Le Nectar

Peut-on tout apprendre à une poule, à un singe, à un ordinateur ? pourquoi les humains sont si particuliers ? Va-t-on explorer l'univers et le multivers ? Quelle sont les conditions nécessaires au bon vers l'infini de la civilisation humaine ? Qu'est ce qui rend notre civilisation soutenable ? insoutenable ? David Deutsch fait l'éloge des lumières, de la science et de la remise en question de nos idées de manière originale et intéressante.

Dans cet épisode on discute avec Jeremy Perret, membre de Altruisme Efficace France et spécialiste des questions de risque existentiel lié à "l’intelligence artificielle non-alignée". Un sujet très méconnu mais néanmoins très sérieux. Jeremy fait de son mieux pour nous expliquer tout ça. On parle du bien connu "maximiseur d'attache trombone", on parle des robots qui ont pas très envie qu'on les débranche, et on se demande est-ce qu'on commet on un crime quand on jette son iphone à la poubelle et qu'on tue Siri.

Pendant des siècles, on a promis à l'humanité le bonheur pour demain. L'emballement numérique, la perspective de technologies " révolutionnaires " ou " disruptives ", les limites sans cesse repoussées, les annonces tonitruantes de milliardaires high-tech ont redonné un nouveau souffle aux promesses d'un monde technologique meilleur, d'abondance et de bonheur pour tous, de l'immortalité à la conquête spatiale, en passant par les énergies " propres " et la capacité à " réparer " une planète bien fatiguée. Une fois balayées les promesses mystificatrices ou simplement naïves, rien n'empêche de rêver, mais les pieds sur terre : nous pouvons mettre en œuvre, dès maintenant et à toutes les échelles, une foule de mesures salutaires. Et si, finalement, le bonheur était bien pour demain ?

Tom Bry-Chevalier est membre du mouvement de l’altruisme efficace depuis ses débuts en France, il est doctorant en économie sur les enjeux économiques et environnementaux de la viande cultivée. Il s’intéresse aux questions de la souffrance animale, de lutte contre l'extrême pauvreté, des risques existentiels liés à notre consommation de viande. Diplômé Science Po paris en politique environnementale, il a travaillé 2 ans chez « Gourmet », entreprise spécialisée dans le foie gras cultivé

En 2002, Daniel Kahneman recevait le Nobel d'économie. Événement exceptionnel dans l'histoire du prix, car le lauréat est avant tout un psychologue. Dans cet ouvrage de synthèse, il décrit les deux systèmes qui régissent notre façon de penser : ce qu'il appelle le "système 1" est rapide, intuitif et émotionnel ; le "système 2" est plus lent, plus réfléchi, plus contrôlé et plus logique. A partir de nombreux exemples et expériences, il expose les défauts de la pensée intuitive et les ravages des partis pris cognitifs.

Tout en effectuant quelques rappels côté nutrition, Max Lugavere propose une suite à son livre bestseller "Genius Foods" : dans "Genius Life" on va parler du sommeil, du sport, de notre environnement occidental, des plastiques et des poêles non-adhésives... Un livre rempli d'astuces simples à incorporer au quotidien afin de se mettre à l'abri des plus méchants effets secondaires de nos modes de vie modernes.

« La botte du curé unijambiste », « la rouflaquette inversée » : Clément Viktorovitch nous dévoile les techniques oratoires enseignées à nos politiciens : des plus honorables aux plus nauséabondes.

Le livre de Warren Farrell se propose d'argumenter que la majeure partie des différences de salaire homme/femme ne serait pas due à des discriminations mais à des modes de vie différents. En mettant en avant 25 éléments clés de ces modes de vie, Warren espère restituer aux individus une part de pouvoir dont ils auraient parfois été privés par enfermement dans certains stéréotypes rigides. Warren ambitionne une nouvelle ère : une ère avec plus de femmes PDG et d'hommes prenant pleinement leur rôle de papa.

Appuyé sur les travaux d'Esther Duflo, Thomas Piketty, David Graeber, Cet essai rouvre plusieurs perspectives : la réduction du temps de travail, le revenu universel, et plus largement la lutte contre la pauvreté et la réduction des inégalités, la taxation des flux financiers, et enfin l'ouverture des frontières. Est-il encore possible de convaincre que de nouvelles propositions utopiques peuvent être envisageables à court terme.

Alors que le progrès technologique a toujours été vu comme l'horizon d'une libération du travail, notre société moderne repose en grande partie sur l'aliénation de la majorité des employés de bureau. Beaucoup sont amenés à dédier leur vie à des tâches inutiles, sans réel intérêt et vides de sens, tout en ayant pleinement conscience de la superficialité de leur contribution à la société. David Graeber présente : le concept de « bullshit jobs »