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Choses à Savoir
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Sep 24, 2023 • 2min
Pourquoi est-ce très dangereux d’avaler une pile ?
Entre 2016 et 2018, 4 décès ont été relevé en France, faisant suite à l’ingestion de piles de type bouton. Les parents de jeunes enfants n’ignorent pas qu’il est absolument vital de ne pas laisser jouer leur progéniture avec des piles. Quel est le véritable risque dans le cas d’une ingestion de pile, et comment réagir si cela arrive à quelqu’un de votre entourage ?Ce que contient une pileLes piles utilisées dans le domaine domestique peuvent être de nature alcaline, au lithium ou encore au zinc-carbone. Ces éléments chimiques permettent de fournir de l’énergie électrique pour le fonctionnement d’appareils ménagers, de jouets et de matériel électronique. Parmi les composants d’une pile, l’on trouve également de l’acide sulfurique et du mercure. Ces substances sont habituellement contenues dans des compartiments étanches afin d’éviter le moindre contact avec l’organisme humain, car elles lui sont néfastes.Le problème, en cas d’ingestion, c’est qu’il existe un phénomène appelé corrosion, dû au contact de la pile avec les muqueuses de l’œsophage ou de l’estomac. La pile libère alors des ions hydroxyde, lesquels sont responsables d’une brûlure des tissus à cause de leur caractère alcalin. D’autre part, si la pile n’est plus étanche, les composants chimiques toxiques sont libérés dans l’organisme, ce qui peut conduire à une intoxication sévère.Différents facteurs de gravité dans le cas d’une ingestion de pileLa Sécurité sociale recense plusieurs facteurs aggravant la situation lors d’une ingestion de pile. Si le dispositif est d’un diamètre égal ou supérieur à 15 mm, il risque de se bloquer dans l’œsophage. La brûlure de la muqueuse peut alors entrainer une perforation de l’œsophage, une détresse respiratoire par atteinte des structures proches, voire une hémorragie si de gros vaisseaux sont touchés.Les enfants de moins de 5 ans sont particulièrement à risque, car leur œsophage présente un diamètre de petite taille qui favorise le blocage de la pile. De plus, les enfants en bas âge portent volontiers les petits objets trouvés à la bouche. Ils peuvent alors s’étouffer si une pile bouton est déviée vers la trachée et bloque les voies respiratoires.Enfin, le temps qui s’écoule entre l’ingestion et l’intervention est crucial : le risque de brûlure augmente sévèrement après la deuxième heure de contact entre la pile et la muqueuse.Comment réagir face à une personne ayant avalé une pile ?Que vous suspectiez seulement l’ingestion d’une pile ou que vous en ayez été témoin, la procédure conseillée par la Sécurité sociale est la même. Laissez impérativement la personne à jeun, sans boisson ni aliment, et n’induisez pas de vomissement. Conservez l’emballage de la pile si cela est possible, et appelez au plus vite le 15 ou le centre antipoison pour connaitre les dispositions à prendre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 21, 2023 • 3min
Pourquoi a-t-on le nez rouge quand on boit de l'alcool ?
