

C dans l'air
France Télévisions
Caroline Roux, du lundi au jeudi et Axel de Tarlé les vendredis et samedis rendent compte en direct, en compagnie d’experts, de ce qui fait l’actualité et donnent aux téléspectateurs les clés nécessaires pour la comprendre et l’appréhender dans sa globalité. En fin d’émission, ils répondent aux questions posées par les téléspectateurs par SMS, Internet ou via les réseaux sociaux.Retrouvez C dans l’air en replay sur france·tv : http://bit.ly/c-dans-l-air-podcast🎙️ Et en podcast sur toutes les plateformes : https://audmns.com/EUDBMdsHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Aug 15, 2025 • 11min
Ludovic Dupin - Méduses, canicule...alerte sur les centrales nucléaires
C dans l'air l'invité du 14 août 2025 avec Ludovic Dupin, directeur de l'information de la Société française d'énergie nucléaire (Sfen)Gravelines, la plus grande centrale nucléaire d’Europe de l’Ouest, a été stoppée par un phénomène naturel inattendu. Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11 août, quatre réacteurs se sont automatiquement mis à l’arrêt après la découverte d’un banc de méduses dans les filtres des stations de pompage qui aspirent l’eau de mer pour le refroidissement. EDF assure qu’aucun impact n’a été constaté sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou l’environnement. La centrale reprend progressivement son activité.En pleine canicule, plusieurs centrales doivent limiter leur production pour respecter la réglementation sur les rejets thermiques et faire face aux fortes chaleurs. Au Bugey, sur le Rhône, et à Golfech, sur la Garonne, où l’eau frôle les 28 °C, la production est réduite ou suspendue. EDF a prolongé l’arrêt d’un réacteur du Bugey alors que les températures approchaient les 40 °C dans le Sud-Est. Ces épisodes illustrent la vulnérabilité des centrales françaises face au réchauffement climatique, même si certaines installations situées dans des régions très chaudes, comme aux Émirats arabes unis ou à Phoenix, fonctionnent sans entrave.La consommation d’électricité baisse en été, mais le recours accru à la climatisation alourdit la demande et soulève des critiques sur son impact environnemental. En 2024, 67 % de l’électricité française provenait du nucléaire, contre 14 % pour l’hydroélectricité, 9 % pour l’éolien et 4 % pour le solaire, selon RTE. La filière reste l’objet de critiques, liées aux risques d’accident et à la gestion des déchets radioactifs. Selon un rapport de la Cour des comptes, 280 000 m³ de déchets faiblement radioactifs, qui le resteront plus de 100 000 ans, ne disposent toujours pas de solution de stockage en France. À cela s’ajoutent des problèmes d’exploitation : l’EPR de Flamanville est à l’arrêt depuis mi-juin 2025 en raison d’un défaut d’étanchéité sur une soupape.Invasion de méduses, canicule, eau trop chaude : jusqu’où le réchauffement climatique peut-il menacer les centrales françaises ?Ludovic Dupin, directeur de l’information de la Sfen, expliquera comment un banc de méduses a paralysé plusieurs réacteurs à Gravelines et pourquoi la canicule freine ou arrête plusieurs centrales chaque été.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aug 14, 2025 • 8min
Trump/Poutine : tête-à-tête en Alaska - Vos questions sms -
C dans l'air du 14 août 2025 - Trump/Poutine : tête-à-tête en AlaskaLES EXPERTS :- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste - Spécialiste des enjeux internationaux- Oxana MELNYCHUK - Politologue ukrainienne - Présidente de Unis pour l'Ukraine- Annie DAUBENTON - Journaliste-essayiste - Ancienne correspondante à Kiev et à Moscou🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aug 14, 2025 • 1h 9min
Trump/Poutine : tête-à-tête en Alaska - L'intégrale -
