Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Nov 18, 2021 • 2min

Le café citron fait-il vraiment maigrir ?

Les régimes et les recettes amaigrissantes fleurissent sur Internet et les réseaux sociaux. L'une des dernières en date consiste à boire chaque jour une boisson composée de café additionné d'un peu de jus de citron. Un tel breuvage peut-il vraiment vous faire perdre du poids ?Des témoignages enthousiastesLa recette a l'air des plus simples : si vous voulez perdre vos kilos superflus, buvez, chaque matin, une tasse de café dans laquelle vous aurez versé du jus de citron. Et la boisson sera encore plus efficace si vous la prenez à jeun. Ce mélange permettrait en effet de brûler très rapidement les graisses corporelles.Sur les réseaux sociaux, les témoignages enthousiastes, de personnes ayant perdu, grâce à ce breuvage quotidien, 10 kilos et plus, ne manquent pas. Alors, que faut-il penser de cette nouvelle recette miracle ?Un mélange inefficace...Les médecins semblent unanimes : les deux substances composant la boisson n'étant nullement connues pour leurs vertus amaigrissantes, leur mélange ne sera pas plus efficace pour faire perdre du poids à ceux qui le boivent.Le premier ingrédient, le café, est un stimulant, grâce à la présence de caféine. Il est possible qu'il contribue, chez certaines personnes, notamment les obèses, à augmenter légèrement le taux métabolique de base, qui représente la quantité d'énergie dépensée chaque jour.Mais cela ne suffit pas à prouver son pouvoir amaigrissant. Quant au citron, riche en vitamines C, c'est surtout un antioxydant efficace. Mais, là encore, cet agrume n'a pas d'effet minceur. Il n'existe en effet aucune étude scientifique démontrant le moindre effet du jus de citron sur la perte de poids....Et dangereuxMais ce café citron n'est pas seulement inefficace pour perdre du poids. Il a aussi des effets nocifs sur la santé.Les médecins rappellent en effet qu'une consommation excessive de café peut entraîner des insomnies et favoriser l'apparition de troubles cardiaques.De son côté, l'addition de jus de citron peut irriter la muqueuse intestinale, provoquant ainsi des problèmes de digestion chez certaines personnes. Pour les médecins, cette boisson serait d'autant plus dangereuse que, pour certains, elle tiendrait lieu de repas. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 17, 2021 • 2min

Pourquoi les xénogreffes sont-elles controversées ?

Faute d'un nombre assez grand de donneurs, de nombreuses personnes attendent en vain une greffe d'organe. C'est pour éviter cette situation, et les nombreux décès qu'elle occasionne, que les chirurgiens commencent à recourir à la xénogreffe. Malgré les progrès accomplis, cette technique présente encore certains risques.Des progrès constantsLa xénogreffe consiste à transplanter un organe issu d'un donneur d'une certaine espèce dans le corps d'un receveur appartenant à une autre espèce. Cette technique est utilisée pour greffer des organes d'animaux sur des humains.La première xénogreffe a été tentée, sans succès, dès 1905. Au début des années 1960, un médecin américain greffe des reins de chimpanzés sur un certain nombre de patients. Une jeune femme réussit à survivre durant neuf mois et même à reprendre son travail.En 1984, un nourrisson vit durant trois semaines avec un cœur de singe. En raison d'une taille comparable de ses organes, c'est le porc qui fournit aujourd'hui la plupart des greffons.Récemment, le rein d'un porc génétiquement modifié a été transplanté, avec l'accord de la famille, dans le corps d'une personne décédée. Il a parfaitement fonctionné durant trois jours, ce qui représente une considérable avancée dans ce domaine des xénogreffes.Des risques potentielsAux États-Unis, douze personnes meurent chaque jour, faute d'avoir reçu à temps le rein qui leur aurait sauvé la vie. Face à cette pénurie d'organes, constatée dans la plupart des pays, la xénogreffe représente un réel espoir pour les malades.Mais elle pose encore de sérieux problèmes. Le rejet brutal du greffon peut toujours se produire, même si la modification du patrimoine génétique du porc peut faire espérer, comme on l'a vu, une plus grande stabilité de la greffe.Par ailleurs, certaines inflammations ainsi que des troubles de la coagulation ne sont pas à exclure. Enfin, il n'est pas impossible que, à la faveur de la greffe, certains virus du porc puissent passer de l'organisme de l'animal à celui du patient.Ces risques potentiels suscitent donc les réserves de certains médecins. Pour d'autres, cependant, le risque est plus grand de voir se dégrader l'état de santé des patients en attente de greffe. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 16, 2021 • 2min

Le lait chaud favorise-t-il le sommeil ?