L’alcool est connu pour ses propriétés vasodilatatrices. En provoquant l’élargissement des vaisseaux sanguins, la molécule d’éthanol accentue le flux de sang et se montre responsable d’un rougissement de la surface de la peau. Mais pourquoi la coloration s’accentue-t-elle plus particulièrement au niveau du nez ? Pour comprendre ce phénomène, il faut s’intéresser aux particularités anatomiques de notre organe sensoriel.Inflammation et vasodilatation : le double effet de l’alcoolCommençons par examiner les causes du rougissement de la peau lors d’une prise d’alcool. La molécule d’éthanol agit sur le système nerveux central en favorisant la libération de certains neurotransmetteurs. Ces derniers agissent au niveau des muscles lisses qui entourent les vaisseaux sanguins. En présence d’alcool, ils se relâchent et favorisent la dilatation des parois des veines, artères et capillaires. Le sang circule alors plus librement, et sa présence plus importante se constate par le rougissement de la peau dans les zones très irriguées du corps.D’autre part, l’alcool provoque aussi une inflammation car l’organisme réagit face à cette molécule qu’il considère comme nocive. L’inflammation est une réaction immunitaire marquée par un gonflement, par une chaleur et par un rougissement de la zone concernée.Pourquoi les rougeurs apparaissent surtout sur le nez ?Le nez comporte de nombreux petits capillaires, des vaisseaux sanguins qui irriguent les tissus. Lorsque l’alcool provoque la vasodilatation, ces capillaires se dilatent plus facilement, ce qui entraine l’apparition de rougeurs marquées sur le nez.Le nez est également une zone du visage peu couverte par d’autres tissus tels que la graisse ou les muscles, qui pourraient camoufler la dilatation sanguine. Les vaisseaux se trouvent en surface, très proches de la peau. Leur augmentation de volume se remarque donc plus facilement que sur d’autres parties du corps.Facteurs et conditions qui aggravent les rougeurs au nezParfois, la condition médicale de la personne ou des facteurs additionnels aggravent les rougeurs qui apparaissent après une consommation d’alcool. Les personnes qui ont la peau claire ou très claire rougissent ainsi plus facilement, car leur épiderme laisse davantage passer la lumière donc la couleur des vaisseaux. Certaines prédispositions génétiques entrainent aussi un rougissement plus rapide.La chaleur, la consommation d’épices ou la prise de médicaments contribuent à dilater les vaisseaux, et peuvent amplifier le phénomène de rougeur du nez. Des affections cutanées spécifiques comme la rosacée induisent aussi une sensibilité accrue à la vasodilatation et à l’inflammation induites par l’alcool, avec des symptômes plus sévères en cas de consommation alcoolisée.Comment éviter les rougeurs au visage après avoir consommé de l’alcool ?La solution la plus efficace pour rétablir la coloration habituelle de la peau est de s’hydrater en buvant beaucoup d’eau, soit après avoir consommé de l’alcool, soit en même temps, en alternant entre un verre alcoolisé et un verre d’eau pure. L’hydratation de la peau avec une crème et le sommeil permettent également de récupérer un visage plus clair après une soirée festive. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 20, 2023 • 3min
Quel est le lien entre malbouffe et dépression ?
Pour découvrir toutes les réponses aux questions citées en fin d'épisode:Apple Podcast:https://itunes.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir/id1048372492Spotify:https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3Deezer:https://www.deezer.com/fr/show/51298Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cDovL2Nob3Nlc2FzYXZvaXIubGlic3luLmNvbS9yc3M%3D------------------------------------------------------Si l’impact de l’alimentation ultra-transformée sur notre santé n’était pas encore suffisamment clair, deux chercheuses en nutrition et santé mentale ont récemment publié un état des lieux quant au lien entre la malbouffe et les symptômes dépressifs. Le constat est sans appel : une alimentation pauvre en micro-nutriments déclenche un phénomène appelé « faim cérébrale », qui peut entrainer des difficultés à réguler ses émotions, mais aussi davantage de violence verbale et de manifestations de dépression.Un rapport clairement établi depuis plusieurs annéesEn 2021, deux autrices scientifiques, Bonnie Kaplan et Julia Rucklidge, publient un article dans le magazine Science Alert au sujet des conséquences qu’induit la consommation de malbouffe régulière sur la santé mentale. Elles ne sont pas les premières à souligner le rapport de cause à effet. Des dizaines d’études s’y sont intéressées et montrent que les personnes qui suivent un régime de type méditerranéen, avec une grande proportion de végétaux, sont en meilleure santé mentale que les personnes qui ont une alimentation moins équilibrée.Mieux, certaines expériences révèlent