ses deux chantiers les plus importants : la cathédrale de Rodez et le château de Bournazel. 1ère partie : Compagnon du Tour de France au XXIème siècle.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dec 22, 2024 • 35min
De retour d’Ukraine, avec Michel Eltchaninoff
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne conversation entre Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef de Philosophie Magazine, et Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 6 décembre 2024.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dec 18, 2024 • 31min
Bada : les questions du public (nouveau gouvernement et Syrie)
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 15 décembre 2024.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l’Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dec 15, 2024 • 1h 8min
Le nouveau gouvernement et nos institutions / Syrie : une crise partout expliquée mais jamais prévue
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 15 décembre 2024.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l’Institut Français de Géopolitique.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick.LE NOUVEAU GOUVERNEMENT ET NOS INSTITUTIONSSix mois après la dissolution de l’Assemblée nationale, la France, plongée dans une incertitude politique sans précédent, se trouve divisée en trois blocs. Pour l’historien Marc Lazare, nous nous trouvons dans « une crise politique claire et nette, […] mais pas une crise institutionnelle, « de régime », comme nous l'avons vécue en 1958 ».La chute du gouvernement Barnier début décembre après une motion de censure votée à la fois par le Nouveau Front Populaire et par le Rassemblement National, a abouti à la nomination comme Premier ministre de François Bayrou, qui ne faisait pas mystère de sa conviction que son tour était venu d’occuper l’hôtel Matignon … Le chef de l’État, après avoir d’abord proposé par téléphone au président du MoDem la deuxième place du nouveau gouvernement l’a reçu et a cédé devant la possibilité d’un blocage et d’une rupture avec son principal allié.Le centriste préconise un gouvernement « large et central », avec des « réformistes, de gauche, du centre et de droite, républicains, hors extrêmes ». Il pourrait bénéficier, du moins dans un premier temps, de la bienveillance de Marine Le Pen, qu’il a toujours traitée comme représentante d’un mouvement concourant à l’expression du suffrage, jusqu’à lui donner son parrainage pour la présidentielle de 2022, ou à prendre sa défense lors du procès des assistants du Front National (et du Rassemblement National) au Parlement européen.Si de la gauche au RN, tout le monde loue sa capacité au « compromis », François Bayrou n’a qu’un groupe parlementaire plus restreint que celui de Michel Barnier (36 députés Modem contre 47 Les Républicains), un « socle commun » pas plus large (et même moindre si les LR se retirent), des Français qui ne veulent pas de lui (seuls 4% souhaitaient un Premier ministre issu du camp présidentiel) et un procès en appel prévu courant 2025 dans l’affaire des emplois fictifs au Parlement européen.La France insoumise a promis une nouvelle motion de censure immédiate, le Parti socialiste déclare rester dans l'opposition, le Rassemblement National affirme qu'il n'y aura « pas de censure a priori » et Les Républicains réclament des « garanties » pour rester au gouvernement. Selon le récent sondage Ipsos sur les fractures françaises 86 % des Français n'ont pas confiance dans les partis politiques.Alors que sa cote de popularité a chuté, Emmanuel Macron s’apprête à perdre son parti, Renaissance, au profit de Gabriel Attal. Si le Premier ministre qu’il vient de nommer tombe à nouveau, c’est lui qui se retrouvera en première ligne, seul. SYRIE : UNE CRISE PARTOUT EXPLIQUÉE, MAIS JAMAIS PRÉVUE.Tous les services de renseignement ont été pris par surprise par la rapidité de l'effondrement, en douze jours seulement, de la dictature syrienne au pouvoir depuis 1970. Bachar el-Assad et sa famille