De nombreuses personnes éprouvent des troubles du sommeil. Pour dormir mieux, chacun a sa recette. Parmi elles, figure, en bonne place, le verre de lait chaud, bu avant d'aller se coucher. Mais s'agit-il d'un "remède de bonne femme" ou d'une aide véritable contre l'insomnie ?Des substances favorisant le sommeilDepuis bien longtemps, les gens qui dorment mal se voient conseiller par leur entourage le traditionnel verre de lait chaud. Or il semble bien que ce breuvage favorise vraiment l'endormissement.Il contient en effet une substance appelée tryptophane. Il s'agit d'un acide aminé, c'est-à-dire d'une molécule jouant un rôle essentiel dans la composition des protéines. Il favoriserait la synthèse de la sérotonine, un neurotransmetteur influant sur l'humeur et facilitant le sommeil.Par ailleurs, le lait contiendrait d'autres molécules, comme des peptides, qui abrègeraient le temps d'endormissement.Pour vérifier ces effets du lait sur le sommeil, des scientifiques ont donné du lait chaud à un groupe de souris, durant un certain temps, alors qu'un autre groupe n'y avait pas droit. Les chercheurs ont constaté que les souris buveuses de lait dormaient beaucoup plus longtemps que leurs congénères qui en étaient privées.D'autres effets du lait chaudMais, indépendamment de sa composition, le lait favoriserait le sommeil d'une autre manière. En effet, il serait perçu comme une sorte de routine, qui interviendrait avant le coucher.Or de tels rituels entrent pour une part dans la préparation au sommeil. L'absorption d'un verre de lait, avant de se mettre au lit, contribuerait donc à la venue du sommeil, au même titre que la préparation des affaires du lendemain ou une douche tiède.À cet égard, il agirait donc plutôt comme un placebo, dont l'efficacité ne serait plus à démontrer. Apparaissant aussi comme une boisson réconfortante en soi, ce lait chaud favoriserait donc une forme de détente, prélude au sommeil.Pour certains, la température de la boisson importerait peu. D'autres, au contraire, insistent sur la nécessité de boire du lait chaud. En activant la sudation, un tel breuvage refroidirait en effet le corps, qui serait ainsi mieux préparé au sommeil. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 15, 2021 • 2min

L'obésité est-elle une question de volonté ?

L'obésité concerne, à des degrés divers, l'ensemble des populations du monde. En France, elle touche environ 8 millions de personnes. Parmi les nombreuses causes qui peuvent provoquer cette maladie, certains pointent un manque de volonté. Un effort dans ce domaine pourrait-il vraiment suffire à éviter l'obésité ?Une maladie qui progresseL'obésité est hélas une maladie répandue. En 2016, environ 13 % des adultes, soit à peu près 650 millions de personnes dans le monde, en souffraient. Mais cette affection touche aussi les enfants : en 2019, en effet, près de 40 millions d'enfants de moins de 5 ans étaient en surpoids ou obèses.Et ces chiffres ne cessent d'augmenter, plus encore dans certains pays, comme le Royaume-Uni. Plus d'un Anglais sur quatre serait obèse, le phénomène ayant progressé de 18 %, sur l'ensemble du pays, entre 2005 et 2017.L'obésité favorise l'apparition du diabète, des maladies cardiovasculaires et de certains cancers. Sous sa forme sévère, elle provoquerait, chaque année, près de 3 millions de décès dans le monde.Des causes diversesLes causes de l'obésité sont nombreuses. Elles tiennent autant à l'hérédité et aux conditions socio-économiques qu'à des facteurs psychologiques.Le rôle essentiel joué par les facteurs génétiques semble réduire à peu de chose l'action éventuelle de la volonté dans la lutte contre l'obésité. Des mutations génétiques suffiraient en effet à la provoquer.Certaines affectent un seul gène, d'autres plusieurs. Elles conduisent souvent à des altérations du système nerveux et perturbent le dispositif de régulation de la faim. Autrement dit, les personnes qui en souffrent n'éprouveraient pas de sentiment de satiété.La qualité de la nourriture ingérée contribue également à l'apparition de l'obésité. À cet égard, les personnes aux revenus modestes doivent se contenter d'aliments transformés moins coûteux, souvent riches en graisses et en sucres.Les facteurs psychologiques ne sont pas moins déterminants dans cette prise de poids excessive. Ainsi, les personnes qui mangeraient davantage le feraient souvent pour compenser un mal-être, un traumatisme, remontant parfois à l'enfance, ou encore certaines frustrations.D'autres y verraient un moyen, plus ou moins conscient, d'afficher leur rang ou leur importance dans la société. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 14, 2021 • 2min

