Choses à Savoir SANTE

Selon le système de classification ABO inventé par Landsteiner en 1900, les êtres humains possèdent l'un des quatre groupes sanguins identifiés par les lettres A, B, AB et O. Ces groupes sont ensuite divisés en sous-groupes, selon qu'ils présentent un rhésus positif ou négatif marqué par la présence ou l'absence d'une protéine sur les globules rouges.Les choses se compliquent lorsque l'on prend en compte les centaines de groupes sanguins rares, qui n'appartiennent à aucune de ces catégories. Rien qu'en France, il en existerait environ 250, d'après l'Établissement français du sang. Si les groupes sanguins s'avèrent aussi diversifiés, on peut se demander si leur prévalence varie en fonction des populations. En d'autres termes, les Français présentent-ils globalement les mêmes types de groupes sanguins que les Japonais, que les Mexicains ou que les Éthiopiens ?Une répartition inégale en fonction du lieu de naissanceDans le monde, le groupe sanguin le plus présent est incontestablement le groupe O. Mais en analysant au cas par cas les différents pays, des disparités plus spécifiques apparaissent. Chez les Inuits, par exemple, 86% de la population est désignée comme titulaire d'un groupe sanguin O.En France, le groupe O représente environ 40% des individus. Au Japon, ce nombre se situe plutôt autour de 30%. Et alors que la France compte moins de 10% de représentants du groupe B, le Japon en dénombre plus de 20%. Ce nombre grimpe à plus de 30% au Vietnam et à 40% en Inde.Les groupes sanguins dits rares s'avèrent également très spécifiques à chaque ethnie. On les retrouve notamment sur le continent africain, riche en diversité génétique, chez les individus ayant des ancêtres originaires des Caraïbes, des îles du Pacifique ou d'Afrique.Au Japon, le groupe sanguin peut influencer un entretien d'embaucheAlors qu'un Français sur trois n'est pas sûr de son groupe sanguin, au Japon, il s'agit d'une donnée aussi cruciale que la date de naissance ou l'origine de la personne. En effet, les Japonais disposent d'un système d'analyse de la personnalité basé sur le groupe sanguin. Si vous êtes du groupe A, par exemple, vous êtes censé révéler une personnalité honnête, perfectionniste et anxieuse. Certains employeurs n'hésitent pas à utiliser ce rapport pour sélectionner des collaborateurs fiables et investis... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Il est de notoriété courante qu'il vaut mieux dormir dans une pièce fraîche. Mais savez-vous pourquoi la température de la chambre influence la qualité de votre sommeil ? Elle va même jusqu'à modifier la teneur de vos rêves.Le corps abaisse sa température pendant le sommeilQui ne s'est pas réveillé en pleine nuit en grelottant, alors qu'il ne fait pas plus froid qu'au coucher ?Interrogé par le journal britannique le Daily Mail, le docteur Stanley, spécialiste du sommeil, explique que le corps a besoin de se rafraichir pour bien se reposer. En général, la température corporelle chute de 1 degré pendant la deuxième étape du sommeil lent. Cette baisse s'effectue surtout au niveau du visage, qui n'est pas réchauffé par la couverture.Un si petit écart de température modifie-t-il vraiment la qualité du sommeil ? Il faut savoir que le cerveau contient une population de neurones appelée les neurones de Goldilock. Le but de ces neurones est d'intervenir sur la durée du sommeil paradoxal en fonction de la température de l'environnement.Plus la pièce où l'on dort est fraîche, plus les neurones vont faire durer le sommeil paradoxal. Plus la pièce est chaude, plus le sommeil paradoxal sera raccourci.Les conséquences d'un sommeil paradoxal plus courtLors du sommeil paradoxal, le cerveau est en pleine ébullition. C'est à ce moment là qu'il trie et hiérarchise les informations ou les évènements enregistrés dans la journée. Cet état proche de l'éveil conduit à la production de rêves. Mais si le sommeil paradoxal est perturbé, si par exemple les neurones de Goldilock s'activent afin de le raccourcir, les rêves peuvent se transformer en cauchemars.Une nuit peuplée de cauchemars est caractéristique d'un sommeil agité et peu réparateur, avec un sommeil paradoxal court. Cela arrive notamment lorsqu'il fait chaud en été, lorsque l'on est trop couvert ou que l'on a beaucoup mangé le