C dans l'air du 14 août 2025 - Trump/Poutine : tête-à-tête en AlaskaLes manœuvres diplomatiques s'accélèrent avant la rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine prévue demain en Alaska. Donald Trump a mis hier un véritable coup de pression sur le maître du Kremlin en menaçant la Russie de "conséquences très graves" si elle ne mettait pas rapidement fin au conflit. La sortie du locataire de la Maison-Blanche a satisfait les Européens et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Ces derniers jours leur ont offert des motifs d'espoir. Ils se montrent très soudés. Une visioconférence a d'ailleurs réuni hier Trump, Zelensky et les Européens pour s'entretenir des moyens d’exercer une pression sur la Russie. A l'issue de la discussion, le président américain a évoqué un "très bon appel". Même son de cloche côté européen. Donald Trump a affirmé qu'un cessez le feu était nécessaire et qu'aucun échange de territoire n'aurait lieu sans l'approbation des Ukrainiens. Des garanties de sécurité auraient même été envisagées pour la suite. Malgré ces promesses, l'imprévisibilité du milliardaire américain inquiète toujours les Européens et les invite à la prudence. Ces derniers montrent pour leur part chaque jour leur indéfectible soutien à Kiev. Volodymyr Zelensky était ainsi invité à Berlin par Friedrich Merz hier et il est aujourd'hui reçu par Keir Starmer à Londres.Loin des tractations diplomatiques, sur le front, l'armée russe effectue ces derniers jours une percée d'une ampleur impressionnante. Les troupes de Moscou ont revendiqué plus de 110 km² supplémentaires au 12 août par rapport à la veille. Ces dernières semaines, il leur fallait en moyenne six jours pour une telle progression. Deux importantes villes ukrainiennes se retrouvent ainsi plus que jamais sous la menace de l'ennemi, dont Pokrovsk, l'un des verrous du Donbass. Moscou montre les muscles et cherche à pousser son avantage, au cas où le front devait se figer demain. Cette évolution de la ligne de front intervient au pire moment pour Kiev, qui essaie de rétorquer. L'Ukraine a ainsi tiré des dizaines de drones sur la Russie cette nuit. L'attaque a fait trois blessés et provoqué des incendies dans deux régions du sud du pays, notamment dans une raffinerie de pétrole de Volgograd.Si le territoire russe a été plusieurs fois pris pour cible par Kiev ces derniers mois, c'est bien l'économie du pays qui est fragilisée. Le Kremlin explique que tout va bien mais le Fonds monétaire international ne fait pas la même analyse. L'institution financière a en effet réduit en juillet la prévision de croissance du pays, passée de 1,5 % à 0,9 % pour 2025. Des chiffres bien loin de ceux du début du conflit (4 %, atteints en 2023 et 2024) quand l’Etat avait mis toutes ses ressources financières au service de l'industrie de guerre.Maxim Rechetnikov, le ministre de l’économie russe, a lui-même dû se résoudre à reconnaitre en juin dernier que son pays était "au bord de la récession". C'est que la Russie, dont la vente de pétrole représente la principale source de revenus, est touchée de plein fouet par la baisse des prix de l'or noir. Le baril de Brent se négociait hier à environ 65 dollars sur les marchés alors que les cours flirtaient avec les 80 dollars en début d’année. Dans cette situation, Moscou est plus que jamais dépendant de son principal acheteur : Pékin. C'est la Chine qui maintient la Russie à flot, une situation délicate pour Vladimir Poutine.Donald Trump s'est-il enfin rangé du côté européen à la veille de sa rencontre avec Vladimir Poutine ?La Russie est-elle en train de réaliser une percée décisive ?L'effondrement de l'économie russe, maintes fois professé, est-il en train de se produire ?LES EXPERTS :- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste - Spécialiste des enjeux internationaux- Oxana MELNYCHUK - Politologue ukrainienne - Présidente de Unis pour l'Ukraine- Annie DAUBENTON - Journaliste-essayiste - Ancienne correspondante à Kiev et à Moscou🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aug 14, 2025 • 13min
Pascale Hebel - Rappel de fromages: peut-on encore manger sans danger?
