

Mediarama
François Defossez | COSA
Dans Mediarama, François Defossez plonge au coeur de la galaxie média et explore innovations et dernières tendances. Il part à la rencontre des principaux acteurs, pour décortiquer avec eux les modèles de demain. Fièrement propulsé par COSA.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Episodes
Mentioned books

Dec 30, 2021 • 58min
[REDIFF] - Chloé Assous-Plunian - Arte Radio : Le marché du podcast… avec 20 ans d’avance
Le sujet : On ne vous apprend rien, les podcasts ont clairement la cote en 2021. Mais aujourd’hui, faisons un petit retour en arrière... en 2002 ! Le terme de podcast n’existait pas encore et pourtant, Arte Radio avait déjà l’ambition de créer des formats audio uniquement disponibles sur internet. L’invitée : Depuis 2009, Chloé Assous-Plunian est assistante de production chez Arte Radio. Au quotidien elle s’occupe de la gestion de tous les podcasts narratifs aux sujets engagés. La seule règle : séduire les auditeurs en proposant des contenus toujours qualitatifs et nous transportant dans une ambiance sonore bien à elle. Arte Radio : Créée en 2002, Arte Radio fait partie des pionniers des podcasts en France. Avec ses plusieurs dizaines de podcasts différents, Arte Radio est aussi l’un des studios de podcasts les plus créatifs. La plateforme a d’ailleurs gagné plus d’une cinquantaine de prix internationaux récompensant ses différents formats. Pour couronner le tout, Arte Radio a vu ses audiences doublées en 2020 lorsqu’elle a réalisé plus de 1,5 million d’écoutes. Chapeau !Au micro de François Defossez, cofondateur de l’agence CosaVostra, Chloé Assous-Plunian explique l’ADN et le fonctionnement d’Arte Radio : # Ils sont particulièrement présents sur Youtube ce qui leur a permis de toucher un public plus jeune ne connaissant pas leur site. Aujourd’hui, Youtube représente ⅓ de leur audience. # Dans tous ses formats, Arte Radio accorde énormément d’importance aux sons d’ambiance et aux musiques qui participent à transporter l’auditeur dans un univers unique. # La qualité sonore est cruciale et permet d’instaurer la confiance avec les interviewés. # L’objectif ultime sur chaque épisode ? Faire en sorte que les auditeurs aient envie de le ré-écouter. # Et enfin comment Chloé Assous-Plunian imagine l’avenir des podcasts entre le développement de podcasts payants et le développement de créations fictives. Pour découvrir tout ça, c’est par ici si vous préférez Apple Podcast, par là si vous préférez Deezer, ici si vous préférez Google Podcast, ou encore là si vous préférez Spotify.Et n’oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcast si l’épisode vous a plu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Dec 23, 2021 • 40min
#54 - Manon Boquen - Un nouveau regard sur la presse locale pour valoriser notre territoire
Le sujet : La galaxie des médias n’est pas uniquement composée d’imposantes structures, établies depuis des décennies, ou de pure players colossaux. Pour en faire le tour, il faut également s’intéresser à des initiatives plus jeunes, qui réinventent la presse locale. Comment se lancer ? C’est la question à laquelle François Defossez, cofondateur de CosaVostra, essaie de répondre dans cet épisode de Mediarama.
L’invitée : Son invitée du jour ? Manon Boquen, journaliste. Au long de ses nombreuses expériences, en parallèle de sa formation à Sciences Po Rennes, elle se forme à cette discipline et cultive sa passion pour les environnements proches. Elle devient pigiste en 2017, réalise des sujets de société pour Télérama, Le Monde et L’Express, et fonde Pays, une revue papier semestrielle, en mars 2020.
Initiative : Pays dresse le portrait d’un territoire à chaque numéro, au moyen de reportages, d’enquêtes et d’articles. Il paraît de façon semestrielle, et mobilise bon nombre de collaborateurs et collaboratrices. Au sein du paysage des médias, c’est un véritable OVNI : en plus d’être un magazine de presse locale, il est produit uniquement au format papier ! Pour le moment, 2 éditions sont disponibles : la première étudie Saint-Malo, et la seconde, le Vercors.
Manon Boquen raconte les apprentissages qu’elle a tirés du lancement de son média :
# En écrivant des piges, Manon Boquen juge que certains sujets locaux mériteraient plus de place dans les médias. Selon elle, la presse française est parfois bien trop centrée sur Paris, et pour parler à tout le monde, il faut également aborder de problématiques de société qui se passent au niveau local.
