

Idriss Aberkane
Idriss Aberkane
Idriss Aberkane, né le 23 mai 1986, est un conférencier et essayiste français. Médiatisé pour ses conférences de développement personnel, il publie en 2016 un essai à succès : Libérez votre cerveau!
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Dec 19, 2025 • 2h 13min
La Révolte Paysanne Française est bien plus grave que vous ne le pensez | Idriss Aberkane avec P-G. Mercadal
#AgriculteursEnColere ce mot-dièse est désormais plus commenté sur X qu'un match du PSG...La crise paysanne Française et la dernière confrontation en Ariège met en lumière une répression étatique féroce contre des éleveurs défendant leurs troupeaux face à des abattages massifs injustifiés. Pierre-Guillaume Mercadal, à travers ses témoignages directs, dénonce un scandale où un seul cas de dermatose nodulaire entraîne la destruction totale d'un cheptel vacciné, traitant les paysans comme des criminels. Tocsin, via ses courageux reportages en direct, compare cette gestion à une psychose sanitaire rappelant d'autres excès, avec des vétérinaires sous pression et des agriculteurs unis contre une décision absurde. Alexis Poulin évoque la mobilisation paysanne comme un front contre des politiques destructrices. Béatrice Rosen critique vertement le traitement médiatique biaisé et les manipulations algorithmiques favorisant les vues officielles, voyant une bascule vers un régime autoritaire. Putsch relate un état de siège paysan, où la révolte risque de tout faire basculer contre un État liquidant l'agriculture française.CONTEXTE DE LA CRISEEn Ariège, au Gaec de Mouriscou aux Bordes-sur-Arize, 208 vaches blondes d'Aquitaine, en pleine santé sauf UNE touchée par la dermatose nodulaire, ont été menacées d'abattage immédiat. Annoncé à 17 heures, l'opération devait démarrer le lendemain avec forces de l'ordre sur place, sans attendre le moindre jugement. Les éleveurs, soutenus par des citoyens venus de partout, ont bloqué l'accès, jetant de la boue sur les gendarmes et camionnettes sanitaires. La dermatose, maladie bénigne avec mortalité inférieure à 5 pour cent, non transmissible à l'humain, est gérée par abattage total malgré vaccination et biosécurité. Des vétérinaires refusent d'exécuter, perdant leur mandat, tandis que des gendarmes mobiles désobéissent, risquant sanctions, et que l'état affolé va jusqu'à renier l'existence même de leur geste courageux. Cette approche, inefficace puisque la moitié du pays reste en zone réglementée, détruit des vies : éleveurs ruinés moralement et financièrement, carcasses abandonnées, déchets laissés sur place.Pierre-Guillaume Mercadal appelle à la résistance ferme, galvanisant une armée paysanne unie, y compris avec des syndicats traditionnels comme la FNSEA locale désobéissant. Il relate sa propre perte de porcs pour une maladie mystérieuse, voyant un schéma de destruction étatique via abattages pour diverses pathologies. Tocsin dénonce des mensonges ministériels, comme omettre le faible danger de la maladie ou l'éradication passée sans massacre total, filmant la brutalité sur place et alertant sur une guerre civile larvée. Béatrice Rosen pointe la disqualification des agriculteurs comme ignorants, les ingérences étrangères invoquées pour discréditer la contestation, et un climat de fracture profonde. Putsch voit une révolte basculant contre un pouvoir complice de l'Europe, liquidant cheptels pour des motifs opaques. Ces voix convergent sur une dérive autoritaire, où l'État privilégie des principes de précaution extrêmes au détriment de la ruralité vivante.ENJEUX PLUS LARGESCette crise révèle une attaque méthodique contre l'agriculture indépendante, favorisant une réinvention du système alimentaire sous contrôle technocratique. Les abattages, inutiles face à une maladie vectorisée par insectes, s'inscrivent dans une série : grippe aviaire, peste porcine. Les paysans, horrifiés, unissent forces contre une ministre inflexible et un préfet sourd. Des cagnottes soutiennent les familles, comme les Lhomme, tandis que des refus d'obéir chez forces de l'ordre montrent un malaise profond. La mobilisation, unique par son ampleur intersyndicale et citoyenne, pourrait être le point de bascule vers une contestation nationale, défendant la dignité rurale contre une gouvernance perçue comme destructrice.#Dermatose #Revolte #Paysans #Agriculture #PierreGuillaumeMercadal #IdrissAberkane