soir.Les conditions de température idéales pour dormirAfin d'éviter d'avoir trop chaud la nuit, il faut essayer de garder la température de la chambre aux alentours de 17°C. En été, ouvrir les fenêtre permet de faire chuter la température pendant la nuit. En hiver, pensez à régler votre chauffage et à ne pas trop vous couvrir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Pour écouter le podcast Affaires criminelles:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/affaires-criminelles/id1640810213Spotify:https://open.spotify.com/show/4W6nRWNkr7B95TTt25ywNO?si=23e4eb85bc6440a7Deezer:https://deezer.com/show/4522937Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5tZWdhcGhvbmUuZm0vRk9ETDcwMDA3NTQ3MTU%3DCastbox:https://castbox.fm/channel/Affaires-criminelles-id5049360 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Il peut paraître assez saugrenu, à première vue, de comparer deux organes comme le cerveau et les testicules. En effet, leurs fonctions semblent tout à fait dissemblables.Le cerveau contrôle l'ensemble des organes du corps humain, il commande les mouvements aussi bien que la parole. De son côté, les testicules jouent un rôle essentiel dans la reproduction.Et pourtant, à y regarder de plus près, ces deux organes auraient plus d'un point commun. C'est du moins la conviction d'une équipe de chercheurs portugais et britanniques.En premier lieu, certaines des cellules composant le cerveau et les testicules comporteraient des ressemblances. En effet, dans le cerveau, des cellules, nommées gliales, soutiennent en partie l'activité des neurones.Or, ce type de cellules de soutien existe aussi dans les testicules. Il s'agit notamment des cellules de Sertolli, qui participent à la production des spermatozoïdes. D'ailleurs, ces cellules du cerveau et des testicules produisent toutes deux une même substance, le lactate.Une autre similitude entre les deux organes, ce sont les protéines qu'ils ont en commun. Cerveau et testicules en partagent en effet plus de 13.400 ! Il n'est pas d'autres organes du corps humain présentant une telle concordance.Autre point commun : le cerveau et les testicules ont besoin d'une grande quantité d'énergie. Ce qui pourrait les rendre vulnérables au stress oxydatif, cette agression venant notamment des radicaux libres, molécules instables produites par l'organisme.C'est pour s'en protéger que ces deux organes sont les seuls à avoir mis en place une barrière spécifique, qui les isole du reste de l'organisme.De même, le cerveau et les testicules seraient les organes comportant le plus de gènes communs. On le voit, ces deux organes, malgré des fonctions très différentes, présentent d'étonnantes similitudes.Mais les chercheurs ont réussi à trouver encore un autre lien entre eux. D'après eux, il y aurait un rapport entre le bon fonctionnement du cerveau et la qualité des spermatozoïdes.De même, une déficience du système nerveux centrale serait associée à un certain dysfonctionnement des testicules. Ce qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives de recherche. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

En été, il est fréquent de prendre un "coup de soleil", sur le dos ou les bras par exemple. Mais saviez-vous que le même phénomène pouvait se produire sur les yeux ?En effet, une exposition trop prolongée aux UV peut entraîner ce que les médecins appellent une photo-kératite. Il s'agit d'une inflammation de la cornée, qui, entre autres fonctions, transmet la lumière à la rétine.C'est souvent lors d'un séjour en montagne qu'on souffre de cette affection. En effet, la neige réfléchit une bonne partie des rayons du soleil, accentuant ainsi leur intensité. Par ailleurs, la quantité d'UV augmente avec l'altitude. C'est pourquoi la photo-kératite est parfois appelée ophtalmie ou cécité des neiges.Mais une longue promenade en bateau peut avoir les mêmes conséquences. En effet, la réverbération de l'eau est assez comparable à celle du manteau neigeux.Les symptômesLa photo-kératite ne se déclare pas tout de suite après l'exposition au soleil. Il faut attendre quelques heures avant d'en ressentir les premiers effets.Elle se manifeste d'abord par une douleur assez vive. Mais d'autres symptômes peuvent apparaître, comme des gonflements ou des rougeurs autour des yeux.De