

Choses à Savoir SANTE
Choses à Savoir
Développez facilement votre culture dans le domaine de la santé avec un podcast par jour ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Episodes
Mentioned books

Jan 23, 2022 • 2min
Quel lien existe-t-il entre le cannabis et le chômage ?
On connaissait déjà l'impact négatif de la consommation de cannabis sur la santé et la scolarité. Mais les résultats d'une récente étude montrent que les consommateurs de cette drogue auraient aussi plus de risques de se retrouver au chômage.Une étude au long coursL'étude des conséquences sanitaires et sociales de la consommation de cannabis dans notre pays est d'autant plus cruciale que, sur les plus de 17 millions de personnes ayant consommé du cannabis en 2021, 40 % étaient françaises.Aussi les pouvoirs publics étudieront-ils avec une grande attention les récents résultats d'une étude menée sur le long terme par des chercheurs français. Durant neuf années, de 2009 à 2018, ils se sont intéressés à la manière dont les volontaires consommaient du cannabis. Puis ils l'ont comparée à leur situation professionnelle.Il s'agissait d'un groupe de participants composé de près de 1.500 personnes, âgées de 22 à 35 ans. D'autres éléments, comme leur situation familiale ou leur niveau socio-économique, ont été pris en compte.Des risques de chômage accrusL'une des questions essentielles posée aux participants portait sur l'âge auquel ls ont commencé à consommer du cannabis. Pour beaucoup, il était très précoce. En effet, sur les 17 millions de personnes déclarant avoir consommé du cannabis en 2021, 10 millions ont connu le cannabis entre 15 et 24 ans.En étudiant les réponses des participants à l'enquête, les chercheurs se sont aperçus qu'une consommation très précoce de cannabis, à 16 ans ou même avant, exposait à un risque deux fois plus grand de connaître une période de chômage à l'âge adulte, par rapport aux personnes n'ayant pas consommé de drogue.Ce risque d'être confronté à un épisode de chômage à l'âge adulte serait supérieur de près de 40 % pour les personnes ayant connu le cannabis après l'âge de 16 ans.Les résultats de l'étude montrent également que la consommation de cannabis, surtout si elle est très précoce, augmenterait les risques de connaître des épisodes répétés de chômage. Ainsi, un tel risque serait trois fois plus important pour les personnes ayant consommé du cannabis à 16 ans ou même avant. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jan 20, 2022 • 2min
Les masques FFP2 sont-ils réellement plus efficaces ?
Face à la recrudescence des contaminations au virus de la Covid-19, due notamment à la propagation du variant Omicron, le port de masques de protection est plus que jamais d'actualité. Mais certains modèles, comme le masque FFP2, seraient-ils plus efficaces que d'autres ?Un masque plus protecteurJusqu'à une date assez récente, le masque FFP2 était réservé aux personnels soignants. Aujourd'hui, tout un chacun peut s'en procurer en pharmacie ou dans d'autres lieux.Si l'on croit les résultats de plusieurs études, il protégerait davantage contre le virus que le masque chirurgical ou, a fortiori, le masque en tissu. Ainsi, une étude récente indique que le virus se transmettrait 75 fois moins entre deux personnes portant un masque FFP2.D'autres recherches soulignent que le pouvoir de filtration du masque FFP2 est plus important que celui du masque chirurgical. En effet, ces masques FFP2, dotés d'un système de double filtration, pourraient filtrer plus de 94 % (certaines études avancent même le chiffre de 99 %) des aérosols comprenant des particules de taille moyenne en suspension dans l'air.Par ailleurs, le masque FFP2, mieux ajusté, laisse moins fuir l'air, et donc des gouttelettes potentiellement infectées, par les côtés. Enfin, ce masque peut être utilisé huit heures, contre quatre seulement pour le masque chirurgical.Quelques inconvénients cependantC'est la grande efficacité de ce masque qui a incité des pays comme l'Italie ou l'Autriche à le rendre obligatoire dans certaines circonstances.Cependant, cet équipement de protection n'est pas sans inconvénients. En premier lieu, il est, en raison même de sa conception, d'un port moins confortable. Il est donc plus difficile à supporter, surtout sur le long terme.C'est pourquoi il est souvent mal ajusté, plus encore que le masque chirurgical. En effet, les deux élastiques, inférieur et supérieur, sont parfois mal positionnés. Dans ce cas, le masque laisse passer de l'air et n'assure pas une protection optimale.Enfin, le masque FFP2 demeure plus coûteux que le masque chirurgical. Depuis qu'il est accessible à tous les usagers, son prix a baissé, mais en moyenne, il est environ trois fois plus cher que le masque chirurgical. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jan 19, 2022 • 2min
Pourquoi a t-on des crevasses quand il fait froid ?