C dans l'air l'invitée du 13 août 2025 avec Pascale Hebel, économiste et directrice associée de C-WaysEmission présentée par Salhia Brakhlia..Au moins 21 cas de listériose, dont deux mortels, ont été signalés ces dernières semaines en France. Les autorités sanitaires évoquent un « lien possible » avec plusieurs fromages au lait pasteurisé produits par la fromagerie Chavegrand, basée dans la Creuse, et vendus dans de nombreuses enseignes comme Leclerc, Auchan, Carrefour, Lidl, Système U, Intermarché, Grand Frais, Cora ou Aldi. Les produits rappelés incluent notamment des camemberts, fromages de chèvre, gorgonzolas et bries. Infection grave, la listériose peut avoir une incubation allant jusqu’à huit semaines et provoquer maux de tête, fièvre ou courbatures. Les autorités appellent les consommateurs à vérifier leurs achats et à rapporter en magasin les produits concernés.Foodwatch dénonce « un scandale sanitaire évitable ». L’association de défense des consommateurs affirme avoir repéré, dès le mois de juin, des produits issus de la même fromagerie et présentant la même suspicion de contamination à la listeria. « L’entreprise aurait dû prendre les mesures d’hygiène nécessaires et s’assurer qu’elle ne commercialisait plus de produits dangereux », déclare l’organisation dans un communiqué, estimant que certains rappels sont intervenus trop tard.En France, le dispositif de retrait et de rappel, instauré après la crise de la « vache folle » en 1996, impose de retirer immédiatement des rayons les lots concernés dès l’alerte. Plusieurs affaires ont marqué les dernières années, du lait infantile Lactalis contaminé aux pizzas Buitoni, en passant par les lasagnes à la viande de cheval Findus. En 2024, le nombre d'aliments présentant des risques de contamination s'élevait à 2 087 selon Rappel Conso, soit 5 alertes par jour. Comment sont effectués les contrôles sanitaires ? Comment les produits sont-ils tracés puis retirés du marché ?Pascale Hebel, économiste et directrice associée de C-Ways, reviendra sur les lots de fromages rappelés en France et expliquera comment s’organisent les contrôles sanitaires.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aug 13, 2025 • 6min
Budget: quand la canicule s'en mêle - Vos questions sms -
C dans l'air du 13 août 2025 - Budget: quand la canicule s'en mêleEmission présentée par Salhia Brakhlia.LES EXPERTS :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance - Auteur de « L’Horizon des possibles »- Christophe JAKUBYSZYN - Directeur des rédactions – « Les Echos »- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - « La Tribune Dimanche »- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - « Le Nouvel Obs »🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aug 13, 2025 • 1h 8min
Budget: quand la canicule s'en mêle - L'intégrale -
C dans l'air du 13 août 2025 - Budget: quand la canicule s'en mêleEmission présentée par Salhia Brakhlia.Déjà en difficulté, l'économie française est mise à mal par la canicule, qui coûte cher à l'Etat et aux Français. Soumis à de très fortes chaleurs, les employés du bâtiment ou agricoles travaillent moins et la productivité diminue. Alors que le système de climatisation de nombreux trains risquent de tomber en panne sous l'effet des températures élevées, la SNCF est contrainte d'en supprimer par dizaines. Quand aux centrales nucléaires, certaines se retrouvent forcées de mettre des réacteurs à l'arrêt car les rivières étant trop chaudes, l'eau ne peut être prélevée normalement pour les refroidir.En matière budgétaire, l'Etat commence à être à bout de souffle. Le gouvernement de François Bayrou s'apprête ainsi à prendre des mesures drastiques qui font déjà grincer des dents. Car ce sont en effet plus de 43 milliards d'euros qu'il faudra mobiliser pour boucler le budget de l'année 2026.Suppression de l’abattement de 10% sur les impôts des retraités, suppression de jours feriés, économies sur l'assurance chômage ou encore sur le système hospitalier... Le Premier ministre a multiplié les ballons d'essai. Tous ces arbitrages auront lieu en septembre mais on peut d'ores et déjà s'attendre à un serrage de