Club 44 | notre monde en tête-à-têtes

Club 44
undefined
Oct 18, 2022 • 1h 59min

Michèle Métail et la poésie sonore | Table ronde

Michèle Métail et la poésie sonore. Histoire et devenir d’un mouvement littéraire à part. Table ronde avec Michèle Métail, AbSTRAL compost, Vincent Barras, et Christophe Imperiali. La poésie sonore apparaît parfois comme une pratique énigmatique. Au Club 44, nous explorons la richesse de ce mouvement en constante évolution à travers le prisme d’une de ses figures incontournables, Michèle Métail. Sa poésie sonore multilingue et multiculturelle frappe par sa singularité. Elle s’inscrit dans une pratique qui s’affranchit de l’écriture pour renouer avec le stade oral de la déclamation, faisant fi des références sémantiques. Son exploration des contiguïtés sonores considère le poème comme une partition et s’inspire de l’écriture électro-acoustique. Elle diffuse ses textes au cours de « publications orales », la projection du mot dans l’espace représentant le « stade ultime de l’écriture ». Cette table ronde permet de mieux saisir la pratique de la poétesse mais aussi le passé et le présent de ce courant littéraire à part. En effet, sous la guidance de Christophe Imperiali, Michèle Métail converse avec AbSTRAL compost, rappeur engagé et adepte de la poésie scandée et Vincent Barras, chirurgien de la langue passionné par les liens multiples entre corps et son. Trois courtes performances des acteur·e·s activistes présent·e·s introduisent la soirée. Ces perspectives croisées permettent d’explorer les potentialités d’un champ d’expérimentation fascinant et les moyens de transmission d’une matière vivante en perpétuelle mutation. Enregistrée le 15.09.2022 au Club 44
undefined
9 snips
Sep 22, 2022 • 1h 46min

Réinventer les relations internationales | Bertrand Badie

"Réinventer les relations internationales. Histoire d’une lente agonie de la puissance classique." Une conférence de Bertrand Badie. La décolonisation, la chute du Mur de Berlin et surtout les aspects multiples de la mondialisation, construite au tournant de notre millénaire, ont profondément bousculé le jeu international, désormais dépolarisé, marqué par des conflits d’une nature inédite, inséré dans un mode de communication immédiat, empreint de puissances émergentes jusque-là marginalisées, et confronté à des défis globaux angoissants (alimentaires, climatiques, sanitaires…). Et pourtant, rares sont les changements significatifs dans les politiques étrangères et les pratiques diplomatiques, voire dans le vocabulaire de ceux qui animent les relations internationales. Ces contradictions sont sources de bien des problèmes que nous connaissons présentement, alors qu’affleurent de nombreux besoins de réinvention. Bertrand Badie est un politiste français spécialiste des relations internationales. Diplômé d’études supérieures de Science politique à Sciences Po Paris et de l’Institut des langues orientales. Docteur et Agrégé en science politique, il est Professeur émérite des universités à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po). Il a été Vice-Président de l’Association internationale de science politique (2006-2009). Auteur de plusieurs ouvrages dont récemment « Les Puissances mondialisées. Repenser la sécurité internationale » (Ed. Odile Jacob, 2021), « L’Hégémonie contestée, Les nouvelles formes de domination internationale » (Ed. Odile Jacob, 2019), « Vivre deux cultures. Comment peut-on naître franco-persan ? » (Ed. Odile Jacob, à paraître le 5.10.2022.) Il co-dirige la collection Le monde d’après aux éditions LLL et l’ « International Encyclopedia of Political Science » (Ed. Sage, Los Angeles). Enregistrée le 20 septembre 2022 au Club 44
undefined
Sep 20, 2022 • 1h 36min