# Pays, c’est une aventure collective. A son lancement, sa fondatrice s’est entourée de trois amis : Christelle Perrin, graphiste et directrice artistique pour la revue, Benoît Michaëly, photographe et chargé de l’iconographie, et Baptiste Thevelein, commercial et spécialiste du marketing. Dès le début, les images font partie de l’identité du projet : chaque rédacteur est associé à un photographe. C’est peut-être un moyen de lutter contre la solitude du pigiste !
# La première édition de Pays a d’abord été tirée en 1500 exemplaires, auxquels se sont ajoutés 2000 nouvelles impressions après une première rupture de stock. Ainsi, pour la seconde, 3000 copies étaient prévues. Si le lectorat est surtout intéressé par un territoire en particulier, 200 personnes sont tout de même abonnées au média. Le financement des collaborateurs, des collaboratrices et de l’impression provient de campagnes de préventes. Pour le reste, c’est du bonus !
# Manon Boquen n’a pas la prétention d’arriver sur un territoire et de choisir les sujets qui valent le coup d’être abordés. En effet, la prochaine destination est d’abord soumise à un vote auprès de la communauté, afin de rendre compte de la diversité des territoires français. Par la suite, l’équipe réalise un appel à contributions sur Twitter avec des pigistes compétents, puis définit les sujets lors d’une conférence de rédaction.
# Le jeune média bénéficie du support des structures locales et des librairies, généralement enchantées de recevoir un nouveau projet qui n’est pas un guide. Cependant, le mode de diffusion étant ultralocal, il faut refaire le travail de démarchage pour chaque édition. Le manque de temps et de ressources ne permet pas de mettre en place des partenariats avec de plus grands médias et de donner plus d’ampleur à des enquêtes qui gagneraient pourtant à être partagées.
Pour en savoir plus sur les références abordées au cours de cet épisode :
Ouest-France
Le Télégramme
La Topette
Or Périph
Splann!
Abonnez-vous à la newsletter de Pays
La prochaine édition de la revue, qui explorera le quartier de Belleville à Paris, doit sortir en avril 2022.
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Dec 16, 2021 • 27min
#53 - Pastille actu avec Margaux Mazière
Le sujet : Dans ce nouvel épisode de Mediarama, on fait le bilan sur les chiffres de la publicité, les formats audio, les enjeux de la monétisation des journaux... Plongez dans cette dernière Pastille actu de l’année 2021 !
L’invitée : Chez 1Kubator à Bordeaux depuis décembre 2018, Margaux Mazière est une véritable passionnée des médias. Elle est actuellement en charge du développement de l’accélérateur du Groupe Sud Ouest, Théophraste.
Avec François Defossez, cofondateur de CosaVostra, elle décrypte les actualités qui ont marqué la galaxie des médias fin 2021. Au programme :
# Le Rapport GroupM (WPP) sur le marché de la publicité montre que Google, Meta et Amazon représentent à eux seuls 80% de la publicité sur Internet en Amérique du Nord, en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Le digital pèse de plus en plus lourd, puisqu'il fait désormais 64,4 % de tout le secteur, contre 52,1 % en 2019.
# En France, l’agence Magna prévoit pourtant dans sa dernière analyse que les médias traditionnels auront recouvré les deux tiers des pertes liées à la situation sanitaire. En effet, leurs recettes se sont redressées de 800 millions d'euros en 2021 après avoir chuté de 1,4 milliard d'euros l’année précédente.
# Le New York Times a lancé mardi sa nouvelle application, New York Times Audio, auprès de bêta-testeurs, avant de la lancer publiquement l'année prochaine. Après avoir fortement investi dans les podcasts, la suite logique était de distribuer ses contenus sur des canaux dédiés afin de ne plus devoir passer par des plateformes tierces.
# Les ventes de logiciels du Washington Post deviennent le troisième secteur d’activité important pour l’entreprise : avec l’arrivée de Miki King, le logiciel Arc XP devient un axe sérieux de monétisation.
# La Commission européenne a débloqué un financement de 1,76 million d’euros pour la création d’une newsroom européenne pour protéger l’indépendance des médias. Elle sera formée de seize agences de presse, dont l’allemande DPA, qui gèrera le projet.