même, certains patients ressentent une désagréable sensibilité à la lumière ou constatent même une baisse provisoire de leur acuité visuelle.Prévention et traitementPour douloureuse qu'elle soit, la photo-kératite n'est pas une maladie grave. En effet, cette affection bénigne se soigne très bien avec un collyre. Elle peut d'ailleurs disparaître d'elle-même, au bout de quelques heures.Le mieux est de se prémunir contre la survenue d'un tel trouble. Ainsi, si vous faites du ski ou du bateau, munissez-vous de lunettes de soleil appropriées.Il s'agit de lunettes de catégorie 4, adaptées à la luminosité la plus vive. Ce sont ces lunettes qui filtrent le mieux les UV. Assurez-vous également qu'elles couvrent bien vos yeux et vérifiez leur conformité à certaines normes européennes;Mais les personnes ayant des problèmes de vue préféreront sans doute opter pour des lunettes de vue spécialement traitées contre les UV. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Une amibe est un organisme unicellulaire, qui se déplace au moyen de petits filaments appelés flagelles. Certaines amibes peuvent pénétrer dans l'organisme et présenter des dangers pour l'homme.C'est le cas de l'amibe "Naegleria fowleri", dite amibe "mangeuse de cerveau". On la trouve dans l'eau douce des cours d'eau, surtout si sa température dépasse 25°C.Elle peut provoquer une forme de méningite très grave, qui entraîne la mort dans 95 % des cas. Heureusement, l'affection causée par cette amibe est très rare. Ainsi, en 2014, on a recensé 310 personnes atteintes par cette maladie. Seulement 11 ont survécu.En août 2022, on a encore signalé le cas d'un enfant américain qui, après s'être baigné dans une rivière, a été contaminé par l'amibe et en est mort. Pour la France, un cas mortel, celui d'un enfant encore, a été recensé en Guadeloupe, en 2008.Mode de contamination et formes de préventionLes personnes contaminées par l'amibe "Naegleria fowleri" le sont généralement après une baignade. Pour que la contamination ait lieu, il faut que le nez soit en contact avec l'eau.En effet, c'est par là que l'amibe s'infiltre dans le corps. Elle monte ensuite le long du nerf olfactif et pénètre dans le cerveau. Nous l'avons vu, elle déclenche alors une forme de méningite très grave.La personne contaminée ressent d'abord de violents maux de tête, accompagnés de nausées et de fièvre. Quand la maladie progresse, le patient souffre souvent de torticolis et peut être victime d'hallucinations. Dans la phase ultime de la maladie, il sombre dans le coma.Seules des mesures de prévention permettent d'éviter cette terrible maladie. La plus efficace consiste à éviter les baignades dans une eau trop chaude, ou réchauffée, et plus encore si le niveau de l'eau est bas.De ce point de vue, la baignade dans des sources d'eau chaude est à proscrire. L'amibe peut aussi se développer dans des piscines trop chaudes et mal traitées.D'une manière générale, il vaut mieux, par précaution, ne pas mettre la tête sous l'eau. Sinon, il est recommandé d'utiliser un pince-nez. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les téléphones portables utilisent des ondes radio, d'une fréquence plus ou moins élevée. Même si c'est de manière assez superficielle, ces ondes pénètrent dans notre cerveau.Aussi les médecins n'ont-ils pas manqué de se demander s'il pouvait y avoir un lien entre l'utilisation de ces portables et le développement de cancers du cerveau. Cette question s'est notamment posée, au début des années 2010, aux responsables britanniques de la lutte contre le cancer.À cette date, en effet, ils constataient, sur une période de vingt ans, une progression de près de 40 % des cancers cérébraux. Se fondant sur cette information, un organisme dépendant de l'OMS désignait l'utilisation des téléphones portables comme l'une des causes possibles de ce phénomène.De précédents travaux avaient déjà conclu à l'absence de rapport entre l'apparition de tumeurs cérébrales et une utilisation normale du téléphone portable. Encore fallait-il s'entendre sur le sens à donner à cet adjectif, à une époque où, dans le milieu professionnel notamment, de nombreuses personnes passaient des heures au téléphone.C'est pourquoi des scientifiques britanniques ont voulu aller plus loin. En effet, ils ont suivi environ 800.000 femmes, âgées