Sur le grill d'Écotable

Sur le papier, on est tous un peu fous de pâtisserie, probablement parce qu’on est d’ailleurs un peu tous accro au sucre. Mais quand on y réfléchit, ces délicieux gâteaux vont rarement de pair avec la transition écologique. Les ingrédients viennent souvent de loin, voire très loin : le sucre de cannes provient généralement d’Amérique latine ou d’Asie via des monocultures intensives. Il en est de même du chocolat. Ces cultures ont, par ailleurs, souvent des impacts sociaux très néfastes sur les populations locales. De plus, la pâtisserie fait rarement, la part belle aux produits de saison. On trouve ainsi généralement des fraises et framboises toute l’année, des abricots… Enfin beaucoup de pâtisseries contiennent des colorants, des adjuvants, des produits ultra raffinés. Est-on obligé de manger de telle pâtisserie ? La pâtisserie peut-elle rimer avec écologie ? C’est cette question que nous allons essayer de décrypter aujourd’hui avec Raphaele Marchal, chroniqueuse et auteure engagée. Pour en savoir plus sur le label de restauration durable Ecotable et sa communauté, visitez notre site internet https://ecotable.fr/frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dans cette épisode, nous allons parler de l’élevage de poules et volailles en plein air : est-ce un mode d’élevage véritablement respectueux de l’environnement et du bien-être animal, ou s’agit-il avant tout d’une technique de marketing souvent détournée par l’industrie agroalimentaire ?  Cette question, vous êtes peut-être nombreux à vous la poser car il est fréquent d’entendre dire que l’élevage en plein air veut tout et rien dire. Il suffirait que les animaux aient accès à la lumière du jour pour remplir les conditions.  Aujourd’hui, en France, l’élevage en plein air est minoritaire. 80% des élevages sont intensifs, au sol ou en cage. Le gouvernement avait décidé d’interdire l’élevage de poules élevées en cage en 2022 mais est revenu sur cette décision. Pour parler de cette question de manière plus approfondie, j'ai rencontré Thomas Vecten, éleveur dans le sud de la Picardie. Thomas fait partie du réseau Ecotable qui livre tous les restaurants engagés qui le souhaite. Nous sommes allés visités son exploitation de taille modeste et, bien entendu, en plein air. Pour en savoir plus sur le label de restauration durable Ecotable et sa communauté, visitez notre site internet https://ecotable.fr/frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les fêtes de fin d’année sont bien souvent l’occasion d’une certaine abondance alimentaire avec des produits que l’on qualifie parfois « d’exception » : foie gras, saumon, crevette, huitre, escargot, pintade et j’en passe. Cette consommation, si elle a un certain caractère exceptionnel, n’est pas anodine. Il est souvent difficile d’y voir clair dans l’impact que représente ce repas sur l’environnement, voire même sur notre santé.  Dans cette épisode, nous nous penchons de plus près sur ce repas afin de vous amener, peut-être, à faire d’autres choix que ceux que vous auriez fait habituellement.  Pour en parler, nous sommes avec Hélène Leriche. Hélène est docteur vétérinaire et docteur en écologie. Elle a été conseillère scientifique et responsable biodiversité à la Fondation Nicolas Hulot, période pendant laquelle elle a notamment étudié la question de l’impact environnementale de notre alimentation. Elle est actuellement responsable biodiversité-économie à l’association Orée. Pour en savoir plus sur le label de restauration durable Ecotable et sa communauté, visitez notre site internet https://ecotable.fr/frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aujourd'hui, nous allons parler de ce qui peut être qualifié de « bien commun » : l’eau. Essentielle à la vie, l’eau est en effet devenue un bien extrêmement précieux à préserver pour les générations présentes et futures.  Les menaces qui pèsent sur l’eau sont aujourd’hui nombreuses. La première est celle du réchauffement climatique. Par les phénomènes climatiques extrêmes, le réchauffement climatique est susceptible d’entrainer de nombreux troubles parmi lesquels une diminution des sources d’eau potable par l’augmentation des sécheresses. L’été 2019 a illustré, peut-être plus que jamais, ces risques avec un épisode de sécheresse particulièrement violent qui a conduit à la mort de sapins dans les Vosges ou menacé de nombreuses récoltes. A côté de cela, la pollution humaine est une autre menace qui pèse sur l’eau. Il y a bien entendu le plastique qui est devenu omniprésent dans l’environnement et pollue les océans et les réserves d’eau potables. Mais il y aussi les pesticides et les produits chimiques utilisés dans l’agriculture et par l’homme qui viennent ajouter une source de pollution à l’eau. A ces multiples menaces sur l’eau, il est légitime de se demander : peut-on encore boire de l’eau du robinet ? Cette question paraît d’autant plus importante qu’elle a subi une actualité récente. En effet, cet été, la suspicion s’est développée à l’égard de l’eau de Paris. A partir d’un message sur les réseaux sociaux parlant de déchet radioactif dans l’eau de Paris, nombreux sont ceux qui ont craint la consommation de cette eau. Alors qu’en est-il ? Est-il encore raisonnable de boire de l’eau du robinet ? Est-ce que cela constitue toujours une alternative crédible et durable à l’eau minérale ?  