Avec philosophie
À la table des négociations 1/4 : La prise d'otages : que faire, que dire ?
Mar 24, 2025
Hélène L'Heuillet, maîtresse de conférences en philosophie à Sorbonne Université, et Christophe Caupenne, ancien chef de groupe Négociation au RAID, partagent leur expertise fascinante sur la négociation en situation de crise. Ils discutent des événements historiques, comme la prise d'otages de Stockholm, et de l'évolution des techniques de négociation face à la criminalité. Les intervenants révèlent l'importance du dialogue pour désamorcer la violence, ainsi que le rôle complexe des émotions et des motivations dans ces situations extrêmes.
58:09
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Quick takeaways
- Établir un contact verbal avec les preneurs d'otages est crucial pour créer un dialogue et gagner du temps dans une crise.
- Le syndrome de Stockholm complique les interventions des forces de l'ordre, car les otages peuvent sympathiser avec leurs agresseurs.
Deep dives
L'importance du contact verbal
Établir un contact verbal avec les preneurs d'otages est essentiel, car la parole peut permettre de gagner du temps et potentiellement créer une relation. Cependant, son efficacité dépend de la situation et de la psychologie des individus impliqués. Dans le cas où les preneurs d'otages ne craignent pas la mort, comme ceux motivés par des idéologies extrêmes, la négociation peut sembler futile. Les forces de l'ordre doivent alors peser si le dialogue pourrait réellement mener à une issue positive ou s'il ne sert qu'à prolonger la crise.
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