Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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Oct 31, 2022 • 2min

Qu'est-ce que le syndrome du Docteur Folamour ?

Drôle de nom pour une maladie ! On croirait cette dernière tout droit sortie du "Malade imaginaire". Pourtant, le syndrome du docteur Folamour, aussi appelé syndrome de la main étrangère, est un trouble bien connu dans l'univers neuropsychiatrique.Rare mais on ne peut plus gênant, ce syndrome entraine des mouvements non conscients d'un des membres supérieurs chez les personnes qui en souffrent. Il peut faire suite à une chirurgie du cerveau, ou bien apparaitre chez des patients ayant connu un accident vasculaire cérébral.Comment se manifeste le syndrome du docteur Folamour ?Dans le film "Docteur Folamour" qui a donné son surnom au syndrome, l'un des personnages principaux n'a plus aucun contrôle sur son bras droit. Ce dernier essaie ainsi de l'étrangler, et adresse des saluts nazis à qui mieux mieux pendant qu'il parle. Sans forcément aller vers de telles extrémités, le syndrome de la main étrangère s'exprime par une incapacité du sujet à contrôler les gestes de l'une de ses mains, tandis qu'il maitrise parfaitement son autre membre.La main incontrôlable peut par exemple saisir des objets à proximité de son propriétaire sans que celui-ci ne le souhaite. Dans des cas plus complexes, la main va même jusqu'à agresser son propriétaire en le pinçant ou en le griffant.D'où vient ce trouble de la main étrangère ?Le syndrome du docteur Folamour n'est pas inné, il apparait suite à l'endommagement d'une partie du cerveau qui relie les deux hémisphères entre eux, le corps calleux. La lésion peut provenir d'une infection, d'une tumeur, mais aussi d'une intervention menée sur le cerveau, par exemple pour tenter de soulager des crises d'épilepsie importantes.Le premier cas rapporté de syndrome de la main étrangère date de 1908. Il concerne une femme ayant subi un AVC, qui ne parvenait plus à contrôler sa main gauche. D'après ses dires, c'est comme si quelqu'un d'autre ordonnait à sa main de faire des mouvements qu'elle-même n'aurait pas voulu.D'abord suspectée de paranoïa, la patiente fut ensuite observée plus en détail. Le neuropsychiatre put constater que la main incontrôlable conservait des réflexes spontanés, et que la patiente pouvait, au prix d'efforts importants, lui faire réaliser certaines actions. Il déduisit de ses observations que l'AVC avait produit une affection du corps calleux, occasionnant le syndrome. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 30, 2022 • 2min

Comment survivre à une chute de plusieurs étages ?

Personne n'a envie de se retrouver en chute libre depuis le 40ème étage d'un immeuble, ou de réaliser que son parachute ne s'est pas ouvert et ne s'ouvrira pas au saut d'un avion. Sur le papier, ces deux situations semblent mener droit à la mort, sans autre issue possible.En réalité, et bien que les chances soient infimes, il est possible de survivre à une chute libre de plusieurs dizaines ou centaines de mètres de hauteur. Plus la distance au sol est importante, plus la vitesse atteinte va augmenter, jusqu'à une certaine limite, mais plus la personne aura le temps et l'espace pour réagir avant l'impact.Premier objectif : ralentir à tout prix la vitesse de chuteLa vitesse maximale atteinte lors d'une chute dépend du poids de la personne, des frottements de l'air et donc de la position adoptée. La moyenne de cette vitesse est d'environ 200 km par heure. À une telle vitesse, l'impact au sol est forcément extrêmement dommageable. L'idée est donc de chercher à ralentir cette vitesse par tous les moyens possibles pendant la chute libre.Si la chute a lieu le long d'une pente, comme une falaise ou une façade d'immeuble, il faut essayer d'agripper des obstacles au passage, ce qui permet de décharger une partie de l'énergie cinétique.Si la chute se produit depuis un avion, la position à adopter est celle des parachutistes : ventre face au sol, relevez la tête et arquez votre dos, les jambes écartées et les pieds levés vers le ciel.Deuxième objectif : diminuer la force de l'impact au solUne personne qui saute en parachute peut normalement s'orienter pendant sa chute afin de trouver un sol capable d'absorber une partie de l'impact. La neige, le sol fraîchement retourné, les marais ou les zones arborées font partie des terrains les plus propices à l'atterrissage. L'eau peut réduire considérablement la force de la chute, mais seulement si la distance au sol est inférieure à 45 mètres. Dans le cas contraire, elle se montre dure comme du béton. De plus, si vous tombez dans les pommes, vous risquez de vous noyer.La meilleure position à avoir lors de l'impact nécessite de relâcher ses muscles. Les genoux pliés, légèrement penché en avant et les bras protégeant votre tête, vous devriez toucher le sol avec vos pieds en premier. Ensuite, si le terrain le permet, le fait de rouler ou de basculer sur le côté aidera à limiter la force de l'impact. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 27, 2022 • 3min

Qu'est-ce que l'hippocratisme digital ?