se trouvent désormais à Moscou où ils ont obtenu l’asile politique auprès des autorités russes. En 2015, c’est l’appui militaire de l’armée russe qui, face aux forces islamistes, avait permis à Damas de reprendre progressivement le contrôle d’une grande partie du pays. Cette année, malgré quelques interventions aériennes pour bombarder des rebelles dans le nord-ouest du pays, l’armée russe n’a presque pas agi pour sauver le régime de Damas.Pour Téhéran, la chute d’Assad marque également un revers majeur : depuis la guerre civile, le pouvoir iranien avait dépêché sans relâche ses conseillers militaires et factions armées pour soutenir le pouvoir syrien, tandis que la Syrie jouait un rôle de relais décisif pour l’approvisionnement en armes du Hezbollah libanais, financé par l’Iran. En quatorze mois, depuis le 7 octobre 2023, l'Iran a perdu son « corridor d'influence » allant de Téhéran à Beyrouth, en passant par l'Irak, la Syrie et le sud d'Israël. Ne lui reste que les Houthis du Yémen.Bien que voisine de la Syrie, la Turquie ne s’attendait pas non plus à la chute aussi rapide du président syrien. Partageant avec la Syrie plus de 900 kilomètres de frontière, la Turquie est devenue en 13 ans une terre d’asile pour 4 millions de réfugiés syriens et une partie de son opposition, comme l’Armée nationale syrienne. Entraînée par des conseillers militaires turcs durant les 10 dernières années, elle s’est jointe au Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) pour faire tomber le régime syrien. Une occasion pour le président Erdogan de sécuriser sa frontière, de renvoyer le plus possible de réfugiés syriens chez eux et de neutraliser des factions kurdes syriennes, dominées par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK turc), ainsi que les milices de Daesh présentes dans le désert syrien.Peu après l’annonce de la chute de Bachar Al Assad, le 8 décembre, l’armée israélienne s’est emparée sans résistance du versant syrien du Golan, une montagne située à cheval entre Israël, le sud de la Syrie et le Liban, ainsi que de la zone démilitarisée qui fait tampon avec la Syrie.Au nord du pays, 900 soldats américains se trouvent toujours stationnés depuis la guerre contre l'État Islamique (EI). Ils y protègent notamment les Kurdes. Durant l’été 2024, les Nations-unies et le commandement central des Etats-Unis avaient alerté sur la montée en puissance de l’EI depuis les attaques du 7 octobre 2023 contre Israël, avec un niveau de violence jamais vu depuis la chute du « califat » en 2019. Les Etats-Unis et leurs alliés veulent empêcher que la prise de Damas par les rebelles de HTC renforce l’EI. L’ombre du jihadisme plane encore sur la Syrie et le risque existe que les Syriens aient échangé la proie pour l'ombre …Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dec 11, 2024 • 24min
Bada : « La gloire de Notre-Dame », avec Maryvonne de Saint-Pulgent (2/6)
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne conversation entre Maryvonne de Saint-Pulgent et Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 4 octobre 2024.Le deuxième épisode de notre série sur Notre-Dame en compagnie de Maryvonne de Saint-Pulgent aborde les querelles sur la restauration de Notre-Dame : faut-il reconstruire à l’identique ? Quid des vitraux endommagés durant l’incendie ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dec 8, 2024 • 1h
Censure : à quoi ont joué gouvernement et partis ? / La Syrie sous pression
Nicolas Baverez, essayiste et avocat, discute des tensions politiques qui précèdent la chute du gouvernement Barnier. Nicole Gnesotto, experte en politique européenne, met en lumière les défis économiques que Macron doit affronter. Lucile Schmid aborde l'importance de la décentralisation pour revitaliser la démocratie. Richard Werly analyse la situation géopolitique complexe en Syrie, traitant des enjeux historiques et des ambitions des grandes puissances. Ils s'interrogent enfin sur la censure littéraire et la solidarité à travers la littérature.