que des personnes atteintes de dépression guérissent plus souvent lorsqu’elles associent leur traitement avec un régime alimentaire sain que lorsqu’elles se contentent de prendre des médicaments. Le taux de rémission passe alors de moins de 1 sur 10 pour celles qui conservent de mauvaises habitudes nutritionnelles à 1 sur 3 chez celles qui adoptent une bonne alimentation.Pourquoi la malbouffe favorise la dépression et l’anxiété ?Plusieurs pistes sont évoquées afin d’expliquer le lien entre malbouffe et dépression. D’abord, la nourriture industrielle ultra-transformée est très pauvre en micro-nutriments. Or le cerveau a besoin d’une variété d’une trentaine de ces éléments pour fonctionner correctement. En état de « faim cérébrale », l’organisme présente des dysfonctionnements et va par exemple éprouver des difficultés à résoudre les problèmes quotidiens, occasionnant stress et idées noires.Ensuite, la consommation à outrance de nourriture riche en sucre, en sel et en gras produit une inflammation systémique de l’organisme. Dans un tel état, le cerveau reçoit des molécules pro-inflammatoires qui interfèrent avec le fonctionnement normal des neurotransmetteurs. Parmi ceux-là, certaines molécules participent à la régulation de l’humeur. L’inflammation systémique aboutit donc à une moins bonne gestion des variations émotionnelles, qui peut induire l’apparition d’anxiété et de troubles dépressifs.Enfin, alors que les acides gras consommés dans le cadre d’un régime méditerranéen sont bénéfiques au cerveau, les acides gras trans et saturés omniprésents dans la malbouffe s’avèrent très mauvais pour la santé. Leur consommation est associée à une baisse générale de la fonction cognitive, et plus précisément de la mémoire. Quand on sait que le déclin cognitif œuvre en faveur de la dépression, le lien entre malbouffe et troubles dépressifs n’en est que conforté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 19, 2023 • 2min
Comment les vaccins à ARN messager pourraient-ils guérir le cancer ?
Depuis le Covid-19, tout le monde a entendu parler des vaccins à ARN messager. Mais ce que peu de gens savent, c’est que cette technologie était déjà étudiée bien avant la pandémie dans une optique de lutte contre le cancer. La crise sanitaire et les innovations médicales qui l’ont accompagnée ont permis aux chercheurs de développer beaucoup plus rapidement la technique, dans le but de l’appliquer aux patients atteints d’un cancer.Les différences entre un vaccin classique et un vaccin à ARNAlors qu’un vaccin traditionnel utilise des bactéries et virus inactivés qui sont injectés dans le corps pour induire une réaction immunitaire, le vaccin à ARNm contient seulement un message génétique délivré à la cellule. Les instructions permettent à cette dernière de matérialiser tout ou partie de la protéine de l’agent pathogène, puis de présenter la protéine à sa surface. Le système immunitaire va alors l’identifier comme pathogène, et créer des anticorps spécifiques contre le virus ou la bactérie en question.L’intérêt du vaccin à ARN messager dans la lutte contre le cancerLa fondation ARC pour la recherche sur le cancer explique qu’un vaccin à ARNm agit à la fois de façon préventive et curative contre le cancer. En exposant des parties similaires à celles des cellules cancéreuses au système immunitaire, il est possible d’induire une réaction de l’organisme très ciblée contre les cellules endommagées, sans altérer les cellules saines. En d’autres termes, le corps se charge alors d’éliminer lui-même les cellules attaquées par le cancer, sans détruire les cellules intactes.Un atout du vaccin à ARN est sa rapidité de conception, comme cela a été mis en lumière durant le Covid-19. Il serait donc possible de traiter des patients à un stade avancé en fabriquant rapidement le vaccin qui correspond à leur cancer.Comment fonctionne le vaccin à ARNm contre le cancer ?S’il n’est prévu à la vente que vers la fin de la décennie, le vaccin à ARN est déjà testé sous plusieurs formes au sein d’essais cliniques. Sa mise au point nécessite d’abord d’identifier l’agent pathogène en prélevant une partie de la tumeur, de façon à trouver l’antigène tumoral correspondant. Le laboratoire doit ensuite fabriquer une quantité importante d’ARN messager donnant les informations relatives à la tumeur pour qu’elles soient injectées dans le système immunitaire du patient. L’organisme étant informé de la forme de l’agent pathogène, il lutte alors théoriquement plus efficacement contre les cellules cancéreuses.Ce vaccin n’est pas présenté comme un remède miracle, mais il constituera probablement un outil très intéressant dans l’arsenal déployé contre le cancer, une pathologie qui ne va cesser de se développer dans les prochaines années. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 18, 2023 • 3min
Quels animaux sont utilisés pour des greffes sur des humains ?
