

Design Journeys
Gautier Zimmermann
Design Journeys est le podcast qui part à la rencontre des talents du design francophones.
A chaque nouvel épisode, je discute avec un ou une designer a propos de son parcours, de son métier et de son quotidien. Mon objectif est de comprendre et de vous partager leurs processus créatifs, leurs méthodes de travail et leurs façons de se réinventer.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A chaque nouvel épisode, je discute avec un ou une designer a propos de son parcours, de son métier et de son quotidien. Mon objectif est de comprendre et de vous partager leurs processus créatifs, leurs méthodes de travail et leurs façons de se réinventer.
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May 3, 2022 • 1h 23min
#39 Alexia Dupré-Doàn - Pretto - Construire sa carrière de design pas à pas
Alexia est Design Lead chez Pretto.A la fin de ces études dans le secondaires, Alexia hésite entre un parcours dans la biologie ou dans l’art. C’est ce dernier qu’elle choisira en rejoignant une prépa aux écoles d’arts, puis l’ésad Amien pour faire apprendre le graphisme et la typographie, avant de spécialiser en UX Design aux Goblins.Alexia rejoint CANAL+ en apprentissage, puis en CDI, en tant qu’UX Designer pour travailler sur les applications CanalPlay puis MyCanal. On revient sur cette expérience, ce qu’elle a appris, comment exister face à des concurrents mastodontes comme Netflix, ou encore comment appréhender le design sur ordinateur, mobile mais également télé connectée.Après 4 ans, Alexia décide de quitter le groupe CANAL pour rejoindre une plus petite structure : Braineet. Elle y arrive en tant que première Product Designer. Métier qu’elle apprend sur le tas : elle apprend à défendre ses convictions, à tester des choses et à recruter. Alexia partage une de ses méthodes pour convaincre des parties prenantes : rédiger un article sur le sujet que le souhaite mettre en avant. Cela permet de mettre ses idées au clair, de les structurer et de partager son point de vue avec moins de formalité.Cependant, le modèle de l’entreprise ne prend pas et Alexia a plus d’ambition, elle rejoint donc Foxintelligence. Dans une premier temps, elle travaille, seule, sur CleanFox, un outil pour supprimer facilement les newsletters de ses emails. Par la suite, elle travaille sur les outils d’analyse de l’entreprise et recrute un autre designer pour l’aider. On discute alors des moyens qu’Alexia a mis en place pour se former sur des sujets qu’elle ne connaissait pas encore et des problèmes qu’elle a rencontré en chemin.Ne voulant pas passer tout son temps sur des produits d’analyse, après un an, Alexia décide de rejoindre l’entreprise PlayPlay, encore une fois, comme première et seule designer. A ce moment, elle travaille sur la refonte complète du produit, approfondit ses connaissances en Product Design et développe ses connaissances en Product Management.Depuis maintenant 2 ans, Alexia a rejoint Pretto en tant que Senior Product Designer, avant de devenir Design Lead. Nous revenons sur ses premières semaines dans l’entreprise : de l’inventaire des écrans à la compréhension des user flows. Pretto n’est pas qu’un produit, c’est un service, Alexia doit donc aussi comprendre le métier de courtier, le processus commercial, la relation avec les banques, les algorithmes, etc. Une fois toutes ses connaissances acquises, Alexia commence à travailler sur le produit et revient dans cet épisode sur ses premières missions.L’ensemble de l’entreprise fait en sorte d’améliorer l’expérience Pretto. Cela passe bien sûr par le produit, mais aussi la relation avec le courtier, etc. Au cours de cette expérience, les clients font des retours qui sont répertoriés et analysés par Alexia. On aborde alors la recherche utilisateur, les méthodes pour catégoriser les différents retour, le point des retours clients et des retours des employés de l’entreprise, etc.En 2021, Pretto change d’identité. Ce rebranding a un impact sur le produit : nouvelle typographie, nouvelles couleurs. Alexia revient sur cet impact, sur son rôle dans la création de cette nouvelle identité, ainsi que sur sa relation avec l’agence en charge de la refonte et l’équipe Marketing et Communication de l’entreprise.Enfin, depuis sa promotion au rôle de Design Lead, Alexia à la charge de créer l’équipe Design de Pretto. On parle donc de la façon dont elle souhaite créer son équipe, des profils qu’elle recherche et des rituels et process qu’elle a mis en place.Les ressources de l'épisodePrettoLe Medium d’AlexiaPour contacter Alexia :LinkedIn

Apr 19, 2022 • 1h 5min
#38 Théo Kopf - Matera - Systématiser et répliquer facilement son branding
Théo est Brand Designer chez Matera.