Dec 4, 2024 • 26min
Bada : « La gloire de Notre-Dame », avec Maryvonne de Saint-Pulgent (1/6)
Maryvonne de Saint-Pulgent, auteure de "La gloire de Notre-Dame", partage son expertise sur l'histoire et l'impact de la cathédrale emblématique. Elle relate le tragique incendie de 2019, soulignant les lacunes dans la réponse d'urgence et la méfiance qui en a découlé. Les efforts héroïques des pompiers pour sauver Notre-Dame sont mis en lumière, tout comme l'émotion collective qui a suscité un élan mondial de solidarité. Enfin, des théories intrigantes sur l'origine de l'incendie alimentent le mystère qui entoure cet événement marquant.

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Dec 1, 2024 • 1h 7min
Le PS peut-il s’affranchir ? / La situation en Ukraine
Nicolas Baverez, essayiste et avocat, aborde la crise actuelle du Parti Socialiste face à La France Insoumise, explorant les rivalités internes et la nécessité d'une stratégie renouvelée avant le congrès de 2025. Jean-Louis Bourlanges, essayiste et ancien président de la Commission des affaires étrangères, apporte son expertise sur les enjeux géopolitiques liés à la guerre en Ukraine, en discutant des ramifications économiques et des perspectives de paix. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin, met en lumière les défis critiques que pose le conflit pour l'Europe.

Nov 27, 2024 • 1h 2min
Bada : les droits culturels, avec Roselyne Bachelot, Laurent Bayle et Marc-Olivier Padis
Dans cette discussion fascinante, Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Culture, partage son expertise sur l'évolution des droits culturels depuis les années 60. Laurent Bayle évoque l'importance de l'éducation musicale à travers des projets innovants. Marc-Olivier Padis aborde les implications politiques de ces droits et le besoin de les définir clairement. Ensemble, ils interrogent le lien entre droits culturels et cancel culture, tout en soulignant les défis de la décentralisation culturelle et l'impact des politiques sur les institutions.

Nov 24, 2024 • 1h 2min
La question agricole et le Mercosur / Bakou : naufrage des accords de Paris ?
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l’Arrière-boutique le 22 novembre 2024.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l’Estang, ambassadeur de France.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l’Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.LA QUESTION AGRICOLE ET LE MERCOSURL'Union européenne et le Mercosur - le Marché commun du Sud, regroupant l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay - discutent depuis 1999 d'un traité de libre-échange. « La négociation agricole a été finalisée en 2019 », précise-t-on à la Commission européenne. Pour les secteurs les plus sensibles, des quotas tarifaires ont été fixés : chaque année, 99 000 tonnes de bœuf, 180 000 tonnes de sucre de canne et 180 000 tonnes de volaille pourront accoster en Europe sans payer de droits de douane, ou alors minimes. Au-delà, les taxes habituelles s'appliqueront. Le quota de bœuf brésilien représente moins de 1 % de la consommation annuelle européenne et 1,2 % pour celle de sucre. Les discussions entre l'UE et le Mercosur ont repris en mars 2023 et ne portent désormais que sur quelques questions précises, faisant l'objet d'un « protocole additionnel ». En l'absence d'entente rapide, le Mercosur pourrait se rapprocher de la Chine, craint l'exécutif européen. Onze pays ont signé une lettre pour dire leur soutien à l'accord. Parmi eux, l'Allemagne, premier exportateur européen et troisième exportateur mondial, dont l'économie est à la peine. Mais la France qui s’oppose depuis 2019 à l’accord, s'est lancée dans une course contre la montre, en vue de faire pencher les pays indécis.Les agriculteurs français s'inquiètent de la menace d'un débarquement de denrées alimentaires sud-américaines à bas prix, en concurrence déloyale car issues d'un modèle productiviste soumis à des normes sociales, sanitaires et environnementales bien moins exigeantes. Ils se sentent sacrifiés quand l'Allemagne, première puissance industrielle d'Europe, va pouvoir mieux vendre ses voitures alors que la France, première puissance agricole