Génération Do It Yourself

Matthieu Stefani | Orso Media
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Nov 18, 2018 • 1h 53min

#54 Alexandre Prot - de McKinsey à QONTO (en passant par les cigarettes électroniques)

Dans ce podcast, Alexandre Prot, cofondateur de Qonto, révèle son parcours impressionnant, de McKinsey à la création d'une néobanque pour les petites entreprises. Il partage ses expériences enrichissantes dans des entreprises prestigieuses et parle des défis de l'entrepreneuriat. Alexandre aborde également l'innovation derrière sa cigarette électronique connectée, Smokio, et les frustrations face aux banques traditionnelles. Il souligne l'importance de l'apprentissage pratique et des connexions dans le milieu des affaires.
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Nov 11, 2018 • 1h 12min

#53 Arnaud Montebourg - Le rapport de force, le combat, l'engagement

Je vous propose aujourd'hui un épisode avec un invité différent car il s'agit d'un néo entrepreneur, mais aussi et surtout d'un ancien homme politique de premier rang.Loin de moi l'idée (ou l'envie) d'emmener ce podcast sur le terrain politique, mais ayant eu l'opportunité d'inviter Arnaud Montebourg, je me suis dit qu'il serait intéressant de décortiquer la vie à multi facettes d'un homme qui :est arrivé à Paris seul et s'est senti comme un gueux au milieu de nantis parisiens pendant de longues années A été avocat pénaliste à succès (mais pas que), carrière dans laquelle il nous explique la haute dose d'humilité qu'il faut être capable d'encaisserS'est lancé dans la politique et s'est fait élire député à 34 ans, puis président du conseil régional de Saône-et-Loire et nommé ministre de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique dans les gouvernements Ayrault et VallsVient enfin de se lancer dans sa troisième vie, l'entrepreneuriat, dans laquelle il défend ses combats, notamment pour le MIF (Made In France) et pour la prolifération des abeillesAvec ces trois vies professionnelles engagées, ses échecs et ses succès à toutes les étapes, je crois finalement qu'on ne peut pas être plus dans le thème : Génération Do It Yourself.Arnaud a du croire en lui, s'entourer, et se battre, le combat étant de toutes évidences une de ses grandes qualités.Il nous parle des rapports de forces, des difficultés d'être un homme politique, que ce soit pour l'exposition médiatique ou les réseaux sociaux, mais également pour la haute intensité intellectuelle et la concentration permanente que l'exercice vous impose.J'aurais aimé avoir plus de temps pour parler de sa vie d'entrepreneur, de ses nouveaux défis, mais maintenant qu'on se tutoie (désolé pour le spoiler), nous envisagerons peut-être de faire un nouvel épisode.Bonne écoute  Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Nov 4, 2018 • 1h 48min

#52 Stéphanie Gicquel - Visualiser pour ne jamais abandonner

Elle s’est installée en face de moi, on aurait dit une demi portion. Pas très grande, toute frêle, presque fragile… c’était un leurre!Dès qu’elle a ouvert la bouche pour m’expliquer qu’elle était un peu fatiguée “parce qu’elle avait gagné une course de 24 heures deux jours avant, lors de laquelle elle avait couru la distance de 215 km”, j’ai tout de suite compris.Il s’agissait plutôt d’une double portion.Des bancs de sa prépa HEC jusqu’aux extrémités glacées de la planète en passant par les sentiers des plus gros ultra-trails, les conférences et les cabinets d’avocats d’affaires, il en faut beaucoup pour impressionner mon invitée de ce 52eme épisode."Si on réussissait tout du premier coup, est ce qu'on saurait pourquoi même on réussit ?"Peu importe la longueur du chemin et les difficultés, Stéphanie Gicquel n’en fait qu’une bouchée (ou qu’un pas). Sa spécialité, la course à pied en ‘ultra distance’ (150 à 200 km). Sa passion, l’exploration. Sa motivation, se rapprocher de la nature." On me disait que c'était impossible....”Le défi majeur de Stéphanie a surtout été de prouver au monde que RIEN n’est impossible. Pour ce faire, voilà ce qu’elle a fait :Courir un marathon autour du pôle Nord par -30 °CTraverser l’Antarctique via le pôle Sud sur 2.045 kilomètres en 74 jours par -50 °CRentrer dans GUINNESS BOOK DES RECORDSRemporter l’édition 2018 du Grand Raid du Morbihan, caniculaire, dont elle a couru les 177 km en 23 heures et 46 minutes.Devenir championne de France d’athlétisme (24h sur route – 215,3 km - sans dormir - sans aucune pause)En plus de ça Stéphanie trouve même le temps d’écrire deux livres:Expédition Across Antarctica (Vilo Edigroup, Préface Nicolas Vanier, Prix littéraire René Caillié 2016). -> https://goo.gl/TgBmMROn naît tous aventurier (Ramsay Edigroup, mai 2018) -> https://goo.gl/Pt91rQEt cerise sur le gâteau :Elle fonde une association ayant pour but de sensibiliser le public, et notamment les jeunes, à la beauté des régions polaires et à leur importance pour le climat mondial." On a tous 24h dans une journée et si on fait tout tout seul, on atteindrait pas les objectifs"Stéphanie nous parle de ses premiers marathons. Elle nous donne aussi une leçon de vie et d’humanité en prônant ses valeurs. L’importance de travail d’équipe, le partage d'expérience mais aussi le fait de développer ses propres expériences et de ne pas se laisser inhiber par les expériences des autres jusqu'à ce que ça nous empêche d'agir ou d'avoir confiance en soi." On a toujours peur quand on va vers l'inconnu, c’est ce qui permet de mieux se préparer...Quand on est en phase avec ce que l'on est, c'est là qu'on réalise les plus grandes choses " Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Oct 28, 2018 • 1h 18min

