Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Jan 10, 2022 • 2min

Quels sont les aliments qui donnent faim ?

Peut-être avez-vous déjà ressenti une sensation de faim peu de temps après avoir mangé ou goûté. Rien de plus normal si certains aliments étaient au menu; en effet, ils ont la particularité, non pas de vous rassasier, mais de vous ouvrir l'appétit.Un indice glycémique élevéRiches en protéines et en fibres, certains aliments apportent de l'énergie à l'organisme pour plusieurs heures. Vous pouvez être sûr, après les avoir consommés, de ne pas être tenaillé par la faim avant un bon moment.Mais d'autres aliments vous font l'effet inverse. Peu de temps après les avoir mangés, vous avez de nouveau faim. Comment expliquer de phénomène ?Il s'agit d'aliments à l'indice glycémique élevé. Autrement dit, ils sont riches en sucre, et en augmentent aussitôt le taux dans notre sang. C'est ce qu'on appelle aussi des sucres rapides.En effet, ce sucre, qui passe très vite dans le sang, et nous donne une énergie immédiate, cesse rapidement son action. Le taux de sucre baisse, et c'est ce qui nous donne cette sensation de faim.Des aliments peu rassasiantsQuels sont donc ces aliments qui ne nous rassasient pas longtemps ? On peut citer, par exemple, les céréales prises au petit déjeuner, souvent très sucrées. Le pain blanc a également un indice glycémique élevé. Et, au contraire du pain complet, il est pauvre en fibres.De même, les burgers que vous mangez en ville ne coupent pas votre faim longtemps. Certes, la viande est plus lentement éliminée, mais cet effet est annulé en partie par le sucre contenu dans les sauces accompagnant souvent ce plat.Les amateurs de sushis le savent, ce mets ne vous pèse pas longtemps sur l'estomac. Rien d'étonnant à cela. En effet, ce plat, où l'on trouve souvent du riz blanc assaisonné de vinaigre, se signale, lui aussi, par un indice glycémique élevé.De son côté, l'alcool fait aussi monter la glycémie; mais, là encore, elle ne tarde pas à baisser, réveillant la faim. De même, les graisses contenues dans les aliments frits, comme les nuggets ou les frites, provoquent l'élévation du taux de sucre dans le sang, avec les mêmes effets sur la faim. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 9, 2022 • 2min

Quel est l'intérêt de mesurer le taux d'hématocrite ?

La prise de sang permet de mesurer un certain nombre d'éléments relatifs à la santé. Parmi eux, figure la prise en compte du taux de globules rouges, ou hématocrite. Mais à quoi peut servir une telle mesure ?Le bon niveau de globules rougesVous verrez toujours s'afficher, dans vos résultats de prise de sang, la mesure de l'hématocrite. Elle calcule la proportion des globules rouges, par rapport au volume sanguin total.Le taux de globules rouges, qui transportent l'oxygène dans l'organisme, varie selon l'âge et le sexe. Chez l'homme, on peut trouver des taux allant, en moyenne de 40 à 55 %, alors que, pour les femmes, ils fluctuent de 35 à 50 %.Et ce volume de globules rouges est plus élevé chez les nourrissons. Un taux trop important de globules rouges peut être le signe d'une mauvaise santé. En effet, il peut être l'indice d'une déshydratation ou révéler la présence de maladies, comme un cancer ou un problème cardiaque.Cette polyglobulie, comme la nomment les médecins, peut également provoquer des migraines, une sensation de vertige ainsi que de l'hypertension.Au contraire, les personnes présentant un taux trop bas de globules rouges peuvent être victimes d'une anémie ou d'une hémorragie.S'il ne dépasse pas les seuils d'alerte, un sang riche en globules rouges apporte davantage d'oxygène aux muscles, mais ce sang plus épais peut aussi obstruer les vaisseaux sanguins.L'hématocrite et le sportMais la mesure de l'hématocrite présente un autre intérêt. En effet, un volume trop élevé de globules rouges peut aussi trahir la présence, dans le sang, de certains produits dopants. De fait, ils ont pour effet d'augmenter l'hématocrite.C'est pourquoi des tests systématiques sont pratiqués, dans certains sports, avant les compétitions sportives. S'ils révèlent la présence, en trop grande quantité, de substances dopantes, le sportif qui les a prises peut se voir exclu de la compétition.De telles mesures sont notamment prises dans les milieux du cyclisme. En plus de ces substances, le dopage peut aussi passer par des transfusions interdites. Considérées comme du dopage, elles sont pareillement interdites. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 6, 2022 • 2min

Le variant Omicron est-il lié au VIH ?