Dec 14, 2025 • 11min
Trump Contre la Chine : Le Vrai Combat Derrière le Pétrole Vénézuélien !Trump Contre la Chine : Le Vrai Combat Derrière le Pétrole Vénézuélien! | Idriss Aberkane
INTRODUCTIONLes motivations de Donald Trump au Venezuela dépassent largement l'accès au pétrole, même si les réserves du pays sont les plus importantes au monde. Derrière les déclarations officielles sur la lutte contre les narcotrafiquants se cache une stratégie plus large visant à contrer l'expansion chinoise en Amérique latine. Le Venezuela, sous le régime de Nicolás Maduro, est devenu un allié clé de Pékin, qui absorbe une grande partie de sa production pétrolière. Cette dépendance économique renforce l'influence chinoise dans la région, ce que Trump perçoit comme une menace directe pour les intérêts américains.ANALYSE GÉOPOLITIQUETrump utilise des outils comme les tarifs douaniers et des déploiements militaires pour isoler le Venezuela. Par exemple, il a annoncé des taxes de 25 % sur les importations de tout pays achetant du pétrole vénézuélien, ciblant principalement la Chine et l'Inde, principaux acheteurs. Cela n'est pas seulement une mesure économique : c'est une façon de perturber les approvisionnements chinois en pétrole lourd, qui représente 5 à 8 % de leurs besoins totaux. Sans alternatives viables, comme la Russie limitée par ses propres contraintes, Pékin pourrait se tourner vers l'Arabie saoudite, un partenaire proche de Trump. Cette manœuvre s'inscrit dans une vision plus large de containment, rappelant la doctrine Monroe modernisée, pour limiter l'emprise chinoise près des frontières américaines. Des observateurs soulignent que Maduro a offert des accès aux réserves en échange de soutien, mais Trump préfère un changement de régime pour sécuriser un contrôle plus favorable, réduisant ainsi les liens avec la Russie, l'Iran et Cuba.IMPLICATIONS ÉCONOMIQUESEn coupant les flux pétroliers vers la Chine, Trump vise à affaiblir l'économie chinoise, déjà sous pression avec les manipulations monétaires et les délocalisations. Le Venezuela exporte plus d'un million de barils par jour, dont 80 à 90 % vont à Pékin, souvent en remboursement de prêts. Rediriger ces flux vers les États-Unis ou leurs alliés boosterait les raffineries américaines, adaptées au pétrole lourd vénézuélien, et ferait baisser les prix intérieurs. Cela créerait aussi des opportunités pour les entreprises américaines comme Chevron ou Exxon, qui pourraient relancer l'extraction. Cependant, cette approche risque des instabilités : une invasion ou un blocus pourrait entraîner une résistance locale, transformant le Venezuela en un nouveau bourbier. De plus, à long terme, un nouveau gouvernement pourrait renationaliser les actifs, comme vu par le passé, menant à des pertes pour les investisseurs américains.PERSPECTIVES STRATÉGIQUESCette politique s'aligne sur une volonté de rééquilibrer les rapports de force mondiaux. Trump perçoit le Venezuela comme un pivot pour contrecarrer les ambitions chinoises en Amérique du Sud, où Pékin développe des infrastructures et des champs pétroliers. En menaçant d'intervenir militairement, sous couvert d'opérations anti-drogue, il envoie un message clair : les États-Unis ne toléreront pas une sphère d'influence adverse dans leur arrière-cour. Cela pourrait escalader en une confrontation plus large, surtout si la Chine réplique par des actions en Asie, comme autour de Taïwan. Des analystes estiment que c'est une partie d'échecs en quatre dimensions, où le pétrole est un pion, mais l'objectif est de forcer Pékin à négocier sur des termes favorables à Washington.CONCLUSIONAu-delà du pétrole, l'intérêt de Trump pour le Venezuela est une barrière contre la Chine, visant à diminuer son influence économique et géopolitique. Cette stratégie, risquée mais audacieuse, pourrait redessiner les alliances en Amérique latine et affaiblir un rival majeur. Reste à voir si elle mènera à une victoire durable ou à de nouvelles tensions internationales.#Géopolitique #IdrissAberkane #Trump #Venezuela #Economie