Pourquoi le Papyrus Edwin Smith est-il unique ?

Remontant à environ 1600 ans avant notre ère, le papyrus égyptien Edwin Smith est sans doute le premier document connu qui traite de chirurgie. Il nous donne un aperçu très intéressant sur l'avancée de l'ancienne médecine égyptienne.Un papyrus médical découvert au XIXe siècleCe manuscrit médical faisait partie d'un lot de deux documents, acheté, en 1862, par un collectionneur du nom d'Edwin Smith. C'est lui qui donna son nom à l'un des manuscrits. Il vendit l'autre à un égyptologue prussien, Georg Ebers.Légué par ses descendants à une société culturelle américaine, le papyrus Edwin Smith fut traduit et publié par les soins d'un autre égyptologue, l'Américain James Henry Breasted.Exposé ensuite au musée de Brooklyn, le papyrus finit par rejoindre, en 1948, les collections de l'Académie de médecine de New York.Un traité sur les blessures de guerreLe papyrus Edwin Smith est sans doute le premier document chirurgical connu. Il s'agit probablement d'un traité de chirurgie conçu pour soigner des blessures de guerre.En tout, le manuscrit comprend 48 descriptions de blessures, sans doute causées par des armes tranchantes sur le champ de bataille. Le ou les auteurs n'exposent pas là des cas d'espèce, mais le résultat de leurs observations.Ainsi, ils décrivent des procédés de suture pour fermer les plaies, qui varient d'ailleurs selon la profondeur des blessures. On trouve dans le manuscrit ce qui est sans doute la première description du cerveau, à qui l'auteur attribue déjà des fonctions comparables à celles que nous connaissons aujourd'hui.Dans l'ensemble, il ne s'agit donc pas d'un traité théorique, mais d'une œuvre empirique, renfermant des conseils pratiques sur la façon de soigner des blessés.Dans la même veine, il donne aussi des recommandations sur la manière d'éviter les infections, en employant du miel par exemple. Le papyrus contient aussi de véritables recettes dans des domaines aussi variés que les soins cosmétiques ou la gynécologie.Le manuscrit Edwin Smith est souvent attribué à Imhotep. Considéré comme le premier médecin connu, celui qui fut aussi le vizir du roi Djéser vécut au IIIe millénaire avant notre ère. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 12, 2021 • 7min

3 épisodes inédits

Pourquoi les pandas ont-ils un pelage noir et blanc ?Choses à Savoir Sciences: https://www.chosesasavoir.com/podcast/sciences/ Comment les nains étaient-ils traités dans l'Egypte Antique ?Choses à Savoir Histoire: https://www.chosesasavoir.com/podcast/histoire/La crise du Covid a-t-elle créé de nouveaux pauvres ?Choses à Savoir Economie: https://www.chosesasavoir.com/podcast/economie/ Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 11, 2021 • 2min

Pourquoi le Covid-19 crée-t-il un brouillard cérébral ?