Théo a fait une école de commerce et s’est spécialisé dans le marketing. Dans ses premières expériences professionnelles, Théo ne fait pas de design a proprement parlé. Cependant, comme c’est un secteur qui l’intéresse, il réussi à mettre en avant ses compétences design au service de ses employeurs pour pratiquer et développer ses compétences. Plus il pratique, plus il prend confiance en ses aptitudes et plus on fait appel à lui pour ses capacités de Brand Designer.
Théo revient sur son parcours, ses doutes, son syndrome de l’imposteur, sa réflexion pour trouver sa place et faire le travail qu’il aime. Il nous parle de ses apprentissages en agence et dans un grand groupe et des erreurs qu’il a commis lorsqu’il était freelance, mais qui conditionnent aujourd’hui sa manière de travailler et de réfléchir ses projets.
Après quelques mois en freelance, Théo rejoint Ignition Program comme Content Designer. Là encore, il commencera à ajouter le design dans ses missions du quotidien lorsqu’il travaille sur les publications des réseaux sociaux. Puis, l’entreprise décide de faire un rebranding auprès de Pepperclip Studio. Théo participe à la co-création de cette nouvelle image de marque, mais sans encore toucher au design. L’une des missions de l’agence est de créer un set d’illustrations. Une fois le rebranding finalisé, l’agence ne gère plus la création de nouvelles illustrations. C’est à ce moment que Théo reprend cette création basée sur les codes graphiques édictés par l’agence. C’est lorsqu’un freelance lui annonce qu’il ne serait pas capable de refaire les illustrations de Théo que ce dernier comprend qu’il a la légitimité de designer. Néanmoins, la principale mission de Théo reste la création de contenu rédactionnel, sauf qu’il souhaite passer à autre chose.
Théo rejoint ensuite Matera, qui vient d’avoir un nouveau branding réalisé par l’agence Koto. Théo alors 2 rôles : développer le set d’illustrations - comme il l’a fait chez Ignition Program - et faire évoluer la marque pour la faire atteindre son plein potentiel. En effet, tout n’est pas encore abouti : les illustrations sont trop simplistes, les couleurs ne sont pas forcément toutes accordées, etc. Théo repart donc du travail qui a été fait, mais lui fait prendre une nouvelle dimension et rend l’image plus facilement scalable.
On revient sur la place qu’occupe Théo dans l’équipe marketing, de ses débuts où il était un “loup solitaire” - où il pouvait prendre le temps de tester des choses - à son intégration plus poussée dans l’équipe pour apporter encore plus de valeur à l’entreprise. Il explique également comment il s’organise au quotidien, comment il priorise ses tâches, comment expliquer son métier et rendre autonome les autres employés de Matera pour se concentrer uniquement sur les tâches à forte valeur ajoutée.
Aussi aborde-t-on le recours à des freelances pour alléger le travail de Théo. Un recours auquel Théo n’est pas forcément favorable si ce n’est pas sur long terme avec un onboarding poussé afin de bien expliquer les codes de la marque. On discute également de la relation avec les agences de publicité ou encore avec les équipes produit.
Les ressources de l'épisode
Matera
L’offre de Brand Designer Junior
Ignition Program
Pepperclip Studio
Panda
Monotype
Les autres épisodes de Design Journeys
L’épisode #35 avec Antoine Peltier, Graphic Designer Freelance
L’épisode #36 avec Caroline Fourier, Senior Brand Designer @ Shine
Case Study#1 avec Loïc Guay sur le rebranding de Malt
Pour contacter Théo :
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Apr 5, 2022 • 1h 47min
#37 Lucas Lengagne - Agorapulse - De freelance touche à tout à Head of Design
Lucas est Head of Design chez Agorapulse.Passionné de dessin depuis son plus jeune âge, à la fin du lycée Lucas aimerait continuer dans cette voie, mais pense qu'il n'a pas le niveau pour aller dans une école d'art et en faire son métier. Lucas s'orient alors dans la sociologie et l’ethnologie. Après 2 ans, il se réoriente dans la communication et la publicité. Il y découvre Photoshop et s’oriente vers le graphisme et la direction artistique après une multitude de stages. A la fin de ses études, il rejoint Publicis en tant que chef de projet afin, à terme, d’y faire de la créa. Néanmoins, il se rend vite compte que la création en agence publicitaire n’est pas aligné avec ses valeurs et sa volonté d’aider les utilisateurs. Il passe par d’autres agences de publicité, plus petites, et des agences de freelances.Après ces différentes expériences, Lucas se lance dans le freelance à temps plein. Dans un premier temps, il fait de tout : print, illustration, DA, branding et webdesign. Après avoir touché à tout, Lucas décide d’apprendre l’UX Design.Lucas décide également de voyager de devenir freelance en itinérance depuis l’Australie, la Corée du Sud, l’Indonésie et