Pour écouter l'histoire de Bernard Arnault sur Comment j'ai bâti un empire:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922Spotify:https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZwDeezer:https://www.deezer.com/fr/show/2676812Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D----------------------------------C'est le fameux médecin grec Hippocrate qui, au 4ème siècle avant J-C, décrit le tout premier ce symptôme qui porte désormais son nom. L'hippocratisme digital se caractérise par une déformation de l'ongle et du doigt, généralement liée à une maladie respiratoire ou cardiaque, mais qui peut aussi être d'origine digestive ou hépatique.À quoi ressemblent les mains des personnes atteintes d'hippocratisme digital ?L'une des expressions utilisées pour décrire les mains des personnes qui souffrent de cette atteinte est assez parlante. On dit de ces dernières qu'elles présentent des doigts en baguettes de tambour. Pour comprendre comment s'opère ce phénomène, il faut regarder plus en détails la forme des ongles.Normalement, l'angle formé par l'ongle par rapport au doigt est d'environ 160°. L'ongle pointe donc vers le haut de la main. En cas d'hippocratisme digital, l'angle est supérieur à 180°. L'ongle pointe alors vers le bas, soit vers la paume de la main. La dernière phalange du doigt est plus épaisse et plus gonflée, occasionnant cette impression de baguette de tambour avec une extrémité ronde et plus grosse que le reste du doigt.Les maladies couramment liées à l'hippocratisme digitalC'est le faible taux d'oxygénation du sang qui semble responsable de l'hippocratisme digital. Les maladies qui entrainent une mauvaise circulation ou une mauvaise oxygénation des tissus sont donc les plus à même d'entrainer ce symptôme. Parmi les maladies typiquement liées à l'hippocratisme, il faut citer la cardiopathie congénitale, malformation cardiaque qui occasionne le mélange du sang oxygéné et non oxygéné, les maladies respiratoires chroniques comme le cancer du poumon ou la mucoviscidose et les maladies du foie. Une inflammation des intestins semble aussi s'avérer une cause possible de l'apparition de l'hippocratisme digital.Dans certains cas, la grossesse ou l'infection par le VIH entraine également ce gonflement des premières phalanges.Comment se traite l'hippocratisme digital ?Actuellement, les traitements ne permettent pas de résoudre directement l'anomalie des ongles et des doigts. Une évolution positive de la maladie responsable du trouble peut entrainer la diminution des symptômes. Si des douleurs existent et que la maladie n'est pas immédiatement curable, comme dans le cas d'un cancer du poumon inopérable, le médecin peut proposer la section du nerf vague, susceptible de rendre l'hippocratisme digital mieux toléré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 26, 2022 • 3min

Peut-on se soigner avec des virus ?