Les crevasses apparaissent, surtout en hiver, sur certaines parties de la peau, comme les mains, les pieds ou encore les lèvres. Elles sont notamment dues à l'action du froid ou de certaines maladies et prennent la forme de fissures cutanées, souvent douloureuses.Une peau moins irriguée et plus sècheLes crevasses sont des sortes de petites fissures de l'épiderme, souvent assez peu profondes, qui donnent un aspect craquelé à la peau. Elles sont surtout dues à l'action du froid.Quand les températures baissent, des mécanismes naturels sont mis en œuvre pour maintenir l'organisme à une température optimale. C'est ainsi que les apports de sang sont réservés en priorité aux organes vitaux.Par conséquent, les zones périphériques de l'organisme, comme les mains ou les pieds, sont moins irrigués. En effet, les petits vaisseaux sanguins de l'épiderme se contractent, laissant passer moins de sang vers les extrémités.Sous l'action du froid, les cellules de la peau produisent aussi moins de sébum. Plus sèche et plus fragile, la peau peut alors se fendiller par endroits. L'humidité, le contact de l'eau ou certaines affections dermatologiques peuvent encore accentuer le phénomène.La prévention et le traitement des crevassesUne crevasse ne se signale pas seulement par la présence d'une fissure de la peau. Elle peut aussi s'accompagner de rougeurs, de gonflements des doigts ou des orteils, et même de saignements.Il est loisible de prendre certaines précautions, pour prévenir l'apparition de crevasses. Ainsi, il faut veiller à bien sécher sa peau après la toilette. L'usage de crèmes adaptées permet aussi d'éviter une déshydratation de l'épiderme. Bien entendu, il est nécessaire de protéger correctement ses mains et ses pieds contre le froid.Des traitements ne sont prescrits que si les crevasses sont profondes. Dans ce cas, l'application de pommades est conseillée, pour favoriser la cicatrisation des lésions cutanées. Si c'est nécessaire, le patient prend aussi des antiseptiques, pour éviter de possibles infections.Disponibles en infusions, certaines plantes sont aussi réputées pour leur action curative contre les crevasses. Des traitements homéopathiques, à base de gélules, sont une dernière option. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jan 18, 2022 • 2min
Qu’est-ce que le ‘forfait patient urgence’ ?