Pour parler de cette question, nous sommes avec Armelle Bernard, Directrice des relations extérieures et du développement chez Eau de Paris.   Pour en savoir plus sur le label de restauration durable Ecotable et sa communauté, visitez notre site internet https://ecotable.fr/frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les français font parties des champions du monde de la consommation de fromage, avec une moyenne de 27,2 kg par an et par personne. Dans le classement, on trouve aussi le Danemark, champion toute catégorie, l’Islande et la Finlande. Pourtant cette consommation n’a rien d’anodine. Manger du fromage pose des questions de santé publique. Elle contribue aussi aux émissions de gaz à effet de serre en raison de l’élevage des animaux. Selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, la production, la transformation et le transport des produits laitiers sont responsables d’environ 4% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Une incidence qui croit de manière importante car, comme pour la viande, les êtres humains consomment de plus en plus de produits laitiers. Dans une logique et une nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale, peut-on continuer à consommer autant de fromage ? Si le grand public est bien conscient des effets de la consommation de viande et de la nécessité de manger moins de viande, les yaourts, crèmes et autres fromages sont, pour l’instant laissés tranquille.  Pour en parler, nous accueillons Pierre Vimond. Pierre est fromager. Il s’est formé à la fromagerie Quatre hommes à Paris. Dernièrement, il a rejoint l’association d’Ecotable, qui s’appelle La Communauté Ecotable où il est même Secrétaire général adjoint. Pour en savoir plus sur le label de restauration durable Ecotable et sa communauté, visitez notre site internet https://ecotable.fr/frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le label Agriculture biologique a été créé par les pouvoirs publics dans les années 80 et vise à garantir un mode de production respectueux de la santé et de l’environnement. Le cahier des charges initial reposait sur plusieurs thèmes phares : la non-utilisation de produits chimiques de synthèses, d’OGM, le recyclage des matières organiques et la rotation des cultures. Par la suite, l’Union européenne a travaillé à une réglementation harmonisée qui a vu le jour en 2001. Le label AB français a alors été remplacé en 2009 par l’eurofeuille. Des critiques se sont alors fait entendre : le cahier des charges européens serait plus souple que le français. Il serait favorable à la généralisation du bio à la grande distribution. Et de fait, des labels, d’origine privée, plus exigeant ont fait leur apparition en parallèle comme le label Bio cohérence créé notamment par Biocoop ou le label Demeter.  Le label bio est-il encore gage de qualité? Protège-t-il toujours notre santé et l'environnement? Cette question est importante tant la consommation de produits bio augmente aujourd'hui en France. Nous decryptons la question avec Sophia Majnoni d'Intitignano, Déléguée générale de la FNAB, la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique. Pour en savoir plus sur le label de restauration durable Ecotable et sa communauté, visitez notre site internet https://ecotable.fr/frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les circuits-courts sont mis à l’honneur. On leur prête de nombreuses vertus, comme la réduction des intermédiaires tout d’abord via la vente en directe. Cette réduction, voire suppression des intermédiaires permettrait de mieux rémunérer le producteur, de relocaliser l’emploi et de créer du lien social avec les producteurs. Les circuits courts seraient aussi gage de fraicheur des produits et donc de produits de meilleure qualité pour le consommateur. Enfin, ils auraient un impact positif sur l’environnement en réduisant le nombre de kilomètres parcourus par les aliments.  Mais ces circuits courts sont-ils vraiment si vertueux ? L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (l’ADEME) a publié un rapport sur cette question et a remis en cause le bilan environnemental nécessairement positif de ces circuits courts. Pour en parler, nous sommes avec Paul Charlent, fondateur de Alancienne, une plateforme de producteurs locaux en Ile de France qui livre des produits ultra-frais à domicile. Pour en savoir plus sur le label de restauration durable Ecotable et sa communauté, visitez notre site internet https://ecotable.fr/frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.