L’œuvre utopique d’Armand Schulthess | Lucienne Peiry

En 1951, alors âgé de cinquante ans, Armand Schulthess rompt bruta­lement avec une existence bien ordonnée. Il quitte son emploi de fonctionnaire au Département fédéral de l’économie publique, à Berne, et s’exile au Tessin, dans une châtaigneraie. Loin du monde extérieur, il mène une existence ascétique et s’attelle à la création d’une œuvre extravagante. Il dispose des centaines de plaques de métal, suspendues aux branches ou accrochées aux troncs des arbres. Sur ces singuliers assemblages, faits de couvercles ou de fonds de boîtes de conserve, il consigne en cinq langues des bribes de savoirs, touchant à des sujets infiniment variés : astronomie, littérature, sexualité, philosophie, cinéma, cybernétique, mathématiques, astrologie, mais aussi physique nucléaire, mécanique, opéra, écritures chinoise et japonaise­, hiéroglyphes, cuisine, psychanalyse… Schulthess compose ainsi un saisissant “jardin encyclopédique”, qu’il ne cessera d’agrandir jusqu’à la fin de sa vie. À sa mort, ses héritiers et les autorités détruisent son œuvre. Lucienne Peiry est historienne de l’art, PhD, spécialiste d’Art Brut, commissaire d’expositions, conférencière et essayiste. Elle a occupé le poste de directrice de la Collection de l’Art Brut, à Lausanne, pendant dix ans (2001-2011) et a favorisé l’enrichissement et le rayonnement du musée en Suisse et à l’étranger. Elle a organisé près de 40 expositions en Europe, au Japon et en Australie, et donné des conférences ainsi que des cours en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Lucienne Peiry a consacré sa thèse de doctorat à l’Art Brut et à l’histoire de la collection conçue par Jean Dubuffet ; son étude a été publiée chez Flammarion en français, en anglais et en allemand, et en chinois. Elle a été récemment commissaire de plusieurs expositions, notamment « Écrits d’Art Brut. Langages & pensées sauvages », au Musée Tinguely à Bâle (2021-2022). Une exposition intitulée « Parures d’Art Brut, réunissant des costumes de plusieurs créateur·trice·s, est présentée actuellement au Musée des Beaux-Arts du Locle (2022). Lucienne Peiry est chargée de cours à l’EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne), où elle donne un enseignement sur l’Art Brut (depuis 2010). Elle vient d’être nommée au sein du comité d’Art Brut du Centre Pompidou, à Paris, à la suite de la donation de la collection d’Art Brut de Bruno Decharme. L. Peiry a un site internet: notesartbrut.ch Enregistrée le 15 septembre 2022 au Club 44
undefined
Sep 20, 2022 • 21min

Le jardin de la mémoire d'Armand Schulthess | Lucienne Peiry

Le créateur d’art brut Armand Schulthess fait de la nature le support de son expérience, créant un jardin encyclopédique au cœur d’une forêt, au Tessin. Avec l’idée de spatialiser l’ensemble des connaissances, il réordonne la pensée humaine dans un labyrinthe poétique. Dès son arrivée à Auressio, au-dessus de Locarno, en 1951, Schulthess organise sa châtaigneraie en un réseau de sentiers, passerelles, escaliers et points de vue. Puis, il accroche et cloue aux branches et aux troncs des arbres plus d’un millier de plaques de métal, souvent assemblées : des fonds de boîtes de conserve ou de bidons récupérés qu’il pare d’inscriptions. Tracées à l’aide d’une aiguille à tricoter, elles sont rédigées en allemand, français, italien, anglais et hollandais. Foisonnants, les textes concernent, sans hiérarchie, des domaines variés : chimie, géologie, littérature, sexualité, astronomie, philosophie, cinéma, cybernétique, mathématiques, astrologie, botanique mais aussi physique nucléaire, mécanique, opéra, ou encore cuisine et psychanalyse. Son exubérance langagière lui donne l’espoir, utopique, de rassembler les richesses du monde, l’unité du grand Tout. Après sa mort, ses affaires et l’ensemble de ses créations sont brûlées. Plusieurs œuvres sont sauvegardées in extremis. Quelques artistes et écrivains ont manifesté un vif intérêt pour cette création extravagante, comme S. Corinna Bille et Max Frisch qui ont écrit à son sujet. D’autres ont photographié l’environnement singulier, sauvegardant cette création disparue grâce à leur précieux témoignage. C’est le cas d’Ingeborg Luescher, de Gérald Minkoff et de Hans-Ulrich Schlumpf. C’est à ce dernier que l’on doit les photographies présentées au Club 44 (c. 1970), ainsi qu’un film documentaire : «J’ai le téléphone» (1974). Commissariat de l’exposition : Lucienne Peiry Lucienne Peiry est historienne de l’art, PhD, spécialiste d’Art Brut, commissaire d’expositions, conférencière et essayiste. Elle a occupé le poste de directrice de la Collection de l’Art Brut, à Lausanne, pendant dix ans (2001-2011) et a favorisé l’enrichissement et le rayonnement du musée en Suisse et à l’étranger. Elle a organisé près de 40 expositions en Europe, au Japon et en Australie, et donné des conférences ainsi que des cours en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Lucienne Peiry a consacré sa thèse de doctorat à l’Art Brut et à l’histoire de la collection conçue par Jean Dubuffet ; son étude a été publiée chez Flammarion en français, en anglais et en allemand, et en chinois. Elle a été récemment commissaire de plusieurs expositions, notamment « Écrits d’Art Brut. Langages & pensées sauvages », au Musée Tinguely à Bâle (2021-2022). Une exposition intitulée « Parures d’Art Brut, réunissant des costumes de plusieurs créateur·trice·s, est présentée actuellement au Musée des Beaux-Arts du Locle (2022). Lucienne Peiry est chargée de cours à l’EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne), où elle donne un enseignement sur l’Art Brut (depuis 2010). Elle vient d’être nommée au sein du comité d’Art Brut du Centre Pompidou, à Paris, à la suite de la donation de la collection d’Art Brut de Bruno Decharme. L. Peiry a un site internet: notesartbrut.ch Enregistrée le 15 septembre 2022 au Club 44
undefined
Sep 15, 2022 • 1h 45min