Pour écouter le podcast "Dodo, sons de la nature et bruit blanc":Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/dodo/id1609342835Spotify:https://open.spotify.com/show/5Y9yr2NlSPEX7mPbNiEWIfDeezer:https://deezer.page.link/v9kNaNjzDEjE1jfq9Google Podcast:https://podcasts.google.com/feed/aHR0cHM6Ly9mZWVkcy5hY2FzdC5jb20vcHVibGljL3Nob3dzL2RvZG8tZGVzLW1vdHMtcG91ci1zZW5kb3JtaXI?ep=14-----------------------------------------Les virus, on tend à s'en méfier. À leur simple évocation, les Français adoptent volontiers masque FFP2, gel hydroalcoolique et distanciation sociale, la faute en partie aux derniers évènements sanitaires qui ont accru la méfiance générale contre les épidémies.Et si, pour changer, les virus se mettaient à notre service et contribuaient à nous soigner ? L'idée ne date pas d'hier. Populaire au début du 20ème siècle, puis oubliée après le succès des antibiotiques, la phagothérapie revient peu à peu sur la scène médicale. Elle dispose en effet de certains atouts par rapport aux antibiotiques, mais sa mise en œuvre n'est pas forcément si simple.En quoi consiste la phagothérapie ?C'est le biologiste français Félix d'Hérelle qui découvre, après moults expériences, le principe de la phagothérapie. Il parvient en effet à guérir de la dysenterie des populations infectées en leur injectant un virus capable d'éliminer les bacilles dysentériques. Le taux de réussite est flagrant : sur les 10 000 premiers cas, seul un patient ne répond pas au traitement.Concrètement, la phagothérapie consiste à injecter dans l'organisme d'une personne infectée par une bactérie un virus capable de détruire ladite bactérie. Les virus bactériophages lytiques, appelés plus simplement phages, ne représentent aucun danger pour l'homme puisqu'ils ne s'attaquent qu'aux bactéries.Pour obtenir des virus en quantité suffisante à la guérison, il faut prélever les bactéries responsables de l'infection et les mettre en contact avec différents phages en laboratoire. Le phage capable d'infecter la bactérie va se multiplier à l'intérieur de cette dernière. À la mort de la bactérie, les phages vont se répandre dans le milieu de culture. Ils seront donc plus nombreux que les autres virus, et pourront être récupérés pour être introduits dans l'organisme du patient.Pourquoi la phagothérapie intéresse-t-elle à nouveau les médecins ?La découverte des antibiotiques a révolutionné la médecine en permettant le traitement rapide et généralisé de populations atteintes d'infections. Cependant, l'usage trop vaste de l'antibiothérapie a entrainé le développement de bactéries plus résistantes, contre lesquelles il devient difficile de trouver un remède précis.Les virus phages, au contraire, sont très nombreux. Il y en a donc toujours une sorte capable d'éradiquer une bactérie, même si celle-ci a muté.Les contraintes de la phagothérapieSi ce type de traitement peine à s'installer en France, c'est parce qu'il est réalisé sur-mesure. Or, prescrire une phagothérapie individualisée est à la fois complexe, puisqu'il faut mener les expériences permettant de définir le bon phage à utiliser, et contraignant, puisque la règlementation impose la vérification de l'innocuité et de la qualité de chaque traitement.Les recherches sur le sujet sont actuellement en plein essor. L'Inserm a notamment obtenu un financement conséquent pour créer une base de données de phages, et une équipe de chercheurs de Montpellier met en place un système permettant de tester l'efficacité des phages sur chaque bactérie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 25, 2022 • 2min

Comment le coeur réagit-il à l'immersion du visage dans l'eau froide ?

Le visage n'est pas la partie la plus facile à immerger lorsque l'on rentre dans une piscine ou une étendue d'eau froide. Recevoir de l'eau fraîche sur le visage peut même faire l'effet d'une claque. En effet, certains récepteurs bien spécifiques, situés notamment dans les cavités du nez, se montrent très sensibles à la température.Chez les mammifères, la réaction de l'organisme à l'immersion du visage dans de l'eau froide s'appelle le réflexe d'immersion. Ce dernier conduit à une adaptation du corps afin de permettre de rester sans oxygène plus longtemps sous l'eau. C'est un réflexe très présent chez les dauphins ou les loutres, mais qui s'applique aussi dans une moindre mesure chez l'homme.Comment le corps, et plus particulièrement le cœur, réagissent-ils au réflexe d'immersion ?Les conditions pour que le réflexe d'immersion se déclencheD'abord, il faut savoir que le réflexe d'immersion ne se met en place que dans certaines conditions. La première concerne la baisse de température au niveau du visage, captée par les récepteurs spécifiques. Si les membres seuls sont immergés dans l'eau froide, le réflexe n'intervient pas.Ensuite, l'eau doit être à une température inférieure à 21°C. Dans le cas contraire, l'organisme n'assimile pas l'immersion et ne met donc pas en place de réflexe particulier.Si vous vous aspergez le visage d'eau fraîche le matin, votre corps peut s'engager dans un réflexe d'immersion, alors qu'un bain glacé sans immerger votre tête de produira pas cet effet.Les trois conséquences du réflexe d'immersionLa principale et première conséquence du contact de l'eau froide sur le visage touche le cœur. Ce dernier abaisse considérablement son rythme cardiaque. Chez les animaux marins, la fréquence peut atteindre une baisse de 90% du rythme cardiaque habituel ! Chez l'homme, la diminution tourne plutôt autour de 10, 20 ou 25%.La deuxième conséquence est la vasoconstriction des extrémités des membres. Les capillaires s'amincissent et ne laissent plus passer le sang, afin de réserver l'oxygène circulant aux organes vitaux dont le cœur. Comme les humains stockent peu d'oxygène dans leurs muscles, la vasoconstriction périphérique amène rapidement des crampes. Les mammifères marins, eux, conservent leur mobilité musculaire lors du réflexe d'immersion. C'est ce qui leur permet de se déplacer en profondeur.En cas de pression extrême, pour un plongeur immergé à plus de 50 mètres par exemple, tous les capillaires des membres se bloquent afin de faire affluer le sang vers les poumons et le cœur. Cela permet de protéger les organes de l'écrasement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 24, 2022 • 2min