vis difficile à accepter.Parmi les différentes mesures annoncées par François Bayrou, certaines cristallisent les crispations. C'est notamment le cas de la suppression de deux jours fériés. Le Premier ministre avait cité "comme exemple" le "lundi de Pâques" et le "8-Mai". Une mesure qui doit permettre d'économiser "4,2 milliards" d'euros, selon Matignon.Au sein des entreprises, les avis sont unanimes. Une équipe de C dans l'air a pu le vérifier en se rendant dans une usine qui produit des panneaux de bois. Sur place, il est hors de questions pour les ouvriers de se priver de deux jours de congé. La cadence élevée de la production et l'usure à la tâche rendent nécessaires ces temps d'arrêt où les travailleurs peuvent souffler. C'est selon eux une respiration indispensable pour bien faire leur travail. Auprès d'employés de bureau, l'opinion est la même, comme, d'ailleurs, dans le reste de la population. Selon un récent sondage Elabe pour BFMTV, 75% des Français se disent opposés à cette suppression de deux jours fériés. Plus généralement, 72 % des Français trouvent que le Premier ministre ne "répartit pas équitablement les efforts demandés", selon un sondage de l’Ifop publié en juillet pour LCI.Les Français se plaignent également d'une baisse de la qualité des services publics. C dans l'air a suivi un postier qui effectue sa tournée à l'ancienne. Il regrette de voir son entreprise tenter de faire des économies à tout prix. Il dénonce les services à la personne, payants, mis en place par La Poste, comme le fait de passer un peu de temps avec les personnes âgées et isolées. Ce moment simple était autrefois naturel et gratuit. Lui met un point d'honneur à essayer de passer du temps avec les gens qu'il suit. La disparition de ce lien du quotidien fait selon lui partie des éléments qui nourrissent une colère croissante au sein de la population.Entre le vote du budget et une mobilisation sociale qui s'organise pour septembre, la rentrée politique s'annonce compliquée.Comment trouver les 43 milliards d'euros manquants pour finaliser le bugdet 2026 ? L'effort demandé aux Français est-il équitablement réparti ? Les services publics français sont-ils menacés par les futures restrictions budgétaires ?LES EXPERTS :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l’Institut de Haute Finance - Auteur de « L’Horizon des possibles »- Christophe JAKUBYSZYN - Directeur des rédactions – « Les Echos »- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste - « La Tribune Dimanche »- Caroline MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - « Le Nouvel Obs »🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aug 13, 2025 • 13min
François Salachas - Hôpital, médicaments: la santé dans le viseur du gouvernement
C dans l'air l'invité du 12 août 2025 avec François Salachas, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et membre du collectif Inter-HôpitauxEmission présentée par Salhia Brakhlia2026 sera « l’année des économies » : en présentant les grandes lignes du budget, le Premier ministre François Bayrou a prévenu qu’« une plus grande efficacité sera demandée à l’hôpital ». Le gouvernement vise 5,5 milliards d’euros d’économies sur la santé, sur près de 44 milliards au total. Les hôpitaux seront en première ligne, avec des objectifs affichés d’optimisation des achats, de réduction des nuitées hospitalières et de développement de la médecine ambulatoire.L’AP-HP, qui regroupe 38 hôpitaux et 100 000 professionnels, prépare une mobilisation contre ce plan. Les syndicats dénoncent le doublement du plafond annuel des franchises médicales, de 50 à 100 euros, et la hausse des montants unitaires : de un à deux euros par boîte de médicaments, de deux à quatre euros par consultation. La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, souhaite que ces franchises soient réglées « directement au comptoir, afin de faire prendre conscience que la santé a un coût et que rien n’est gratuit ».Autre mesure contestée : la fin du remboursement intégral de certains traitements pour les affections de longue durée, avec la sortie du dispositif pour les patients jugés moins prioritaires. Le