la Nouvelle-Zélande. L’occasion de parler de la relation avec ses clients français à l’époque, de la recherche de nouveaux clients dans des pays qu’il ne connait pas, des différentes mentalités vis-à-vis du Product Design et de son rôle et ses missions.Lorsque Lucas revient en France, il est contacté par le Boston Consulting Group pour travailler dans le start-up studio de Renault : Renault Digital. Il travaille sur quelques projets qui n’aboutissent pas, avant de travailler, pendant 2 ans, sur le dashboard de la performance et de l’analyse de l’entreprise. Lucas revient sur ce projet qui concerne un grand nombre d’entités et d’équipes du groupe Renault réparties sur une vingtaine de pays.Lucas a toujours travaillé en tant que freelance, mais après 10 ans, il rejoint Agorapulse en tant que salarié afin d’y créer l’équipe Design. Il doit d’abord tout remettre en place : création d’une direction artistique, mise en place d’un Design System, remise à plat des process entre les équipes et l’évangélisation du métier.Vu à son arrivée comme le “peintre” de l’équipe, Lucas doit expliquer son métier en amenant de nouvelles méthodes de travail. Il revient sur les techniques et méthodes mises en place pour expliquer et démocratiser son métier auprès des employés d’Agorapulse.Au début, Lucas mène de front l’ensemble des sujets avec une Product Designer Junior. Rapidement, la nécessité de faire grandir l’équipe Design se fait sentir pour gérer l’ensemble des features. Il va alors recruter des UI Designers, avec une appétence UX, pour gérer les évolutions rapides du quotidien. Néanmoins, recruter des profils juniors fait ralentir la cadence, car il faut davantage les accompagner et les faire monter en compétences. Lucas revient sur ces profils qu’il a recruter, les avantages et les désavantages que cela a eu sur sa charge de travail et comment il a modifié ses méthodes de recrutement dans un contexte d’hypercroissance.On parle également du rôle de la recherche utilisateur quand on opère sur 14 pays différents et de la relation avec le service client et les commerciaux pour obtenir leurs retours. Aussi, aborde-t-on la place du tone of voice et de sa place dans le produit. Et enfin, on parle du rôle des Brand Designers freelances dans l’entreprises, des raisons de faire appel à eux, mais également des problèmes que cela peut apporter en terme de consistence dans le temps.Les ressources de l'épisodeAgorapulsePour contacter Lucas :LinkedInInstagram

5 snips
Mar 15, 2022 • 1h 16min
#36 Caroline Fourier - Shine - Créer des images de marques fortes et originales
Caroline est Senior Brand Designer chez Shine.
Passionnée depuis toute petite par le design, Caroline rejoint l’école de Design de Nantes à la fin de son bac. Elle s’y spécialise en communication et direction artistique. De ses études, elle en retient la capacité à devenir designer, plutôt que graphiste, et à mieux gérer ses projets. Mais ce sont surtout ses stages - d’abord en agence, puis chez l’annonceur - qui lui ont tout appris.
En même temps que ces stages, Caroline fait beaucoup d’illustrations. Ce qui l’amène rapidement à travailler en tant qu’illustratrice freelance. Caroline a également crée une marque de papeterie de mariage avec laquelle elle faisait des “brandings” de mariage, ce qui lui a permis, en plus du reste, d’appuyer ses compétences auprès de ses clients. C’est lorsqu’elle est contactée par la marque de soin Respire pour créer son logo et ses packagings, que sa carrière dans la direction artistique et le Brand Design prend son envol. Elle travaille alors à la création de nouvelles marques engagées. L’occasion de comprendre comment et pourquoi ses marques contactent Caroline et comment elle les aide à se créer. Caroline nous explique tout son parcours de création, ce qu’elle propose à ses clients, comment elle les accompagne dans le temps et comment cela se passe une fois sa mission terminée.
En 2018, Caroline travaille pour Shine en tant qu’illustratrice freelance. Après 6 mois, elle décide de rejoindre l’équipe à temps plein en tant que Senior Brand Designer pour y apprendre de nouvelles choses au contact des mêmes personnes au quotidien. En plus de travailler comme créa, elle est le point de contact avec les agences et les freelances pour développer l’image de marque de Shine.
On aborde les raisons qui poussent l’entreprise à faire appel à des agences extérieures et leur relation avec les Brand Designers. On parle aussi des relations entre les Brand Designers et les autres équipes de l’entreprise, d’autant plus qu’elles ne sont pas rattachées au marketing mais à l’équipe produit. Pour ce dernier point, Caroline revient sur le projet de la création de la nouvelle carte bancaire. Mais comme le produit est surtout numérique, nous abordons aussi la relation entre les Brand Designers et les Product Designers.