La liste des effets possibles du Covid-19 ne cesse de s'allonger. Des chercheurs ont ainsi identifié un nouvel impact de la maladie sur le fonctionnement du cerveau.La mort de cellules cérébralesDans le cadre d'une récente recherche internationale, des scientifiques ont mis en évidence une nouvelle atteinte du Covid-19.La maladie pourrait en effet détruire certaines cellules du cerveau. Il s'agit des cellules endothéliales vasculaires cérébrales. Ces cellules forment une sorte de barrière, qui, en empêchant le sang de pénétrer dans certaines régions du cerveau, leur évitent d'être envahies par des substances toxiques.Ces cellules endothéliales assurent aussi le transport, vers ces zones cervicales, des nutriments indispensables à leur activité.De par la mort de ces cellules, certains vaisseaux se vident de toute circulation sanguine. D'où le nom de vaisseaux "fantômes" qui leur a été attribué. Ces diverses atteintes créeraient une sorte de "brouillard cérébral" chez les patients.De lourdes conséquences sur la santéLa mort de ces cellules endothéliales cérébrales affecterait le cerveau des patients concernés de deux manières. En premier lieu, la rupture de la barrière de protection qu'elles formaient entraîne l'irruption du sang dans des régions auxquelles il ne devrait pas avoir accès.Une telle situation peut provoquer de petites hémorragies. A contrario, l'apparition des vaisseaux "fantômes" se traduit par l'irrigation sanguine insuffisante d'autres régions du cerveau.Moins bien alimentées en glucose et en oxygène, elles subissent des dommages qui peuvent aller, dans les cas les plus graves, jusqu'au décès des patients concernés.Certains éléments tendent cependant à tempérer ce constat pessimiste. Il semblerait en effet que les décès consécutifs à cette mauvaise irrigation de certaines parties du cerveau soient assez rares.Par ailleurs, des recherches menées sur des animaux montrent que les atteintes portées au cerveau ne seraient pas définitives. Il reste à savoir si ces conclusions peuvent s'appliquer à l'homme.Les scientifiques s'interrogent cependant sur de possibles conséquences à long terme. Ils se demandent en effet si cette destruction des cellules endothéliales n'ouvrirait pas à la voie, à plus ou moins long terme, à d'éventuels troubles cognitifs ou même à l'apparition de maladies neuro-dégénératives. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 10, 2021 • 2min

Accoucher à la maison est-il risqué ?

De nos jours, de nombreuses femmes désirent accoucher chez elles, dans un environnement moins médicalisé et plus naturel qu'à l'hôpital. Certains pays encouragent d'ailleurs un tel choix. Mais cette forme d'accouchement est-elle sûre ?Des conditions à respecterEn France, l'accouchement à domicile ne ooncerne qu'une petite minorité de femmes, environ 1 à 2 %. Dans l'État de Washington, aux États-Unis, 3,5 % des enfants naissent de cette manière. De même, ce type d'accouchement n'est pas rare aux Pays-Bas ou en Allemagne.En France, l'accouchement à domicile est légal, mais certaines conditions doivent être respectées. En premier lieu, une sage-femme doit être présente. Par ailleurs, des dispositions doivent être prises pour assurer le transfert de la parturiente vers un hôpital si cela s'avère nécessaire.Enfin, ce type d'accouchement n'est possible que si la grossesse ne présente pas de risques particuliers.Les femmes ne désirant pas voir leur enfant naître à l'hôpital peuvent aussi accoucher dans une maison de naissance. Situés près d'un hôpital et gérés par des sages-femmes, ces établissements de petites dimensions permettent aux femmes d'accoucher dans un environnement moins médicalisé. En France, moins de 0,10 % des femmes les fréquentent.Une démarche peu risquée ?Plusieurs études récentes tâchent de mesurer les risques potentiels d'un accouchement à domicile. Ainsi, des médecins américains se sont penchés, entre 2015 et 2020, sur plus de 10.600 accouchements de ce type.De leur côté, des chercheuses anglaises et canadiennes ont pris en compte environ un million de naissances, survenues dans 10 pays différents, aussi bien à l'hôpital qu'à la maison.D'après la première recherche, le taux de mortalité des nourrissons ne serait pas plus élevé si la naissance a lieu à domicile. Quant à la seconde étude, elle ne signale aucun risque supplémentaire, à condition que les précautions déjà indiquées soient prises.Pour certains gynécologues, cependant, la délivrance à domicile serait plus risquée que l'accouchement à l'hôpital. Certains problèmes, comme une hémorragie de la mère ou une mauvaise présentation de l'enfant, ne peuvent être exclus. Dans de tels cas, le temps de transfert de la parturiente vers un hôpital peut lui faire courir un risque notable. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 9, 2021 • 2min

Qu'est-ce que la dyspareunie ?