À compter du 1er janvier 2022, une somme forfaitaire devra être payée par les patients se rendant aux urgences sans être hospitalisés. Certaines personnes en seront exemptées ou paieront un montant moins élevé. Cette mesure remplace le dispositif actuel, fondé sur le calcul du ticket modérateur.Une somme forfaitaireToute personne passant par le service des urgences d'un établissement hospitalier, sans pourtant subir d'hospitalisation, devra acquitter une somme forfaitaire de 19,61 euros.Ce nouveau dispositif prévoit cependant quelques cas d'exonération. Ainsi, les soins prodigués aux personnes victimes d'actes de terrorisme ou aux enfants ayant subi des violences ne donneront pas lieu au paiement de cette somme forfaitaire.Ce sera aussi le cas pour les personnes contaminées par le virus de la Covid-19. Par ailleurs, d'autres patients bénéficieront d'un tarif réduit, fixé à 8,49 euros. Il s'agit notamment des personnes souffrant d'une affection de longue durée, ou ALD, des femmes enceintes, à partir du cinquième mois de grossesse, et des personnes touchant une pension d'invalidité.Un système plus simple et plus équitable ?L'objectif de ce nouveau dispositif est de simplifier la facturation et d'éviter les retards de paiement, chaque patient étant tenu, en principe, d'acquitter sur place la somme due.De fait, l'ancien système était plus compliqué. Il reposait d'abord sur le forfait "accueil et traitement des urgences", d'un montant de 25,28 euros. Il était remboursé à 80 % par la Sécurité sociale, le reste étant à la charge du patient.Si, par ailleurs, celui-ci avait besoin de soins, le même dispositif s'appliquait. Le cinquième des dépenses, autrement dit ce qu'on appelle le ticket modérateur, demeurait donc à la charge du patient. Par conséquent, les frais étaient proportionnels au coût des soins dispensés.Ce n'est plus le cas avec le nouveau dispositif, chaque patient devant s'acquitter, en tout et pour tout, de cette somme de 19,61 euros. Tout le monde est donc logé à la même enseigne.À l'exception, cependant, des personnes n'ayant pas de mutuelle. En effet, ce forfait n'est pas pris en charge par l'Assurance maladie, mais entièrement remboursé par les complémentaires santé. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jan 17, 2022 • 2min
Quel est l'effet du Covid sur le sperme ?
La liste des dérèglements suscités dans l'organisme par le virus de la Covid-19 ne cesse de s'allonger. Plusieurs études suggèrent ainsi qu'il pourrait modifier le nombre et altérer la qualité des spermatozoïdes d'une partie des hommes contaminés.Des spermatozoïdes peu nombreux et moins mobilesPlusieurs équipes de recherche ont voulu étudier l'impact de la Covid-19 sur l'état et la production des spermatozoïdes. Ainsi, des chercheurs allemands ont examiné le sperme de plus de 80 hommes atteints par la Covid et âgés de moins de 40 ans.Ils l'ont ensuite comparé avec celui de volontaires non touchés par la maladie. De son côté, une étude belge s'est intéressée aux spermatozoïdes de 120 hommes ayant guéri de la maladie. Des recherches similaires ont été menées en Chine ou encore en Norvège.Toutes font le même constat. Dans l'ensemble, les spermatozoïdes des hommes infectés par la Covid sont moins mobiles que ceux des patients épargnés par la maladie. Ainsi, l'étude belge montre que, un mois après la contamination, 60 % des spermatozoïdes pris en compte avaient une mobilité plus faible que la normale.De même, ils étaient souvent peu nombreux. 37 % des échantillons, toujours un mois après l'infection, présentaient cette caractéristique.Une inflammation secondaireLes cellules impliquées dans la reproduction ne semblent pas touchées elles-mêmes par le virus. Son action sur les spermatozoïdes serait plutôt indirecte. En effet, l'infection par la Covid-19 produit une inflammation de l'organisme, qui peut provoquer un emballement du système immunitaire, parfois fatal au patient.C'est cette inflammation qui pourrait avoir un effet délétère sur la formation des spermatozoïdes et la production d'hormones dans les testicules. Pour autant, les résultats de ces études doivent être interprétés avec une certaine prudence.En effet, ils ne permettent pas, à ce stade, de rendre le virus de la Covid-19 responsable d'une altération à long terme des spermatozoïdes. D'autres recherches seront nécessaires pour en mesurer les effets exacts.En attendant, certains médecins pourraient conseiller aux futurs parents de patienter un peu avant de concevoir un enfant. Le temps que le sperme des pères retrouve toute sa qualité. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jan 16, 2022 • 2min
Les autotests permettent-ils de détecter Omicron ?