Enfin on parle de la marque Shine et de ses codes aux antipodes des marques concurrentes : pourquoi ce choix, est-ce que cela pose problème, comment la faire évoluer dans le temps, comment garder de la cohérence entre chaque assets de marque ?
Les ressources de l'épisode
Le site de Caroline
Shine
Supakitch & Koralie
Respire
Angarde
Perpète
Cultiv
Thiga
Les campagnes : TV & Métro
MaxiBestOf
Entreprendre dans la mode
Les autres épisodes de Design Journeys
L’épisode #4 avec Loïc Guay, Head of Design @ Malt
L’épisode #27 avec Aurore Bayle, Illustratrice Freelance
L’épisode #30 Sébastien Navizet, Senior Manager, Creative Services @ Algolia
L’épisode #35 avec Antoine Peltier, Designer Graphique Freelance
Pour contacter Caroline :
LinkedIn
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Mar 1, 2022 • 1h 22min
#35 Antoine Peltier - Graphic Designer Freelance - Destabiliser ses clients pour les aider
Antoine des Designer Graphique Indépendant.
Après son bac S, Antoine veut devenir infographiste et poursuit ses études à l’école de Condé. Il commence par un MANAA, puis des étude de graphisme dans le print avant de se spécialiser dans la direction artistique.
Il découvre le monde l’agence durant son BTS, en travaillant chez Fabrique, une agence amstellodamoise. Avant tout attiré par les conditions de travail proposées par l’agence, Antoine y apprend également énormément sur son métier grâce au Directeur Artistique de l’agence. De cette expérience, il en retire également des connaissances en développement web et en UX Design.
Il enchaine avec un Master en Direction Artistique. Il y apprend à travailler en équipe, sur des projets d’envergure et challengeants, et gagne énormément en maturité.
A la fin de son Master, il rejoint le media Fubiz, qu’il quitte après 2 semaines. Il décide alors de devenir indépendant, mais en travaillant pour une agence… Qui mettra fin à leur relation au bout de 3 mois. Il retourne alors travailler en agence, mais cette fois en CDI. Mais après un an, Antoine n’en peut plus de la cadence rapide d’une agence, des débats sans fin autour de certains projets et souhaite refaire des identités de marque réfléchies plutôt que de faire de la simple réalisation de posts pour les réseaux sociaux.
Pendant ses études, Antoine crée le blog We Need Caféine, dans lequel il parle de design, direction artistique, etc. On revient sur la création de ce site, ce qu’il en retient et de comment il s’en est servi pour sa marque personnelle.
Après toutes ses aventures, Antoine est repassé freelance. Il prend le temps de nous expliquer son métier de Designer Graphique et pourquoi il se définit comme tel. Il revient aussi sur ses missions, toutes plus variées les unes que les autres, et sur la façon dont il trouve et choisit ses clients. Nous nous attardons sur un point important d’Antoine : ses valeurs. Il en a définit 6, qui lui permettent de savoir si son client est en phase avec lui et sa manière de travailler. Nous discutons également de la façon dont Antoine aide ses clients. Il nous explique qu’il s’agit avant tout de comprendre leurs problèmes, plutôt que de lire un simple brief, comprendre leur contexte et leurs enjeux.
Une fois le besoin du client compris, d’Antoine commence le processus créatif : création de 2 concepts totalement développés, avec une histoire qui les entoure, un logo, des supports (affiches, etc.), des couleurs, des typographies, des photos, etc. Et une fois la piste acceptée, il suit la mise en place de cette dernière.
Antoine étant un véritable touche à tout, il était important pour moi de comprendre comment il a acquis cet ensemble de connaissance comment ils se tient à jour des nouveaux outils, nouvelles tendances, etc.
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Les ressources de l'épisode
Le site d’Antoine
Sa chaine YouTube
La typo Limparfaite
Fubiz
Awwwards
Brand Brothers
Emiland De Cubber
Le Coolkit
TechTrash
Newsletter Médias
Sur les internets
Vous pouvez être ce que vous voulez être
Les autres épisodes de Design Journeys
L’épisode #22 avec Bastien Marécaux, UX Designer
L’épisode #31 avec Pierre-Marie Postel, Illustrateur @ Paiheme Studio
L’épisode #34 avec Francis Chouquet, Typographe & Illustrateur Freelance
Pour contacter Antoine :
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Twitter
Instagram

Feb 15, 2022 • 1h 21min
#34 Francis Chouquet - Typographe & Lettreur Freelance - Suivre sa passion et en faire son métier
Francis est graphiste, lettreur et typographe.