#51 Jacob Abbou - si on arrête de pédaler on se casse la gueule

Jacob Abbou, entrepreneur en série et professeur à HEC Paris, partage son parcours fascinant d'échecs et de succès. Il souligne l'importance de l'audace et de la vitesse dans l'entrepreneuriat, prônant l'idée de vendre des idées avant même de les réaliser. Jacob raconte comment sa survie l'a poussé à entreprendre, tout en montrant que se tourner vers le client plutôt que vers les investisseurs est essentiel. Avec un regard unique sur les opportunités, il nous invite à prendre des risques et à embrasser l'incertitude.
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Oct 21, 2018 • 1h 45min

#50 Maxime WAGNER - Captain Contrat - Il faut être entrepreneur de sa vie

Quand tu crées une entreprise et que tu n'as pas d'argent, ce qui est le cas d'une large majorité d'entrepreneurs, tu fais un pacte d'actionnaire et des contrats toi même, parce que tu ne peux pas te payer un avocat.C'est au lycée que Maxime Wagner a compris ce problème, alors qu'il avait créé une première entreprise avec son frère (!) un peu trop "limite" au niveau des contrats.En effet Maxime Wagner a toujours été très précoce : 2 ans d'avance dans sa scolarité, une première entreprise montée au lycée avec son frère Philippe qui était au collège et revente de cette première entreprise un an après avec de commencer ses études supérieures. À 16 ans.Depuis, il a fini Centrale Lille, testé la finance à NY, repris les études à l'ESSEC pour travailler dans le sport, eu des expériences dans la world company, pour finir par décider de lancer son idée originale :C'est (encore) avec son frère qu'il a lancé Captain Contrat, encore en avance par rapport à la mode des innovations dans les métiers du droit, à 28 ans, en 2013.-> si cet épisode vous plaît : n'hésitez pas à noter le podcast 5/5 sur iTunes-> n'oubliez pas de vous abonner pour être notifiés des prochains épisodes-> ajoutez moi sur Linkedin et suivez #GDIY sur Instagram!Avec Captain Contrat, Maxime et Philippe permettent aux entrepreneurs de créer leur boite pour 129 € et aux entreprises de générer un grand nombre de contrats pour des prix très abordables.Dans cet épisode nous évoquons la complexité de la création d'entreprise en France et la mutation des métiers du droit avec l'émergence des "Legal Techs".Il faut tous qu'on soit entrepreneur de notre vieMaxime nous décrit point par point la culture de la boite : Le dépassement de soi - aller chercher le petit plus - "l'extra mile"L'engagement - faire ce que je dis - se libérer des contraintes horairesL'humilité - remise en question - demander du feedbackLa transparence - accès a toutes les informations - rien n'est caché dans l'entrepriseIl a posé les bases de cette culture avec Fly The Nest, dont nous avions déjà parlé avec Jerôme Dumont, et les fait évoluer avec son équipe depuis.Il se pose très fréquemment avec les employés de la startup pour leur proposer une heure de questions réponses au co-fondateurs.Question organisation personnelle, Maxime a ses petits rituels :un break 3/4 jours toutes les 6 semainesdissocier la planification et l'execution2h par jour de "build" - déconnecté, il réfléchit, il écrit, il pose sa stratégie sans que personne ne le dérangeEt quelques rituels de couple très originaux!Pour suivre Maxime :https://www.linkedin.com/in/maxime-wagner-91628511/https://www.captaincontrat.com/equipe Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Oct 13, 2018 • 1h 19min