Ce n’est pas une nouveauté, les organes humains sains aptes à être greffés sont rares. Les personnes atteintes de graves pathologies doivent parfois attendre des mois, voire des années avant de pouvoir bénéficier d’une greffe.La recherche s’intéresse depuis longtemps à la possibilité d’utiliser des organes ou des tissus animaux afin de les greffer sur l’homme. Certaines procédures ne sont plus de l’ordre de la science-fiction, mais relèvent plutôt du débat éthique. Voici un état des lieux des principales expériences qui ont permis de réaliser des xénotransplantations.Le porc, un animal de choix pour la greffe d’organes sur des humainsParmi les animaux les plus semblables à l’homme, en termes de morphologie et de physiologie, le porc figure en bonne place. Cependant, il existe une limite qui a longtemps freiné les scientifiques pour greffer un organe porcin sur un modèle humain. Les cellules du porc présentent des xénoantigènes1 sur leur surface, lesquels sont ciblés par les anticorps humains. Très rapidement, le corps humain rejette donc le greffon porcin comme un élément étranger et pathogène, dans les minutes suivant la greffe.Grâce aux nouvelles technologies, les gènes porcins correspondants à la formation des xénoantigènes ont pu être supprimés pour éviter le risque de rejet immédiat du greffon. En 2021 ont eu lieu les premières transplantations de reins porcins modifiés par manipulation génétique, à destination de receveurs humains en état de mort cérébrale. Les greffons de porc ont cette fois réagi de la même façon que des greffons humains, offrant la possibilité aux médecins d’anticiper le rejet avec les procédures et traitements immunosuppresseurs habituels.En 2002, David Bennett, insuffisant cardiaque en phase terminale, a bénéficié d’une greffe de cœur porcin, une première dans le monde de la médecine. Il a survécu deux mois avant de succomber d’une atteinte cardiaque. D’après l’Inserm, le cœur de porc était peut-être contaminé par un cytomégalovirus porcin, ce qui met en lumière l’un des risques majeurs de la xénotransplantation : la transmission de maladies infectieuses de l’animal à l’homme.Les autres animaux qui sont utilisés pour des xénogreffesDans les années 1920, le docteur Voronoff greffe des testicules de chimpanzé et des ovaires de guenon à des individus humains pour favoriser leur fertilité, sans résultat. En 1984, un bébé condamné par une hypoplasie du cœur est opéré. Les médecins lui greffent un cœur de babouin, qui lui permettra de rester en vie trois semaines de plus que les autres sujets ayant bénéficié d’une xénogreffe. Même si leur ressemblance avec l’homme les a un temps désignés comme donneurs préférentiels pour la xénotransplantation, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les primates sont, d’une part, plus difficiles à élever dans des conditions sanitaires strictes, d’autre part, plus susceptibles de développer des maladies infectieuses transmissibles à l’homme. Leur fertilité est également moins importante que celle du porc.Quelques autres expériences ont été réalisées avec des tissus cellulaires provenant d’animaux marins. La peau du tilapia est par exemple utilisée pour soigner : elle est greffée sur les plaies des grands brûlés à la place des pansements classiques, avec des résultats prometteurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 17, 2023 • 2min
Pourquoi y a-t-il de plus en plus d'asthme allergique chez les enfants ?