# Objectif Désinfox 2022 : l'AFP et Google lancent une alliance pour participer à la lutte contre la désinformation à quelques mois de l’élection présidentielle.
# Les médias indépendants mobilisent de nouveaux modes de financement : là où le don d’argent est devenu obsolète, ils rivalisent d’ingéniosité. Entre Far Ouest, Déferlante, Les Jours, Médiacités, La disparition, les initiatives ne manquent pas : achat de versions print, précommandes, développement d’un nouveau format....
Les incubateurs de la Compagnie Rotative et Théophraste lancent leurs appels à projets ! Si les thématiques des verticales de diversification, des nouvelles activités des médias, du traitement du live et des infos locales vous intéressent, postulez sur leurs pages respectives !
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Dec 9, 2021 • 39min
#52 - Gilles Vanderpooten - Reporters d’Espoirs : L'enjeu d'une information moins anxiogène avec le Journalisme de solutions
Le sujet : On en a déjà parlé dans Mediarama, les Français·e·s se désengagent de plus en plus des médias. Pourtant, ce n’est pas une fatalité ! Oui, l’information et les médias peuvent donner envie de passer à l’action. Oui, les journalistes peuvent aussi apporter des solutions aux problèmes mondiaux. Comment ? Gilles Vanderpooten nous explique tout dans ce nouvel épisode de Mediarama.
L’invité : Journaliste et auteur, Gilles Vanderpooten a notamment co-écrit Engagez-vous ! avec Stéphane Hessel. Et depuis 2015, il a également rejoint l’ONG Reporters d’Espoirs dont il est désormais le Directeur Général depuis 2019 avec un seul objectif : passer à l’action.
Reporters d’Espoirs : Lancé en 2004 par un collectif, Reporters d’Espoirs souhaite établir un lien entre initiatives de terrain, médias et citoyens, pour accélérer la résolution de problèmes écologiques, économiques et sociaux. Pour ce faire, l’association a mis en place un nouveau type de journalisme : le journalisme de solutions. Au quotidien, elle œuvre auprès de plus de 50 médias français et touche plus de 20 millions de personnes chaque année.
Au micro de François Defossez, cofondateur de l’agence CosaVostra, Gilles Vanderpooten revient sur les différents moyens d’actions de Reporters d’Espoirs, et notamment :
# Ce qu’est exactement le journalisme de solutions et quels impacts ils ont sur des médias comme Le Monde ou Libération.
# Et pourquoi le journalisme de solutions n’est pas aujourd’hui la norme en France. Pour pallier le problème, Reporters d’Espoirs se rend d’ailleurs régulièrement dans les différentes écoles de journalisme en France.
# Comment ils aident d’autres associations à se créer en Europe qui agiront ensuite sur les médias locaux.
# Mais aussi ce qu’est La France des Solutions, un site permettant à chacun de proposer des initiatives et aux journalistes de trouver certaines idées de sujets à aborder.
# Et également l’événement physique qui en découle et qui aura lieu le 15 décembre 2021 à la Maison de la Radio.
# Enfin, comment les nouvelles technologies vont permettre de regagner la confiance des citoyen·nes en leur offrant une nouvelle manière de regarder ou lire l’information.
Si vous souhaitez participer à l’événement La France des Solutions, entrez le code promo "mediarama" pour vous inscrire gratuitement.
Ils y parlent aussi d’un ancien épisode de Mediarama :
#28 - Damien Allemand - Nice-Matin : Entre rachats et journalisme d’impact, la saga Nice-Matin
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Dec 2, 2021 • 1h 3min
#51 - Jean Massiet - La vulgarisation politique sur Twitch
Le sujet : En 2021, le désintérêt des jeunes pour la politique n’est pas un secret. En cause, entre autres, une prise de parole inadaptée de ses acteurs principaux sur leurs canaux de communication favoris. Internet étant typiquement perçu comme le refuge des visions alternatives introuvables dans les médias traditionnels, les initiatives se rapportant au monde des affaires publiques ne sont pas foison. Pourtant, l’une d’entre elles sort du lot.
L’invité : Le premier contact de Jean Massiet avec la politique se fait par hasard : membre actif d’associations étudiantes depuis le lycée, il échange avec des professionnels pour décrocher des subventions. Après des études de droit, il devient collaborateur d’élu puis prête-plume au Gouvernement. Il se prend également de passion pour l’univers du jeu vidéo et du streaming sur Twitch.