#49 Joël Dicker - La vérité derrière l’affaire Harry Quebert - vendre 5 millions de livres avant 30 ans

C’est le second écrivain que je reçois derrière mes micros colorés de Génération Do It Yourself, après Bernard Werber. Joël Dicker est l’un des auteurs francophones les plus lus, depuis l’avalanche de “La vérité sur l'affaire Harry Quebert” qu’il a vendu à plus de 5 millions d’exemplaires dans 40 langues. L’adaptation en série de Jean-Jacques Annaud, avec Patrick Dempsey dans le rôle d’Harry Quebert va prochainement sortir sur TF1.-> retrouvez tous les livres de Joël Dicker en cliquant ici : https://goo.gl/MYd2mu-> si cet épisode vous plaît : n'hésitez pas à noter le podcast 5/5 sur iTunes-> n'oubliez pas de vous abonner pour être notifiés des prochains épisodes-> ajoutez moi sur Linkedin et suivez #GDIY sur Instagram!Déjà tout petit, à l’âge de 10 ans, Joël fonde La Gazette des animaux, une revue sur la nature qu’il dirigera pendant sept années et qui lui vaudra de recevoir le Prix Cunéo pour la protection de la nature et d’être désigné « plus jeune rédacteur en chef de Suisse » par la Tribune de Genève.“Quand je disais que je voulais être écrivain, on me répondait que ce n’était pas un vrai métier”Avant de se consacrer entièrement à l’écriture, Joël tente plusieurs carrières. Il fait du théâtre, fonde plusieurs groupes de musique et se lance dans des études de droit (parce qu'il a la phobie des maths).“Ce que je faisais était bien mais je n'avais pas le feu sacré. Être correct, ce n’est pas assez ambitieux.”Pendant ses 5 années de droit, il va écrire 5 romans, tous rejetés par plusieurs éditeurs.Il se trouve alors un poste d’attaché parlementaire au parlement Suisse pour se donner encore le temps d’écrire son sixième livre.“C’est le premier roman que j’ai écrit avec un réel plaisir. J’ai compris alors la différence entre le succès commercial et le succès personnel.”La vérité sur l'affaire Harry Quebert sort en catimini en septembre 2012 et c’est un succès immédiat :Prix de la Vocation de la Fondation Bleustein-Blanchet,Grand Prix du roman de l’Académie françaiseGoncourt des LycéensTraduit en 40 langues et vendu à 5 millions d’exemplaires à travers le mondeAdapté en série télévisée. Réalisée par Jean-Jacques Annaud, avec Patrick Dempsey dans le rôle de Harry Quebert.Joël nous parle également de sa connivence avec son éditeur Bernard de fallois, qui croit en lui dès le départ en éditant son livre Les derniers jours de nos pères (mon favori !) et qui le persuade de publier le second alors qu’il envisageait une carrière de nettoyeur de chiottes dans une banque privée (oui oui, il le dit).On parle du processus de rédaction, de publication, de multitasking, de sources d’inspiration et de l’importance de suivre son instinct !“L’inspiration c’est comme un muscle, plus tu t'entraînes, plus tu le nourris, plus il grandit.”Suivez Joël Dicker : Facebook / Twitter / InstagramSuivez moi aussi tant qu’à faire sur Instagram et sur Linkedin !Retrouvez tous les livres de Joël Dicker : https://goo.gl/MYd2muLes derniers jours de nos pères : https://goo.gl/G49F4RLa vérité sur l'affaire Harry Quebert : https://goo.gl/A2qGRY Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Oct 7, 2018 • 1h 41min