Dec 10, 2025 • 2h 7min
Pravda d'Etat : comme en URSS, Macron veut contrôler l'opinion ! | Idriss Aberkane avec Florian Philippot
Lors d'un déplacement à Arras fin novembre 2025, Macron a exprimé son intention de promouvoir un système de labelisation des médias. L'objectif affiché : séparer les sources d'information jugées fiables de celles soupçonnées de propager de la désinformation. Ce projet s'inscrit dans une série d'initiatives étatiques visant à réguler le paysage médiatique numérique, incluant le renforcement de Viginum, le service public dédié à la lutte contre les ingérences en ligne. Derrière cette façade technique se dessine une ambition plus large : imposer une hiérarchie officielle entre les organes de presse, sous couvert de protection contre les manipulations étrangères ou algorithmiques.Macron a déclaré vouloir "tout faire" pour instaurer ce label, présenté comme une initiative professionnelle. Pourtant, les critères d'attribution seraient définis conjointement par l'État et les industriels du secteur. Les médias labellisés bénéficieraient d'une reconnaissance officielle, potentiellement couplée à des aides financières ou une visibilité accrue sur les plateformes numériques. À l'inverse, les non-labellisés risqueraient l'exclusion des subventions étatiques et une stigmatisation implicite comme sources peu fiables. Ce mécanisme, adossé à l'Arcom et à des ONG fortement dépendantes comme Reporters sans frontières, cible les médias indépendants ou alternatifs souvent financés par des dons ou des abonnements directs.RÉACTIONS IMMÉDIATESLa déclaration a rapidement suscité une vague d'indignation. Des voix soulignent que ce label n'est qu'un euphémisme pour un contrôle centralisé de l'information, rappelant les chambres de presse du passé autoritaire. Les vidéos du discours présidentiel, diffusées publiquement, montrent Macron évoquant un "dispositif national de certification", lié directement à Viginum. Les accusations fusent : ce serait une censure sélective, où les contenus critiques envers le pouvoir seraient étiquetés "désinformation". Les médias milliardaires, très alignés sur les positions gouvernementales, se mobilisent pour minimiser l'affaire, mais les enregistrements persistent, contredisant les tentatives de relativisation. L'opposition voit là une dérive qui menace la pluralité, en conditionnant la survie économique des rédactions à leur conformité idéologique.RÉTRACTION ET DÉMENTISFace à la polémique Macron a rétropédalé en conseil des ministres le 2 décembre 2025 mentant n'avoir "jamais" évoqué un "label d'État" et parlant de déformations. La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a enchaîné en traitant l'affaire de "fake news", insistant sur le caractère purement professionnel du projet. Pourtant, les termes employés initialement – "on va tout faire pour que soit mis en place" – impliquent une mobilisation étatique claire. Cette volte-face ressemble à une stratégie classique : nier les intentions manifestes pour désamorcer la crise, tout en maintenant le cap sous un vocabulaire édulcoré. Les enregistrements audio et vidéo, archivés en ligne, rendent ces dénégations fragiles, alimentant le soupçon d'une hypocrisie institutionnalisée.IMPLICATIONS POUR LA LIBERTÉ D'EXPRESSIONAu-delà du buzz, l'épisode révèle une tension profonde dans la gestion de l'information publique. En confiant à l'État ce rôle d'arbitre, on risque de créer un cercle vicieux : les médias labellisés, dépendants des fonds publics, s'auto-censureraient pour éviter les sanctions. Les voix dissidentes, déjà marginalisées par les algorithmes des grandes plateformes, verraient leur audience s'effondrer, renforçant un monopole narratif au profit des chaînes et journaux subventionnés. Viginum, monté en charge comme annoncé, pourrait alors servir de bras armé numérique, détectant et neutralisant les contenus non conformes. Cette labellisation, même "volontaire" en apparence, impose de facto une orthodoxie, où la critique du pouvoir devient synonyme de risque. #IdrissAberkane #FlorianPhilippot #Macron #politique #censure #Presse

