Jean-François Braunstein, professeur émérite à la Sorbonne, remet en question le wokisme en le qualifiant de nouvelle religion. Il partage son expérience de 'mort sociale' suite à ses critiques sur la théorie du genre. Le philosophe établit des parallèles entre le wokisme et le maoïsme, en révélant un dogmatisme et une intolérance similaires. Il aborde aussi les dilemmes éthiques entourant la dignité humaine et la consommation de viande, soulevant des questions contemporaines sur les identités de genre et la déconnexion entre idéologie et réalité vécue.

En effet, pourquoi secouer son confort et choisir de se mettre à risque en zones de conflits?Pour Michèle Ouimet, ce n'était pas une vocation, encore moins une forme d'addiction à l'adrénaline. Il y a d'abord eu le Rwanda, l'école de l'horreur, puis, les missions se sont enchaînées : Pakistan, Égypte, Iran, Afghanistan. Pendant 30 ans, elle saute dans les avions et part à la guerre, convaincue d'avoir mis au point une technique pour « réduire sa part de risque ». La martingale n'est évidemment qu'illusion, mais permet de raisonner la peur. Sinon, est-il seulement possible de jouer avec la mort pour faire entendre la voix de ceux qui n'ont pas le choix de vivre avec la guerre?  Le correspondant rentre éventuellement chez lui, les populations n'ont pas ce luxe. Aujourd'hui, la journaliste est définitivement rentrée à la maison, mais les stigmates de sa vie antérieure sont encore bien présents. Une conversation intime et candide sur les risques et les exaltations d'un métier jamais ordinaire.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Ancien professeur à la Sorbonne, Maffesoli ne porte pas son titre de sociologue en affection, il se qualifie plutôt de « renifleur social. » Depuis près de six décennies, ce fils de mineur passe la société au peigne fin pour la décoder. Au passage, ses observations peuvent décoiffer la bonne société. Au sujet de l'univers médiatico-politique, il nous déclare  « (…) ça couche ensemble, réellement ou symboliquement » avec l’effet pervers de brouiller la pensée du peuple, mais aussi la pensée savante. S’il déplore « une pasteurisation de la société » et « un endormissement généralisé », il croit au potentiel de la technologie pour réenchanter notre monde et cultive un vif espoir envers la jeune génération. Celui qui n’a pas honte de se dire réactionnaire prévoit un retour du sacré , où la dimension spirituelle se substituera au matérialisme et à l’économicisme. « La fin d’un monde n’est pas la fin du monde » se plaît-il à dire. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Apple est-il le géant de l’innovation que l’on imagine ? Bertrand Nepveu, jeune entrepreneur montréalais a vendu en 2017 à l’entreprise de Cupertino le casque de réalité virtuelle et augmentée qu’il a mis une dizaine d’années à développer avec une petite équipe de passionnés. Une transaction de 40 millions de dollars qui l’amène ensuite à travailler directement dans le « ventre du dragon » chez Apple en Californie. « On était une dizaine de geeks. On pensait de façon très différente. Ça été un peu ça notre force. »  Franc-tireur, Bertrand raconte son aventure au sein de la plus grande capitalisation mondiale mais aussi de l’une des entreprises les plus secrètes. Alors qu’Apple se prépare à lancer son casque de réalité virtuelle, Contact vous propose d’entrer dans les coulisses de son développement.   Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Animatrice de télévision, journaliste, romancière, essayiste, elle livre aujourd'hui ses chroniques au Journal de Montréal et à QUB radio. Avec candeur, elle revient sur sa volonté quasi obsessionnelle -qu’elle attribue à sa mère- d’en savoir plus que les autres, sur sa révolte d’adolescence contre la religion et sur la peur viscérale de son père en proie à de nombreux « délires éthyliques ». Tribun énergique, elle révèle les raisons derrière sa profonde déception du Québec, dont la mort de la séduction et la déconnexion entre sexualité et sensualité. « Y’a pas d’avenir sur terre (…), si les femmes décident que les hommes sont en majorité des salauds, des violeurs. » Une position clivante qui la transporte sur le terrain de l'introspection quant à sa vie amoureuse. « J’ai été aimée par les hommes, et au fond, les hommes m’ont sauvée