#48 Mehdi Khemiri - lancer un fournisseur d'accès et prendre 50% du marché

Mehdi Khemiri est le fondateur et ex PDG de TOPNET, le tout premier fournisseur d’internet en Tunisie.C’est le co-fondateur de Petit Bambou, Benjamin Blasco, qui m’en a parlé pour la première fois : le “Xavier Niel Tunisien”. Comment ne pas avoir envie de le rencontrer!Enfant de la classe moyenne Tunisoise, rien ne prédestinait Mehdi à suivre le brillant parcours qu’il me raconte dans les moindres détails.Parmi les plus forcenés de toute une génération, Mehdi est un battant. Il a réussi, à force de travail et d’acharnement, à gravir les échelons un à un pour atteindre ses objectifs des plus ambitieux :qualification parmi les 50 élèves les plus brillants de son âge pour se faire financer sa scolarité en France.Lycée Hoche à Versailles (Math SUP Math SPE)admission à l'Ecole Polytechniquegain d’un un appel d’offres pour lancer un FAIse hisser à 50% du marché Tunisien de l’accès Internetrevendre sa boîte à Tunisie TelecomRien que ça.Dans cet épisode de Génération Do It Yourself, Mehdi Khemiri me raconte son parcours, sa scolarité, ses débuts dans la Silicon Valley et tout ce qui le motive pour être le brillant entrepreneur qu’il est devenu.-> si cet épisode vous plaît : n'hésitez pas à noter le podcast 5/5 sur iTunes-> n'oubliez pas de vous abonner pour être notifiés des prochains épisodes-> ajoutez moi sur Linkedin et suivez #GDIY sur Instagram!“Je rêvais de faire les grandes écoles françaises, et mes parents n’avaient pas les moyens de m'offrir ce rêve”Encore enfant, ses profs découvrent que Mehdi a un don pour les maths. Ils font des paris sur lui et lui font passer des concours pour les grands qu’il réussit sans problème.C’est comme ça qu’il se retrouve très vite dans l'établissement le plus élitiste du pays, le “lycée pilote” où il passe son bac avec pour seul but, se hisser parmi les 50 premiers bacheliers pour obtenir la bourse allouée par l’état.Il a 18 ans, c’est la première fois qu’il quitte la Tunisie et il arrive au Lycée Hoche à Versailles pour y intégrer l'une des meilleures math sup de France.“J’ai pris le RER et j’ai demandé le chemin vers le lycée Hoche, je me retrouve devant le château de Versailles à essayer d’entrer avec mes valises.”Il bosse comme un malade avec un rythme de 14h de travail par jour pour défendre son rang et se faire accepter à “l’X” : la prestigieuse école Polytechnique.Quand il en sort en 1998, on est en plein boom internet. C'est l'époque du lancement de Google, l'explosion de Yahoo et la Silicon Valley est en pleine effervescence. C’est là choisit de déposer ses valises pour effectuer son stage de fin d'études en temps que développeur soft chez Easy Login ( rachetée plus tard par 721 Solution).Mehdi nous explique comment il a vécu l’explosion de “la Bulle Internet”, des entreprises qui se crashent à la pelle et de la violence d’un licenciement dans la Valley.“Je devais faire un choix, je ne pouvais pas rester à cause de la crise et je ne voulais pas retourner en France pour être embauché dans une grosse boîte.”Loin de la crise, le marché Tunisien est alors en pleine ascension avec une économie naissante et un terrain presque vierge, propice au développement. Il se documente et tombe sur un appel d’offre pour lancer un opérateur Internet. Mehdi a alors à peine 25 ans, il n’a jamais été employé, il présente son CV et quelques propositions techniques.Il remporte l’appel d’offres alors qu’il l’avait presque oublié, et décide de s’embarquer dans l’aventure en finançant le projet avec ses maigres économies et celles de sa famille.“ Je gardais la possibilité d'échouer et de retourner en France. Je n’avais pas d’engagements, rien à perdre, ma seule crainte c'était de finir seul dans une TPE “Mehdi me raconte tout, depuis la préparation du lancement de Topnet jusqu’à sa revente 10 ans plus tard en passant par ses premiers chiffres, ses records, ses galères et comment il s’en sort.Alors qu'il est fraîchement diplômé, c'est avec les moyens du bord qu'il se lance dans l'aventure :1- Acheter tous les best sellers des métiers de l’entreprise à la Fnac pour passer des mois à apprendre des expériences des autres.2 - Ne recruter que des juniors par faute de moyens.3- Garder obstinément en tête les fondamentaux de son prof de création d’entreprise sur les trois raisons principales des échecs d’entreprise :les désaccord entre associésune croissance trop rapide qui crée des problèmes d’organisation, de finances et de RHl'attention particulière à garder sur la trésorerieEn septembre 2001, il lance TOP NET, qui deviendra très vite le FAI (Fournisseur d’Accès à Internet) numéro 1 en Tunisie.Il se concentre sur son taux de croissance, en appliquant sa passion des maths pour faire littéralement exploser son business, et le hisser à plus de 50% de parts de marché.“Il y a beaucoup de maths derrière un service client. De la planification, de l’analyse de données, des améliorations de process, de la gestion de ressources.”La suite dans l'épisode 48 de #GDIY :) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Sep 26, 2018 • 1h 20min