gouvernement veut aussi encadrer davantage les arrêts maladie. Faut-il davantage responsabiliser les patients ? L’augmentation des dépenses sur les médicaments et les consultations va-t-elle fragiliser la santé des Français ? Comment trouver l’équilibre entre économies et qualité des soins ?François Salachas, neurologue à la Pitié-Salpêtrière et membre du collectif Inter-Hôpitaux, reviendra sur les mesures d’économies qui visent directement les hôpitaux. Il réagira aussi au doublement annoncé des franchises médicales, qui ferait passer le coût des médicaments et des consultations du simple au double pour les patients en 2026.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aug 12, 2025 • 1h 7min
40 degrés et plus : ça s’arrête quand ? - L'intégrale -
C dans l'air du 12 août 2025 - 40 degrés et plus : ça s’arrête quand ?Emission présentée par Salhia BrakhliaLa France suffoque. Une grande partie du pays est soumise à une intense vague de chaleur, exceptionnelle même pour un mois d'août. Météo-France appelle à la plus grande vigilance. Quatre départements du centre-est sont passés en rouge à la mi-journée : l'Ardèche, la Drôme, l'Isère et le Rhône. Dans le Sud-Ouest, ce niveau de vigilance concerne déjà 10 départements. Hier, des pics historiques ont été enregistrés à Bordeaux (41,6°C), Bergerac (42,1°C), Saint-Emilion (41,5°C) ou encore Angoulême (42,1°C). Météo-France précise même que les 40°C pourraient être atteints sur le littoral aquitain par endroits. Pas moins de 64 départements restent par ailleurs en orange.Cette vague de chaleur inquiète car elle pourrait durer jusqu'à mercredi prochain au moins. Si un fléchissement pourrait se produire à l'occasion d'un épisode orageux, cela sera l'une des plus longues vagues de chaleur que le pays aura connues.Face à cet événement, les autorités multiplient les mesures préventives. Une équipe de C dans l'air s'est rendue en reportage à Bordeaux. Sur place, la population commence à s'habituer à ces épisodes extrêmes de plus en plus fréquents. Un soin particulier est apporté aux personnes fragiles, notamment aux personnes âgées. Les vacanciers essaient pour leur part de trouver de l'air et de la fraicheur aux abords des lacs, des étendues d'eau et du littoral. Les travailleurs en extérieur ont, eux, des horaires décalées et des pauses plus nombreuses.Au-delà des fortes chaleurs, le manque d'eau se fait par endroit cruellement sentir. De toute la France hexagonale, ce sont les Pyrénées Orientales qui subissent le plus durement ce fléau de la sécheresse. Le 10 juillet, un comité regroupant les services de l’État, les collectivités et les experts locaux a tiré la sonnette d’alarme. La canicule de la fin du mois de juin combinée à un déficit pluviométrique persistant a eu pour résultat un "changement brutal des conditions hydrologiques", selon les termes de la préfecture. Les débits des cours d’eau chutent et plusieurs nappes phréatiques atteignent des niveaux historiquement bas. Dans certains villages, il n'y a parfois littéralement plus d'eau au robinet.Les habitants s'adaptent et prennent leurs précautions. Certains ont même installé des réservoirs afin de collecter l'eau de pluie. Dans ces zones, les restrictions ont été renforcées et les contrôles accrus. De nombreuses pratiques sont désormais interdites, comme le remplissage et la remise à niveau des piscines privées et collectives.Qu'il s'agisse des températures ou des niveaux des nappes phréatiques, la crise environnementale se fait chaque année un peu plus sentir. Dans ce contexte, les initiatives politiques se multiplient pourtant pour détricoter des objectifs environnementaux contraignants adoptés ces dernières années en matière d’énergie, de transports, de logement et d’agriculture. Qu'il soit question des zones à faibles émissions, de l'autoroute A69, de la loi zéro artificialisation nette ou encore des normes agricoles, une quantité inédite de votes et de décisions politiques portées par la droite et l'extrême droite mettent à mal l’ambition écologique du pays. Ces formations, au discours teinté de trumpisme, dénoncent une "écologie punitive". Le Haut conseil pour