Retrouvez le nouveau podcast de Ben, Apprendre l'anglais avec l'actu, sur https://www.chosesasavoir.com/podcast/apprendre-langlais-avec-lactu/-----------------------------------Découvert en Afrique du Sud, en novembre 2021, un nouveau variant du Covid-19, baptisé omicron par les scientifiques, provoque toujours plus de contaminations. On a émis l'hypothèse qu'il pourrait avoir un lien avec le virus du sida.Une patiente doublement contaminéeCette hypothèse a été avancée par le médecin sud-africain qui vient de découvrir le variant omicron. Sa théorie se base sur les observations faites sur une patiente atteinte par le virus de la Covid-19, sous la forme du variant omicron, et déclarée positive au VIH, le virus du sida.La patiente a été déclarée positive à la Covid-19 durant plus de sept mois. Au cours de cette période, le médecin qui la soignait a constaté que le virus avait fait l'objet de treize mutations, vérifiées pour la première fois chez un patient contaminé par ce virus, et de nombreuses modifications génétiques.Des défenses immunitaires affaibliesD'après le médecin, cette patiente n'aurait pas reçu les traitements adéquats contre le sida. De ce fait, elle était immunodéprimée. C'est cette moindre protection de l'organisme, dont les défenses immunitaires auraient été affaiblies par le sida, qui aurait ouvert la voie aux mutations du virus de la Covid-19, et donc à l'apparition du variant omicron.Si cette hypothèse s'avérait fondée, on ne s'étonne pas que le variant omicron soit apparu en Afrique du Sud. En effet, ce pays demeure très touché par le sida. Sur 58 millions d'habitants, plus de 7,5 millions sont séropositifs. Ce n'est sans doutepas un hasard si d'autres variants, comme le variant bêta, sont d'abord apparus dans ce pays.Les jeunes sont particulièrement touchés, puisque 5,5 % des 15-24 ans sont atteints par le sida. Pour l'heure, cette relation possible entre les deux virus, celui de la Covid-19 et celui du sida, reste une simple hypothèse. Des recherches plus approfondies seront nécessaires pour la confirmer.En attendant, d'autres explications sont proposées. Pour certains, ce variant omicron aurait pu apparaître à la faveur de mutations restées longtemps inaperçues. D'autres scientifiques pensent que le variant aurait pu se développer chez les animaux avant d'être transmis à l'homme. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 5, 2022 • 2min

Le cerveau des gauchers est-il dífférent ?

Les gauchers ne sont pas nombreux puisqu'ils ne représenteraient que 10 % de la population mondiale. Une nouvelle étude permet d'en apprendre davantage sur le fonctionnement de leur cerveau.Une étude de grande ampleurPour mieux comprendre le fonctionnement du cerveau des gauchers, et voir s'il présentait des différences avec celui des droitiers, une équipe internationale de recherche s'est intéressée aux cerveaux de plus de 31.000 personnes. Sur le nombre, plus de 3.000 volontaires étaient gauchers.À l'aide de douze ordinateurs, les chercheurs ont fait plus de 8.600 observations sur les cerveaux des personnes concernées, prenant soin, à chaque fois, de comparer ceux des droitiers avec ceux des gauchers.L'ampleur de cette étude, et la taille de l'échantillon retenu, donnent toute sa valeur à une recherche qui a permis de mieux connaître la structure du cerveau des gauchers.Des asymétries différentesOn sait que le cerveau est divisé en deux hémisphères. Malgré une taille assez comparable, chacun a des fonctions différentes. Ainsi l'hémisphère gauche est notamment impliqué dans tout ce qui relève de l'écriture, du langage ou de la mémoire verbale.De son côté, l'hémisphère droit est responsable des émotions, de la mémoire non verbale ou encore du sens du toucher. Par ailleurs, chaque hémisphère gère la partie opposée du corps. Ainsi l'hémisphère droit contrôle la partie gauche du corps.Ce type de fonctionnement du cerveau relève de ce que les spécialistes appellent l'asymétrie cérébrale. Or, cette asymétrie ne fonctionne pas de la même manière chez les droitiers et chez les gauchers.Pour ce qui est des premiers, en effet, le langage est contrôlé par l'hémisphère droit dans 95 % des cas. Alors que ce même hémisphère ne gère le langage que chez 70 % des gauchers.En fait, l'asymétrie cérébrale serait différente dans dix régions du cerveau des gauchers. Les chercheurs ont également remarqué que, chez les gauchers, l'hémisphère droit présente davantage de matière grise et des connexions neuronales plus étoffées.Ce qui n'a rien d'étonnant, dans la mesure où c'est cet hémisphère qui dirige la main dont se sert le gaucher. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 4, 2022 • 2min