de 50 à 80 ans, sur une période de vingt ans. Ils leur ont posé des questions précises sur leur manière d'utiliser leurs téléphones portables.Il s'agissait de savoir, par exemple, depuis quand ces personnes possédaient un portable et combien de temps elles l'utilisaient chaque jour.D'autres questions portaient sur leur état de santé. Ainsi, on demandait aux participantes quelles étaient leurs habitudes, en matière de consommation de tabac ou d'alcool, et si elles souffraient de tumeurs cérébrales.Au terme de cette étude, il est apparu que les femmes utilisant leur téléphone portable, de manière modérée, ou même de façon plus intensive, n'avaient pas développé davantage de tumeurs cérébrales que celles qui ne possédaient pas de portable.Une telle étude est donc rassurante, même si tout lien entre l'utilisation du téléphone portable et l'apparition de cancers cérébraux ne peut être totalement exclu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

On le dit souvent : il y aurait, sur terre, des personnes qui nous ressemblent tant qu'on pourrait les qualifier de sosies. Cette croyance populaire est confirmée par les travaux d'un photographe qui, depuis plus de vingt ans, rassemble des photos de sosies.Des scientifiques espagnols ont réuni, grâce à ces clichés, 32 couples de sosies. Des logiciels de reconnaissance faciale ont analysé avec soin leurs visages. Ils ont passé en revue des traits physiques très variés, comme l'écartement des yeux, la hauteur des lèvres ou l'implantation des sourcils.Par ailleurs, ces personnes ont accepté de répondre à des questions sur leur mode de vie. Elles ont aussi donné leur accord pour qu'on prélève un peu de salive, afin de pouvoir analyser leur ADN.Tous ces examens ont permis d'établir que, sur ces 32 couples, 9 d'entre eux se ressemblaient encore plus. Pas seulement par les traits de leur visage, mais aussi, très souvent, par le poids ou la taille. On peut donc les qualifier de véritables sosies.Des similitudes génétiquesCette étude espagnole a révélé un aspect fascinant à propos des sosies. En effet, leur ressemblance ne serait pas seulement physique. L'analyse de leur ADN a permis d'identifier des similitudes dans leur génome.En effet, nombre de leurs gènes présentaient des ressemblances. Par ailleurs, ces similitudes génétiques ne produiraient pas seulement cette ressemblance physique troublante.D'après les auteurs de l'étude, elle serait aussi responsable des mêmes habitudes de vie. Autrement dit, des sosies ne seraient pas seulement très proches, d'un point de vue physique, ils partageraient aussi l'habitude de fumer, par exemple, ou la manière de se comporter en société.Ainsi, l'ADN d'une personne pourrait donner de précieuses indications sur son physique. Il serait possible, par exemple, de reconstituer les traits d'un délinquant à partir d'un échantillon de son ADN. Ce qui ouvre d'intéressantes perspectives à la recherche scientifique et à la criminologie.Ceci étant, cette étude n'est fondée que sur l'examen d'un petit nombre de cas. Et elle ne repose que sur des photos ne révélant pas tous les détails de la physionomie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Pour découvrir le podcast "Dodo, sons de la nature et bruit blanc":Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/dodo/id1609342835Spotify:https://open.spotify.com/show/5Y9yr2NlSPEX7mPbNiEWIfDeezer:https://deezer.page.link/v9kNaNjzDEjE1jfq9Google Podcast:https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5hY2FzdC5jb20vcHVibGljL3Nob3dzL2RvZG8tZGVzLW1vdHMtcG91ci1zZW5kb3JtaXI?ep=14-------------------------------------------L'éternuement est un réflexe banal, qui survient notamment en cas de rhume. Mais il faut se garder de le retenir, en se bouchant le nez par exemple. En faisant cela, en effet, on fait courir des risques à sa santé.Un mécanisme qui n'est pas anodinQuand la muqueuse nasale est irritée, par une poussière ou toute autre particule, un réflexe de défense se déclenche, qui permet de les expulser du nez. Répondant à un influx nerveux, le cerveau commande notamment une profonde inspiration et une accumulation d'air contre la glotte, qui se ferme.Puis cet air est brusquement libéré par deux mouvements simultanés, l'ouverture de la glotte et la contraction du thorax. Autant dire que