Le terme dyspareunie est utilisé pour désigner les douleurs ressenties durant un rapport sexuel. Elles sont traitées en fonction de leurs origines, qui sont diverses.Les différents types de dyspareuniesBien que la dyspareunie touche en principe aussi bien les hommes que les femmes, on réserve plutôt ce terme aux douleurs ressenties par ces dernières.Il existe plusieurs types de dyspareunies. Cette affection est dite superficielle quand elle n'affecte que le vagin. Si elle provoque des douleurs plus étendues, dans la région pelvienne, on parle de dyspareunie profonde.De même, la dyspareunie est primaire si elle a toujours été ressentie, et secondaire dans le cas contraire.Elle se manifeste le plus souvent par des picotements ou des sensations de brûlure ou de piqûre. Mais la patiente peut aussi ressentir des démangeaisons ou même des sortes de contractions.Des causes diversesLa dyspareunie peut avoir une origine physiologique. Elle peut être due à des inflammations vaginales, des infections spécifiques, comme la mycose vaginale, ou des tumeurs pelviennes.La dyspareunie peut aussi apparaître à l'issue d'une endométriose, maladie qui touche environ 10 % des femmes. Affectant la muqueuse utérine, elle provoque une dyspareunie profonde. Certains examens médicaux ou interventions chirurgicales sont parfois à l'origine de ces douleurs.Mais elles peuvent aussi avoir des causes psychologiques. Ainsi, la dyspareunie peut être provoquée par la sécheresse vaginale consécutive à un manque d'excitation sexuelle ou par la tension nerveuse qu'entraîne, par exemple, la peur de tomber enceinte.Enfin, si une première expérience sexuelle s'est mal passée, ce souvenir fâcheux peut favoriser l'apparition de douleurs lors de rapports sexuels ultérieurs. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Nov 8, 2021 • 2min

Pourquoi Tik Tok peut-il créer des tics ?

Les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur la santé physiologique et mentale de nos contemporains n'en finissent pas de se faire sentir. C'est ainsi que des médecins ont relevé, chez leurs patients, des tics qui pourraient être liés, du moins en partie, à la fréquentation de certains réseaux sociaux.Les jeunes filles davantage concernéesAprès le déclenchement de l'épidémie, des médecins anglais ont eu l'occasion de recevoir davantage d'adolescents atteints de tics qu'avant la pandémie. En fait, il s'agissait plutôt d'adolescentes, alors que, d'ordinaire, les garçons sont plus souvent atteints par ces tics.Avant la pandémie, ces pédiatres examinaient quatre à six adolescentes par an pour ce type de trouble. Mais la fréquentation est montée à trois ou quatre patientes par semaine entre fin décembre 2020 et janvier 2021?Ces tics se manifestent le plus souvent par des contractions musculaires involontaires et répétitives. Dans l'article donné à une revue spécialisée, ces médecins anglais citent le cas d'une jeune fille qui, en plus de ces mouvements irrépressibles, ne pouvait s'empêcher de proférer des gros mots ou des sons intempestifs.Un véritable mimétismeCertains médecins ont fait un lien entre la plus grande fréquence de ces tics et la fréquentation, par ces jeunes filles, du réseau social Tik Tok. Elles y auraient visionné des vidéos très regardées, où des adolescents sujets à des crises de tics se filment quand elles surviennent.Le but serait de donner moins d'importance à ces manifestations et même de les prendre avec un certain humour. Il s'agirait, en quelque sorte, de dédramatiser ces tics et de transformer le regard des autres, pas toujours bienveillant.Mais ces courtes vidéos auraient eu un autre effet. À force de les regarder, certains adolescents auraient fini par reproduire ces tics. Ils se les seraient appropriés par mimétisme. D'autres supports que Tik Tok auraient d'ailleurs pu engendrer un tel effet d'imitation.Des médecins américains considèrent cette "épidémie" de tics comme une maladie de masse, dans la mesure où les tics développés par certaines personnes se diffuseraient, à travers les réseaux sociaux, à un plus large public. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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