Dec 7, 2025 • 2h 4min
L'argent explose: Pierre Jovanovic avait encore raison sur toute la ligne! | Idriss Aberkane & Pierre Jovanovic
INTRODUCTIONLes cours de l'argent métal explosent en cette fin 2025, atteignant des sommets inédits autour de 58 dollars l'once, avec une hausse de plus de 84% sur l'année. Cette flambée s'inscrit dans un contexte de tensions géopolitiques, de demandes industrielles records et de pénuries physiques. Contrairement aux narratifs lisses des médias dominants, des voix alternatives soulignent une rupture profonde dans les marchés, avec des manipulations historiques et une illliquidité croissante. Le ratio or/argent, actuellement autour de 73:1, reste élevé par rapport à la moyenne historique, signalant un potentiel de rattrapage explosif pour l'argent.PRIX ACTUELS ET TENDANCESL'argent cote à environ 57-58 dollars l'once au 2 décembre 2025, après avoir franchi les 58 dollars hier. L'or, à 4220-4240 dollars, progresse aussi mais moins vite. Sur X, les discussions foisonnent : des traders rapportent une illiquidité extrême à Londres, avec des écarts bid-ask dépassant 1 dollar et des taux de lease à 200%. Des pannes suspectes au CME Group, comme celle récente, alimentent les soupçons de freinage artificiel. Les stocks diminuent : 149 millions d'onces de déficit prévu pour 2025, aggravé par les importations massives vers l'Inde et les ETF. JPMorgan, accusé de vider ses coffres de 13 millions d'onces en un jour, semble repositionné long après des années de shorts.RATIO OR/ARGENT HISTORIQUELe ratio or/argent mesure la sous-évaluation relative de l'argent. Historiquement, il variait de 8:1 à Rome antique à 15:1 au Moyen Âge. Au XXe siècle, il oscillait entre 50:1 et 80:1, avec un pic à 125:1 en 2020. Aujourd'hui à 73:1, il est élevé face à la moyenne de 55:1 sur 25 ans, indiquant que l'argent reste bon marché par rapport à l'or. Sur X, des analystes comme des ex-traders JPMorgan prédisent un effondrement vers 40:1, voire moins, propulsant l'argent à 100 dollars si l'or monte à 5000. Cette "folie" historique, amplifiée par la manipulation, pourrait déclencher un squeeze massif, loin des analyses tièdes des mainstreams qui ignorent les asymétries réelles.HISTOIRE DE LA MANIPULATION PAR JPMORGANDepuis 2008, JPMorgan a manipulé les cours via le spoofing : placement puis annulation massive d'ordres pour fausser les prix. En 2020, la banque a payé 920 millions de dollars d'amende, la plus élevée pour ce délit, admettant des pertes de 300 millions pour d'autres acteurs. Deux traders ont été condamnés à la prison pour fraude et RICO violations. Sur X, des posts récents évoquent JPMorgan déplaçant son desk métaux à Singapour, fuyant peut-être un squeeze imminent. Cette manipulation a supprimé les prix pendant des années, favorisant les banques au détriment des investisseurs retail. Les régulateurs, complices passifs, ont laissé faire, contrastant avec les alertes d'analystes indépendants sur les shorts massifs (jusqu'à 357:1 papier/physique).PERSPECTIVESÀ court terme, l'argent pourrait tester 60-70 dollars d'ici fin 2025, propulsé par la demande industrielle (solaire, EV, électronique) et les hedges contre l'inflation. Des tarifs douaniers sous Trump pourraient fermer les flux CME-Londres, exacerbant la pénurie. Des experts comme Robert Gottlieb signalent un marché "cassé" avec backwardation extrême. À long terme:100+ dollars en 1-2 ans, si l'or atteint 10 000 dollars. Les banques centrales accumulent, mais l'argent, critique pour la transition verte, attire les investisseurs fuyant les fiat. #IdrissAberkane #Argent #PierreJovanovic #Economie #BRICS #Géopolitique

Dec 6, 2025 • 19min
Centrales à Thorium : comment la Chine a pris 30 ans d'avance sur l'Europe... | Idriss Aberkane