D’après une étude menée en 2011 par deux chercheurs français spécialisés en pneumologie, 10% des enfants de plus de 10 ans ont déjà connu un épisode d’asthme, en particulier les jeunes garçons. Le ministère de la Santé a quant à lui publié un document relatant la progression de l’asthme allergique chez les enfants et les adolescents, qui estime que la prévalence de l’asthme a doublé en 15 ans.Bien que souvent maitrisée, cette pathologie entraîne des répercussions importantes sur la qualité de vie des personnes atteintes. Elle occasionne tout de même autour de 2000 décès chaque année. Comment expliquer que de plus en plus d’enfants développent un asthme allergique dans un monde où l’hygiène et les préoccupations environnementales sont au plus fort ?Définition : qu’est-ce que l’asthme allergique ?L’asthme allergique est une forme d’asthme spécifique, qui est déclenchée par la présence d’allergènes dans l’environnement de la personne. De la même façon que pour la maladie classique, l’inflammation chronique des voies respiratoires se manifeste sous la forme d’épisodes de toux, d’essoufflement, de sifflements et d’oppression thoracique.Les allergènes susceptibles d’entrainer un asthme allergique sont par exemple le pollen, les poils d’animaux, les moisissures, certains aliments comme les oléagineux, ou encore les acariens. Lorsque l’allergène se retrouve dans les voies respiratoires, le système immunitaire libère des substances telles que l’histamine et les leucotriènes, qui font gonfler et rétrécir les bronches, provoquant la gêne respiratoire.Quels sont les facteurs qui favorisent l’asthme allergique chez l’enfant ?Pour comprendre la hausse de prévalence de l’asthme allergique pédiatrique, il convient d’en mesurer les facteurs de risque. La pollution de l’air ou la présence de moisissures dans l’environnement constitue un premier facteur d’apparition de l’asthme allergique, qui touche particulièrement les enfants vivant dans les grandes villes ou dans les zones industrielles. Le réchauffement climatique aggrave ce phénomène, car les particules allergisantes présentes dans l’air sont concentrées vers le sol par la chaleur.L’alimentation moderne est également jugée comme facilitante pour le développement de pathologies allergisantes. En effet, les aliments transformés, trop gras ou trop sucrés bouleversent l’équilibre du microbiote, impliqué dans les réactions immunitaires.L’excès d’hygiène tel qu’il a pu y en avoir durant la pandémie du Covid-19 affecte aussi le développement du système immunitaire infantile. Contrairement à ce que laisserait supposer la croyance populaire, les enfants ont besoin d’être exposés à une large variété de micro-organismes pour acquérir une bonne immunité. Si l’environnement de vie est trop propre, l’organisme est plus à risque d’identifier comme pathogènes des éléments inoffensifs lorsqu’il les rencontre plus tard. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 14, 2023 • 2min
Comment les Égyptiens régulaient-ils les naissances ?
Généralement bien acceptée dans l’Égypte antique, la contraception permettait aux individus de prévenir des grossesses non désirées. Les textes de l’époque attestent des grandes connaissances médicinales dont disposaient les Égyptiens pour gérer la reproduction de leur peuple et contrôler les naissances. La pharmacothérapie incluait des méthodes variées allant de l’application locale de plantes à l’utilisation de dispositifs pour empêcher la fécondation.Une recette de spermicide à base d’acide lactiqueLe très ancien Papyrus Ebers, recueil médical égyptien datant du 16ème siècle avant J-C, fait état de nombreux ingrédients utilisés comme contraceptifs. L’un des plus notables est le mélange de dattes, d’épines d’acacia et de miel prescrit en tant que spermicide aux hommes et aux femmes qui voulaient éviter une grossesse indésirée. Lors de la fermentation, les épines d’acacia libèrent de l’acide lactique. Celui-ci est encore utilisé dans de nombreux spermicides contemporains, car il crée un environnement acide non pathogène pour la flore vaginale, mais très efficace pour empêcher la survie des spermatozoïdes.Des tampons intravaginaux constitués de linPour ceux qui voulaient cumuler l’action physique et l’action physiologique, il existait un système de tampons à placer dans le vagin avant les rapports sexuels. Ces rouleaux de lin imprégnés d’ingrédients spermicides permettaient à la fois de freiner la migration des spermatozoïdes vers l’utérus, et de créer un environnement néfaste à leur survie. Plus tard, le lin est utilisé pour façonner des préservatifs imprégnés d’huile. L’on retrouve également des préservatifs conçus à partir de membranes intestinales de mouton.L’efficacité des contraceptifs égyptiens, prouvée par les recherchesPour établir si les contraceptifs égyptiens étaient bien efficaces, il faut se pencher sur certaines recherches menées par des scientifiques de Floride, qui ont examiné plusieurs centaines de sépultures égyptiennes antiques. D’après les résultats, la plupart des bébés naissaient à la même période de l’année, car les Égyptiens considéraient que la crue du Nil était la période la plus propice à la fécondation. En-dehors de cette période, les rapports étaient donc protégés, ou dissuadés par les femmes qui allaient jusqu’à se couvrir de bouse de crocodile pour repousser les hommes. Une technique contraceptive originale, mais apparemment efficace ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 13, 2023 • 2min
Pourquoi certaines victimes de viol se retrouvent en état de sidération ?