l'éternuement provoque un ensemble de mécanismes qui n'a rien d'anodin.Or, un éternuement peut faire beaucoup de bruit, ce qui peut être gênant dans certaines circonstances. Certaines personnes essaient donc de le réprimer, en se bouchant la bouche ou le nez. C'est une mauvaise idée, car un tel geste peut avoir de graves répercussions sur la santé.Des conséquences parfois très gravesEn effet, si l'on ferme volontairement sa bouche et ses voies nasales, l'air, dont la pression est vingt fois supérieure à la normale, ne peut plus sortir par là. Il se détourne donc vers d'autres organes, auxquels il peut causer de graves dégâts.On cite ainsi le cas récent d'un Américain qui, en se retenant d'éternuer, s'est déchiré la gorge. La rétention d'un éternuement peut aussi endommager certains organes de l'oreille et même provoquer la rupture d'un anévrisme cérébral.L'air sous pression se dirige parfois vers les yeux, attaquant les nerfs visuels ou provoquant des hématomes oculaires. Un éternuement réprimé peut encore endommager le diaphragme et même entraîner la rupture d'un vaisseau sanguin, ce qui peut avoir les conséquences les plus graves.De tels ennuis de santé, consécutifs à une rétention de l'éternuement, sont heureusement rares.Mais leur potentielle gravité doit inciter à la plus grande prudence les personnes qui préfèrent réprimer un éternuement plutôt que de gêner leurs voisins. En somme, le jeu n'en vaut pas la chandelle ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Pour découvrir le podcast "Dodo, sons de la nature et bruit blanc":Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/dodo/id1609342835Spotify:https://open.spotify.com/show/5Y9yr2NlSPEX7mPbNiEWIfDeezer:https://deezer.page.link/v9kNaNjzDEjE1jfq9Google Podcast:https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5hY2FzdC5jb20vcHVibGljL3Nob3dzL2RvZG8tZGVzLW1vdHMtcG91ci1zZW5kb3JtaXI?ep=14-------------------------------------------Souvent considérée comme le meilleur produit dans sa catégorie, l'huile d'olive est depuis longtemps réputée pour ses bienfaits. Mais quelles sont, au juste, ses véritables vertus ?Les bienfaits des corps grasCe qui distingue d'abord l'huile d'olive, c'est son élaboration. Quand il s'agit d'une huile vierge extra, elle est obtenue au moyen d'un simple pressage, suivi d'une décantation et d'une filtration.Autrement dit, aucun solvant n'entre dans sa composition. Elle n'est élaborée qu'à partir des olives, ce qui la distingue de la plupart des autres huiles.Par ailleurs, elle est largement composée de corps gras qui, pour la plupart, sont bénéfiques à la santé. On trouve en effet, dans l'huile d'olive, des acides gras saturés, qui apportent beaucoup d'énergie à l'organismes lorsqu'ils sont consommés en quantité modérée.L'huile d'olive contient aussi de l'acide oléique, qu'on appelle aussi acide gras monoinsaturé ou oméga-9. Entre autres bienfaits, ces oméga-9 diminueraient le "mauvais" cholestérol, ainsi que le cholestérol total, et auraient un effet positif sur le "bon" cholestérol.Ils contribueraient aussi à faire baisser la tension artérielle. De leur côté, les triglycérides contenus dans l'huile d'olive auraient aussi une action positive sur la santé.Les autres vertus de l'huile d'oliveMais l'huile d'olive contient encore d'autres substances bénéfiques, comme les phénols. En effet, ces composés organiques ont une action antioxydante; ils contribuent à l'élimination des radicaux libres, des molécules qui favorisent le vieillissement cellulaire.Ces diverses catégories de phénols, car l'huile d'olive en contient plusieurs sortes, participent donc à la lutte contre ce que les spécialistes appellent le stress oxydatif.L'huile d'olive comporte aussi une certaine proportion de stérols, des substances qui ne sont pas sans évoquer, par leur composition chimique, le cholestérol présent dans le sang humain.Ces stérols ont la particularité de se mêler au cholestérol sanguin et d'en diriger une partie vers les selles. Ce faisant, ils débarrassent l'organisme d'une partie de ce lipide souvent nocif pour la santé humaine.Dans la composition de l'huile d'olive, tous ces composants ne représentent qu'une part infime. Mais ils lui donnent en partie sa couleur, sa saveur et son arôme fruité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.