IMPLICATIONS GÉOPOLITIQUES GLOBALESLa Chine, en dominant la filière thorium avec des avancées comme la conversion thorium-uranium en novembre 2025, renforce son indépendance énergétique face à 80 % d'importations d'uranium, réduisant les vulnérabilités aux sanctions occidentales et aux fluctuations géopolitiques. Ce leadership permet à Pékin de remodeler les marchés énergétiques mondiaux, potentiellement en exportant sa technologie vers les pays de la "Route de la soie", couvrant plus de 60 nations et 4,4 milliards de personnes. En visant 500 GW de capacité nucléaire d'ici 2050, la Chine pourrait éviter 1,5 milliard de tonnes d'émissions de CO2 annuelles, influençant les négociations climatiques internationales et affaiblissant la position des États-Unis dans la transition verte.AVANTAGES STRATÉGIQUES ET MILITAIRESLe réacteur thorium de 200 MW pour navires porte-conteneurs, annoncé en 2025, offre une autonomie de 10 ans sans ravitaillement, boostant la marine chinoise et les routes arctiques, où Pékin investit dans des brise-glaces nucléaires pour contester la domination russe et américaine. Cette technologie, issue de réserves domestiques abondantes en Mongolie intérieure, diminue la dépendance aux fournisseurs comme le Kazakhstan (40 % des importations mondiales d'uranium), altérant les équilibres en Asie centrale. Géopolitiquement, elle positionne la Chine comme précurseur, forçant les États-Unis à relancer leurs programmes thorium abandonnés depuis la Guerre froide, avec un retard estimé à 10-15 ans.IMPACTS SUR LES RIVAUX ET ALLIÉSL'Inde, avec 11 % des réserves mondiales de thorium, accélère ses propres tests pour contrer l'hégémonie chinoise, mais reste en retrait face aux 2 MWt opérationnels du TMSR-LF1 chinois. Les États-Unis, dépendants à 90 % d'importations d'uranium, voient leur influence énergétique érodée, avec des appels à des tarifs douaniers inefficaces contre la "révolution thorium" chinoise qui pourrait dominer 30 % du marché nucléaire mondial d'ici 2035. Pour l'Europe, cette avancée chinoise accélère la diversification énergétique post-Ukraine, potentiellement via des partenariats, mais risque d'accroître la dépendance technologique à Pékin.PERSPECTIVES À LONG TERMED'ici 2050, la maîtrise chinoise du thorium pourrait redessiner les alliances, en favorisant des pays riches en thorium comme l'Australie ou le Brésil via des accords bilatéraux, et en marginalisant les producteurs d'uranium traditionnels. Cela renforce la soft power chinoise, avec un premier avantage qui pourrait générer 1 000 milliards de dollars en exportations énergétiques, tout en posant des défis à la non-prolifération nucléaire globale.#Nucléaire #Energie #Electricité #BRICS #Chine #Thorium #IdrissAberkane

Dec 3, 2025 • 2h 5min
Zelensky signe ou Zelensky tombe? Le piège politique de Trump pour l'Ukraine | Idriss Aberkane
Le plan de paix proposé par Trump pour résoudre le conflit en Ukraine est perçu comme une capitulation forcée favorisant largement la Russie. Il impose des concessions territoriales et militaires à l'Ukraine sans garanties sécuritaires solides, tout en levant les sanctions contre Moscou. Cette approche, élaborée sans consultation ukrainienne, est vue comme une trahison des alliés et une répétition des erreurs passées comme Budapest 1994 ou Minsk 2014. Elle vise à mettre fin rapidement à la guerre pour des gains politiques internes aux États-Unis, mais risque d'aggraver l'instabilité régionale en légitimant l'agression russe.PLAN DE PAIX PROPOSÉLe plan, détaillé en 28 points, exige la reconnaissance de facto de l'annexion de la Crimée et des territoires occupés dans le Donbass, y compris des zones encore sous contrôle ukrainien comme Kramatorsk. L'Ukraine doit renoncer à l'adhésion à l'OTAN via un amendement constitutionnel et réduire son armée de 1 million à 600 000 soldats, imposant une démilitarisation sévère. Un gel des lignes de front est prévu, avec un cessez-le-feu potentiel dès avril 2026, sans reconnaissance officielle des gains russes. Les sanctions contre la Russie seraient levées progressivement, et les États-Unis profiteraient de 50% des 100 milliards d'actifs russes gelés pour la reconstruction. Aucune garantie de sécurité crédible n'est offerte à Kiev, laissant l'Ukraine vulnérable à de futures attaques. Ce cadre est présenté comme