Vivre avec nos morts : petit traité de consolation | Delphine Horvilleur

Vivre avec nos morts : petit traité de consolation Une conférence de Delphine Horvilleur « Tant de fois je me suis tenue avec des mourants et avec leurs familles. Tant de fois j’ai pris la parole à des enterrements, puis entendu les hommages de fils et de filles endeuillés, de parents dévastés, de conjoints détruits, d’amis anéantis… » Être rabbin, c’est vivre avec la mort : celle des autres, celle des vôtres. Mais c’est surtout transmuer cette mort en leçon de vie pour ceux qui restent : « Savoir raconter ce qui fut mille fois dit, mais donner à celui qui entend l’histoire pour la première fois des clefs inédites pour appréhender la sienne. Telle est ma fonction. Je me tiens aux côtés d’hommes et de femmes qui, aux moments charnières de leurs vies, ont besoin de récits. » Delphine Horvilleur intervient en prolongement de son dernier livre « Vivre avec nos morts ». À travers onze chapitres, Delphine Horvilleur superpose trois dimensions, comme trois fils étroitement tressés : le récit, la réflexion et la confession. Le récit d’une vie interrompue (célèbre ou anonyme), la manière de donner sens à cette mort à travers telle ou telle exégèse des textes sacrés, et l’évocation d’une blessure intime ou la remémoration d’un épisode autobiographique dont elle a réveillé le souvenir enseveli. Nous vivons tous avec des fantômes : « Ceux de nos histoires personnelles, familiales ou collectives, ceux des nations qui nous ont vu naître, des cultures qui nous abritent, des histoires qu’on nous a racontées ou tues, et parfois des langues que nous parlons. » Les récits sacrés ouvrent un passage entre les vivants et les morts. « Le rôle d’un conteur est de se tenir à la porte pour s’assurer qu’elle reste ouverte » et de permettre à chacun de faire la paix avec ses fantômes… Enregistrée le 28 juin 2022 au Club 44
undefined
Jun 20, 2022 • 1h 42min