Initiative : En 2015, il fonde Accropolis, émission de vulgarisation politique sur Twitch. Résolument factuel, le talk-show s’adresse aux jeunes, de 15 à 35 ans, sans volonté partisane. 6 ans plus tard, si ce projet a été abandonné, il a permis à Jean Massiet de se construire une communauté solide, avec 120 000 followers sur Twitch, et 50 000 sur YouTube et Twitter.
# D’expérience, Jean Massiet sait que l’intérêt du public pour la politique est toujours en lien avec l’actualité. Ses programmes ont su maintenir une croissance constante en s’appuyant successivement sur le 49.3, les élections présidentielles, la crise des gilets jaunes, le covid-19…
# Suite à un ban de Twitch fin 2015 car il ne diffusait pas de contenus liés aux jeux vidéo, il est de retour sur la plateforme en 2017 : cette dernière avait fini par accepter le streaming de vulgarisation politique. Accropolis attire l’attention des plus grands streamers français, et Jean Massiet participe même au ZEvent en 2021.
# Depuis juin 2021, en partenariat avec la société de production Alt Tab, Jean Massiet lance Backseat, sa nouvelle émission, pour laquelle il a levé plus de 100 000 €. Tous les jeudis à 19h30, en tant que présentateur, il s’entoure de chroniqueurs reconnus comme Usul. Avec eux, il définit un sujet de fond, et accueille un invité de l’univers d’Internet, puis un autre du domaine de la politique.
# Jean Massiet termine par des conseils aux médias traditionnels qui veulent parler de politique aux jeunes : leur donner la parole, les écouter, mais aussi faire preuve d’humilité et incarner la marque, à la manière d’un Samuel Étienne. Ces procédés ont permis à Accropolis puis à Backseat d’atteindre une audience qui paraissait inaccessible, et ils finiront peut-être par faire évoluer les mentalités.
Pour en savoir plus sur les références abordées au cours de cet épisode :
Suivre Jean Massiet sur Twitter
Suivre Jean Massiet sur Twitch
Mediarama #39 - Pierre-Alexis Bizot AKA Domingo - Stream, live et Twitch : une nouvelle opportunité pour les médias ?
Mediarama #49 - Alexandre Noci - O'Gaming : Aux origines de l’Esport
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Nov 25, 2021 • 43min
#50 - Florence Martin-Kessler - Live Magazine : Journalisme sur scène, une nouvelle manière de lire le réel ?
Le sujet : Et si les pages de votre magazine préféré pouvaient s’animer sous vos yeux ? Et si les reportages pouvaient prendre vie ? Et si le journalisme pouvait devenir un spectacle ? Non, ce n’est pas le synopsis d’un nouvel épisode de Black Mirror mais bien le projet de Live Magazine !
L’invitée : Après quelques années à travailler dans la finance et le conseil, et plus de dix ans passés en Inde et aux États-Unis, Florence Martin-Kessler a dédié sa carrière au journalisme. Elle a même reçu la bourse Harvard, aka la plus prestigieuse bourse dédiée aux journalistes. Son dada ? Les documentaires. Alors en alliant ses différentes expériences, elle a eu l’idée de Live Magazine, un journal vivant qui repense le format de la presse.
Live Magazine : Tout a commencé sur la scène d’un théâtre, en 2014. L’objectif ? Expérimenter un nouveau mode de journalisme éphémère, intimiste et “99% vrai”. Le dernier pourcent, lui, est dédié à la subjectivité et l’émotion du journaliste, dessinateur·rice de BDou réalisateur·rice, etc. qui raconte son histoire “journalistique” (reportage, genèse d’un papier, etc.) sur scène. Chaque année, pendant une dizaine de soirées, vous pourrez peut-être écouter de nombreuses histoires aux thématiques variées (liberté d’expression, ombres chinoises, etc.) sur ton d’humour et de liberté. Le tout, en fascinant grâce au réel.
Au micro de François Defossez, cofondateur de l’agence CosaVostra, Florence Martin-Kessler se livre sur le projet et les règles d’or de Live Magazine :
# À l’origine, elle a surtout souhaité s’amuser en proposant quelque chose de novateur.
# La programmation n’est jamais annoncée à l’avance pour ne pas jouer sur la notoriété de l’un·e des participant·e·s.
# Aucune histoire (ou presque) n’est filmée pour protéger la dimension authentique et intimiste de ce moment.
# Son intérêt pour le journalisme gonzo, une forme narrative de journalisme qui se situe entre roman littéraire et enquête journalistique.