d'Europe, subira les importations de viande sud-américaine. La FNSEA et les Jeunes Agriculteursont ont lancé un mouvement de protestation, lundi, alors que la Coordination rurale a appelé, mardi, à des actions plus radicales, comme le blocage du fret alimentaire. Leur mobilisation intervient alors qu’en janvier se profilent les élections professionnelles pour le contrôle des chambres d'agriculture. Au soutien de la colère paysanne, les décideurs politiques font front uni. L'opposition au Mercosur s'élargit. Après une première tribune signée par 200 députés dans Le Figaro le 5 novembre, 600 parlementaires en ont signé une autre le 12 dans Le Monde, adressée à la présidente de la Commission européenne. Emmanuel Macron, qui a déjà fait bloquer l'accord en 2019, répète qu'« en l'état, le traité n'est pas acceptable ». Michel Barnier a fait l'aller-retour à Bruxelles le 13 novembre pour avertir que « l'impact serait désastreux » et qu'il ne faudrait « pas passer outre la position d'un pays comme la France ». Le gouvernement va proposer un débat au Parlement le 10 décembre suivi d'un vote sur l'accord commercial.BAKOU : NAUFRAGE DES ACCORDS DE PARIS ? La 29e conférence mondiale sur le climat (COP29) s’est déroulée du 11 au 22 novembre à Bakou en Azerbaïdjan en l’absence de nombreux membres du G20 (qui représente près de 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre) : ni les Etats-Unis, ni la Chine, ni l’Inde, ni le Canada, ni le Japon n’ont envoyé de représentants. Les acteurs importants de la diplomatie climatique : le président français, le chancelier allemand et la présidente de l’Union européenne étaient également absents. La COP29 avait pour principal objectif d’augmenter l'aide financière annuelle des pays riches. En ces temps de morosité économique, de guerres en Ukraine, à Gaza et au Liban, alors que le climato-sceptique Trump a été élu aux Etats-Unis et que l’intensification des impacts climatiques se fait sentir comme récemment en Espagne, les fossés entre les différents blocs de pays ne sont pas résorbés. Face aux demandes multiples d’aides financières (le groupe Afrique évoque 1.300 milliards de dollars, les ONG du Climate Action Network « au moins »1.000 milliards), l’Union européenne refuse de dévoiler son jeu.Les pays de l’Union européenne ne souhaitent pas faire de trop grandes promesses quant au montant des aides à apporter aux pays en développement, tout en redoutant d’apparaître comme la partie responsable du blocage. Mercredi, le commissaire européen à l’action pour le climat Wopke Hoekstra a estimé nécessaire de définir d’abord ce qu’englobe le chiffrage des pays en développement. Une façon de ne pas focaliser les débats sur les chiffres et de continuer à discuter de l’élargissement de la liste des contributeurs ou, au moins, de comptabiliser les aides des pays émergents, de l’intégration des investissements du privé, et du fait que les aides soient orientées vers les pays les plus vulnérables. La Chine refuse d’être incluse dans la liste des pays contributeurs, ce qui remettrait en cause son statut de pays en développement. Jeudi, la présidence de la COP a dévoilé un texte évoquant au moins « 1.000 milliards de dollars », mais sans préciser de chiffrage. Une proposition jugée inacceptable par M. Hoekstra tandis que les pays en développement ont proposé un compromis à 500 milliards par an.Avant l’Accord de Paris de 2015, les émissions de gaz à effet de serre augmentaient de 16 % par an. Selon les estimations de l’ONU, les politiques mises en œuvre depuis 2015 ont permis de diminuer cette augmentation qui s’établirait à 3 % en 2030. Loin des 30 à 45 % de diminution nécessaires pour atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle. Selon l'Observatoire international climat et opinions publiques, un baromètre annuel publié par Ipsos et EDF, partout dans le monde, la priorité environnementale recule et le changement climatique inquiète de moins en moins. En France, la proportion de personnes très préoccupées par le sujet a baissé de 35 %.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d’analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l’actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.