Deep time, 40 jours sous terre | Christian Clot

Deep time, 40 jours sous terre. Une exploration de nos capacités d’adaptation, une expérience collective inédite. Une conférence de Christian Clot. Quinze volontaires, quarante jours dans la grotte de Lombrives. Une première mondiale pour une expédition de recherche hors norme sur les capacités humaines d’adaptation face à de nouvelles conditions de vie, hors du temps. Le 14 mars 2021, ils sont sept femmes et huit hommes à se cloîtrer pour quarante jours dans la grotte de Lombrives en Ariège française, sans accès à aucune information temporelle. Ni soleil, ni montre. Isolés dans cet environnement qui leur est inconnu, ils vont mener des études uniques sur la capacité du cerveau à comprendre le temps et à recréer une nouvelle synchronisation, permettant au groupe d’agir en commun dans ce contexte si particulier. Comment se donner rendez-vous pour un travail ? Comment fonctionner ensemble alors que seuls les rythmes biologiques personnels dictent les périodes de sommeil et de veille ? Comment s’adapter à cet univers nocturne, à température et humidité constantes (10° C et 100 %) ? Quelques questions parmi bien d’autres qui permettent de réfléchir à ce que pourraient être de nouvelles modalités de vie sur une Terre bouleversée par le changement climatique ou sur d’autres planètes. Mais surtout une splendide aventure humaine qui montre combien la coopération est nécessaire pour dépasser les situations difficiles ! Christian Clot explore notre monde depuis plus de vingt ans, à la rencontre des milieux extrêmes et des humains qui les peuplent. Cela lui a permis de développer une vision pluridisciplinaire unique portée sur notre monde et son futur empreint de réalisme, mais régi par l’espoir d’agir. Il a ainsi créé l’institut de recherche Human Adaptation, avec pour ambition de mieux préparer les femmes et les hommes au monde de demain. Spécialiste de l’adaptation face aux changements et de la gestion de crise, il intervient régulièrement en entreprise pour préparer et accompagner les organisations dans toutes les situations. Dans le cadre du Spelaion Forum22, forum.spelaion.ch, à la Chaux-de-Fonds (9 – 28.06.22), proposé par l’Institut Suisse de Spéléologie et de Karstologie, ISSKA. Enregistrée le 14 juin 2022 au Club 44
undefined
Jun 14, 2022 • 1h 59min

Adaptabilité, formation ou transformation ? | Barbara Stiegler

Voix unique de la philosophie actuelle, Barbara Stiegler est une penseuse française qu’il nous semblait essentiel d’inviter dans le cadre de BIG BOUNCE, cette itinérance réflexive au long cours organisée en partenariat avec deux autres institutions culturelles chaux-de-fonnières, le Centre de culture ABC et le Théâtre Populaire Romand. Avec l’aide d’invités éclairants, de dispositifs singuliers, ou encore d’expériences collectives ancrées dans notre territorialité, nous partons en quête de quelques issues ouvrant la voie à une réappropriation possible de notre « à-venir ». Par ses réflexions et son engagement, Barbara Stiegler incarne une invitation permanente à passer à l’action, elle qui a raconté dans Du Cap aux grèves sa métamorphose de penseuse à citoyenne engagée dans la cité. Depuis, elle n’hésite pas à prendre position dans les médias, dénonce le monde qui est en train d’éclore, à savoir un monde cybersécurisé, « code-barrisé », où les formes diverses d’agora démocratiques ou de vies sociales réelles tendent à se raréfier. Au Club 44, elle a choisi de réfléchir à la question ô combien importante aujourd’hui de la formation. En effet, alors que triomphe l’injonction à l’adaptabilité, que signifie se former ? Et pourquoi faut-il se former ? Comment penser les tensions entre formation, transformation et adaptation ? La philosophe affrontera ces questions en traversant deux domaines de manière conjointe : celui de la formation scolaire et universitaire, et celui de la crise écologique et sanitaire, dans son lien avec l’éducation et la formation tout au long de la vie. Enregistrée le 9 juin 2022 au Club 44
undefined
May 30, 2022 • 1h 50min