un accord équitable, mais il est critiqué pour récompenser l'invasion et affaiblir la souveraineté ukrainienne, avec des éléments comme la neutralité forcée et l'absence de retrait russe des territoires occupés.MOYENS DE PRESSIONTrump déploie plusieurs leviers pour imposer ce plan. Il menace de suspendre immédiatement l'aide militaire et les renseignements américains si l'Ukraine n'accepte pas d'ici le 27 novembre 2025, créant un ultimatum qui force Kiev à négocier sous la contrainte. Sans input ukrainien initial, le plan est imposé comme un fait accompli, exploitant la dépendance de l'Ukraine aux armes US. Des scandales de corruption et la fatigue de guerre en Ukraine sont utilisés pour discréditer Zelensky et justifier des concessions. Vis-à-vis de la Russie, Trump promet d'intensifier les sanctions économiques et militaires pour la "faire souffrir", mais propose en réalité des assouplissements pour inciter Moscou. Il menace aussi de retirer les garanties de défense US aux alliés européens s'ils continuent d'armer l'Ukraine, décourageant la dissidence. Des tactiques comme des accords économiques secrets ou la vente d'armes sans livraison effective servent à équilibrer les intérêts domestiques américains, tout en utilisant la position de force russe sur le terrain pour presser l'Ukraine à céder des territoires. Ces méthodes sont vues comme de l'extorsion géopolitique, priorisant les gains US sur la justice.CHANCES D'ACCEPTATIONLes perspectives d'acceptation sont minces. L'Ukraine rejette fermement ce plan comme une capitulation qui légitime l'agression et expose à de nouvelles invasions, sans engagements sécuritaires fiables. Zelensky risque une perte de légitimité interne s'il cède, avec des sondages montrant un rejet massif. En Europe, le plan est opposé pour son caractère pro-russe, risquant d'éroder l'influence US et d'encourager l'escalade, potentiellement menant à une intervention directe européenne. Même aux États-Unis, des Républicains et indépendants le voient comme une erreur qui pourrait coûter cher électoralement. La Russie, en avantage militaire, le juge insuffisant, préférant poursuivre ses avancées pour obtenir plus. Sans concessions mutuelles réelles, le plan pourrait intensifier le conflit, générer plus de réfugiés et détruire la dissuasion américaine, favorisant d'autres conflits comme contre Taïwan. Globalement, il demeure perçu comme non viable.#RegisLeSommier #IdrissAberkane #Trump #Zelensky #Ukraine

Nov 30, 2025 • 2h 42min
Peut-on croire LCI sur la Guerre en Ukraine? Débat contradictoire avec A. Duchêne et X. Tytelman | Idriss Aberkane
Quand les points de vue et les perspectives s'opposent sur la guerre en Ukraine, peut-on croire les médias milliardaires comme LCI étant donné leur passif compliqué dans la couverture d'autres conflits comme les guerres d'Irak et d'Afghanistan ou les révélations de Julian Assange, Edward Snowden ou Chelsea Manning? Nous en parlons en direct avec deux intervenants réguliers de la chaîne, M.M Aurélien Duchêne et Xavier Tytelman #Débat #Tytelman #Duchêne #LCI #Ukraine #Aberkane

Nov 27, 2025 • 2h 11min
Les Russes à 25 kilomètres de Zaporijia : Débrief Idriss Aberkane avec HistoryLegends
OFFENSIVE RUSSE À ZAPORIJIAL'offensive russe dans le sud, à Zaporijia, s'intensifie depuis l'été 2025. Selon les analyses d'Alexandre Robert (HistoryLegends), les forces russes exploitent les faiblesses ukrainiennes en drones et artillerie, progressant de 5-10 km par mois dans le secteur de Melitopol-Zaporijia. Sylvain Ferreira souligne l'échec des contre-attaques ukrainiennes, dues à un manque de munitions OTAN. "Général Alcazar" note sur X une percée près de Robotyne, avec 2000 prisonniers ukrainiens. Régis Le Sommier, sur le terrain, décrit des positions russes fortifiées, rendant tout assaut ukrainien suicidaire. Charles d'Anjou évoque des désertions ukrainiennes massives, accélérant l'usure du front sud.PRISE RÉCENTE DE POKROVSKPokrovsk, nœud logistique clé du Donbass, est tombée fin octobre 2025 après un encerclement russe méthodique. Les Russes, forts de 50 000 hommes, ont isolé la ville en 3 semaines, capturant 