Les symptômes du Covid long sont-ils identiques pour les deux sexes ?

Voilà bientôt deux ans que l'épidémie de Covid-19 sévit dans le monde. Les spécialistes la connaissent donc mieux et font sans cesse de nouvelles découvertes à son sujet. c'est ainsi qu'ils en apprennent chaque jour un peu plus sur ce qu'on appelle le "Covid long".Des Covids longs...De 250.000 à 300.000 personnes ressentiraient encore des symptômes gênants six mois après avoir été infectées par le virus du Covid-19. Elles sont alors atteintes par ce que les médecins appellent un "Covid long".Ses manifestations semblent très diverses. Certains patients souffrent de troubles respiratoires, d'autres de problèmes cardiaques. Beaucoup ont du mal à se concentrer et ressentent une fatigue permanente.D'autres personnes ont une mémoire défaillante ou se sentent anxieuses. Dans l'ensemble, ces Covids longs touchent moins les gens âgés que des personnes jeunes.Et les médecins constatent que, dans leur ensemble, ces patients, souvent âgés d'une quarantaine d'années, ne sont pas en surpoids et ne présentent pas de comorbidités cardiaques....Qui touchent plutôt les femmesPlusieurs études montrent que les femmes sont, dans leur ensemble, moins susceptibles d'être contaminées par le virus du Covid-19. Par ailleurs, elles développeraient moins de formes graves de la maladie et en mourraient moins souvent que les hommes.Mais d'autres recherches, qu'il reste à confirmer, indiquent qu'elles seraient aussi davantage concernées par les Covids persistants. Ainsi, des chercheurs américains ont constaté que les trois quarts des patients atteints de cette forme de la maladie étaient des femmes.D'après les résultats d'une autre étude, les femmes de moins de 50 ans seraient sept fois plus essoufflées que les hommes du même âge sept mois après avoir contracté le Covid-19.Si les femmes sont plus touchées par les formes longues du Covid, c'est peut-être en raison d'une réponse immunitaire différente. Il se peut aussi que le virus cause, dans les organismes féminins, des dommages induisant une plus grande persistance de la maladie.Certains chercheurs pensent également que ce virus pourrait couver plus longtemps, mais "à petit feu", dans le corps des femmes. Mais il faudra des recherches plus abouties pour confirmer ces hypothèses. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 3, 2022 • 2min

Les personnes vaccinées sont-elles contagieuses moins longtemps ?

Partout dans le monde, même si c'est à des degrés divers, les campagnes de vaccination contre le virus de la Covid-19 s'accélèrent. Les autorités sanitaires attendent donc beaucoup des vaccins. Mais faut-il compter, parmi leurs bénéfices, une moindre contagiosité des personnes vaccinées ?Un vaccin qui réduit le risque de contaminationIl faut d'abord rappeler que le vaccin n'empêche pas d'être contaminé par le virus de la Covid-19. mais il faut tout de suite nuancer cette assertion en rappelant qu'une personne vaccinée a beaucoup moins de risques d'être infectée qu'une personne qui ne l'est pas.D'après certaines études, un non vacciné aurait ainsi environ huit fois moins de risques d'être contaminé, d'autres travaux évoquant même un risque douze fois moindre.Si les personnes vaccinées sont beaucoup moins susceptibles d'être infectées par le virus, elles auront d'autant moins de chances de le transmettre autour d'elles.Les vaccinés contagieux moins longtempsMais si les personnes vaccinées sont moins contagieuses, ce n'est pas seulement parce qu'elles courent moins de risques d'être infectées. Cette moindre contagiosité s'expliquerait aussi par une élimination plus rapide du virus chez les vaccinés.D'après une récente étude américaine, le virus resterait en effet environ sept jours et demi dans l'organisme des personnes non vaccinées, alors qu'il serait chassé du corps des vaccinés au bout de cinq jours et demi seulement.il est vrai que le faible échantillon retenu pour mener cette étude ne permet pas, pour l'instant, de tirer de conclusions trop générales.Il faut également s'intéresser à la charge virale pour comprendre la moindre contagiosité des personnes vaccinées. Il semble pourtant que, à cet égard, l'explication ne soit pas la plus convaincante.En effet, la différence de charge virale, entre vaccinés et non vaccinés, dépend du variant considéré. Si les scientifiques pensent que la charge virale des vaccinés contaminés par le variant alpha, ou variant "anglais", est plus faible que celle des non vaccinés, il n'en va pas de même pour le variant delta.Dans ce cas, la charge virale est équivalente. Or, ce variant delta est, pour l'instant, celui qui est le plus répandu. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Jan 2, 2022 • 2min

Pourquoi beaucoup de femmes grossissent-elles à la ménopause ?

Beaucoup de femmes ont tendance à grossir au moment de la ménopause. Entre autres facteurs, le changement du métabolisme et la baisse de production des hormones féminines, contribuent à cette prise de poids.Un changement de morphologieToutes les femmes ne grossissent pas au moment de la ménopause, même si beaucoup constatent une telle prise de poids. Par ailleurs, il ne semble pas qu'il y ait une véritable corrélation entre le phénomène de la ménopause proprement dit et l'apparition de kilos supplémentaires.De fait, cette prise de poids n'attend pas le moment de la ménopause pour se faire sentir. À partir d'une certaine période de sa vie, une femme prendrait régulièrement du poids, près de 0,50 % en plus chaque année, en moyenne.En revanche, ce qui change bien à la ménopause, c'est la morphologie féminine. En effet, les cellules formant le tissu adipeux ont tendance à se répartir autrement. Elles se fixent moins sur les cuisses et les fesses que sur l'abdomen.C'est cette évolution de la masse graisseuse qui, jointe à une constipation plus fréquente, renforce l'impression de ballonnement et de prise de poids que de nombreuses femmes ressentent au moment de la ménopause.Des modifications du métabolismeSi nombre de femmes prennent du poids au moment de la ménopause, et souvent même un peu avant, c'est d'abord parce que leur organisme peine davantage à brûler les calories ingérées.Par ailleurs, la diminution des hormones féminines se traduit par une réduction de la masse maigre, représentée par le poids des muscles, des viscères, des os et de l'eau contenue dans notre corps.Au contraire, la masse grasse, formée, come son nom l'indique, par les graisses, a tendance a augmenter chez la femme ménopausée.La ménopause, et les désordres physiologiques qui l'accompagnent, notamment les bouffées de chaleur, altèrent souvent l'humeur et provoquent une certaine anxiété. Pour compenser ces troubles, certaines femmes ont tendance à manger davantage, notamment entre les repas.Une telle tendance au grignotage est une autre cause, plus indirecte celle-ci, de la prise de poids qui accompagne souvent la ménopause. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dec 19, 2021 • 1min

Joyeux Noël !

Rendez-vous le lundi 3 janvier ! D'ici là je vous invite à découvrir tous les podcasts Choses à Savoir sur www.chosesasavoir.com Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dec 16, 2021 • 2min

La langue est-elle divisée en zones par goût ?