L’organisme réagit parfois d’une façon particulière aux menaces extrêmes. Dans le cadre d’un viol, pourquoi certaines victimes se retrouvent-elles incapables de bouger ou de parler ? L’état de sidération résulte d’une incapacité du corps et du mental à trouver une solution satisfaisante à la situation qui se présente.La sidération, une paralysie consécutive d’une menace sévère L’état de sidération se caractérise par une forme de paralysie temporaire qui concerne aussi bien le corps que l’esprit. La personne touchée éprouve alors des difficultés importantes à parler, à réfléchir clairement, à bouger ou à se déplacer.Dans le cadre d’un viol, la victime se retrouve face à une menace extrême contre son intégrité physique et psychique. Lorsque le cerveau perçoit la menace, le système nerveux autonome est stimulé. Celui-ci contrôle toutes les fonctions corporelles involontaires, et son activation libère des hormones de stress telles que l’adrénaline, qui favorise le déploiement des muscles pour se battre ou pour fuir. Mais, lorsque ni la fuite ni le combat ne sont envisageables, le corps tout entier est court-circuité : la victime se retrouve en état de sidération, paralysée et quasiment incapable de la moindre action physique ou mentale.Un mécanisme de défense adaptatifLa victime de viol qui se retrouve en état de sidération se sent parfois coupable de ne pas avoir pu se défendre. Pourtant, la sidération est un mécanisme de défense adaptatif qui s’est développé parce qu’il présente certains intérêts face à une menace d’une telle ampleur. L’état sidéré va par exemple minimiser les mouvements qui pourraient provoquer une agression supplémentaire ou attirer davantage l’attention de l’attaquant.La sidération, quand elle s’accompagne de dissociation, protège aussi la victime des dommages psychologiques. La personne se sent détachée de son corps et de la réalité, ce qui lui permet d’établir une barrière émotionnelle entre elle et l’évènement vécu.Enfin, montrer des signes d’impuissance ou de soumission à l’agresseur par la sidération pourrait aider à désamorcer la situation, ou à amoindrir sa sévérité.Des conséquences néfastes pour la victimeMalgré les mécanismes protecteurs évoqués, l’état de sidération produit aussi des conséquences négatives chez la victime de viol. Outre la honte et la culpabilité de ne pas avoir résisté à son agresseur, cette dernière peut développer des troubles de stress post-traumatique, une dépression, de l’anxiété et nombre d’autres problématiques qu’il convient de prendre sérieusement en compte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 12, 2023 • 2min
Qu’est-ce que le syndrome de la tête qui explose ?