Passionné par le dessin depuis tout petit, Francis souhaite devenir architecte. Découragé par son entourage, il abandonne cette idée. Il souhaite toujours travaillé dans le design, mais en est encore découragé, car il a des bonnes notes et est poussé dans une filière scientifique plutôt que littéraire. Il finit donc par faire des études de commerce. Il commence sa carrière professionnelle en supply chain avant de réaliser qu’il n’y avait pas sa place.
En déménageant en Belgique, il rencontre une artiste peintre avec qui il travaille pendant 2 ans. Il continue son apprentissage aux Beaux-Arts de Bales, en Suisse. Il commence à faire quelques expositions et souhaite montrer son travail sur internet. Il apprend alors à faire son site internet, découvre Wordpress et le design web à cette occasion. Francis fonde alors une agence web pour laquelle il va créer des sites internet et des templates Wordpress.
A terme, le marché des templates Wordpress est de moins en moins rentable pour un designer et Francis fait de plus en plus d’identité graphique. Au point d’arrêter le design web pour se focaliser sur le design graphique.
Véritable touche à tout, Francis explique qu’il passe d’une chose à l’autre très rapidement, qu’il a envie de découvrir de nombreux domaines, de tout tester, de tout voir. Ce qui est problématique au quotidien. On aborde donc le sujet de la motivation, de la procrastination, de ce que cela lui apporte - de négatif, mais aussi de positif - sur son processus créatif.
A côté de son travail, Francis tient le blog Beautiful Type. A force de voir des travaux qui le passionnent, Francis se met à lire des livres sur le sujet. Puis il commence à faire du lettrage et à le partager sur Dribbble, où son travail arrive en première page du site. Le fait de dessiner ses lettres et d’avoir son travail mis en avant lui donnent envie de continuer sur cette voie et d’en faire plus.
Pour aborder clairement le sujet, Francis nous explique la différence entre la calligraphie, le lettrage et la typographie. Il revient aussi sur les étapes par lesquelles il passe pour les créer.
On parle également du style de Francis : l’Interlock. Il nous explique comment il l’a trouvé, le développe, le fait évoluer… Aussi, aborde-t-il ses défis de 100 jours : passer 1 heure par jour pendant 100 jours à faire du lettrage. Ces défis lui ont d’ailleurs donné une grande exposition, attirant de nouveaux clients s’interessant avant tout à son style plutôt qu’à ses compétences.
Enfin, on parle des formations que Francis suit et donne. Pour lui, suivre des cours permettent d’en apprendre plus sur la technique, mais également d’avoir de nouvelles sources d’inspiration. C’est aussi, pour lui, l’occasion de partager ce qu’il a appris avec les autres, pour les aider à évoluer.
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Les ressources de l'épisode
Les liens
Le site de Francis et son cours
Masterclass Lettering
Glyphs
Fontself
Ken Barber
Karen Cheng
Giambattista Bodoni
Alex Steinweiss
Sens Créatif
Les livres
Saul Bass : A Life in Film & Design
House Industries Lettering Manual
Les autres épisodes de Design Journeys
L’épisode #27 avec Aurore Bayle, Illustratrice Freelance
L’épisode #31 avec Pierre-Marie Postel, Illustrateur @ Paiheme Studio
Pour contacter Francis:
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Instagram

Feb 1, 2022 • 1h 48min
#33 Clément Faydi - Adobe & Behance - S'écouter et avancer dans sa carrière
Clément est Principal Designer chez Behance & Adobe.Il découvre le web très jeune, en faisant des sites sur Dreamweaver. Mais à l’époque, il n’existe pas encore d’école pour travailler dans le web. Il souhaite alors s’orienter dans l’architecture, mais le destin l’amènera à l’Ecole de Design de Nantes dans un cursus de design d’interaction.Pour ses études, Clément doit partir à l’étranger. Il part à New-York, en stage dans l’agence Firstborne. De cette expérience, il en retire 2 choses : il n’est pas fait pas pour travailler dans la publicité et il apprend de nombreuses compétences techniques au contact des directeurs artistiques de l’agence.Pour son stage de fin d’études, Clément retourne à New-York. Il devait rejoindre Microsoft, mais se approcher par Behance, qu’il décide de rejoindre. Il va commencer à travailler sur les interfaces des grosses features de la plateforme : portfolio, network, la présentation de projet, etc. C’est d’ailleurs sur le tas qu’il apprend le métier de Product Designer : faire les interfaces, les tester, faire le pont avec les équipes de développeurs…A la fin de ses 6 mois de stage, Clément reste chez Behance et devient Senior Designer. Un intitulé surprenant sur la jeune expérience de Clément, qui