Si les animaux écrivaient, pourrions-nous les lire ? | Vinciane Despret

Beaucoup de ceux qui connaissent les animaux pensent qu’ils écrivent, à leur manière… Ils se parlent entre eux et avec d’autres. Les chiens laissent des messages pour les autres chiens sur les arbres et les réverbères, les chats le font aussi, ils disent quantité de choses dans les odeurs et les subtiles alchimies qu’ils laissent un peu partout. Ainsi le font également les loups, les sangliers, les poulpes avec leur encre, les renards, les chèvres des montagnes, les fourmis, … et bien sûr les rats écrivent aussi. Quant aux oiseaux, ils ont opté pour des formes littéraires orales et chorégraphiques. Tous laissent des traces, des marques, des signatures pérennes ou éphémères. Et chaque animal apprend à lire celles qui lui sont destinées, et parfois d’autres. Et si nous imaginions qu’un jour, nous aussi serions capables de les lire? Vinciane Despret a conversé avec Manuela Salvi, journaliste à la RTS. Le 25 mai, Vinciane Despret a été également présente pour un bord de scène au Temple allemand à la suite de la représentation du « Souper » de Julia Perazzini que nous avons proposé en partenariat avec le Centre de culture ABC. Cette création théâtrale remarquable a été fortement marquée par les réflexions puissantes de la philosophe des sciences et éthologue belge sur les morts (« Au Bonheur des morts, récits de ceux qui restent », La Découverte, 2017). Représentations les 25 et 26 mai 2022. Philosophe passionnée par l’éthologie, Vinciane Despret a publié une dizaine de livres sur ce sujet, notamment : « Penser comme un rat », « Que diraient les animaux si on leur posait les bonnes questions ? », « Habiter en oiseau », ainsi qu’une série de fictions avec « Autobiographie d’un poulpe ». Conférence enregistrée au Club 44 le 24 mai 2022
undefined
May 18, 2022 • 6min

Quel travail pour demain ? | Exposition des étudiant·e·s de l'UniNE

Quel travail pour demain ? Leçons du territoire neuchâtelois (et alentours) | Exposition des étudiant·e·s de l’Université de Neuchâtel avec la participation de Mario Cafiso sous la direction de Gaël Brulé. Cette exposition veut permettre à la société civile de réfléchir à la place que le travail occupe dans le contexte actuel de la crise écologique. De prime abord, il semble que la réponse n’a rien d’évident : entre activités détruisant l’environnement et initiatives créant des contre-récits écologiques, il y a un continuum sur lequel l’ensemble des secteurs professionnels et des métiers se déploient. Il n’y a pas que l’activité en elle-même, mais aussi les comportements des travailleurs et travailleuses qui choisissent de s’insérer, de composer ou de résister au sein des plis organisationnels. Ce sont ces questions auxquelles les étudiants et étudiantes de l’université de Neuchâtel tenteront de répondre à partir d’une dizaine de terrains très divers (administrations, entreprises technologiques, initiatives d’expérimentation écologique, mouvements protestataires…) répartis sur le territoire. Exposition jusqu’au 28 juin 2022, ouverte les soirs de conférence ou sur rendez-vous durant les heures de bureau. Enregistrée le 12 mai 2022 au Club 44
undefined
May 18, 2022 • 1h 41min

Réinventer le travail | Dominique Meda

"Réinventer le travail. Quels scénarios pour l’avenir du travail ?" Une conférence de Dominique Méda Nous traversons une double crise de l’emploi et du travail. La pandémie a accéléré les évolutions déjà en cours (digitalisation, externalisation, plateformisation du travail). Quels sont les scénarios actuellement en lice qui nous permettrait de résoudre cette double crise tout en constituant une réponse à la menace climatique ? Parmi les trois scénarios proposés, un seul – celui de la reconversion écologique – nous permet de prendre au sérieux l’ensemble des menaces qui pèsent sur « la persistance de conditions de vie authentiquement humaines sur terre ». Est-il encore possible de le déployer ? Avec quels acteurs ? Agrégée de Philosophie, Dominique Méda est professeure de sociologie, directrice de l’Institut interdisciplinaire en sciences sociales (IRISSO) à l’Université Paris Dauphine-PSL, et co-titulaire de la Chaire «Reconversion écologique, travail, emploi et politiques sociales» au Collège d’Études Mondiales. Elle est également présidente de l’Institut Veblen, et auteure de nombreux ouvrages sur le travail et les politiques économiques et sociales. En collaboration avec Payot Libraire et l’Université de Neuchâtel. Enregistrée le 12 mai 2022 au Club 44

The AI-powered Podcast Player

Save insights by tapping your headphones, chat with episodes, discover the best highlights - and more!
App store bannerPlay store banner
Get the app