Depuis l'apparition, en novembre 2021, du nouveau variant Omicron, beaucoup plus contagieux, le nombre de contaminations au Covid-19 explose. Face à cette flambée de l'épidémie, on peut s'interroger sur l'efficacité de certains tests, et notamment des autotests, pour repérer ce nouveau variant.Un test antigéniqueLes autotests sont des tests antigéniques, comme ceux qui sont pratiqués en pharmacie ou dans des centres de dépistage dédiés. Ils sont capables de repérer une protéine du coronavirus, ce qui permet de détecter sa présence.Les deux techniques présentent cependant quelques différences. En premier lieu, l'autotest est effectué par l'usager lui-même, alors que l'autre catégorie de test antigénique est pratiqué par un professionnel.Par ailleurs, le prélèvement nasal est plus superficiel dans le cas de l'autotest. C'est donc une technique pratique et moins invasive, qui fournit un résultat rapide, disponible au bout de 15 à 20 minutes en règle générale.Une moindre sensibilité au variant OmicronL'autotest est donc d'un usage commode. Mais est-il efficace, notamment pour détecter le nouveau variant Omicron ? Il faut d'abord rappeler qu'un test antigénique, comme l'autotest, n'est pas en mesure de déterminer, chez une personne contaminée, la nature du variant qui l'a infectée.Pour la connaître, il faut se soumettre à un test PCR, qui analyse le matériel génétique du virus. Par conséquent, une personne testée positive au coronavirus doit subir un test PCR pour savoir si elle a été contaminée par le nouveau variant Omicron.Mais une autre raison doit l'inciter à s'y soumettre. En effet, au terme d'une étude consacrée à cette question, les autorités sanitaires américaines ont conclu que l'autotest était moins sensible au variant Omicron qu'un test antigénique pratiqué en pharmacie.Autrement dit, l'autotest peut davantage induire en erreur la personne qui l'utilise. Plus que celui du test réalisé en pharmacie, son résultat peut être trompeur. Déclaré négatif, le patient peut, en réalité, être positif.C'est pourquoi il est essentiel de faire confirmer ce résultat par celui d'un test PCR. Il est même recommandé de faire cet autotest sous la supervision d'un pharmacien, pour s'assurer qu'il est effectué de manière correcte. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jan 13, 2022 • 3min
Doit-on soulager la douleur avec du froid ou du chaud ?
Pour découvrir le podcast Complément d'Histoire: https://www.chosesasavoir.com/podcast/complement-dhistoire/------------------------------------On entend parfois parler des effets bénéfiques du froid et de la chaleur pour apaiser la douleur. S'agit-il d'un phénomène avéré et, dans l'affirmative, comment utiliser l'un et l'autre ?L'action du chaud sur la douleur...Chaud et froid auraient bien une action antidouleur. Le premier aurait un pouvoir décontractant. C'est pour cette raison qu'il est recommandé aux personnes souffrant de courbatures, de torticolis ou encore de crampes.En plus de sa vertu décontractante, qui tend à détendre les muscles, la chaleur active la circulation sanguine, contribuant à un apport supplémentaire d'oxygène à l'organisme. Par ailleurs, elle stimule la production d'une hormone aux vertus analgésiques.Pour que la chaleur produise son effet bénéfique, on peut utiliser différentes méthodes. Ainsi, le patient peut se servir d'une bouillotte remplie d'eau chaude ou d'un coussin chauffant, préalablement réchauffé au micro-ondes.Il existe aussi des patchs chauffants qui, placés sur la peau, diffusent peu à peu la chaleur....Et celle du froidLe froid est aussi utile que le chaud, mais il ne soulage pas le même type de douleurs et son action n'est pas la même. Il a d'abord un rôle anti-inflammatoire. En effet, il tend à limiter la production d'une catégorie de protéines pro-inflammatoires.Il atténue également la réaction des fibres nerveuses, ce qui lui confère un véritable pouvoir analgésique. De même, le froid est spécialement indiqué pour apaiser la douleur provoquée par un choc. Son usage sera donc recommandé en cas de foulure, d'ecchymose ou d'hématome.Pour apaiser ces douleurs, une poche de gel, laissée au congélateur, ou des glaçons enveloppés dans une serviette feront l'affaire. On peut aussi utiliser des sprays disponibles dans le commerce.Cependant, il faut prendre garde à ne pas appliquer la glace directement sur la peau, au risque de la brûler. Il faut donc bien l'envelopper dans une toile ou un chiffon. L'application ne doit pas durer non plus trop longtemps.Quant à la cryothérapie, elle consiste à utiliser les vertus du froid extrême pour calmer certaines douleurs, dues notamment à l'arthrite, à la fibromyalgie ou encore à la polyarthrite rhumatoïde. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jan 12, 2022 • 2min
Pourquoi nous arrive-t-il de parler pendant le sommeil ?