prouve la confiance qu’avait ses managers en lui, même si dans les faits, son rôle ne change pas. Ce n’est que par la suite, lorsqu’il passe Lead Designer, qu’il prend en responsabilité et travaille uniquement sur le pan recherche de Behance.Après 2 ans, Behance se fait racheter par Adobe. Clément revient sur les impacts de ce rachat sur son travail. Une des conséquences est qu’il doit désormais travailler sur des projets Adobe en plus des projets Behance - il travaille sur Adobe Creative Cloud par exemple - ce qui l’amène a beaucoup voyager à San Francisco et à passer énormément temps en réunion avec ses collègues. C’est une période assez difficile de sa vie sur laquelle Clément revient : il doit gérer de gros projets, recruter et manager son équipe qui est composée de designers plus seniors que lui, sans vraiment personne pour l’aider à monter sur son rôle. Cette expérience lui fait réaliser qu’il ne se plait pas dans le rôle de manager et qu’il souhaite avant tout être contributeur individuel et mettre tout son expertise dans le design.Fatigué par la situation, Clément quitte Adobe en 2016 pour fonder Topick, une sorte de Reddit bienveillante. Il revient sur son aventure entrepreneuriale : ce que cela lui a apporté de positif, les difficultés qu’il a rencontré et l’impact à long terme sur sa carrière.Un an après la création de Topick, Clément ferme l’entreprise et retourne chez Behance, en tant que contributeur individuel. Dans un premier temps, il reprend son travail là où il l’avait laissé et travaille à 100% sur Adobe Portfolio. On parle de la mise en place de la stratégie produit - laissée à un Designer plutôt qu’à un Product Manager -, des méthodes de travail suivies pour créer le produit, de l’implication des développeurs dans les réflexions, etc.Après 5 ans sur Portfolio, Clément décide de retravailler sur la plateforme Behance car il souhaite arrêter de travailler sur un outil pour retourner sur une plateforme communautaire. Et en plus, il décide de faire tout cela non plus depuis New-York, mais depuis la France. L’occasion de parler de télétravail pour un designer, de ce que cela implique sur les méthodes de travail de Clément, mais aussi sur son état d’esprit du quotidien.Enfin, Clément nous parle de son nouveau rôle chez Behance, de ses projets (il lâche quelques exclus 😉), de la façon de travailler avec les 3 autres designers de l’entreprise et de la mise en place d’un Design System.Les ressources de l'épisodeLe site de Behance et Behance LivePour contacter ClémentTwitter

Jan 11, 2022 • 1h 34min
#32 (Partie 2) Léa Mendes Da Silva - PayFit - Créer, faire grandir et gérer une équipe Design
Cet épisode est la deuxième partie de ma discussion avec Léa. Vous pouvez retrouver la première partie ici.
Recrutée comme Head of Design, Léa se retrouve rapidement dans la position de VP Design : elle ne gère pas que son équipe, elle participe au comité exécutif de l’entreprise et à la manière d’améliorer l’expérience utilisateur au niveau de toute l’entreprise.
A son arrivée, Léa doit faire grandir son équipe. Il y a 2 Product Designers et une Brand Designers pour une entreprise en très forte croissance. Elle recrute alors de nombreux designers généralistes afin qu’ils puissent être le plus autonomes possible tout en gérant au mieux les expériences critiques du produit. Rapidement, elle crée un Design Studio qui regroupe différentes expertises : User Research, Service Design, Design Ops & Design System. L’équipe est donc séparée entre les designers attachés à une squad et des designers experts qui viennent en support des autres équipes.
Léa revient sur la façon dont elle a structuré son équipe dans un contexte d’hyper-croissance et les profils qu’elle recherche désormais pour la consolider. Elle explique son approche, ses réflexions, ses réussites et ses échecs autour de cette structuration.
Plus il y a de designers dans une équipe, plus il est compliqué de garder de la cohérence. Léa nous explique ce qu’elle a mis en place pour pallier ce problème : les rituels entre designers, le partage de connaissances ou le recrutement d’une Design Ops pour mettre en place des process.
Au final, Léa a une très bonne métaphore pour résumer la façon dont fonctionne son équipe : le blob. Un être capable d’apprendre et de retenir, de s’adapter à toutes les situations, de fusionner avec d’autres pour être plus fort et intelligent… Son équipe, c’est un tout à laquelle chaque designer peut se rattacher, apprendre et grandir.
Aussi, aborde-t-on un sujet difficile : la mesure de la performance des designers. Elle revient sur ce qu’elle a mis en place, ce qui n’a pas marché et pourquoi, ses questionnements et ses pistes de réflexion.
On parle aussi :
Du rôle des Directeurs Design
De l’UX Writing quand on n’a pas de Content Designers
De la systématisation de la recherche et de l’écriture
De l’internationalisation des interfaces
De l’accessibilité
Des Design Principles chez PayFit, de leur création à leur mise en application
De la place du Brand Design dans l’équipe de Léa
A la fin, on aborde les moyens mis en place chez PayFit pour développer le potentiel des designers, les faire grandir et les garder, dans un contexte de forte concurrence sur les recrutements. Léa nous explique en quoi la diversité des profils dans son équipe aide à l’émulation. Elle revient aussi sur les process mis en place pour ajouter de la structure à l’équipe afin de donner une direction commune aux designers. Enfin, la mise en place d’un career path pour aider les designers à s’évaluer, savoir quelles compétences acquérir pour évoluer a été un atout précieux pour l’équipe de Léa.
Les ressources de l'épisode
Les liens
Le site de PayFit
Léa dans La French Touch et dans AARRR Appliqué
Lean UX de Jeff Gothelf
Team of Teams: New Rules of Engagement for a Complex World de Stanley McChrystal
The Moment of Clarity: Using the Human Sciences to Solve Your Hardest Business Problems de Christian Madsbjerg et Mikkel Rasmussen
Un podcast a soi de Charlotte Bienaimé
Les autres épisodes de Design Journeys
L’épisode #9 avec Mickaël David, Design Director @ Doctolib
L’épisode #20 avec Julien Hillion, Lead Product Designer @ Qonto
L’épisode #24 avec Mathilde Gautier, User Researcher @ PayFit
Pour contacter Léa
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Dec 28, 2021 • 1h 31min
[REDIFF] Aymeric Joubert - Frichti & ex-Meetic - Apprendre sans cesse pour créer le meilleur design
Aymeric est Lead Product Designer chez Frichti.Après un Bac L option Arts Plastiques, Aymeric part en Licence d’Arts, Lettres et Langues pour devenir professeur d’Arts Plastiques. Il y suit un cours d’Arts Numériques et découvre Flash… C’est la révélation ! C’est cela qu’il veut faire : créer sur un ordinateur. Il enchaine donc avec un BTS Multimedia, puis un diplôme d’Arts Appliqués dans le multimedia en alternance.Durant ses études, il travaille pour l’agence Marcel, pour laquelle il va réaliser des bannières Flash et faire des sites pour différentes entreprises. Après un an, Aymeric veut devenir Directeur Artistique (DA) et rejoint l’agence TBWA.Dans le même temps, Aymeric co-fonde la start-up Puuulp, un réseau social de partage de vidéo regroupé par lieu. C’est la première fois qu’il travaille sur un produit. Alors qu’en agence il ne peut pas re-travailler sur ses projets ; avec Puuulp, il itère et améliore son produit grâce aux retours utilisateurs.Après 4 ans, le projet Puuulp s’arrête, Aymeric réalise qu’il s’inspire désormais du travail de start-ups plutôt que d’agences et il n’est plus en phase avec le fonctionnement de ses dernières. Il décide de quitter son agence et rejoint Meetic.Aymeric à la chance d’arriver en plein redesign des produits Meetic. Le redesign est réalisé par l’agence IDEAN, qui commence à infuser la notion de Design System. Aymeric se rattache au projet en réalisant les nouvelles icônes du produit. Lorsque IDEAN se retire du projet, Aymeric reprend le lead sur le Design System, l’améliore grâce aux retours des utilisateurs et le restructure en fonction des besoins internes.En parallèle, Aymeric travaille sur des refontes d’écrans avec l’aide de User Research. C’est à cette occasion qu’il apprend à faire de la recherche utilisateur : trouver les bonnes questions, les poser de la bonne manière, etc.Habitué aux appels d’offre en agence, Aymeric à pour réflexe d’aller vite. Sauf qu’il se retrouve, chez Meetic, dans une entreprise avec énormément d’inertie où les projets mettent du temps à être réaliser et où chaque projet est cloisonné à une équipe. Cela frustre Aymeric qui, après un an et demi, quitte l’entreprise pour rejoindre Frichti.Lorsqu’il arrive chez Frichti, Aymeric est le seul designer. L’entreprise a fait appel à des designers différents, des agences, des freelances créant une expérience confuse. Aymeric se pose donc sur l’ensemble des problèmes du produit tout en s’intéressant aux retours donnés par les utilisateurs pour l’améliorer. Autre constat, il n’y a pas de Design System. Aymeric souhaite donc tout reprendre de zéro et cela tombe bien, car la marque fait son re-branding. L’occasion d’allier Produit et Brand pour créer une cohérence commune.Par ailleurs, Aymeric prend la temps de décrire sa relation avec l’équipe Brand et explique comment le Brand et le Product Design travaillent ensemble pour améliorer l’expérience client. Il en fait de même sur sa relation avec les Product Managers et les développeurs.Aymeric revient aussi dans le détail sur ses premiers projets chez Frichti. Un retour d’expérience riche qui nous permet de comprendre les différentes étapes pour améliorer une fonctionnalité et surtout l’importance de la recherche utilisateur.Enfin, il aborde son passage d’unique designer à manager d’une équipe de 3 et les implications que cela apporte. Les ressources de l'épisodeÊtre Brand Designer en startupTheSketchMonkeyJane WongShit User StoryVous allez commettre une terrible erreur ! d’Olivier SibonyThe Universal Principles of DesignUniversal Methods of DesignLes autres épisodesL’épisode #2 avec Noémie Catel, Product Designer @ HeetchL’épisode #7 avec Marie Dehayes, Product Designer @ Alan & ex-SwileL’épisode #15 avec Audrey Hacq, Product Design Director @ OpenClassroomsPour contacter Aymeric :TwitterLinkedIn

Dec 14, 2021 • 1h 36min
#32 (Partie 1) Léa Mendes Da Silva - PayFit - Apprendre de ses expériences
Léa Mendes Da Silva est VP Design chez Payfit.Lorsqu’elle arrête l’école à 15 ans, Léa commence à travailler chez McDonald’s avant de travailler dans la vente, tout en dessinant et en apprenant à utiliser Photoshop. Dans son travail, elle adore la relation avec ses clients et leur façon d’interagir avec le produit dans les magasins. Par la suite, elle fait une classe préparatoire en arts graphiques et communication visuelle, mais retourne vite dans la vente sachant pas quoi faire ensuite… Jusqu’à découvrir le merchandising et travaille pour les Galeries Lafayette ou le Bon Marché. Elle nous décrit son expérience, comment faire transparaitre l’identité de la marque partout dans le magasin grâce à ce qui peut s’apparenter à une charte graphique ou un design system. Léa nous explique également les mauvais côtés du métier et les dark patterns qui pouvaient être mise en place pour pousser à l’achat.Malheureusement, son travail ruine la santé car il est très physique et subit de plein fouet la crise de 2008 et la digitalisation des points de vente. Elle décide donc de s’orienter dans le numérique, pensant travailler pour des agences ou des entreprises de luxe. Au final elle commence sa carrière numérique chez Lucca, une plateforme RH, où elle va apprendre le métier d’UX Designer qui lui rappelle fortement son ancien métier. Léa est assez libre dans son métier et va de découvertes en découvertes. Elle revient sur l’une d’entre elle : le Lean UX et nous décrit sa mise en place et son utilisation au quotidien. C’est également l’occasion de comprendre comment Léa évangélise le design en entreprise, de manière efficace et sans s’épuiser.Néanmoins, le passage chez Lucca est moralement éprouvant pour Léa et lui met le doute sur son parcours. Mais la bienveillance de certain.e.s collègues lui permettent d’avancer. Après 2 ans, elle rejoint Prestashop, comme Product Designer sur la partie open source du logiciel. Elle y découvre une entreprise séparée en silos avec des designers qui ne se parlent pas entre eux, ce qui amène à la création de produits incohérents qui ne sont même pas reconnus des clients. Pour palier ce problème, Léa revient sur ce qu’elle a mis en place, ce qui a marché et ce qui n’a pas marché en expliquant pourquoi.Puis Léa rejoint Everoad, une start-up pour optimiser le transport routier, en tant que Head of Design. Elle a pour objectif de monter une équipe. Mais avant tout, elle doit gérer le rebranding de l’entreprise, alors qu’elle n’est pas Brand Designer. Elle nous explique alors comment elle s’y est prise pour transposer les méthodes du Lean UX à la refonte d’une image de marque. Par ailleurs, elle nous révèle ses secrets pour mener à bien un brainstorming et éviter qu’il ne tourne au fiasco. Un changement de marque implique des modifications produits. Léa aborde donc le développement et l’implémentation du Design System d’Everoad avec les avantages et les inconvénients que cela crée. Enfin, elle revient sur ses apprentissages, l’organisation d’une équipe, le rôle d’une Head of Design et l’importance de parler à l’ensemble aux autres équipes pour améliorer l’expérience client. Toutefois, des motifs humains et salariales font que Léa décide par quitter Everoad pour rejoindre PayFit.La suite dans la deuxième partie…Les ressources de l'épisodeLe site de PayFitLéa dans La French Touch et dans AARRR AppliquéLean UX de Jeff GothelfThe Three-Hour Brand SprintRebranding a Freight Forwarding StartupLes autres épisodesL’épisode #16 avec Solène Borrat, Head of Design @ GetaroundL’épisode #25 avec Morgane Peng, Directrice de l’Expérience Designer @ SGCIBL’épisode #29 avec Julien Clement, Head of Design @ VeepeePour contacter Léa:LinkedIn