Faut-il faire du sport quand on est malade ?

Vous aviez prévu d'aller courir 5 kilomètres avec un collègue, de vous rendre à votre cours de zumba hebdomadaire ou de vous accorder quelques longueurs à la piscine, mais voilà : vous êtes malade. Alors que certains se saisissent volontiers de l'excuse pour rester au chaud et se reposer, d'autres s'avèrent réellement contrariés à l'idée de sauter leur séance de sport.Quelle est la meilleure option en termes de santé et de résultat ? Faut-il faire du sport lorsqu'on est malade ?Faire confiance à son ressentiTout le monde ne réagit pas de la même façon à la maladie. Si vous êtes épuisé, que vous n'aspirez qu'à dormir et que vous vous sentez globalement affaibli, mieux vaut repousser la séance de sport prévue. Si au contraire, vous n'êtes que légèrement incommodé par votre nez qui coule ou par votre gorge qui pique, vous pouvez envisager d'honorer votre rendez-vous, en adaptant votre effort à vos capacités.Quel sport pratiquer en cas de rhume léger ?Afin de ne pas faire empirer votre état et de ne pas fatiguer votre corps déjà affaibli, choisissez une activité d'intensité faible ou modérée. Ce n'est pas le moment de tenter de battre votre record au 100 mètres ni de prévoir une séance de HIIT ou de fractionné.Pensez aussi aux personnes que vous pourriez contaminer, qui sont peut-être plus fragiles que vous. Dans la mesure du possible, mieux vaut éviter la salle de sport, son matériel partagé et son air confiné. Pour déboucher le nez, l'air frais est idéal : organisez une petite marche, voire un jogging de faible intensité dans un endroit agréable et arboré.Si vous restez chez vous, pourquoi ne pas en profiter pour pratiquer le stretching ? Le yoga comporte aussi des exercices de respirations qui vous aideront à décongestionner vos voies nasales en douceur.En cas de fièvre, mieux vaut éviter l'effort physiqueLa fièvre témoigne du combat mené par le corps contre la maladie, un état qui lui demande beaucoup d'énergie. Le stress engendré par le sport affaiblit le système immunitaire et réduit sa capacité à réagir.D'autre part, la fièvre engendre une potentielle déshydratation, aggravée par la transpiration pendant l'effort. Les conséquences d'une activité physique soutenue pendant une maladie invalidante peuvent être durables. Durant les années 90, des chercheurs ont ainsi observé une sorte de fatigue chronique chez des athlètes qui avaient poursuivi leur entrainement tout en ayant la grippe, parfois plusieurs années après l'évènement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 23, 2022 • 2min

Une grossesse de 10 mois est-elle risquée ?