Une théorie médicale, formulée au tout début du XXe siècle, affirmait que la langue était divisée en zones spécialisées, chacune d'elle percevant un goût déterminé. Or une connaissance plus approfondie de cet organe gustatif a montré qu'il n'en était rien.La carte de la langue : une idée erronéeOn doit cette "carte de la langue", comme on a appelé cette théorie de la division de la langue en zones du goût, à un psychologue allemand.D'après lui, on pouvait repérer quatre secteurs dans la langue. L'un, situé au fond de la langue, était censé percevoir l'amertume des aliments et un autre, placé sur le devant, devait en détecter le goût sucré.D'autres zones, sur les côtés de la langue, transmettaient au mangeur l'acidité et le goût salé de sa nourriture. Une étude plus attentive de la langue révéla plus tard que, si certaines de ces zones repéraient plus rapidement tel ou tel goût, chacune d'entre elles était capable de percevoir l'ensemble des saveurs.Le mécanisme de la perception du goûtDes travaux ultérieurs ont permis de mieux connaître l'anatomie de la langue et son rôle dans la perception du goût des aliments.La langue est tapissée de papilles gustatives. Elles contiennent elles-mêmes des bourgeons gustatifs, qui sont des récepteurs sensoriels. Reliés au cerveau par des nerfs spécifiques, ces bourgeons gustatifs, stimulés par les molécules responsables du goût, transmettent au cerveau des informations relatives à la saveur des aliments.Là, elles y sont analysées dans une aire cérébrale spécifique. De leur côté, certaines cellules, dans la bouche et sous les dents, sont capables de détecter la température et la consistance des aliments.Pour que les bourgeons gustatifs entrent en action, il faut que l'aliment ingéré comporte des cellules sapides, c'est-à-dire dotées d'un goût. De même, il doit être sensible à l'action de la salive, qui joue un rôle essentiel dans la perception du goût des aliments.Bien entendu, l'aliment doit être également en contact avec les bourgeons gustatifs. Enfin, il est à noter que la perception du goût est liée, pour une partie notable, à l'action de l'odorat. Goût et odorat sont en effet très liés. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Dec 15, 2021 • 2min

Qu'est-ce que la donovanose, cette "mangeuse de chair" ?

La donovanose fait partie des maladies sexuellement transmissibles. Cette affection est apparue récemment au Royaume-Uni, où elle semble progresser.Une maladie rare, désormais présente en EuropeJusqu'à ces dernières années, la donovanose était plutôt signalée dans certains pays d'Afrique et d'Amérique du Sud, ainsi qu'en Inde ou encore en Australie. Mais cette maladie est également apparue au Royaume-Uni.Même s'ils sont peu nombreux, les cas signalés dans ce pays sont en augmentation. En effet, on en dénombrait 19 en 2016, et 30 trois ans plus tard. Cette affection touche plus souvent les hommes que les femmes. Il s'agit d'une maladie rare, à la transmissibilité assez faible.Des ulcères qui peuvent s'infecterLa donovanose est provoquée par une bactérie, qui se transmet au moment des rapports sexuels. Elle se manifeste, 10 à 40 jours après ces rapports, par l'apparition de petites grosseurs indolores.Ces nodules apparaissent autour des organes génitaux et de l'anus. Sans traitement adapté, ils grossissent et peuvent éclater, formant alors des ulcères, qui peuvent s'infecter.Si l'infection se propage, elle est susceptible de détruire certains tissus. C'est pour cette raison qu'on a appelé "mangeuse de chair" cette maladie sexuellement transmissible.Enfin, la transmission du virus du sida est facilitée par les lésions apparaissant au cours de cette maladie.Par ailleurs, l'infection peut se traduire par des odeurs désagréables et provoquer des douleurs. Faute d'un traitement adéquat, l'infection peut se propager à certaines parties de l'organisme, comme le col de l'utérus et, dans quelques très rares cas, les os ou le foie.La prévention et le traitement de la maladieD'après les gynécologues, l'utilisation de la contraception serait l'un des moyens d'empêcher l'apparition de la maladie. De même, des rapports sexuels protégés éviteront qu'elle ne survienne.Si la donovanose est diagnostiquée à temps, elle peut être soignée par des antibiotiques. Pour arrêter la croissance des bactéries responsables de la maladie, une cure de plusieurs semaines est nécessaire.Si la maladie n'est pas traitée à temps, elle peut avoir de graves effets sur la santé, allant même parfois jusqu'au décès. En cas de besoin, des médicaments antidouleur peuvent également être prescrits. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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