de mon père. » Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Les tableaux de grands maîtres doivent-ils être décrochés pour permettre de bien décoloniser les musées du monde? Picasso, Courbet ou le Caravage sont-ils moins fréquentables en raison de leurs vies privées « dissolues » ? Pourquoi le plus grand musée du Canada hésite à consacrer une rétrospective à l'œuvre de Jean-Paul Riopelle alors que le monde de l'art célèbre le centième anniversaire de sa naissance? John Porter est historien de l'art et dénonce la grille idéologique qui oriente les choix de nos musées. « C'est absolument insupportable, il faut être plus pur que pur! » Il a été conservateur adjoint au Musée des beaux-arts du Canada et conservateur en chef au Musée des beaux-arts de Montréal, avant de diriger le Musée national des beaux-arts du Québec.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Depuis sa plus tendre enfance, Esther Duflo aspire à changer le monde. Une manière de s'acquitter d'une dette; elle dit être venue au monde avec une « cuillère d'argent dans la bouche ». Un constat qui peut confiner à la mauvaise conscience. Elle aurait pu choisir d'étudier l'histoire, mais un séjour en Russie lui fait découvrir l'influence qu'exercent les économistes sur les politiciens. L'économie ce sera. À 29 ans, elle enseigne au prestigieux MIT, à 49 elle décroche, avec deux collègues, le Nobel. Une consécration, mais aussi un levier pour celle qui pense qu'il est parfaitement possible d'affecter le cours des choses avec les bonnes idées. Lutte à la pauvreté, présence accrue des femmes en politique, lutte aux changements climatiques, le programme d'Esther Duflo est vaste. Aux détracteurs cyniques, elle répond simplement qu'elle « cultive l'espoir ».Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Tour à tour journaliste, conseiller politique, ministre, puis chef du Parti québécois, Jean-François Lisée est journaliste au Devoir. Social-démocrate assumé, il dresse un inventaire de sa carrière en mode observation fine de la société. S’il déplore les postures d’opposition et les dérives progressistes actuelles, son optimisme et son désir de faire œuvre utile constituent un bouclier au wokisme. Inoxydable, il rêve encore et toujours de gravir « l’escalier vers l’indépendance ». Il faut l’entendre raconter son combat pour la souveraineté et sa défaite électorale afin de saisir l’ampleur de ses retournements intérieurs. Jean-François Lisée a su résister aux nombreux contrecoups d’une vie passée dans l’arène politique et journalistique, une fierté qu'il attribue à « son muscle de la tolérance » savamment entraîné. Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Le parcours de la boxeuse et ancienne championne du monde Kim Clavel n'a rien d'un long fleuve tranquille. Celle qui a entrepris la reconquête de son titre au cours des dernières semaines a livré plusieurs combats avant de monter dans l'arène. C'est justement en enfilant des gants de boxe à l'âge de quinze ans que l'adolescente trouve le moyen de mettre K.-O. un destin qui s'annonçait difficile.Son parcours exceptionnel aurait pu s'arrêter net avec sa défaite en janvier 2023. Nommée en 2020 par le magazine Time parmi les 10 leaders de l'avenir, la jeune femme admet que l'échec a fouetté son orgueil. Elle parle d'un sentiment de "honte".Un échange très candide avec une jeune femme remarquable qui laisse tomber la garde le temps de raconter sa vie.Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Christian Rioux est le correspondant à Paris du quotidien montréalais Le Devoir depuis près de trente ans. Son travail a été récompensé de plusieurs prix prestigieux. C’est quand il se fait chroniqueur que Christian Rioux déchaîne parfois les passions. Assez pour que des lecteurs s’indignent régulièrement de sa présence dans un journal par ailleurs « si bien » ! Il faut entendre Christian Rioux raconter son enfance pour saisir l’importance de sa relation avec le journal qui l’emploie depuis si longtemps. Cette relation fondatrice et viscérale explique sans doute son refus de baisser pavillon et donc renoncer à décrire le monde tel qu’il le voit. « La nouvelle guerre culturelle » est plus qu’une simple métaphore pour le journaliste qui se dit aussi « résistant ».Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr