
Un podcast à soi
Chaque mois, Charlotte Bienaimé explore les questions de féminisme, de genre, de sexualité et d'égalité entre les femmes et les hommes. Chaque épisode mêle récits personnels et analyses de chercheurs et de chercheuses. Né en octobre 2017, au même moment que naissait le mouvement #MeToo, ce podcast se veut un espace de rencontre entre intimité et expertise, où les témoignages d'expériences vécues se frottent aux travaux de spécialistes pour tenter de mieux penser et comprendre nos vies après la déflagration de MeToo et des manifestations qui en ont découlé.Dans chaque épisode, Charlotte Bienaimé aborde avec les lunettes du féminisme différentes thématiques comme la sexualité, la politique, la justice et l'éducation, les violences conjugales, la santé mentale ou la dépression, tout en mettant en lumière les parcours de militantes et militants féministes hétéros, gays, lesbiennes, trans ou non binaires. Elle explore toutes les dimensions de la révolution féministe et de ses manifestations, amplifiées par #MeToo. Elle donne aussi des pistes pour s’émanciper du patriarcat en essayant d'échapper à la vision binaire de la société, à travers des histoires de personnes hétérosexuelles, lesbiennes, homosexuelles, cisgenres ou issues des communautés LGBT et queer, traitant de sujets comme le racisme, l'homophobie, la transphobie et les luttes intersexes.Toutes ces voix, au travail ou en manifestation, mais toujours à travers le prisme du féminisme, nous parlent de la grossophobie, de l'âgisme, de l’homophobie des violences conjugales et sexuelles et des autres formes d'inégalités qui affectent les femmes et les minorités de genre, sans jamais oublier de tenir compte de l’intersectionnalité des discriminations qui seront toujours plus fortes pour les personnes racisées ou pauvres, mais aussi pour ceux et celles qui ont une santé mentale fragile.Elle consacre également du temps à des sujets trop longtemps marginalisés, tels que la santé mentale, la dépression, et les violences structurelles comme le viol, l'inceste et les violences conjugales. Elle donne aussi la parole à des psys, des gynécologues et d'autres experts et expertes aux approches féministes pour proposer aux auditeurs et auditrices des espaces de parole et de soutien et de nouvelles formes de thérapies, voire d'autodéfense, ou même de sexualité et toujours en s’adressant autant aux personnes hétérosexuelles qu’aux personnes LGBT.Les épisodes traitent aussi de la parentalité et des défis de la matrescence, en donnant la parole aux mères et pères pour discuter du post-partum, de la sororité et de la solidarité dans les communautés hétéros ou LGBTQI. Ils explorent l'impact des inégalités de genre dès l'enfance et comment elles affectent notre identité et notre désir à l'âge adulte que l’on soit hétéro, lesbienne, gay, ou bisexuel(le). Ils abordent aussi les questions de sexualité, de dépression ou de santé mentale en donnant à entendre des expériences lesbiennes, gay, trans et non-binaires sur le terrain ou en manifestation."Un Podcast à soi" a pu se pencher sur des sujets aussi divers que la manifestation, le mouvement des Gilets Jaunes, les violences conjugales, la sexualité, l’homophobie, la religion, l’amitié, la domination adulte, et la place des femmes noires et des militantes dans les luttes sociales, mais aussi la vieillesse, la ruralité et l'identité. Chaque épisode est un voyage à travers les différentes dimensions de la domination masculine et du patriarcat, tout en célébrant la diversité des voix et des expériences.Le podcast soigne aussi sa forme en faisant entendre de la musique, des ambiances, mais aussi et surtout la voix des artistes à travers les textes et la poésie d'Audre Lorde, de Virginie Woolf, de Virginie Despentes ou de Françoise d'Eaubonne pour illustrer les luttes féministes et les mouvements afroféministes ou écoféministes.Ce podcast est aussi une manière de créer un groupe de parole et un espace sécurisé où chaque individu peut partager son histoire et trouver du soutien dans le contexte du mouvement Metoo."Un Podcast à soi" est plus qu'un simple podcast : c'est une manifestation, un mouvement de réflexion, de solidarité et de résilience. C'est un féminisme en mouvement, un féminisme à la première personne porté par l'écriture de Charlotte Bienaimé. En célébrant les voix des pionnières et des militantes LGBTQI ou hétéros d'aujourd'hui, nous espérons inspirer une génération qui continuera de lutter pour un monde plus juste et plus égalitaire. Rejoignez-nous chaque mois pour découvrir des histoires de courage, d'amour, de lutte et de transformation. Et comme dit Charlotte : « Vive la révolution féministe ! »
Latest episodes

Nov 10, 2021 • 48min
Une vie à soi : Les désirs de Sofia
Sofia partage son parcours d'émancipation dans un monde patriarcal. Elle parle de la découverte de ses désirs et de sa sexualité en tant que femme maghrébine. Les réflexions sur le plaisir féminin et l'importance de la communication dans les relations intimes sont essentielles. Les tabous culturels autour de la sexualité sont confrontés, tandis que l'exploration du cunnilingus et des dynamiques de couple est abordée. Au final, la fluidité de la sexualité et l'affirmation de soi émergent comme des thèmes clés dans cette quête de soi.

Oct 15, 2021 • 1h 13min
Que faire des hommes violents ?
Femmes et violences (4/4) : Une autre justice
Selon de nombreuses études sociologiques, la prison est un lieu violent, raciste, classiste, et dégradant. Alors, comment celle-ci pourrait transformer quelque chose en ce qui concerne les hommes auteurs de crimes sexuels ou de violences conjugales ? Au-delà de la protection temporaire, comment une institution violente pourrait transformer des individus violents et par-delà changer les rapports sociaux au sein de notre société ?Dans un même temps, en tant que féministe, peut-on vraiment se passer de la prison ? Qu'inventer à la place ? Et comment nous protéger ?Cet épisode interroge une autre piste de justice : la justice restaurative. Il s'agit d'un espace de dialogue entre des auteurs et des victimes, proposé en parallèle, en complémentarité avec la justice pénale. Elle prend la forme de médiations restauratives, qui permettent à des auteurs et des victimes qui le souhaitent de se rencontrer à nouveau. Après les crimes, après les procès. Ou de rencontres entre auteurs et victimes concerné.e.s par des faits similaires, mais pas par les mêmes affaires.Cet épisode donne à entendre des paroles très rares de victimes et d'auteurs de pédocriminalités incarcérés, et de victimes et d'auteurs de viols incarcérés, qui ont choisi de se rencontrer. Qu'est-ce que ça change individuellement ? Collectivement ? Est-ce que ça fonctionne ? Jusqu'où ?Avec :- Flore, Pierre, Amed et Laurence- Marion Trotignon , juriste à l'Avimej- Héloise Squelbut de l'Institut Français pour la justice restaurative- Sandrine Lefranc, politiste- Corinne Rostaing, sociologueTextes :- Cécile Coulon, « Ma force »- Eve Ensler, « Le pardon »- Audre Lorde, « Sister Outsider »Remerciements :- À Héloise et Noémie de l'IFJR- À Marion Trotignon- Au centre de détention de MelunRessources :- « Le mouvement pour la justice restaurative : « an idea whose time has come »- « Une institution dégradante, la prison », Corinne Rostaing- « Crimes et peines, penser l'abolitionnisme pénal », présenté par Gwenola Ricordeau- « Le conflit n'est pas une agression », Sarah Schulman- « Femmes en prison et violences de genre, résistances à perpétuité », Natacha Chetcuti-Osorovtiz- Collectif Fracas Bonne nouvelle, Un podcast à soi se décline en livre ! Du micro à la plume, Un livre à soi de Charlotte Bienaimé nous donne à lire ce qui fait les questions d’aujourd’hui : le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l’écoféminisme, le prix du sexe ou encore l’horloge biologique. Un livre ARTE Éditions / Stock, disponible en librairie.
Enregistrements juin 2021 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Samuel Hirsch Musique originale Samuel Hirsch Lectures Estelle Clément Béalem Sélection des textes et accompagnement éditorial Juliette Hamon Illustrations Anna Wanda Gogusey Production ARTE Radio

Sep 1, 2021 • 1h 5min
Reprendre sa liberté
Femmes et violences (3/4) : Sortir de la prison
Parce que personne n'est à l'abri d'être privé de liberté, et que le système punitif et sécuritaire tend à se diffuser au sein de la société, "Un podcast à soi" revient avec une grande série consacré à la violence, à la colère, à l'articulation entre le genre et la prison. Qu’elles soient prisonnières, proches de prisonniers ou victimes de violences, qu’est-ce que la prison fait aux femmes ? Femmes et violences (3/4) : Reprendre sa liberté Après le passage en prison, comment préparer la sortie ? Comment se retrouver, et commencer une nouvelle vie ? Comment trouver son autonomie et les clés de son épanouissement ? Dans ce troisième épisode, nous partons à la rencontre de femmes qui purgent la fin de leur peine au sein de la Ferme Emmaüs Baudonne, à Tarnos, près de Bayonne. Si ce lieu unique en France ne les avait pas accueillies, elles seraient sorties sans rien. Salariées de la ferme, elles effectuent des travaux de maraîchage et de menuiserie tous les matins. L'après-midi est destiné à la recherche d'emploi, de logement, au passage du permis de conduire, à la santé, aux liens avec les proches... Ici, les travaux sont rémunérés, tout comme les heures de travail domestique. Celà fait partie des démarches féministes que les encadrant.e.s de la ferme souhaitent insuffler à la structure. Tout comme le travail d'accompagnement important autour des corps, qui ont changé, qui se sont souvent dégradés en prison. Encore plus pour les femmes qui en détention ont moins accès aux activités sportives et aux soins. Et qui sont plus soumises aux injonctions de bonne présentation à la sortie.Au-delà de la prison, cet épisode s'interroge et nous questionne tous.tes : Comment reprendre le pouvoir sur nos vies ? Comment être pleinement autonome ? Malgré les institutions qui enserrent, les dominations qui écrasent, les culpabilités intériorisées, les désirs étouffés ? Comment reprendre le pouvoir sur nos vies ? Quand matériellement, c'est impossible ? Quand l'éducation est entrée dans les corps ? Quelle couleur aurait le pouvoir féministe ? Celle du soin ou de la violence ? De l'écoute ou de la vengeance ? De la ruse à l'intérieur du système ou celle des échappées collectives ? Quelles utopies inventer ? Quels stratagèmes ? Quel plan ?Avec :- Céline, Nadia, Aïcha et Maud- Natacha Chetcuti-Osorovitz, sociologue spécialiste des violences de genre, épistémologie féministe et sociologie carcéraleTextes :- « Que le diable m'emporte », Marie Maclane- « Le rayonnement des corps noirs », Kim Doré- « Le sas », Michel Azama- « Viendra le temps du feu », Wendy DelormeRemerciements :- À toute l'équipe de la ferme Emmaüs Baudonne- Merci à Pauline de Smet, de l'Observatoire International des prisons- À K, Elsa, Gaelle et Sylvia du journal l'Envolée- À Mathilde et Julie du Genepi Ressources :- « Femmes en prison et violences de genre, résistances à perpétuité », Natacha Chetcuti-Osorovtiz- « Une institution dégradante, la prison », Corinne Rostaing- « Penser la violence des femmes », Coline Cardi, Geneviève Pruvost- « Femmes détenues, les oubliées », Observatoire international des prisons- « Pour elles toutes », Gwenola Ricordeau- « Crimes et peines, penser l'abbolitionnisme pénal », présenté par Gwenola Ricordeau Bonne nouvelle, Un podcast à soi se décline en livre ! Du micro à la plume, Un livre à soi de Charlotte Bienaimé nous donne à lire ce qui fait les questions d’aujourd’hui : le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l’écoféminisme, le prix du sexe ou encore l’horloge biologique. Un livre ARTE Éditions / Stock, disponible en librairie.
Enregistrements avril 2021 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Samuel Hirsch Musique originale Samuel Hirsch Lectures Laure Giappiconi Sélection des textes et accompagnement éditorial Juliette Hamon Illustrations Anna Wanda Gogusey Production ARTE Radio

Jun 30, 2021 • 1h 1min
Prisonnières et visiteuses
Femmes et violences (2/4) : Ce que la prison fait aux femmes
Parce que personne n'est à l'abri d'être privé de liberté, et que le système punitif et sécuritaire tend à se diffuser au sein de la société, Un podcast à soi revient avec une grande série consacré à la violence, à la colère, à l'articulation entre le genre et la prison. Qu’elles soient prisonnières, proches de prisonniers ou victimes de violences, qu’est-ce que la prison fait aux femmes ?Dans ce deuxième épisode, une ancienne prisonnière et une mère de détenu racontent leurs expériences de la prison. Le rapport au corps, à l'enfermement, aux autres détenues, au temps, à la violence.... À travers leurs témoignages, nous découvrons le quotidien au sein d'une institution « dégradante», qui pénalise plus lourdement les femmes, grandes oubliées du système pénitentiaire. De l'autre côté des murs, la prison a aussi un impact lourd sur toutes les femmes visiteuses, qui effectuent un travail de soutien émotionnel, économique et administratif auprès de leurs proches incarcérés. À l'inverse, très peu d'hommes accompagnent les prisonnières pendant leur détention.Précision : Najet conteste que la mort de son fils Idir en prison soit due à un suicide. Elle et l’association Idir espoir et Solidarité luttent pour faire toute la lumière sur ce décès. Avec :- Eve, Zineb et Najet- Coline Cardi, sociologue, spécialiste de la déviance et du genre.- Corinne Rostaing, sociologue, spécialiste du monde carcéral- Natacha Chetcuti-Osorovitz, sociologue spécialiste des violences de genre, épistémologie féministe et sociologie carcérale- Gwenola Ricordeau, professeure assistante en justice criminelle à la California State University, ChicoTextes :- « Le vandalisme queer » Sara Ahmed- « Inconditionnelles » Kae Tempest- « Pour nos vies en morceaux » Gwenola Ricordeau- « Une question stupide » Susan Saxe dans Reclaim, Anthologie de textes écoféministesRemerciements :Comme toujours, mais en particulier ici, ce documentaire a été réalisé en étroite collaboration avec des chercheuses féministes. Je tiens à remercier tout particulièrement cette fois-ci Coline Cardi et Natacha Chetcuti-Ozorvitz pour leur confiance, nos échanges et leurs travaux inspirants qui nourrissent ma réflexion.Merci à Pauline de Smet, de l'Observatoire International des PrisonsA K, Elsa, Gaelle et Sylvia du journal l'EnvoléeA Mathilde et Julie du GenepiRessources :- Femmes en prison et violences de genre, résistances à perpétuité, Natacha Chetcuti-Osorovtiz- Une institution dégradante, la prison, Corinne Rostaing- Penser la violence des femmes, Coline Cardi, Geneviève Pruvost- Femmes détenues, les oubliées, Observatoire international des prisons- Pour elles toutes, Gwenola Ricordeau- Crimes et peines, penser l'abolitionnisme pénal, présenté par Gwenola Ricordeau Bonne nouvelle, Un podcast à soi se décline en livre ! Du micro à la plume, Un livre à soi de Charlotte Bienaimé nous donne à lire ce qui fait les questions d’aujourd’hui : le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l’écoféminisme, le prix du sexe ou encore l’horloge biologique. Un livre ARTE Éditions / Stock, disponible en librairie.
Enregistrements avril 2021 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Samuel Hirsch Musique originale Samuel Hirsch Lectures Laure Giappiconi Sélection des textes et accompagnement éditorial Juliette Hamon Illustrations Anna Wanda Gogusey Production ARTE Radio

May 18, 2021 • 1h 17min
Des femmes violentes
Femmes et violences (1/4) : Passer à l'acte
Parce que personne n'est à l'abri d'être privé de liberté, et que le système punitif et sécuritaire tend à se diffuser au sein de la société, Un podcast à soi revient avec une mini-série consacrée à la violence, à la colère, à l'articulation entre le genre et la prison. Qu’elles soient prisonnières, proches de prisonniers ou victimes de violences, qu’est-ce que la prison fait aux femmes ?Dans ce premier épisode, des femmes autrices de violences racontent leurs parcours avant leur entrée en prison. En donnant à entendre sans tabou ni concession des parcours de femmes violentes, ce premier volet nous invite à interroger la violence au prisme du genre : Eve a poignardé plusieurs conjoints violents et Zineb, jeune délinquante, est devenue proche des réseaux djihadistes. Si elle est avant tout une puissance d'agir pour les hommes, pour les femmes l'usage de la violence est quasiment toujours précédé de violences masculines et/ou économiques, sociales, institutionnelles. Sans déresponsabiliser et, par là même, déposséder les femmes de leurs actes, cet épisode permet d'envisager la construction genrée d’un imaginaire violent dépourvu de femmes.Avec :- Eve et Zineb- Coline Cardi, Maîtresse de conférences (Université Paris 8 - Cresppa/CSU), sociologue, spécialiste de la déviance et du genre.- Corinne Rostaing, sociologue, spécialiste du monde carcéral (Université Lyon 2)- Natacha Chetcuti-Osorovitz, sociologue spécialiste des violences de genre, épistémologie féministe et sociologie carcérale- Géraldine Casutt ,doctorante, préparant une thèse sur les femmes djihadistes et leurs rapport à la violenceTextes :- « Toute rage dehors » Anonyme, infokiosque- « Féroces », Cécilia Colombo- « Deux ou trois choses dont je suis sûre » Dorothy Allison- « Je ne chasse pas sur mon territoire » Astrid ChaffringeonRemerciements :Comme toujours, mais en particulier ici, ce documentaire a été réalisé en étroite collaboration avec des chercheuses féministes. Je tiens à remercier tout particulièrement cette fois-ci Coline Cardi et Natacha Chetcuti-Osorovitz pour leur confiance, nos échanges et leurs travaux inspirants qui nourrissent ma réflexion.Merci à Pauline de Smet, de l'Observatoire International des prisonsÀ Krista, Elsa, Gaelle et Sylvia du journal l'EnvoléeÀ Mathilde et Julie du GenepiÀ mes parents qui m’ont accompagnée jusqu’à Bayonne afin que je puisse enregistrer les voix des femmes, tout en restant auprès de mon bébé nouveau né dont je ne souhaitais pas être séparée trop longtemps.Ressources :- Femmes en prison et violences de genre, résistances à perpétuité, Natacha Chetcuti-Osorovtiz, La Dispute- Une institution dégradante, la prison, Corinne Rostaing, Gallimard- Penser la violence des femmes, Coline Cardi, Geneviève Pruvost, La Découverte- Femmes détenues, les oubliées, Observatoire international des prisons Bonne nouvelle, Un podcast à soi se décline en livre ! Du micro à la plume, Un livre à soi de Charlotte Bienaimé nous donne à lire ce qui fait les questions d’aujourd’hui : le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l’écoféminisme, le prix du sexe ou encore l’horloge biologique. Un livre ARTE Éditions / Stock, disponible en librairie.
Enregistrements mars 2021 Prise de son,montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Samuel Hirsch Musique originale Samuel Hirsch Lectures Laure Giappiconi Sélection des textes et accompagnement éditorial Juliette Hamon Illustrations Anna Wanda Gogusey Production ARTE Radio

Jun 10, 2020 • 1h 21min
Prendre soin, penser en féministes le monde d'après
Crise du covid et utopies au prisme du genre
La crise du Covid a mis au-devant de la scène de nombreuses femmes, autrefois invisibles, qui exercent en grande majorité ces métiers dits « du care », essentiels à la marche de notre monde. Elles sont aides-soignantes travaillant en Ehpad, infirmières, aides à domicile, institutrices, caissières, nounous, agentes d'entretien... Leur travail est habituellement peu considéré, peu rémunéré, voire dévalorisé.Au-delà de la célébration ponctuelle, cet épisode cherche à leur rendre hommage, pour ne pas oublier leurs histoires et leurs voix aussi vite qu'elles ont été mises en lumière. Il interroge aussi plus largement la notion de soin : qui prend soin de qui ? Est-ce que le care n'est pas aussi une question de classe ? Comment ont été soigné.e.s les habitantes et habitants des quartiers populaires ?Et au-delà encore, comment prend-on soin ? Qu'en est-il du soin que l'on porte aux morts ? Mais aussi au monde vivant, et aux animaux ? Et pourquoi tout cela nous amène à parler de vulnérabilité, de pouvoir et d'utopies concrètes ?Un épisode choral, où vous pourrez retrouver des voix déjà entendues dans les épisodes précédents. Il clôture notre troisième saison, et lance des pistes de réflexions pour le retour d'Un podcast à soi en 2021, après le congé maternité de Charlotte Bienaimé.Avec :- Nadège, aide-soignante dans un Ehpad de l'Est de la France.- Pascale Molinier, psychologue, autrice de nombreux ouvrages sur l'éthique et le travail du care- Vinciane Despret, philosophe- Hanane, féministe, lesbienne, militante des quartiers populaires, membre du collectif Femmes en lutte 93- Myriam Bahaffou, chercheuse, militante écoféministe- Emilie Hache, philosophe- Cy Lecerf Maulpoix, journaliste et militant queer, spécialiste des questions écoqueer.Textes :- Monologue du virus, Lundi matin- Starhawk, « The fifth sacred thing »/ La cinquième chose sacrée (Traduction Juliette Hamon)- Ursula K. Le Guin, A left-handed commencement address (Traduction Juliette Hamon)- Donna Haraway, « Manifeste des espèces compagnes »- Françoise d'Eaubonne, « Les bergères de l'apocalypse »Musiques :- Chanson sans peur de Vivir Quintana accompagnée par El Palomar- La danse des bombes, sur un texte de Louise Michel par la chorale Les chianteuses - Captation : bisounours deter - Mixage : Jean TeveninRemerciements :- Sandra Laugier- Mathilde Goanec- No anger- Juliette Rennes- Adel Tincelin : retrouvez son texte écrit pour l'épisode en cliquant sur "Télécharger le transcript"- Sarah BenLiens :- Pascale Molinier, Le travail du care. Édition 2020, La Dispute, « Le genre du monde », Paris, 2020- Le soucis des autres. Ethiques et politiques du care, Sandra Laugier, Patricia Paperman- « Touche pas à nos vieux » Cinq concepts pour penser le vieillissement- Au bonheur des morts, Vinciane Despret- Réenchanter la mort, Alexa Hagerty- Le monstre politique, Blog d'Hanane- Portrait d'Hanane dans Komitid- Caféministe avec Myriam Bahaffou- Myriam Bahaffou sur France Inter- Ce à quoi nous tenons, propositions pour une écologie pragmatique- Sensibilités climatiques, entre mouvances écoféministes et queer- Les sociétés matriarcales, Heide Goettner-Abendroth- Thread de ressources sur le monde féministe d'après Bonne nouvelle, Un podcast à soi se décline en livre ! Du micro à la plume, Un livre à soi de Charlotte Bienaimé nous donne à lire ce qui fait les questions d’aujourd’hui : le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l’écoféminisme, le prix du sexe ou encore l’horloge biologique. Un livre ARTE Éditions / Stock, disponible en librairie.
Enregistrements mai 20 Prise de son,montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Samuel Hirsch Musique originale Samuel Hirsch Lectures Estelle Clément Béalem Sélection des textes, traductions et accompagnement éditorial Juliette Hamon Illustrations Anna Wanda Gogusey Production ARTE Radio

Apr 16, 2020 • 1h 13min
Les mauvais genres : trans et féministes
Parcours de vie, débats et luttes communes des trans et des féministes
Il y a quelques mois éclatait au sein du mouvement féministe un conflit lancé par certaines militantes qui remettaient en question la place des femmes trans dans les milieux féministes. Cet épisode de "Un podcast à soi" aborde cette question et tente de comprendre ce qui se joue dans ces prises de position. Mais plutôt que d'insister sur les divisions, il interroge avant tout les alliances possibles, en donnant la parole à des personnes trans et féministes. Leurs témoignages et leurs analyses ne sont pas représentatives de l'ensemble des personnes trans ou des théories transféministes, mais elles permettent de nous interroger : qu'est-ce que les luttes trans et féministes peuvent s'apporter mutuellement ? qu'est-ce que les parcours trans racontent de notre rapport au genre, à la masculinité, à la féminité, à la binarité ? Les personnes que vous entendez dans cet épisode ont été enregistrées juste avant que nous soyions confiné.e.s. J'ai ensuite réécouté et monté les sons chez moi, comme d'habitude. Pourtant, rien n'était pareil. Tout était plus lent. Il a fallu aussi enregistrer les textes de la comédienne à distance, sur des micros de téléphone. Les récupérer, et espérer que ça fonctionne. Transmettre le tout au réalisateur, pour travailler les musiques et le mixage sans être ensemble, cette fois-ci. Tenir encore plus à l'importance de ce travail à quatre oreilles, qui a aussi été rendu possible grâce à l'aide matérielle, la présence et les encouragements de mon compagnon et de mes proches, ainsi qu'à la détermination du réalisateur Charlie Marcelet, des comédiennes Estelle Clément Béalem et Mya Bollaert, et de toute l'équipe d'ARTE Radio, Silvain Gire, Chloé Assous-Plunian, Sara Monimart, Stella Defeyder et Marion Metz.Avec :- Héloise et Dal- Emmanuel Beaubatie, sociologue, post doctorant à l'INED.- Karine Espiniera, sociologue des médias, co-fondatrice de l'Observatoire des Transidentités- Maud Yeuse Thomas, co-fondatrice de l'Observatoire des TransidentitésTextes :- On a que deux vies, journal d'un transboy, Adel Tincelin- Stone Butch Blues, Leslie Feinberg- Un Appartement sur Uranus, Paul B PreciadoRemerciements :- Mya Bollaers, actrice du film Lola vers la mer- Juliet Drouar, qui tient un blog sur Médiapart- Perrine Kervran, autrice de l'importante série « Les transidentités racontées par les trans »Liens :- Le film d'Océan- « Manifeste d'une femme trans », de Julia Serrano - Le fond d'aide sociale trans- L'Observatoires des transidentités- « L'espace social du genre », Emmanuel Beaubatie- « Changer de sexe et de sexualités » , Emmanuel Beaubatie- Les travaux de Karine Espiniera sur les transféminismes- Les trans comme parias, Maud Yeuse Thomas et Karine Espiniera- « Testo Junkie » Paul B Preciado- « Homo Inc-corporated » , Sam Bourcier- Queer Zone, Sam Bourcier- Compte Instagram de Lexie, Agressively TransAssociations transgenres et intersexes :- Genre Pluriel (Belgique)- Acceptess-T (Paris)- C'est pas mon genre ! (Lille)- Trans Posé·e·s (Tours)- Collectif Des Raciné·e·s (Lyon)- Prendre Corps (Picardie)- Ouest Trans (Ouest)- RITA (Grenoble) Bonne nouvelle, Un podcast à soi se décline en livre ! Du micro à la plume, Un livre à soi de Charlotte Bienaimé nous donne à lire ce qui fait les questions d’aujourd’hui : le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l’écoféminisme, le prix du sexe ou encore l’horloge biologique. Un livre ARTE Éditions / Stock, disponible en librairie.
Enregistrements février-mars 20 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Charlie Marcelet Musique originale Samuel Hirsch Lectures Estelle Clément Béalem Accompagnement éditorial Juliette Hamon Illustrations Anna Wanda Gogusey Production ARTE Radio

Mar 4, 2020 • 1h 29min
Inceste et pédocriminalité : la loi du silence
Le crime sexuel contre l'enfant est le berceau des dominations
En France, environ deux enfants par classe d'école sont victimes d'inceste ou de pédocriminalité. 81% de l’ensemble des violences sexuelles commencent avant 18 ans. Dans 94% des cas, celles-ci sont commises par des proches. La plupart du temps, ces derniers ne seront jamais inquiétés par la justice. Ces chiffres sont connus et répétés depuis longtemps. Et après #MeToo, chaque mois ou presque, de nouvelles révélations éclatent, dans le milieu du cinéma, puis dans le milieu littéraire, puis dans l'Eglise, puis dans le sport...A chaque fois, on s'étonne, on s'insurge. Il ne s'agit pourtant pas de faits isolés ou de lieux spécifiques, mais de tout un système. Un système qui semble peu ou jamais analysé, ni décrypté. C'est ce que cet épisode tente de faire. Pourquoi un tel déni et une telle impunité ? Quel rapport avec le patriarcat ? Avec les questions de dominations ? Cet épisode est difficile. Il contient des témoignages douloureux de victimes. Et aussi celui d'un père incestueux. Mais j'ai choisi de faire entendre les faits parce que, comme l'explique l'anthropologue Dorothée Dussy que vous entendrez aussi dans cet épisode, « prendre acte des violences, de leurs spécificités, des effets qu'elles produisent et des conséquences qu'elles entraînent est un premier pas vers la paix et la démocratie. Le principe du système inceste, c'est faire taire. Pour en sortir, il faut vomir plusieurs fois tant et tant que rien de ce qu'on peut vous dire pour vous arrêter ne vous touche plus, car vous avez conjuré la guerre contre la nausée. Cela vous a rendu beaucoup plus libre. »Avec :- Isabelle et Alice- Bruno- Dorothée Dussy, anthropologue- Patric Jean, journalisteRemerciements :- Association Arevi- Latifa Bennari de l'association l'Ange Bleu- Martine Nisse et Damien du Centre des Buttes Chaumont- Muriel Salmona et à l'association Mémoire Traumatique- Juliet DrouarA toutes celles et ceux que j'ai contacté.e.s pour l'émission et qui m'ont confié un bout de leurs histoires.Textes :- Mathilde Brasilier, « Il y avait le jour, il y avait la nuit, il y avait l'inceste »- Virginie Talmont, « Inceste »- Vanessa Springora, « Le consentement »- Adelaïde Le Bon, « La petite fille sur la banquise »Livres/articles :- Le berceau des dominations : anthropologie de l'inceste, Dorothée Dussy- La loi des Pères, Patric Jean- La culture de l'inceste, Juliet Drouar- La domination adulte : l'oppression des mineurs, Yves Bonardel- La consolation, Flavie Flament- Les chatouilles ou la danse de la colère, Andrea Bescond (film)Associations- Association d'Action Recherche et Echange entre les Victimes d'Inceste- Association Internationale des Victimes d'Inceste- Association Mémoire Traumatique et Victimologie- Centre de thérapie spécialisé dans la prise en charge thérapeutique des victimes et des auteurs de violences familiales et extra familiales- Association l'Ange Bleu Bonne nouvelle, Un podcast à soi se décline en livre ! Du micro à la plume, Un livre à soi de Charlotte Bienaimé nous donne à lire ce qui fait les questions d’aujourd’hui : le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l’écoféminisme, le prix du sexe ou encore l’horloge biologique. Un livre ARTE Éditions / Stock, disponible en librairie.
Enregistrements février 20 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et musique originale Samuel Hirsch Lectures Laure Giappiconi Accompagnement éditorial Juliette Hamon Illustrations Anna Wanda Gogusey Production ARTE Radio

Feb 5, 2020 • 1h
Le pouvoir des mères
Comment se réapproprier la maternité ?
Comment les mères de classes populaires et/ou racisées se voient refuser l’accès au statut de « bonne mère » ? Pourquoi les mères « écolo », adeptes du maternage proximal et de la non violence éducative, sont-elles considérées comme « aliénées » ? Pourquoi les enfants ne sont jamais présents dans les réunions féministes ?Historiquement, la maternité a toujours fait l’objet de nombreuses dissensions dans le féminisme : là où certaines l’ont dénoncée comme aliénante, d’autres l’ont mise en avant pour plus de droits des mères. Aujourd'hui, comment aller plus loin sans figer la maternité dans une essence féminine, ni exclure les mères des mouvements féministes ? Bref, comment politiser la maternité ?En allant à la rencontre des mères qui se battent contre les violences policières, en évoquant les mouvements de mères pour la justice climatique, en donnant la parole à celles qui décident de se consacrer à leurs enfants, un temps, ou aux mères célibataires qui tentent de tout concilier, avec difficulté, Charlotte Bienaimé donne à entendre la puissance incarnée par des maternités plurielles et dés-uniformisées. Elle s'interroge donc dans cet épisode sur de nouvelles formes de parentalité.Textes :- « Sister Outsider », Audre Lorde- « De la marge au centre », Bell Hooks- « Le corps d'après », Virginie Noar Liens :- Penser les maternités d'un point de vue féministe, Coline Cardi, Lorraine Odier, Michela Villani et Anne-Sophie Vozari- Lâchez-nous l'utérus, En finir avec la charge maternelle, Fiona Schmidt- Penser l'écoféminisme, féminisme de la subsistance et écoféminisme vernaculaire, Geneviève Pruvost- La puissance des mères, Fatima Ouassak (à paraître en mai 2020)- « La matrice de la race », Elsa Dorlin- Le collectif Parents et féministes- Le collectif Pour une Parentalité Féministe- Ecoparentalité- Grandir Autrement Remerciements : - Le collectif des Mamans du Mantois pour la justice et la dignité- Fatima Ouassak, politologue, créatrice du réseau Classe/Genre/Race, et, du syndicat de parents Front de mères- Le collectif Very Bad Mother- Coline Cardi, sociologue et maîtresse de conférence à l'université Paris 8.- Geneviève Pruvost, sociologue, chargée de recherche au CNRS- Coline Guerin, chercheuse en sociologie- Ariane Bonne nouvelle, Un podcast à soi se décline en livre ! Du micro à la plume, Un livre à soi de Charlotte Bienaimé nous donne à lire ce qui fait les questions d’aujourd’hui : le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l’écoféminisme, le prix du sexe ou encore l’horloge biologique. Un livre ARTE Éditions / Stock, disponible en librairie.
Enregistrements janvier 20 Prise de son Sara Monimart, Charlotte Bienaimé Montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et musique originale Samuel Hirsch Lectures Laure Giappiconi Accompagnement éditorial Juliette Hamon Illustrations Anna Wanda Gogusey Production ARTE Radio

Dec 4, 2019 • 1h 6min
Ecoféminisme, 2ème volet : Retrouver la terre
Ni mari, ni patron, ni destruction
Elles ont construit des cabanes et réparé des tracteurs seules, entre femmes. Elles ont appris à reconnaitre les plantes, à cultiver des légumes, à élever des chèvres. Elles ont vécu en pleine nature, sans eau ni électricité, pendant des années. A l’inverse d’autres féministes qui revendiquaient de se libérer d’un corps aliénant, et d’une nature à laquelle on les avait associée depuis toujours (contrairement aux hommes, associés à la culture), elles voulaient retrouver la terre, se reconnecter avec leur corps, le connaitre, et s’en servir comme force.Mutsie, Mayana, Xai racontent dans cet épisode comment, dans les années 70, dans le sillage du mouvement de retour à la terre, elles ont participé à la création de communautés en non mixité : des terres de femmes. En France, une dizaine de terre de femmes a existé et de nombreuses autres en Europe, en Australie, et aux Etats Unis. Beaucoup étaient portés par des femmes lesbiennes qui souhaitaient vivre leur sexualité librement. Elles revendiquaient aussi l'idée d’autonomie et d’autosuffisance. Et aspiraient à se reconnecter avec l'ensemble du monde vivant, dont les animaux.Certaines terres ont disparu, d’autres existent encore, comme celle où je vous emmène aujourd’hui.À la rencontre, aussi de Celeste, Emmanuelle et Laure, arrivées plus récemment, qui nous racontent à quel point des lieux comme celui-ci , à l’écart du monde capitaliste et patriarcal, sont essentiels. Pour se retrouver, se ressourcer, se re découvrir.Leurs paroles donnent à entendre et comprendre de nombreuses facette du mouvement Ecoféminisme, entre reconnexion à la nature et au corps, redéfinition et revalorisation du travail domestique, réappropriation des émotions, spiritualité, et articulation avec les questions de classe, de race et de genre.Textes :- « Rêver l'obscur », Starhawk- « Un appartement sur Uranus », Paul B PreciadoLivres :- « Reclaim », de Emilie Hache- « Rêver l'obscur » de Starhawk- « Women’s land » Françoise Flamant- « La politique sexuelle de la viande. Une théorie critique féministe végétarienne » Carol Adams- « Faiminisme, quand le sexisme passe à table » Nora Bouazzouni- « Faire partie du monde » , réflexions écoféministes.- « Ecologie et Féminisme, Révolution ou mutation », Françoise d'Eaubonne- « Ecoféminisme » de Vandana Shiva et Maria Mies- Chroniques altermondialistes, Starhawk- Quel monde voulons-nous, Starhawk- « Dans la foret » , Jean Heagland- « Herland » Charlotte Perkins Gilman- « La vraie vie » Adeline Dieudonné- Pratiques écoféministes: revue Travail, Genre et sociétéLiens :- Expliquez moi l'écoféminisme par le site Simonae- Entretien avec Emilie Hache pour Reporterre- Contes qui guérissent, contes qui aguerrissentAvec : - Mutsie, Mayana, Xai, Emmanuelle, Laure, Celeste, habitantes ou de passage sur les Terres de femmes. - Geneviève Pruvost, chercheuse au CNRS.Sociologue des modes de vie écologiques, du travail et du genre.- Myriam Bahaffou, chercheuse en philosophie. Militante écoféministe. Remerciements :- Constance Rimlinguer : doctorante en sociologie. Prépare une thèse autour de l'écoféminisme et le retour à la terre.Merci à Do, Hélène, Eva, Clémence et Somany.Contact :Si vous souhaitez entrer en contact avec les habitantes de la Terre de femmes, vous pouvez leur écrire à l'adresse suivante: shelter@lilo.org Bonne nouvelle, Un podcast à soi se décline en livre ! Du micro à la plume, Un livre à soi de Charlotte Bienaimé nous donne à lire ce qui fait les questions d’aujourd’hui : le sexisme ordinaire, la grossophobie, le rôle des pères, la transidentité, les luttes sociales, l’écoféminisme, le prix du sexe ou encore l’horloge biologique. Un livre ARTE Éditions / Stock, disponible en librairie.
Enregistrements juillet 19 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et musique originale Samuel Hirsch Lectures Estelle Clément-Béalem Accompagnement éditorial Juliette Hamon Illustrations Anna Wanda Gogusey Production ARTE Radio