La durée habituelle d'une grossesse est de 39 à 42 semaines, ce qui équivaut à environ 9 mois de grossesse. Chaque femme est différente, et certaines d'entre elles vont accoucher plus tôt d'un bébé parfaitement viable tandis que d'autres se rendront au-delà du terme. Le record du monde de la plus longue grossesse est détenu par Jackie Haddock. Enceinte pendant plus d'un an, la jeune femme de 23 ans n'a accouché qu'après 398 jours d'une petite fille en bonne santé, mais au poids plume de 1 kilo 360.Outre la lassitude qui s'installe forcément passés les 9 mois de grossesse, est-ce risqué de dépasser le terme fixé par les médecins ? Quelles sont les conséquences d'une grossesse de plus de 10 mois pour la mère et pour le bébé ?Les terminologies utilisées pour qualifier les grossessesLe terme prévu pour une grossesse est fixé par le gynécologue en fonction de la date des dernières règles de la future maman, ou de la date du rapport si celle-ci est connue. La date exacte de la naissance reste toutefois assez aléatoire, et peut se produire aussi bien avant le terme qu'après.Une grossesse de 40 à 42 semaines est considérée comme une grossesse prolongée. Le terme est atteint, mais le bébé et la maman ne présentent pas de risques particuliers, à condition que le fœtus ait un poids normal et que la mère ne souffre pas d'affection telle qu'un diabète gestationnel.Une grossesse qui dure plus de 42 semaines est considérée comme une grossesse à terme dépassé. Une surveillance médicale accrue est généralement instaurée à ce moment là.Quels sont les risques pour le bébé à 10 mois de grossesse ?Bien que la plupart des bébés qui naissent après terme en France soient en bonne santé, certains risques augmentent légèrement à partir de 41 semaines. Ainsi, les bébés âgés de 42 semaines et plus peuvent inhaler du méconium rejeté par leur intestin dans le liquide amniotique, occasionnant des problèmes pulmonaires. De manière générale, leur risque de décès entre la naissance et la première semaine de vie double par rapport au risque normal, tout en restant très bas dans les pays civilisés.La mère court-elle un risque à être enceinte 10 mois ?Outre une prise de poids difficile à gérer et beaucoup de fatigue, la future mère qui dépasse son terme présente plus de risque d'accoucher par césarienne. Dans tous les cas, la surveillance accrue dès la 41ème semaine de grossesse permet de déclencher un accouchement artificiel au besoin, si le bébé ou la maman présente le moindre risque vital. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 20, 2022 • 2min

Vrai ou faux : être croyant, c'est bon pour le coeur ?

Il ne s'agit pas d'une façon détournée d'attirer de nouveaux adeptes, ni même d'une profession de foi envers la religion. Toujours est-il que la science a démontré que les personnes croyantes bénéficiaient de certains avantages pour leur santé par rapport aux non-croyants.Au-delà de l'impact psychologique que procure la foi, il y aurait aussi tout un tas d'implications physiologiques dont les croyants tireraient parti, qu'ils soient pratiquants ou non.Nietzsche contre la science : la foi améliore-t-elle la santé ?Si l'on en croit la pensée nietzschéenne, la foi en Dieu (ou en plusieurs dieux) serait responsable de désordres psychologiques. Avec son lot de punitions et de répression des désirs, la religion conduirait bon nombre de ses adeptes à la psychose, à la névrose, aux angoisses, et même à la schizophrénie.Menée par Koenig et Larson, une revue systématique condensant plus de 850 études montre pourtant des liens particulièrement positifs entre la foi et la santé mentale. Par exemple, les personnes âgées qui se rendent régulièrement dans un lieu de culte présentent moins d'AVC que celles qui ne les fréquentent jamais. Cette relation est nuancée par le fait que les croyants tendent à adopter une hygiène de vie plus saine, sans tabac ni alcool.Là où la revue surprend, c'est quand elle met en évidence que la pratique d'une croyance privée améliore les chances de survie sur les années qui suivent, et réduit le temps nécessaire au rétablissement après une hospitalisation pour motif psychiatrique.L'effet de la pratique religieuse sur le cœurFace aux difficultés de la vie, les croyants bénéficient d'une capacité à surmonter le stress et l'adversité qui provient de leur foi. L'effet sur le cœur est net. Alors que le stress chronique augmente le risque d'atteinte du système cardiovasculaire, la méditation et la prière contribuent à l'abaisser significativement.En outre, certaines règles prônées par les religions s'avèrent bénéfiques à l'organisme, comme le fait de ne pas consommer de graisse ou de sang d'origine animale, néfaste pour les artères, ou le fait de s'abstenir de prendre des substances psychotropes.D'autres pratiques en lien avec le suivi d'une religion participent à maintenir la bonne santé du cœur. Les pèlerinages, par exemple, fournissent une dépense physique d'endurance parfaite pour muscler le myocarde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 19, 2022 • 2min

Les dents de sagesse vont-elles disparaitre chez nos descendants ?