#47 Jérôme Dumont - La 25eme heure - la liberté comme philosophie et la productivité comme mode de vie

Mon invité de cet épisode est un alien, un génie de la productivité et un féru de “life hacks”. Ce genre de personnage qui pourrait mettre les même vêtements (lavés) tous les jours ou des chaussures sans lacet, pour gagner 1 jour de sa vis à ne pas faire ses lacets.Il s’agit de Jérôme Dumont, le co-auteur d’un livre qui a été lu par des dizaines de milliers de lecteurs à l'affût du moindre gain de temps, dont moi-même : La 25e heure (à partir de la 20eme minute environs)Avant de me parler de ce succès éditorial, Jérôme me raconte sa formation, son parcours et tout le chemin qui l’a amené à devenir cet ambassadeur de la liberté qu’il est aujourd’hui.Chapitre I : ONE MORE THING StudioEn 2007, dès l’obtention de son diplôme, Jérôme sait déjà qu’il ne veut pas d’un parcours standard : il prend son sac à dos et part faire le tour du monde. Une fois rentré, il bosse en tant que chef de projet dans des agences web et boîtes de communication  dont Novactive où il rencontre son futur associé Iman Zarrabian.“J’ai eu la chance de me faire licencier pour des raisons économiques et c'était le coup de pied qui me fallait.”Ensemble, ils rêvent de projets et d’aventures. Ils décident de quitter leurs jobs respectifs pour fonder un studio de conception d’apps mobiles avec une approche différente, l’approche Lean.Ils démarrent “from scratch” depuis leur canapé, le marché des applications étant en plein essor, ils se construisent un bon portefeuil client, gagnent en expertise et agrandissent leur équipe très rapidement.Aujourd'hui, le One More Thing Studio compte 12 collaborateurs et a sorti plus de 200 apps.Jérôme nous parle de son modèle économique, de ses objectifs et surtout de sa philosophie assez particulière d’entreprise libérée. Pas de boss, pas de hiérarchie, pas d’horaires, pas de congés à valider. Bref, de quoi faire rêver !On parle aussi  process créatif, brainstorming, UX design et surtout des fameux rendez-vous organisés une fois par mois chez ONE MORE THING Studio, autour de pizza et bières, pour tester des applications. Elles sont ouvertes à tout le monde, vous pouvez y participer !Chapitre II : La 25ème heure - Les secrets de la productivité“On voulait se faire une source de revenu passif en plus… mais surtout rendre aux gens le temps qu’ils perdent sur des trucs débiles”Vous serez surpris d’apprendre que l’idée d’écrire ce livre est non seulement venue dans un bar, mais aussi que son exécution (ou du moins une bonne partie) s’est faite en un weekend en Normandie. Tout à fait.Jérôme me raconte comment, avec ses co-auteurs Guillaume Declair et Bao Dinh, ils se sont enfermés pendant tout un weekend en s’occupant chacun d’un des 3 chapitres du livreProductivité : OrganiserConcentration : Rester focusAccélération : Faire plus vite “Tes mails sont un peu comme tes chaussettes sales, t’attends d’en avoir plein et tu fais une machine. Pour les mails c’est pareil, t’attends un peu et tu prends une heure pour dépiler.” Il nous parle d’anecdotes issues de ses plus de 300 interviews et entretiens avec des entrepreneurs, ainsi que ses petits conseils propres à lui, qu’il utilise pour organiser son quotidien.“Si tu le fais plus d’une fois, tu dois l’automatiser ! ”Aujourd’hui, La 25ème heure s’est vendu à plus de 20 000 exemplaires et existe même en version américaine, s’appuyant sur les retours d’expériences de startups telles que Slack ou Uber. Je vous conseille vivement de lire ce livre : https://amzn.to/2xGzYZCVous pouvez aussi télécharger le premier chapitre gratuitement sur le site : https://25hbook.com/fr/Et si vous achetez en lot (plus de 5 exemplaires) contactez Jérôme  de ma part il vous fera un prix :)Chapitre III : Le festival OPALInspiré de la philosophie du Burning Man, le monstre des festivals, le festival Opal est un événement 100 % participatif où chaque festivalier est lui-même un organisateur.“Si tu viens, c’est autant ton festival que le mien, à toi de choisir de quoi tu vas t’occuper” Ça paraît farfelu, peut-être idéaliste, mais ça marche. La preuve en est, le festival Opal est un vrai succès qui attire de plus en plus de monde en Normandie (exactement au même endroit où le livre a été écrit). La  3ème édition aura lieu l’année prochaine pendant la première semaine d’août.Vous pouvez y participer pour 40€ et profiter de bière à volonté, mais il faudra mettre la main à la pâte !→ Plus de détails par ici : http://opal-festival.com/Merci  à Margot Janssens de m’avoir mis le bouquin entre les mains 📢Un conseil pour la route ?Pour gagner du temps l’App  Atext : - auto text expender Pour les entreprises qui veulent un coup de main, la boîte de coaching Fly The Nest👉Vous pouvez retrouver Jérôme sur ses réseaux :https://www.linkedin.com/in/jeromedumontparis/https://www.facebook.com/jerome.dumonthttps://twitter.com/jerome_dumont 🤙 Suivez moi aussi:www.linkedin.com/in/stefani/twitter.com/mattintouchwww.facebook.com/matthieu.stefani ✍️ Si vous avez des questions, des suggestions ou si vous avez juste envie de m’encourager, envoyez moi vos messages https://twitter.com/GenDoItYourselfhttps://www.instagram.com/gdiypodcast/https://www.facebook.com/GDIYmedia/   🙏 ABONNEZ-VOUS au Podcast sur toutes nos plateformes et réseaux sociaux. 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Sep 15, 2018 • 1h 35min