le climat s'alarme, lui, de la dérive de notre politique environnementale. "Le cadre national d'action climatique a pris un retard important", notent ainsi les auteurs du rapport annuel de l'institution, publié le mois dernier. "Le monde politique non seulement procrastine, mais il enchaîne même les reculs", déplorait le Réseau Action Climat, le 24 juin dernier. L’ONG liste une quarantaine de reculs environnementaux depuis six mois. La gauche partage ce constat alarmant.Combien de temps cette vague de chaleur va-t-elle impacter le pays ?Comment s'adapter dans la durée à des sécheresses devenues chroniques ?Faut-il s'inquiéter des reculs de notre politique climatique ?LES EXPERTS :- NICOLAS BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - « Le Parisien - Aujourd’hui en France »- FRANÇOISE VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement- Charlène DESCOLLONGES - Ingénieure et hydrologue - Co-présidente - Association « Pour une hydrologie régénérative »- MARC LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales - Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aug 12, 2025 • 9min
40 degrés et plus : ça s’arrête quand ? - Vos questions sms -
C dans l'air du 12 août 2025 - 40 degrés et plus : ça s’arrête quand ?Emission présentée par Salhia BrakhliaLES EXPERTS :- NICOLAS BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat - « Le Parisien - Aujourd’hui en France »- FRANÇOISE VIMEUX - Climatologue - Directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement- Charlène DESCOLLONGES - Ingénieure et hydrologue - Co-présidente - Association « Pour une hydrologie régénérative »- MARC LOMAZZI - Journaliste spécialiste des questions environnementales - Auteur de « France 2050. Le scénario noir du climat »🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Aug 12, 2025 • 13min
Nicolas Bouzou - Jours fériés: les français sont-ils prêts à se sacrifier?
C dans l'air l'invité du 11 août 2025 avec Nicolas Bouzou, économiste, directeur du cabinet d’analyses AsterèsEmission présentée par Salhia BrakhliaDans des lettres adressées vendredi aux partenaires sociaux, le Premier ministre a précisé les contours des économies visées pour 2026, avec deux chantiers : la suppression de deux jours fériés et une nouvelle réforme de l’assurance chômage. Pour les jours fériés, il s’agirait du lundi de Pâques et du 8 mai, comme annoncé le 15 juillet lors d’une conférence de presse sur le budget 2026. Les salariés travailleraient ces deux jours sans hausse de rémunération, afin de rapporter 4,2 milliards d’euros supplémentaires à l’État.Sur sa chaîne YouTube, il y a quelques jours, François Bayrou estimait que la suppression de deux jours fériés constituait « un effort acceptable » pour aider le pays à surmonter ses difficultés. Cette mesure intervient alors que, selon Eurostat, les Français travaillent déjà plus que la moyenne européenne. Les professionnels du tourisme redoutent une baisse de consommation et de fréquentation, avec un impact direct sur leur chiffre d’affaires.En parallèle, l’exécutif veut durcir dès 2026 les règles d’indemnisation du chômage pour réaliser "2 à 2,5 milliards d’euros" d’économies par an en moyenne entre 2026 et 2029, puis "a minima 4 milliards d’euros" à partir de 2030. Deux paramètres seraient modifiés : la durée minimale de travail requise et la période de référence d’affiliation, moins de six mois après l’entrée en vigueur de la dernière convention d’assurance chômage.Dans un communiqué commun publié le 9 août, la CGT, FO, CFDT, CFE-CGC et CFTC dénoncent un « saccage inadmissible » et « une attaque en règle des droits des travailleurs et travailleuses » en plein été. Les syndicats se retrouveront le 1er septembre pour préparer une mobilisation, tandis qu’à gauche comme au Rassemblement national, plusieurs voix menacent de censurer le gouvernement.Nicolas Bouzou, économiste et directeur du cabinet Asterès, fera le point sur la suppression de deux jours fériés et la réforme de l’assurance chômage envisagées par le gouvernement.🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/ Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.