# Live Magazine a aussi été déployé dans d’autres pays pour varier les histoires (et le plaisir) comme la Belgique, l’Italie, l’Angleterre, etc.
# Le confinement de 2020 et l’interdiction de se réunir les a forcés à proposer de nouveaux formats et notamment un podcast coproduit avec France Culture et un magazine papier réalisé avec Bayard.
# Ils sont également en train de créer une version vidéo en collaboration avec Arte.
# Son objectif premier ? Présenter la diversité du journalisme (écrivain·e de BD, podcasteur·euse, etc.). Et ça, ça ne changera jamais.
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Nov 18, 2021 • 1h 7min
#49 - Alexandre Noci - O'Gaming : Aux origines de l’Esport
Le sujet : Rappelez-vous... il y a 10 ans Youtube et le Esport n’étaient qu’à leurs prémices. Difficile à croire quand on voit les millions de spectateur·rice·s sur chaque live en 2021. Mais comment et pourquoi ce secteur a-t-il explosé ? Retour aux origines de ce phénomène pour en comprendre toute l’attraction.
L’invité : À l’origine Alexandre Noci, aka Pomf, et son frère ont lancé une chaîne Youtube de gaming pour s’amuser. Mais c’était sans compter les milliers puis millions de personnes qui les ont suivis. Désormais, Alexandre est le CEO d’Alt Tab, une des sociétés de production historique dans le monde du jeu vidéo et anime plusieurs émissions de débats politiques et de gaming sur Twitch.
Alt Tab : Créée en 2011 par Alexandre et son frère, Hadrien Noci, Alt Tab Productions est éditeur de la Web TV Ogaming, possède sa propre chaîne Twitch et organise différents événements d’Esport. La société de production produit également plusieurs émissions de débats politiques comme Le Grand Debathon, Climathon ou encore Senat Stream avec Jean Massiet. Depuis septembre 2021, ils ont aussi lancé BackSeat, un émission de talk politique présentée par Jean Massiet, avec Usul et Léa Chamboncel.
Au micro de François Defossez, cofondateur de l’agence CosaVostra, il retrace la genèse d’Ogaming et revient sur les moments marquants de sa carrière :
# Les premiers tournois de jeux vidéo ont d’abord été organisés dans des bars. Puis face à l’engouement de leurs fans, les suivants ont été réalisés au Bataclan, puis au Grand Rex, etc.
# Les éditeurs de jeux vidéo ont commencé à considérer le Esport et à prendre le pas sur ce marché seulement à partir de 2013.
# Comment et pourquoi Alexandre Noci a ouvert une chaîne Twitch en 2014.
# La levée de fonds qu’ils ont réalisée peu de temps après pour continuer à développer leur chaîne et diversifier leurs offres.
# L’achat de leur premier studio pour continuer à se professionnaliser.
# Puis leur coproduction avec Jean Massiet qui s’inscrit dans la lignée de leur volonté de diversification.
# L’objectif de ces nouvelles émissions : faire découvrir la politique sous un nouvel angle et à un public plus jeune.
# Leur volonté d’inclure les minorités et notamment les gameuses qui représentent 28% des joueuses de compétition et 51% des joueuses de jeux vidéo.
# Et enfin ses ambitions pour continuer à développer Alt Tab.
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Nov 11, 2021 • 48min
#48 - Denis Olivennes - Libération : Le modèle subscription first, un nouveau départ concluant
Le sujet : Pour de nombreux médias, la reconnaissance et la croissance ne vont pas de pair. Avec la crise du Covid-19, beaucoup d’entre eux ont rencontré des difficultés financières. Dans cet écosystème fragile, où les productions dépendent fortement de la sensibilité et de l’intuition de leurs auteurs, pas facile d’atteindre la rentabilité. Afin de renouer avec le succès, le journal Libération recrute un nouveau directeur général.
L’invité : Dans ce nouvel épisode de Mediarama, François Defossez, cofondateur de CosaVostra, reçoit Denis Olivennes, directeur général de Libération depuis juin 2020. Passé par, entre autres, Canal+, la Fnac, le Nouvel Obs et CMI France, ce dernier cultive une passion indéniable pour les médias. En succédant à Clément Delpirou, il souhaite accompagner le journal dans la définition de son nouveau positionnement.