5000 soldats ukrainiens. Alexandre Robert analyse les erreurs de Zelensky, refusant une retraite tactique pour des raisons politiques. Le Sommier rapporte des combats acharnés, avec drones FPV décisifs pour la Russie. Alcazar tweete sur la panique de l'état-major, fuyant vers Kramatorsk. Nous avions déjà avertit : cette perte ouvre la voie à Slaviansk, effondrant le front est. D'Anjou insiste sur l'héroïsme des soldats dans les deux camps, malgré une armée ukrainienne épuisée.DÉCLARATIONS ULTRA-CONTROVERSÉES DU CEMA FRANÇAISLe 18 novembre 2025, au Congrès des maires, le général Fabien Mandon, CEMA, a déclaré : "Si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, alors on est en risque." Préparant à un choc russo-français d'ici 3-4 ans, il appelle à une "force d'âme" pour dissuader Moscou. Plusieurs comptes X ont fustigé cette rhétorique belliciste, fruit d'échecs diplomatiques macroniens, risquant d'envoyer la jeunesse française au casse-pipe ukrainien. Ferreira y voit un aveu d'impréparation : armée française ravagée par les coupes budgétaires. Le Sommier critique le ton paternaliste, ignorant les leçons d'Ukraine. Alcazar raille : "Préparer les mères à enterrer leurs fils pour un proxy war." Robert et D'Anjou dénoncent une escalade verbale masquant la débâcle OTAN.#Ukraine #Russie #AlexandreRobert #HistoryLegends #BRICS #Géopolitique

Nov 24, 2025 • 2h 9min
Pourquoi le Député Gaulliste Olivier Marleix accuse-t-il Macron de Trahison Nationale? | Idriss Aberkane
DESCRIPTION DU LIVREDissolution française La fin du macronisme est un journal intime écrit entre 2022 et 2024 qui décrit les débats parlementaires les négociations secrètes et les échecs d'une majorité fragile. L'auteur y expose comment les réformes imposées sans concertation comme celle des retraites ont miné la cohésion sociale. Il dépeint un pouvoir qui privilégie les intérêts privés et les influences étrangères au détriment de l'intérêt général. Enrichi d'une préface d'un ancien leader et d'une postface familiale ce récit se lit comme un réquisitoire contre un système qui dissout les fondements de la nation. Il insiste sur l'abandon de la souveraineté économique avec la vente de fleurons industriels et critique les illusions d'une élite qui ignore les réalités du peuple. Ce livre posthume offre une introspection sur la droite traditionnelle appelant à un retour aux valeurs gaullistes pour contrer les extrêmes et restaurer une France indépendante.CONTEXTE DE PUBLICATIONPublié le 13 novembre 2025 chez Robert Laffont cet ouvrage était initialement prévu pour octobre mais sa sortie posthume en fait un événement symbolique. Achevé juste avant le suicide présumé de l'auteur le 7 juillet 2025 il capture l'essence d'une période chaotique marquée par la dissolution de l'Assemblée en juin 2024 et la censure du gouvernement la première depuis 1962. Ce timing renforce son impact révélant les fractures internes d'une République affaiblie par des décisions arbitraires et des alliances opportunistes. L'auteur ancien président d'un groupe parlementaire clé y exprime son désarroi face à un régime qui accélère la désintégration nationale. Dans un climat de crise post-réélection ce témoignage devient un testament politique alertant sur les dangers d'une globalisation qui érode la souveraineté. Les événements récents comme les tensions géostratégiques et les crises économiques soulignent la pertinence de ces critiques écrites dans l'urgence d'une fin tragique.POURQUOI ATTAQUE-T-IL LE MACRONISME ? Les attaques virulentes s'expliquent par une conviction profonde que ce régime trahit les intérêts français. Il accuse une corruption systémique où les lobbies et puissances étrangères dictent les politiques menant à une dissolution non seulement parlementaire mais aussi culturelle et industrielle. Le macronisme est vu comme l'artisan d'un déclin lent imposant des réformes mal préparées sans dialogue véritable favorisant les débauchages individuels et les compromis douteux. L'auteur dénonce une dérive idéologique qui affaiblit les mœurs nationales permettant à des révolutions sociétales de prospérer sur un