Certaines personnes ont l'habitude de parler en dormant. Ce trouble du sommeil, appelé somniloquie, n'est pas vraiment considéré comme une pathologie.Des dormeurs bavardsPrès des trois quarts des personnes interrogées affirment avoir déjà parlé dans leur sommeil, un phénomène qui semble toucher un peu plus les femmes. En réalité, moins de 2 % des adultes seraient concernés au quotidien par la somniloquie.Ses épisodes se manifestent surtout au cours de la phase du sommeil paradoxal. Il est assez rare que les somniloques aient un langage cohérent et tiennent des propos clairement articulés.Ils profèrent plutôt des marmonnements, des grognements ou des mots indistincts. Quand les mots sont perceptibles, ils sont parfois assez vulgaires, car les inhibitions du dormeur sont alors levées.Chaque épisode correspond à un réveil épisodique, dont le dormeur n'est pas conscient. Les mots et autres chuchotements peuvent être accompagnés de gestes et sont parfois associés à d'autres troubles du sommeil, comme le somnambulisme.Des origines mal connuesComme les épisodes de somniloquie sont assez brefs et ne perturbent pas vraiment la qualité du sommeil, cette habitude de parler en dormant n'est pas assimilée à un trouble du sommeil gênant.Aussi les médecins ne l'ont-ils pas étudié de manière approfondie. Toutefois, les spécialistes pensent que les dormeurs extériorisent ainsi leurs rêves. Il se pourrait aussi que la somniloquie ait une origine génétique.Ils considèrent d'ailleurs qu'elle remonte sans doute au début de l'existence. En effet, la plupart des enfants parlent en dormant. Pour des raisons qui échappent encore en partie aux spécialistes du sommeil, certains adultes conservent donc cette habitude.Certains facteurs semblent prédisposer à la somniloquie. C'est le cas des événements stressants ou des changements de vie un peu perturbants. Le sport, pratiqué de manière un peu intensive, ou les accès de fièvre peuvent aussi en favoriser la survenue. Tout comme la prise d'alcool ou de drogue.La somniloquie n'étant pas considérée comme une pathologie, il n'existe aucun traitement particulier pour en venir à bout. Tout au plus les personnes angoissées peuvent-elles essayer de se détendre avant d'aller se coucher. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jan 11, 2022 • 2min
Qu'est-ce que le "moment Eurêka" ?