#46 Tigrane Seydoux -BIG MAMMA - comment importer l'Italie à Paris

Dans la famille Seydoux, Après Henri, je demande Tigrane!Même s'ils sont cousins éloignés dans cette grande famille d’entrepreneurs, ils ne se sont jamais rencontrés (!).Sous ses faux airs d’ado, Tigrane a réussi à implanter un bout de l’Italie et de sa Dolce Vita à Paris, et bientôt ailleurs en France (attention - SCOOP dans cet épisode, Tigrane nous dévoile la ville d’ouverture du premier restaurant en région!)A 33 ans, Tigrane Seydoux est le co-fondateur du groupe Big Mamma et de ses 7 restaurants italiens ouverts à Paris et bientôt à Lille (OOPS).Deux événements tragiques ont influencés le parcours de Tigrane. Dans la première partie de cet épisode, il me raconte ses débuts, l’environnement dans lequel il grandit, son parcours scolaire et surtout ces coups durs qui ont fait de lui l’être rempli d’humanité et le patron extrêmement empathique qu’il est aujourd’hui.“Ma maman est partie à un mois du concours de prépa, mais j’ai eu un tel encadrement et un tel soutien que j’ai finalement réussi.”Après avoir été scolarisé dans l’un des plus prestigieux établissements scolaires de France, le lycée Henri 4, Tigrane fait 2 ans de prépas à Ginette (Versailles) pour s’engager ensuite à HEC. Il part ensuite faire ses stages à Hong Kong chez L'oréal puis à Londres dans la finance où il se rend compte que ce n’est pas ce qu’il veut faire de sa vie.“Il faut apprendre à se connaître, évaluer ce en quoi on est bons et le faire quitte à 100 fois moins bien gagner sa vie. On peut tout sacrifier, sauf son bonheur et son épanouissement.” A 22 ans et pendant sa dernière année d’études, Tigrane fait face à un 2eme coup dur, le suicide de son frère à cause d’un travail qui le rendait malheureux. C’est pour cette raison qu’il décide mener ses choix et sa vie en fonction de ces deux axes :Faire seulement ce qu’il aime et ne jamais s’enfermer au travail au point de passer à côté de sa vie.Être un chef d’entreprise qui s’assure que tous ses employés sont eux même épanouis dans leurs vie professionnelle.“Big Mamma compte aujourd’hui 650 salariés. Ma responsabilité c’est leur offrir tout ce que mon frère n’a pas eu.”Pour se remettre de ce choc, Tigrane décide d’entreprendre un tour du monde avec son meilleur ami. Il parcourt 18 pays pendant 9 mois et revient avec la ferme intention de trouver un job dans l'hôtellerie de luxe.Ses 4 mois de recherches tombent en pleine période de crise, il ne trouve pas ce qu’il cherche. Coup de chance, il a l’opportunité de rencontrer Guillaume Fonquernie qui était alors le directeur des affaires et directeur financier de Stéphane Courbit et qui lui propose un poste à Londres.