terrain moralement fragilisé. En privilégiant une Europe fédéraliste et une économie libérée des contraintes souveraines ce système vend l'âme de la France aux intérêts globaux. Ces critiques ancrées dans un refus des extrêmes appellent à une renaissance nationale pour contrer l'effacement progressif de l'identité française face à des menaces internes et externes. Il s'agit d'un cri d'alarme pour préserver l'héritage républicain contre un pouvoir évanescent qui priorise le court terme.CONCLUSIONCe livre représente un appel à la résistance contre un système qui a échoué à protéger la nation. En adoptant une perspective qui valorise l'indépendance et la fierté nationale il invite à réfléchir sur les voies pour reconstruire une France forte et unie. Son impact pourrait inspirer un renouveau politique loin des dérives actuelles.#OlivierMarleix #DissolutionFrançaise #FinDuMacronisme #IdrissAberkane #DidierMaisto #Politique #SouverainetéNationale #DéclinFrançais

Nov 21, 2025 • 2h 8min
Operation Dacian Fall : l'énorme échec que la macronie veut vous cacher... | Idriss Aberkane avec Code Reinho
INTRODUCTIONL'opération Dacian Fall (20 oct. - 13 nov. 2025, Roumanie) est un fiasco pour l'armée française, visant à déployer rapidement une brigade sur le flanc est OTAN. Prévue comme Dacian Spring en mai 2025, elle a été reportée et allégée, exposant faiblesses logistiques, infrastructures et politiques. Cette manœuvre anti-Russie s'est muée en humiliation, montrant l'incapacité française à passer d'opérations africaines à haute intensité européenne.CONTEXTE DE L'OPERATIONLa France excelle en déploiements rapides via alerte Guépard (5000 soldats en 12h, surtout Afrique, avec VAB, VBCI). Pour OTAN Aigle en Roumanie, engagement à projeter 7e Brigade Blindée (3000-5000 hommes, Leclerc 60t, Caesar, logistique) en moins de 10 jours. Annoncée oct. 2024 par général Schill comme signal anti-Russie. Chargements janv. 2025 Toulon vers Alexandroupolis (Grèce), puis Bulgarie/Roumanie. Dacian Spring : 4000 soldats/10 pays allégé (Ministère roumain Défense). Report à Dacian Fall oct. 2025 : arrivée partielle, 2400 Français/5000 total (NATO Shape), focus interopérabilité.ECHECS LOGISTIQUESInfrastructures roumaines inadaptées : routes étroites, ponts faibles pour Leclerc, détours 2h, risques accidents (sources roumaines). Problème récurrent flanc est, comme Américains. Français : 1500 containers en 10j cauchemar ; 2022, bataillon = 20 vols An-124 + paperasse. Dacian Fall : mer (519e Train), air, mais OTAN chaotique, trains inadaptés. Article CEPA (mars 2025) : interférence russe retards. Armée française experte Sahel, mais incompétente Europe, manque budget/préparation vs Américains.PROBLEMES POLITIQUES ET ELECTORAUXTiming nul : Dacian Spring pendant présidentielle roumaine 2025, Nicușor Dan (pro-OTAN) bat George Simion (anti-OTAN). Déploiement massif risqué politiquement. Analystes Politico (oct. 2024) : questionne pivot Macron vers Est/Ukraine sans moyens. Report Dacian Fall post-élections : bluff, renforts progressifs vs complet.CRITIQUES EXTERNESCritiques web : Vidéo YT "France Deployed Armored Brigade To BULLY Russia" (nov. 2025) ridiculise annulation logistique. Post X @GeromanAT (nov. 2025) : "échec sévère" France. Reporteri.net (nov. 2025) : Rutte vante, mais ironie "4000 incluant cuistots". Instagram reels : "crise logistique NATO", memes ponts effondrés. Quora (nov. 2024) : France ridiculisée, inapte haute intensité. Ministère minimise via communiqués vagues.CONSEQUENCES ET SIGNAL STRATEGIQUE RATEÉchec crédibilité OTAN : bluff vs armée opérationnelle Europe. Discrédite Macron Ukraine. Vs 12000 N-Coréens Ukraine (30% pertes), 2400 Français light pâle. Confirme expertise "pécores désert" vs Russie. Pas test 2026 pour éviter humiliation. Symbolise incapacité déploiement, bureaucratie OTAN cauchemar.CONCLUSIONDacian Fall : exercice modeste "bac à sable" vs ambitions. Signal : France pas prête haute intensité, encourage Russie, expose faiblesses UE. Fiasco logistique/politique ridiculise internationalement.#CodeReinho #IdrissAberkane #Géopolitique #Armée #Ukraine #BRICS