Certains en ont 2, 3, 4 et parfois même davantage ! Chez d'autres, en revanche, les germes des dents de sagesse ne montreront jamais le bout de leur nez. Ces dents souvent extraites, dont la pousse est redoutée, ont eu leur utilité chez nos ancêtres. Qu'en est-il désormais ? Les prochaines générations d'hommes et de femmes connaitront-ils la disparition totale des dents de sagesse ?Quel est le rôle des dents de sagesse ?Chaque type de dent présent dans la mâchoire humaine est lié à un rôle bien précis, crucial pour l'alimentation omnivore que l'Homme connait depuis des millénaires. Les incisives, présentes à l'avant de la bouche, servent ainsi de couteau : elles coupent les aliments, notamment les végétaux, en plus petites portions, pour que nous puissions les ingérer. Les canines, situées de chaque côté des incisives, déchiquettent les fibres de la viande et du poisson. Les prémolaires et les molaires, enfin, écrasent la nourriture présente dans la bouche. Cette action permet de prédigérer les aliments en les mettant en contact avec les enzymes de la salive, et de libérer les saveurs qu'ils contiennent.En tant que troisièmes molaires de la mâchoire humaine, les dents de sagesse fournissent une aide supplémentaire pour broyer les aliments fibreux et durs comme la viande séchée ou crue, les légumes crus ou riches en fibres, les plantes aromatiques et les fruits tout juste murs.De l'utilité des dents de sagesse de nos joursLe régime alimentaire moderne comporte finalement peu d'aliments nécessitant une longue mastication. Les légumes consommés sont généralement cuits, les viandes attendries. La troisième rangée de dents de sagesse n'apporte pas forcément d'avantage en terme de mastication, ce qui explique peut-être en partie pourquoi elle s'avère de moins en moins présente chez les jeunes.Interrogé sur la question, le Dr Lequart de l'Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) admet constater un déclin d'occurrence des dents de sagesse chez les populations jeunes. Du fait du raccourcissement de la mâchoire de l'Homme au fil des siècles, les dents de sagesse n'ont plus la place nécessaire pour pousser. C'est pour cette raison que leur extraction reste souvent de mise afin d'éviter tout désordre orthodontique.Nos descendants n'auront-ils plus de dents de sagesse ?Il est difficile de prévoir de quelle façon l'espèce humaine évoluera sur les prochaines décennies. Toujours est-il que, devenues inutiles, les dents de sagesse pourraient bien finir par disparaitre définitivement de l'anatomie de l'Homme. En attendant, mieux vaut faire vérifier leur présence ou leur absence par un dentiste dès l'âge de 10 ans. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Oct 18, 2022 • 2min

La couleur des cheveux influe-t-elle sur leur nombre ?

On compte environ 1% de personnes naturellement rousses dans le monde, et 2% de personnes naturellement blondes. Cette faible répartition est en partie due à la dominance du gêne qui code les cheveux bruns ou noirs. Tout individu reçoit la moitié de ses gênes de chacun de ses parents. Alors qu'il faut deux allèles codant la couleur blonde, il suffit d'un seul allèle brun pour que les cheveux prennent une coloration foncée. Deux parents blonds auront très probablement un enfant blond, tandis que deux parents bruns pourront avoir un enfant blond ou brun. Les variations de rousseur dépendent encore d'un autre gêne.Outre les différences de répartition des couleurs de cheveux, il existe aussi des différences significatives de qualité et de nombre de cheveux selon leur teinte.Combien de cheveux y a-t-il en moyenne sur une chevelure entière ?Le nombre moyen de cheveux pour une personne est compris entre 100 000 et 150 000 cheveux. Chaque jour, quelques dizaines de cheveux tombent après une durée de vie qui peut atteindre 6 ou 7 ans. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que le nombre exact de cheveux sur le crâne d'une personne dépend aussi de sa teinte naturelle.Les différences de nombre en fonction de la couleur de cheveuxEn fonction de leur couleur, les cheveux n'ont pas la même épaisseur. Les cheveux clairs présentent généralement une épaisseur moindre, tandis que les cheveux bruns ou avec des reflets roux s'avèrent plus épais. En résulte une différence de nombre sur le cuir chevelu : les personnes blondes peuvent avoir jusqu'à 150 000 cheveux, tandis que les personnes brunes en ont plutôt autour de 110 000, et les personnes rousses moins de 90 000.Des préjugés qui ont la peau dureQu'importe la couleur d'origine, la teinte des cheveux d'une personne tend à réveiller quelques clichés toujours bien présents dans la société. Les personnes blondes seraient ainsi plus dragueuses et sympas, tandis que les personnes brunes feraient davantage preuve d'intelligence. Les rousses, quant à elles, sont au choix considérées comme des personnes fortes ou comme des personnalités particulières, en fonction des modes.Ces croyances ne font bien sûr référence à aucune logique scientifique. La couleur de cheveux n'est aucunement liée à la personnalité, mais elle peut toutefois induire un changement de comportement en fonction des stéréotypes propagés dans l'entourage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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