“je suis pas du tout un geek et j’avais jamais joué de ma vie à un jeu sur portable et encore moins en ligne, ça ne me parle pas du tout mais je ne sais trop pour quelle raison j’accepte.”Au bout de 3 mois, il recontacte Guillaume pour lui demander de le faire revenir. Ce dernier lui propose de devenir son bras droit dans LOV Groupe. Il y passe 3 ans à travailler dans des secteurs tels que la production tv, les jeux en ligne ou encore l'hôtellerie et la restauration. Il voit des sociétés se former et se dissoudre, des fails, des acquisitions, des opérations en tout genre. Il s’éclate.“Quand tu côtoies à longueur de journée un entrepreneur qui innove et lance constamment de nouveaux trucs, ça commence à te piquer et ça fini par te rattraper.”C’est là qu’il rencontre Victor Lugger, une vieille connaissance d’HEC qu’il croise chez Stéphane Courbit, avec le même parcours que le sien et surtout beaucoup de points en commun.Ayant décidé de s’associer autour d’un projet, les deux se mettent d’accord, en sortant du resto un beau soir et après quelques bières ils vont quitter leurs jobs respectifs, le lendemain au même moment, à la même heure.“ à un moment il faut se jeter dans le bain, et si tu le fais en te laissant un moyen de revenir en arrière, soit sûr que tu reviendras en arrière.”C’est le début de l’aventure Big Mamma, et à ce moment là, ça ne se passe pas du tout en Italie, mais en Bretagne dans une petite crêperie modeste où ils font la plonge pendant un mois et se forment au métier de crêpier.“ on s’est d’abord formés au métier de crêpiers à Brest”Une fois rentrés avec leurs diplômes de maîtres crêpiers en poche, ils commencent à rencontrer des investisseurs et des fournisseurs pour finir par se rendre compte au bout de quelques mois que ce qui les faisait rêver se trouvait plutôt de l’autre côté de la France, au sud-est, en Italie. Quelques voyages à la recherche des meilleurs produits, quelques rencontres avec les restaurateurs et les producteurs locaux, bref, 2 ans et demi et beaucoup d’implication plus tard, le premier restaurant du groupe, nommé East Mamma ouvre ses portes à Bastille.“on a ouvert les portes de Big Mamma et le 2eme jour on avait une file d’attente de 200 personnes devant la porte” Big Mamma Group a aujourd’hui 5 ans, compte 650 employés “tous épanouis” et s’est même vu attribué le label Bicorp. Chacun de ses 7 restaurants raconte une histoire et a été ouvert à la suite d’un coup de coeur. Chaque table se remplit 4 à 5 fois soit plus de 5000 clients pars jours.“J’ouvre chaque nouveau resto comme si c'était le premier. Le jour où je ne serai plus capable de le faire, j’arrête tout et je retourne à Monaco”Tigrane nous raconte la passion qui alimente toute cette machine, son modèle, son organisation ses décisions stratégiques et ses futurs ambitions.Au delà de l’entrepreneur, je découvre au cours de cet échange, un jeune homme sincère, touchant et plein d’ambition, un vrai passionné qui te donne envie de te lancer dans l’aventure rien qu’en racontant la sienne. Une rencontre merveilleuse. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Sep 7, 2018 • 1h 27min

#45 Geoffroy Bragadir - Ring Capital : rebondir en tant qu’investisseur après un gros succès d’entrepreneur.