Initiative : A l’arrivée de Denis Olivennes, Libération accusait une baisse de diffusion quasiment continue depuis une quinzaine d’années. Les abonnements numériques ne parvenaient pas à combler le grand vide laissé par l’effondrement des ventes papier. Le nouveau directeur général a tout de suite rassuré ses collaborateurs : il veillera à ce que l’indépendance éditoriale du journal soit respectée.
# D’après Denis Olivennes, l’indépendance d’un média passe par sa rentabilité. Libération ne dépendant plus d’un milliardaire mais d’un fonds de dotation depuis septembre 2020, il se détache des actionnaires. Pour bénéficier d’une liberté inconditionnelle, il doit adopter une stratégie de contenu précise.
# Le P’tit Libé, publié entre 2015 et 2020, en est la preuve : pour se relancer avec peu de moyens, il est essentiel de concentrer ses moyens sur un seul domaine d’expertise. Si le projet a été abandonné, c’est pour privilégier les contenus exclusifs, qui ont de la valeur auprès des lecteurs.
# Denis Olivennes prône un paysage médiatique où les informations sont sérieuses et vérifiées, et où les structures rendent compte de la pluralité des opinions. Ce modèle est rendu possible grâce au subscription first, et à la facilité d’usage des abonnements numériques : en 2021, les lecteurs français sont plus enclins à payer pour du contenu indépendant. Selon le nouveau directeur général de Libération, la qualité de l’information pourra même, à terme, inverser la tendance de défiance envers les médias.
# Admiratif des journalistes rigoureux, Denis Olivennes a fait appel à deux équipes : une première traitant des actualités chaudes, pour rassembler une audience, et une seconde, qui la convertit au moyen de reportages de proximité, de confrontations d’opinion vives et contrastées, de contenu d’investigation… Dov Alfon, directeur de la publication et de la rédaction depuis septembre 2020, coordonne ces deux parties.
# Pour répondre aux besoins des lecteurs, la plateforme logicielle de Libé n’est pas en reste. En effet, l’arrivée d’équipes techniques de marketing et d’abonnement a changé la donne : Content Management System (CMS), paywall dynamique, expérience utilisateur, travail de data...
Une stratégie concluante : en un an, les tirages de Libération ont augmenté de 35% en diffusion numérique, et de 20% au total. Chaque jour, pour 90 000 exemplaires en diffusion payée, 10 000 viennent de la vente au numéro, 30 000, des abonnements, et 50 000, de l’offre numérique.
Membre du Think tank Digital New Deal et auteur du rapport Défendre l’État de droit à l’heure des plateformes, le nouveau directeur général de Libération questionne également la responsabilité des plateformes dans la répression des discours de haine qu’elles hébergent. Puisque les médias doivent maintenir une présence sur les réseaux sociaux, il faut, à son sens, renforcer la définition de la liberté d’expression et soumettre les décisions des plateformes au contrôle d’un juge.
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Nov 4, 2021 • 50min
#47 - Linh-Lan Dao - Les Révélateurs : Le fact-checking face à la désinformation
Le sujet : Deepfake, intelligence artificielle, détournement… A l’ère d’Internet, les fake news sont en moyenne 35% plus virales que les informations sérieuses. Sortir une vidéo de son contexte n’a jamais été aussi simple, et les journalistes peinent à se faire entendre. Si une image vaut mille mots, encore faut-il qu’elle soit authentique, et Linh-Lan Dao, des Révélateurs, prend cette thématique à cœur.
L’invitée : Entrée en 2008 au service Société et Culture de France 2 à l’occasion de la bourse France Télévisions favorisant les personnes issues de la diversité, Linh-Lan Dao se considère comme une enfant du service public. Avec Vrai ou Fake, chez France Info et depuis 2016, elle découvre l’importance du fact-checking tout en contribuant à son rayonnement. Elle rejoint l’équipe des Révélateurs de FranceTv à leur lancement en septembre 2021. En parallèle, elle est chroniqueuse et illustratrice dans l’émission C Jamy.
Initiative : Les Révélateurs de FranceTv, c’est une cellule de fact-checking spécialisée en image. Pour lutter contre la désinformation visuelle et authentifier les photos et vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, Linh-Lan Dao est accompagnée de Liselotte Mas et de Bénédicte Mingot. Leurs missions ? Enquête visuelle, reconstitution d’événements et établissement de faits grâce aux images open source.