Malgré son nom effrayant, le syndrome de la tête qui explose n’est pas un trouble grave, et n’occasionne aucune douleur. Cependant, il peut affecter la qualité de vie et de sommeil des personnes qui en souffrent. Les mécanismes qui l’expliquent sont encore mal connus, mais certaines perspectives de traitement prometteuses se basent sur la gestion du stress et de l’anxiété.À quoi ressemble le syndrome de la tête qui explose ?Ce trouble parasomniaque, c’est-à-dire qui a lieu avant ou après la période de sommeil, se manifeste par des hallucinations d’ordre auditif, et parfois par des flashs lumineux. Au moment de s’endormir ou à son réveil, la personne concernée perçoit des bruits forts et déchirants semblables à une déflagration, une explosion, une porte qui claque. L’hallucination s’accompagne éventuellement d’une décharge électrique, de troubles de la respiration ou d’une sensation visuelle de lumière forte.Quels sont les conséquences du syndrome de la tête qui explose ?L’exploding head syndrome, EHS, est complètement indolore. Toutefois, il expose la personne à une sensation d’anxiété importante, car l’hallucination est particulièrement intense et violente. Des troubles de l’endormissement peuvent survenir, notamment si la personne craint de se retrouver dans son lit, exposée à ces hallucinations auditives. La qualité du sommeil s’en ressent alors, avec un impact réel sur le bien-être quotidien.Les causes de l’EHS restent inconnuesLes études n’ont pas encore pu percer les mystères de l’EHS, mais certaines pistes explicitent un lien probable avec une activité neuronale soudaine et très prononcée au niveau des structures du cerveau dédiées au traitement auditif. Cette agitation imprévue au moment de l’endormissement résulterait d’un problème du cerveau à se désactiver entièrement et correctement. Les facteurs de risque de l’EHS sont le stress, l’anxiété et les interruptions répétées du sommeil.Comment traiter le syndrome de la tête qui explose ?L’EHS semble répondre assez bien aux techniques de gestion du stress que sont la relaxation et la méditation. Il n’existe pas de traitement médicamenteux particulier, mais le médecin peut conseiller un antidépresseur lorsque la personne présente des symptômes exacerbés qui ont un impact profond sur sa qualité de vie.En général, le simple fait de comprendre que ces hallucinations auditives ne sont pas réelles permet aux personnes de mieux vivre le syndrome et d’en atténuer profondément les caractéristiques gênantes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Sep 11, 2023 • 2min
Qu’est-ce que l’empoisonnement au soleil ?
Lors d’une exposition prolongée aux rayons UV du soleil, certaines personnes réagissent de façon spectaculaire avec des symptômes cutanés et généraux qui évoquent un coup de soleil très sévère. Cette réaction au soleil, aussi appelée empoisonnement au soleil, n’est pas à prendre la légère car elle s’aggrave dans les 24 heures suivant l’exposition en l’absence de soins.À quoi est dû l’empoissonnement au soleil ?Los d’une exposition prolongée au soleil, l’ADN des cellules cutanées est détruit, ce qui occasionne la mort des cellules de l’épiderme. L’inflammation locale consécutive entraine les premiers symptômes de la réaction, suivis par des symptômes plus généraux qui témoignent de la lutte de l’organisme contre l’inflammation.Les principaux symptômes de l’empoisonnement au soleilC’est environ 4 heures après l’exposition aux rayons UV que les symptômes commencent à se développer.Les symptômes cutanés sont généralement ceux qui apparaissent en premier. La peau rougit et enfle, elle devient douloureuse au toucher. Il n’est pas rare de voir des cloques se former. Le gonflement du visage fait partie des symptômes caractéristiques de la réaction. Au fur et à mesure de la guérison, la peau démange et se desquame.Ces manifestations s’accompagnent d’un mal-être général avec des maux de tête, un état grippal, des nausées, des vertiges et des signes de déshydratation. Tous ces symptômes vont en s’aggravant durant les 24 à 48 heures qui suivent l’exposition. En cas de déshydratation sévère, une perte de conscience va nécessiter l’intervention d’un médecin ou d’un service d’urgence.Comment prévenir un empoisonnement au soleil ?La meilleure façon de se protéger des rayons UV est d’éviter l’exposition au soleil durant les heures chaudes, entre 10 et 16h. Il est également recommandé de porter des vêtements longs et amples, d’appliquer régulièrement une protection solaire avec un indice minimum de 30, et de penser à s’hydrater continuellement.Comment réagir en cas d’empoisonnement au soleil ?La première mesure vise à rafraichir la peau à l’aide de tissus humides ou de compresses froides. L’application d’une crème topique hydratante ou d’une crème d’hydrocortisone aide à diminuer l’irritation et le gonflement. Il faut aussi penser à boire de l’eau toutes les 10 ou 15 minutes pour réhydrater l’organisme.Si les symptômes sont sévères et la douleur insupportable, la personne atteinte doit être confiée à un service médical d’urgence qui traitera les brûlures et l’état de déshydratation avec des soins appropriés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.