Dans cet épisode un peu plus technique que d’habitude, j’ai eu le plaisir de discuter avec Geoffroy Bragadir le co-fondateur du Fonds d’Investissement le plus hot de 2018, qui me raconte son parcours depuis qu’il a quitté son école de commerce jusqu’à devenir le brillant investisseur qu’il est aujourd’hui.“Je suis passé du côté obscur de la force, la finance !”Geoffroy commence sa carrière en tant que consultant chez Mercer Management, un cabinet de stratégie anglo-saxon. C’est là qu’il s'initie au marché, aux chiffres et à la rigueur en côtoyant des clients d’un certain niveau.En 1998, c’est la libération du marché des Télécoms et sa tombe bien pour Geoffroy qui lance sa toute première boîte de comparaison de services pour les PME.“ J’ai accumulé beaucoups d’erreurs dans ma première boîte et ça n’a pas marché, mais ça m’a permis d’apprendre”En 2000, il démissionne de son job pour monter sa 2eme boîte qui s’appelle alors Panoranet avec un fonds d’amorçage de 4.5 millions (0.7 m€) de francs puis fait sa première levée de fonds de 10 millions de francs peu de temps après (1.5m€).Panoranet s'agrandit en choisissant d’investir dans la techno plutôt que dans la pub en se branchant en “marque blanche” sur les sites qui dépensent de l’argent en pub.La boîte devient rentable en 3 ans grâce aux précieux conseils de  Guillaume Pano, consultant chez FCBnet brand. Geoffroy explique son approche du LBO et comment ça lui a permis de se faire racheter sa boîte après que son premier investisseur ait décidé de partir au bout de 5 ans:Trouver une banque d’affaireTrouver un acheteur potentielFaire croire qu’ils font un LBO pour accélérer la venteDécider de se racheter soit-même → Ca ne se déroule pas comme sur le papierEn février 2008 le groupe de fait racheter entièrement par Covea, le groupe d’assurance mutualiste. Panoranet devient alors Empruntis.com qui existe toujours et n’a encore jamais perdu d’argent.“Je décris souvent mes aventures d’entrepreneur comme des successions de coups de chance.”Cette aventure lui a permis d’apprendre les bases du métier et notamment :Etre conscient de la réalité souvent cachée de l'entrepreneuriat : fatigue, solitude, etc.Faire attention à sa santé et à l’équilibre de sa vie en s’appuyant sur le soutien de ses proches.Bien préparer un pacte précis et clair “un peu comme un contrat de mariage” avant de s’associer pour pouvoir rebondir facilement en cas de désalignement d'intérêts.Savoir réinvestir les parts d’un fondateur en cas de départ pour arriver à en faire un avantage pour la boîte.Il nous parle également de ses convictions dont le rôle de la chance dans chaque aventure entrepreneuriale ainsi que du “Gène de l’entrepreneur”.“Je suis un fervent croyant du fait qu’il y a un gène de l’entrepreneur.  !je ne sais pas comment il se transmet ou il s’attrape mais il y’a des gens qui sont fait pour ça et des gens qui ne le sont pas”.A la suite de cette expérience en tant qu’entrepreneur, Geoffroy se tourne vers l’investissement. Il se rapproche du fonds de capital risque Aurinvest et propose d’investir et de participer en tant que souscripteur d’un fond pour monter Aurinvest Capital 3. Il y développe son apprentissage d’investisseur.“Quand on fait de l’investissement en amorçage (“early stage”) relativement tôt, il faut soit avoir une approche plutôt statistique soit être capable de suivre les sociétés dans lesquelles on investit pendant longtemps.” Geoffroy nous parle aussi des investissements qui l’ont le plus marqué parmis ses 10 premiers et de ce qu’il en retient :Les projets des copains - Mettre des tickets de 10 à 20 mille euro → pas digne d’un investisseur et pas bon pour l’entrepreneur.Attendre d’avoir le déclic pour bien investir une grosse somme dans un projet qui dans lequel on croit.S’autoriser à faire des pertes pendant 2 ou 3 ans.“Tous les managers doivent savoir déléguer et réussir à devenir inutiles”Au bout de cet apprentissage, Geoffroy décide de lancer sa 3eme et dernière boîte avec son partenaire de toujours Nicolas Cellier. Tous deux créent le fonds Ring Capital qui se positionne sur un segment postérieur aux fonds Early stage des VC. Il nous parle des avantages et des risques de ce positionnement relativement dé-risqué.Comment faire pour éviter d’investir dans une vieille techno ?Qu’est-ce que la Dry powder ? Qu’est ce qu’un fonds de cash out ?Qu’est ce que la chasse à la licorne ? Dans cet épisode, Geoffroy nous livre toutes les réponses à ces questions plutôt techniques ainsi que ses précieux conseils pour tous ceux qui désirent en apprendre davantage sur cet univers passionnant. Je vous invite vivement à suivre Geoffroy Bragadir sur son :Twitter Linkedin Ou bien sur : https://www.ringcp.com/homeSuivez moi aussi, tant qu'à faire !www.instagram.com/gdiypodcast/www.linkedin.com/in/stefani/www.twitter.com/mattintouch 🙏 Stay tuned en vous abonnant au Podcast.  Et n'oubliez pas, j'ai besoin de vous pour partager chaque épisode, et noter le podcast 5 étoiles partout ou vous pouvez! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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