# Les fake news fleurissent dans des milieux en marge du système, pleins de défiance envers les institutions : complotistes, individus méfiants envers le gouvernement, doutant des journalistes…
# Véritables caisses de résonance, les plateformes comme Facebook, YouTube et Twitter sont souvent mises en cause. Si ces réseaux sociaux préfèrent parfois botter en touche et profiter de l’attrait du public pour les contenus sensationnels, certains d’entre eux développent des solutions à la propagation de fake news.
# Par ailleurs, des cellules de fact-checking similaires aux Révélateurs émergent en Europe. Elles s’inspirent de grandes institutions comme le New York Times ou le Washington Post, qui proposent, outre-Atlantique, des modes d’investigation innovants. Hors du champ journalistique, des outils comme InVID ou PimEyes aident les enquêtes.
# Le fact-checking en deux disciplines : l’Imagery Intelligence (IMINT), ou renseignement d’origine image, et l’Open Source Intelligence (OSINT), renseignement d’origine source ouverte. Là où le premier décortique exclusivement des photos et des vidéos pour établir des faits à partir des images, le second tire également profit des bases de données textuelles du moment qu’elles sont en accès libre.
# Linh-Lan Dao se réjouit des initiatives collaboratives qui apparaissent partout dans le monde. Après HoaxBuster, pionnier du genre fondé en 2000, plus d’une centaine d’organisations forment une communauté internationale de fact-checkers avec l’International Fact-Checking Network de Poynter. De plus, si les informations sont publiques, les internautes eux-mêmes peuvent lancer des enquêtes indépendantes.
Quelques anciens épisodes de Mediarama :
#38 Presse d’information : quand la radio se digitalise, avec Vincent Giret de Radio France
#112 90 millions d’écoutes de podcast par mois, Chronologie des médias et innovation : Radio France au coeur de l’actualité, avec Laurent Frisch
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Oct 28, 2021 • 44min
#46 - Hors-Série - Médias en Seine : prêts à payer pour une newsletter ?
Le 13 octobre 2021, j’ai eu le plaisir d’animer une table ronde à l’occasion du Festival de la Newsletter organisé dans le cadre de Médias en Seine. Médias en Seine, c’est le festival international pour imaginer les médias de demain, organisé par Les Echos et France Info, pendant lequel toute la galaxie médias s’est réunie pour débattre et échanger autour de ses futurs enjeux.
L’occasion parfaite pour rassembler Adriano Farano, entrepreneur et enseignant à l’École de Journalisme de Sciences Po, Benoît Raphaël, CEO et fondateur de Flint, et Yoann Lopez, fondateur de Snowball, et de les interroger sur le modèle de l'abonnement payant dans le paysage médiatique.
Le sujet : Qu’on le veuille ou non, quand on surfe sur Internet, la publicité occupe une place considérable dans notre quotidien. Pourtant, des modèles économiques alternatifs comme l’abonnement reviennent sur le devant de la scène. Pour quelles raisons ? Pourquoi ça fonctionne ? Et surtout, comment ?
Avec François Defossez, cofondateur de l’agence CosaVostra, Adriano Farano, Benoît Raphaël et Yoann Lopez tentent de répondre à ces questions en partageant leurs expériences respectives. Ce qu’il faut retenir :
# La newsletter n’est pas un média nouveau. Pourtant, ces dernières années, elle est en plein essor ! Elle s’appuie sur deux forces : un lien de confiance - presque intime - tissé avec ses lecteurs, et la force d’une communauté.
# Les citoyens savent qu’une information indépendante et authentique a un prix. On assiste à une prise de conscience globale de l’influence de la publicité sur l’opinion publique.
# La démocratisation des outils, des algorithmes et des intelligences artificielles permet aux internautes de s’exprimer sans retenue. Des initiatives diverses et variées fleurissent, et de nombreuses personnes finissent même par monétiser leur passion.
# Si le contenu prime sur la stratégie publicitaire, il ne faut pas la négliger pour autant ! Couplés aux emails, les réseaux sociaux amplifient la croissance des contenus. LinkedIn et TikTok, en particulier, sont deux leviers d’audience importants.
Écoutez le premier épisode hors-série, tiré d’une autre table-ronde de l’édition 2021 du festival de la newsletter à Médias en Seine, sur la monétisation des newsletters
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