Des savants comme Edison l'avaient déjà remarqué : le cerveau semble plus productif après une très courte sieste durant laquelle il faut se réveiller juste avant de sombrer dans le sommeil. Des scientifiques ont voulu vérifier l'existence de ces "moments eurêka".Les "moments Eurêka" de Thomas EdisonDurant sa vie, Thomas Edison fit preuve d'une prodigieuse inventivité. On lui doit notamment l'ampoule à incandescence, qui devait éclairer la plupart des foyers jusqu'à la mise au point des lampes Led, et le kinétoscope, un appareil qui préfigure la caméra des frères Lumière.Mais ce n'est là qu'une infime partie des inventions du scientifique. Edison déposa en effet plus de 1.000 brevets ! Mais où allait-il chercher toutes ses idées ?Il les puisait en partie, paraît-il, dans les très courtes siestes qu'il faisait chaque jour. Il aurait remarqué que son cerveau était plus actif durant cette brève période qui précède l'endormissement, moment aux frontières floues, entre la veille et le sommeil.Mais, pour ne pas en perdre le bénéfice, il se serait relaxé avec une boule métallique à la main. Au moment où le sommeil allait le prendre, la boule tombait et le réveillait. Ainsi, il pouvait profiter des idées qui venaient de fuser dans son cerveau.Une expérience concluanteDes chercheurs français ont voulu savoir si Edison était une exception ou si tout le monde pouvait avoir ses "moments Eurêka". Pour ce faire, ils ont soumis une centaine de volontaires à une petite expérience.Ils leur ont demandé de résoudre une série de petits problèmes. Sans leur dire qu'une astuce permettait d'en venir plus vite à bout. Une petite minorité l'ayant découverte, l'expérience se termina là pour elle.Les autres furent invités à se détendre. On les fit asseoir dans un fauteuil confortable, certains devant tenir une bouteille en plastique à la main.Les volontaires réveillés par la chute de la bouteille, juste avant de dormir, se révélèrent finalement bien plus ingénieux pour résoudre les nouveaux problèmes posés que les participants privés de sieste ou ceux qui avaient sombré tout à fait dans le sommeil. Les fameux "moments Eurêka" semblaient bien confirmés. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Jan 10, 2022 • 2min
Quels sont les aliments qui donnent faim ?
Peut-être avez-vous déjà ressenti une sensation de faim peu de temps après avoir mangé ou goûté. Rien de plus normal si certains aliments étaient au menu; en effet, ils ont la particularité, non pas de vous rassasier, mais de vous ouvrir l'appétit.Un indice glycémique élevéRiches en protéines et en fibres, certains aliments apportent de l'énergie à l'organisme pour plusieurs heures. Vous pouvez être sûr, après les avoir consommés, de ne pas être tenaillé par la faim avant un bon moment.Mais d'autres aliments vous font l'effet inverse. Peu de temps après les avoir mangés, vous avez de nouveau faim. Comment expliquer de phénomène ?Il s'agit d'aliments à l'indice glycémique élevé. Autrement dit, ils sont riches en sucre, et en augmentent aussitôt le taux dans notre sang. C'est ce qu'on appelle aussi des sucres rapides.En effet, ce sucre, qui passe très vite dans le sang, et nous donne une énergie immédiate, cesse rapidement son action. Le taux de sucre baisse, et c'est ce qui nous donne cette sensation de faim.Des aliments peu rassasiantsQuels sont donc ces aliments qui ne nous rassasient pas longtemps ? On peut citer, par exemple, les céréales prises au petit déjeuner, souvent très sucrées. Le pain blanc a également un indice glycémique élevé. Et, au contraire du pain complet, il est pauvre en fibres.De même, les burgers que vous mangez en ville ne coupent pas votre faim longtemps. Certes, la viande est plus lentement éliminée, mais cet effet est annulé en partie par le sucre contenu dans les sauces accompagnant souvent ce plat.Les amateurs de sushis le savent, ce mets ne vous pèse pas longtemps sur l'estomac. Rien d'étonnant à cela. En effet, ce plat, où l'on trouve souvent du riz blanc assaisonné de vinaigre, se signale, lui aussi, par un indice glycémique élevé.De son côté, l'alcool fait aussi monter la glycémie; mais, là encore, elle ne tarde pas à baisser, réveillant la faim. De même, les graisses contenues dans les aliments frits, comme les nuggets ou les frites, provoquent l'élévation du taux de sucre dans le sang, avec les mêmes effets sur la faim. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.